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Messages posté(e)s par Tancrède
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15 minutes ago, Wallaby said:
Ce qui me choque, dans un journal prétendument conservateur comme Le Figaro, c'est qu'on puisse y affirmer que pour être un plat national français, la pomme de terre frite se doive d'être accompagnée de ... beurk... ketchup.
QUOI??????!!!!! Une fois de temps en temps, je dis pas, mais comme une vérité générale????!!!! Choquant. D'autant plus que promouvoir la chose, c'est promouvoir l'équivalent culinaire de l'adultère: même si elles sont nées à deux siècles d'intervalle, chacun sait que frites et mayonnaise étaient faites les unes pour l'autre.
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1 minute ago, Ciders said:
N'est-ce pas ce qui a déclenché l'épidémie de grippe espagnole ? Oui parce qu'on a préféré accuser les Espagnols plutôt que les Béarnais et les voisins.
Je crois que ça venait de Chine, à la base, et que c'est venu chez nous en passant par les USA. Donc à moins que la Chine à cette époque ait déjà prévu de prendre le contrôle de la région de Toulouse et de ses productions stratégiques, et qu'il y ait eu un marché pour le cassoulet aux USA à l'époque, tu laisses le cassoulet tranquille. Tu blasphèmes.
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1 hour ago, Kelkin said:
On ne construit pas l'avenir en recuisant sans cesse le passé.
Toi, tu ne connais pas la recette d'un bon cassoulet: on ne lave JAMAIS la cassole, et on recuit toujours le suivant dedans
.
3 hours ago, Kiriyama said:Cela dit, je ne comprends pas pourquoi le FLN n'arrive pas à trouver un autre candidat...
Parce que le premier job de tout dictateur/leader d'un régime autoritaire est de couper toutes les têtes qui dépassent et pourraient lui faire de l'ombre. C'est dans le manuel de l'autocrate: premier article. Le 2ème article: foutre tout ce qui va mal dans le pays sur le dos du régime/dirigeant précédent (note: marche aussi en démocratie). 3ème article: ne s'entourer que de cons, de faibles et de dépendants. S'il reste un ou deux forts et doués (voire même populaires) et qu'on ne peut se passer d'eux, les garder encore plus près.... Avec quelqu'un dans leur dos.
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56 minutes ago, Kelkin said:
Si ! N'allez pas croire le révisionnisme belge, les frites sont bel et bien françaises !
Non Môôôssieur: les frites ne sont pas belges, ou françaises. Elles sont PARISIENNES! Là!
Comme tous les provinciaux ou Parisiens à mauvaise conscience (ou fausse modestie) n'arrêtent pas de nous le rappeler depuis des siècles, Paris n'est pas la France
. Nyerk. Retour du berger à la bergère.
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- C’est un message populaire.
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8 minutes ago, Fusilier said:Oui, j'ai aussi émis l'hypothèse de gardes prétoriens afin d'assister les "commissaires politiques"; moins pour se protéger que pour "mettre au pas" des éventuels récalcitrants.
Terme mal choisi
: dès le début, les Prétoriens ont été politisés. Initialement, Auguste avait pensé équilibrer le système en créant parallèlement les cohortes prétoriennes (liées au pouvoir exécutif) et les cohortes urbaines (liées au Sénat), d'égale qualité et recrutant dans le même vivier, mais la nature de son pouvoir (exécutif tout puissant déguisé) a fait que très rapidement, les prétoriens ont acquis une suprématie (augmentant leurs effectifs, leurs prérogatives, leur paie) totale et se sont mêlés d'emblée aux intrigues locales (via le poste de préfet du Prétoire, qui assumait de fait une vaste charge de travail que les empereurs déjà surchargés ne pouvaient simplement faire, ou suivre, directement). De fait, Auguste espérait que les Cohortes urbaines, moins un contrepoids au profit du Sénat qu'un yin pour le yang des Prétoriens, assureraient un équilibre lui évitant les menaces, mais il a du voir d'emblée que ça ne marcherait pas, et que les Prétoriens seraient au mieux la garde du régime, vu qu'il a créé en même temps son armée personnelle, les Batavii (il y a d'autres noms), poursuivant une pratique de fait qu'il avait déjà commencée tôt (avec des Celtibères, puis, déjà, des Germains), pour sa protection personnelle... Parce qu'il aurait jamais laissé des Prétoriens approcher de lui sans protection et rester durablement dans son entourage (et lui était un leader incontesté, très puissant, difficilement remplaçable).
"Garde Prétorienne", ou "janissaires", ou encore "Streltsy", c'est un peu les noms d'unités de Gardes qui empêchent plus les dirigeants de dormir que l'inverse.
QuoteMais, j'ai eut-être tordu la réalité juste pour emmerder Alexis
Du trollage, donc.... I can respect that
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2 hours ago, Fusilier said:
La clarté aide, en tout cas c'est mieux qu'une formulation ambiguë.
Je n'ai pas de boule de cristal, pour l'instant j'observe Mais, si la solidité d'un gouvernement tient à la présence de quelques mercenaires russes, j'ai quelques doutes sur cette solidité.
NB Ces mercenaires, ce sont les mêmes qui ont foutu le camp devant DAESH à Palmyre , laissant derrière eux un stock d'armes?
Je doute que les mercos soient là pour soutenir le régime, tant vu leurs effectifs que vu le mandat que cela autorise, et plus encore vu le nombre d'afficionados du régime encore présents dans les armées. Mais c'est pas la première fois dans l'Histoire qu'un monarque/despote a recours à des gardes du corps étrangers. Ca a même eu tendance à être la norme dominante un peu partout. Ca ou le recours spécifique à des classes sociales (ou autres formes de groupes) loin des cercles du pouvoir (et hostiles à ces cercles). Et généralement, ça a marché pendant longtemps; même dans les cas où il y a eu un échec final, ou ceux où les dits gardes étrangers (au pays, au système) se sont si bien intégrés qu'ils se sont mis à jouer au jeu politique local et à se faire "kingmakers" (soit de leur propre chef collectif, soit à l'instigation d'un potentat local, soit sur commande de leur lieu/société d'origine -heum.... Vladimir? Déconne pas, mec!), cela n'invalide pas la relative fiabilité (surtout comparée aux alternatives pratiques) de long terme du système pour les despotes ou monarques voulant dormir un peu plus tranquilles. Rien qu'en France, après tout (loin d'avoir été la monarchie la plus autoritaire et violente), les Capétiens recrutaient spécifiquement leurs gardes du corps (pas l'unité portant plus tard ce nom) hors de la noblesse, les Valois ont amené les premières unités étrangères (Ecossais, puis Suisses), et les Bourbons ont bâti sur ces principes (des nobliaux et non nobles affiliés directement au roi et/ou venant expressément de zones loins des cercles féodaux top niveau, des étrangers en grand nombre). Auguste fut dès le début très attentif à s'entourer d'une armée personnelle d'étrangers (Bataves, Germains) liés à lui personnellement (clients directs).
La seule question que je me pose est de savoir si Maduro a une mesure de contrôle quelconque sur les gars de Wagner, ou si c'est de fait un "cadeau" de Poutine: qui a réellement le doigt sur leur détente, en fin de compte? On n'aura sans doute jamais réellement de réponse, parce qu'il est douteux, en tout cas pour l'instant, que les vues de Poutine et Maduro s'éloignent tant que ça (c'est peut-être pour le pire à court terme pour Maduro) dans l'avenir visible (le Maduro a pas trop le choix). Mais juste pour le fun, ça m'intéresserait de savoir: se feront-ils tuer pour le défendre si les choses merdent vraiment? Douteux qu'ils soient prêts à accepter des pertes autres qu'anecdotiques pour lui ou son régime. Sont-ils aussi là pour faire pression sur lui? Oooouuuuuh, toutes mes fibres complotistes vibrent.
1 hour ago, Bastion said:Alors, non, le gouvernement de Maduro ne tient pas qu'à quelques mercenaires, il ne faut pas oublier qu'une grande partie de l'armée le soutien encore, ainsi qu'une majorité de généraux. Puis des pays extérieurs comme la Chine, la Russie et la Turquie.
Pour les mercenaires russes quels sont vos sources ? Si je m'en souviens bien c'est l'armée syrienne qui s'est enfuit et les mercenaires qui ont reprit Palmyre et chasser Daesh. Ensuite, même si cela est arrivé, dans l'ensemble les mercenaires russes ont fait un bon travail, ils ont grandement contribué à la victoire d'Assad et à la reprise du territoire syrien, même si un ou deux revers arrive, cela n'empêche pas que dans l'ensemble ils ont fait du bon travail. Et aussi en Ukraine, où ils ont réussi à vaincre l'armée ukrainienne.
C'est moins une question de compétence que de réalisme de la mission comparé à la capacité déployée, et peut-être plus encore de motivation: celle des mercenaires, même si ce sont (ou pas) plus des corsaires (mais chuut, faut pas le dire) que des mercenaires, est toujours un sujet épineux. Mais dans le meilleur des cas, se feraient-ils étriper jusqu'au dernier pour protéger Maduro, à la façon des Gardes Suisses pour Louis XVI? I THINK NOT.
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10 minutes ago, Alexis said:Obama s'était quand même fait élire président avec un grand sourire et un papa kenyan
Etre café au lait et président des Etats-Unis, ça valait bien un prix non ?
Trêve de plaisanterie, je crois que le comité Nobel de la Paix mettra très longtemps à se relever de son ridicule de 2009. Pour l'instant et jusqu'à plus ample informé, il ne distribue plus qu'un prix "pour rire". Alors, pourquoi est-ce que Trump ne pourrait pas l'avoir ?
J'avais lu une bonne critique du comité il y a un certain temps, je crois au moment de la remise du prix à Malala, la petite Pakistanaise brutalement attaquée par les talibans, qui s'en est remise et est devenue très vocale ensuite; l'idée de l'article était que le prix Nobel de la paix ne voulait plus rien dire depuis qu'on le remettait, essentiellement pour des raisons médiatiques et d'auto-félicitations d'un très petit milieu, à des gens sympathiques plutôt qu'à des gens ayant effectivement accompli quelque chose de significatif pour établir/rétablir la paix dans une zone de conflit, juste histoire de créer des "feel good moments" collectifs, des événéments médiatiques pour un certain public (surtout occidental), et plus de cocktail parties avec les médias et l'intelligentsia d'ici ou d'ailleurs pour les membres de ces organisations internationales assez fermées, entristes et idéologisées, dont on ne sait pas très bien si elles font quoique ce soit valant le fric qui y est déversé. Donc rien contre la petite Malala et d'autres comme elle: son histoire est tragique et admirable, mais en quoi a t-elle contribué à rétablir la paix dans son coin du monde?
Le prix Nobel de la paix est maintenant juste un objet médiatique pour bien-pensants. Il aide à booster ce pourquoi
la Guilde des Navigateursles gens de ces organisations existent:l'Epicele champagne et le buzz média doivent circuler.-
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16 minutes ago, Shorr kan said:
à la décharge d'Obama, on sentait bien qu'il était gêné par le fait qu'une récompense aussi prestigieuse lui soit offerte en début de fonction, avant même qu'il ai eu le temps de faire quoique ce soit.
Je crois qu'on a généralement le loisir de refuser ces choses avant qu'une annonce publique soit faite: on vous appelle, y'a des rencontres.... C'est comme pour le sexe: il faut le consentement.
Just now, Shorr kan said:C'est même pire que ça !
Avant même qu'advienne la paix, les poules pourraient très bien avoir des dents à cause de la radioactivité d'une guerre atomique !!
Enfin! Les poules vont pouvoir rendre les coups après des millénaires d'abus et d'oppression.
(C'était un communiqué du Front de Libération des Gallinacés.... Branche armée -enfin, ils voudraient bien-, canal historique récent
)
24 minutes ago, Boule75 said:En terme de quantité de travail, pas sûr...
Mauvaise langue: s'il y en a qui ont besoin de trimer des heures pour obtenir ce que d'autres gagnent en suant à peine, c'est juste qu'ils ne sont pas assez bons. Et on sait que le Donald, il est salement doué naturellement en tout: il n'a pas arrêté de nous le dire depuis..... Qu'il a appris à parler et trouvé quelqu'un pour écouter.
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Il faut vraiment arriver à faire fonctionner l'émoji facepalm.... J'en ai besoin, là, surtout après que ça ait causé de drogues.... Ca me gratte.... J'ai des sueurs..... Il me le faaaauuuuut.....
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46 minutes ago, Alexis said:Je rejette cette méthode. Comme de bien entendu. Comme il se doit.
Mais... je conserve un doute à la frontière de ma conscience, je dois l'admettre.
Il y a soixante mille morts chaque année aux États-Unis du fait de surdoses. En France, trois ou quatre cents.
Combien de trafiquants faudrait il exécuter pour réduire ce nombre de 90% ou davantage ? Très probablement, beaucoup moins. Et même si dans l'idéal je préférerais éviter d'utiliser la peine de mort, du moins ces morts là ne seraient pas des innocents.
Dans un monde idéal bien sûr, la peine de mort ne doit pas avoir droit de cité. Dans un monde idéal. Mais dans un monde où une dissuasion « dure » permettrait de sauver des centaines voire des dizaines de milliers de vies chaque année ? Comment ne pas mettre en rapport les vies sauvées - des dizaines de trafiquants - et les vies détruites alors qu'il existerait une possibilité de les sauver ?
A Singapour, le trafic de drogue est puni de mort. Ça arrive encore. Mais rarement... car les criminels ont « compris » que ça, il ne faut pas le faire.
Autrefois, ils exécutaient davantage. Il fallait se débarrasser de tous les candidats au Darwin Award, les trop c.ns pour comprendre. Maintenant, même les criminels stupides ont compris.
En attendant, le problème de la drogue est pratiquement inexistant à Singapour.
Difficile de comparer entre des pays non comparables, surtout sur un problème si complexe: Singapour est une dictature pourrie jusqu'au trognon (au profit des "familles" régnantes) qui peut se permettre ce genre de méthodes, mais aussi, et surtout, pratiquer des politiques inapplicables ailleurs parce que c'est juste une cité-Etat, et qui plus est une très riche, avec beaucoup de surplus fiscaux à utiliser en plus d'un niveau de vie déjà élevé à la base pour sa petite population, donc peu/beaucoup moins de déshérence, d'inactivité et de désespérance qu'ailleurs, et ce qu'il y a de ça est plus facilement maîtrisable, non seulement via le degré de contrôle institutionnel et les sommes utilisables par tête de pipe, mais en plus par la très petite taille du territoire et donc la capacité de contrôle accrue (en plus de ce que le régime permet), en ampleur et en "vitesse de traitement" que cela autorise. Donc je ne crois pas que Singapour soit un maître étalon pertinent pour quelle situation que ce soit.
Ensuite, pour les overdoses et abus en tous genres aux USA, ne pas oublier que désormais, la majorité des morts du fait de drogues est due aux médicaments et contrefaçons de médicaments (le terme est "drugs" en anglais, pour les médocs comme pour ce que nous appelons "drogues"), essentiellement des opiacées, en l'occurrence légalement produites, souvent légalement acquises (ou plutôt à cheval entre légalité et illégalité, mais bien souvent dans le domaine du peu contrôlable). Le Fentanyl est devenu en très peu de temps le prédateur suprême, loin devant la coke ou l'héro. Avec d'autres produits de synthèse (oxycodons particulièrement), ils ont pris la tête du podium et la part du lion des morts d'overdose. Mais quand on aborde le problème, on se rend compte que, le plus souvent, la première cause n'est pas nécessairement l'existence d'une offre abondante, accessible et de plus en plus performante (qui a plus que sa part de responsabilité, c'est sûr), mais bien celle d'un marché, qui lui est alimenté par un tas de facteurs sociologiques, culturels et économiques: absence de motivations/buts, atomisation d'une société en perte de liens sociaux de base et de repères (famille, communautés locales, religion, vie associative....), désespoir (surtout chez les hommes, avant tout en raison de la perte d'horizons économiques).... Le pire étant que ces ravages se surconcentrent sur des pans bien précis de la population: certaines zones géographiques, certaines couches sociales (avec des composantes raciales en-dessous de ce facteur principal), niveaux d'éducation, sous-ensembles culturels (pas les noirs en général, mais les noirs des quartiers pourris de certaines grandes zones urbaines; pas les blancs classes popu/non diplômés en général, mais ceux de la grande périphérie et des zones rurales dans des régions économiquement abandonnées....). Ce qui fait que si on évite de parler trop génériquement (races au sens large, CSP en général), on se retrouve avec des populations bien précises qui ne sont pas "atteintes" par ce mal, mais littéralement ravagées.
Et qui sont les dealers, dans un si vaste marché, en telle expansion: le type de gars qu'on voit dans Narcos sont toujours là, mais ils sont en concurrence avec des sociétés pharmas cotées en bourse, des systèmes de distribution moins corrompus (bien qu'il y ait de la corruption) ou moralement douteux (poussant à la surconsommation.... Mais c'est aussi là) que plus simplement dysfonctionnels et reposant aussi en partie sur une science développant les mauvaises incitations (pathologiser un peu tout et rien, sur-prescrire par démiurgie, enseignants, parents et médecins foutant 20-25% des gamins sous drogues dures pour avoir la paix -qui en font des zombies).
S'il suffisait de buter des dealers de rue et des pharmaciens douteux, voire l'occasionnel Escobar-Wannabee ou même, de temps en temps, un PDG de Glaxo, ce serait simple et vite fait au premier dirigeant qui a la moitié de la volonté et de la capacité de le faire. Hélas....
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11 hours ago, Fusilier said:
Intéressant et son analyse de Maduro semble juste. Bon c'est un chaviste et il veut sauver le régime, c'est normal. Mais, Maduro état déjà inscrit dans Chavez...
Yep, et je trouve la formulation très intéressante:
Quoteun article suggérant que la tentative de Chávez de construire un parti socialiste unique était peut-être prématurée
"Prématurée", pas fausse dans le principe: c'est vrai que les régimes à parti unique, dans le fond, c'est de la balle! Faut juste choisir le bon moment.
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25 minutes ago, Kelkin said:
Comme quoi, les sondages disent ce qu'on veut leur faire dire: dès que ça rentrait dans le détail, même sur des campus universitaires (notoirement pas conservateurs), les interrogés tendaient à perdre leur enthousiasme: la bande annonce et le film ne se ressemblent pas beaucoup.
Mais quand j'évoquais le ridicule public, je parlais de la volée de bois vert qu'elle s'est prise dans les médias, même s'ils essaient depuis le début d'amortir les coups pour elle et de la porter aux nues à la première occasion; elle gaffe juste beaucoup trop.
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- C’est un message populaire.
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On avait parlé récemment du scandaleux package obtenu de l'Etat et la ville de NY par Amazon pour installer une des deux antennes de son nouveau siège bicéphale de la côte est (le 2ème étant près de Washington, en Virginie, je crois); pour 25 000 emplois (et jusqu'à 40 000 à terme) en grande partie CSP+ et une implantation majeure reconfigurant un quartier entier, plus de 3 milliards de cadeaux divers (surtout fiscaux) et diverses incitations financées (investissement lourd dans les transports notamment), plus un tas de trucs plus en "nature" (non, pas de saletés faites à M. Bezos: on sait depuis 2 semaines qu'il a ce qu'il faut à domicile pour occuper sa... Fusée) avaient été concédés par les deux gouvernants concernés, Andrew Cuomo (gouverneur de l'Etat) et Bill de Blasio (maire de NY).
Hé ben c'est fini: dans un retournement de situation, face aux protestations de groupements anti-Amazon et de citoyens choqués par les dites concessions, ainsi que via l'action de nombreux élus de l'Etat, de la ville et fédéraux (notamment la très remuante "nouvelle tête" du Congrès, la très gauchiste Alexandria Occasio-Cortez, à peine sortie de son ridicule public -le énième- autour de sa proposition de "Green New Deal"), Amazon a décidé de mettre les bouts, ce qui apparemment cause beaucoup d'émoi dans les quartiers concernés, à Albany (capitale de l'Etat) et au conseil municipal.
C'est que la ressource fiscale commence à manquer: face à une absence totale de réformes sérieuses dans l'Etat et la ville (particulièrement dans le secteur de l'éducation, où on paye plus que n'importe où ailleurs aux USA, pour des résultats minables, des écoles en rade, des profs sous-payés et des élèves à la ramasse), ainsi que des plans de dépenses démultipliés (notamment une couverture santé publique dans la ville de NY), des prix de l'immobilier et un coût de la vie astronomiques, une fracture sociale toujours plus vaste, des gens aisés (genre classes moyennes sup, pas tellement les super riches) qui partent de plus en plus (comme en Californie) et une réforme fiscale trumpienne qui, si elle allège les feuilles d'impôts individuelles, le fait aux dépends de la fiscalité locale (c'est compliqué, mais les ajustements entre niveau Etat et niveau fédéral sont faits pour limiter certains excès, en principe: la chose peut cependant être manipulée politiquement aux dépends du local ou du fédéral, selon les intérêts au pouvoir)... Bref, NY manque d'investissements, ne peut assumer ses charges (et n'ira jamais contre l'Education, plus grande gabegie de l'Etat, parce que les syndicats veillent), et commence à voir la masse de ceux qui vivent mal ou à peine bien (y compris beaucoup de gens dont les salaires peuvent sembler élevés, mais insuffisants par rapport au coût de la vie tel qu'il est là) gronder fort, le tout sur fond d'infrastructures insuffisantes et qui tombent en ruine (notamment les transports en commun).
Je m'intéresse au phénomène, particulièrement sous l'angle de l'urbanisme des grands centres à notre époque et dans l'avenir visible: j'ai déjà un peu abordé le sujet autour des problèmes de la Californie (LA, San Francisco), mais je crois de plus en plus que, qu'on soit de droite, de gauche ou d'ailleurs, les méga concentrations urbaines d'aujourdhui sont ingérables et génèrent trop de mal vivre pour une proportion trop importante de leurs habitants (même à revenus corrects à élevés) pour être un modèle viable. Que j'envisage l'équation new yorkaise sous un angle plus keynésien/social-démocrate ou un angle libertarien/conservateur/droite orthodoxe, qu'on choisisse de compenser les prix élevés par plus de services et d'allocations (et une fiscalité à l'avenant) ou d'oeuvrer à faire baisser les prix (concurrence, moins d'impôts et règlementations....), qu'on choisisse de subventionner du niveau de l'Etat (ou de la région par chez nous) voire du niveau fédéral/national (ce que le régime fiscal précédent faisait dans les faits, et que la réforme fiscale de Trump a torpillé), rien ne semble réellement viable pour des agglomérations d'une telle taille, avec ce niveau d'activité, de bâti et infrastructures existants à entretenir/remplacer/développer.
Je m'interroge. Mais dans l'exemple présent, ça semble de plus en plus difficile pour NY, dont les citoyens aisés semblent s'aiguiller toujours plus vers la Floride, et plus juste pour l'hiver, la retraite ou les vacances, et que les investisseurs non Wall-Streetiens semblent éviter.
De ce que des experts d'Albany et City Hall disent en tout cas, il semble que cette décision d'Amazon ait mit fin à tout projet d'investissement sérieux dans les transports en commun de la ville, hors du peu qui était déjà prévu: donc le métro new yorkais va rester pourri et insuffisant pour l'avenir visible, les aéroports aussi, et le bus restera au-dessous de tout, et évité par tous ceux qui peuvent l'éviter (le bus, pour beaucoup d'Américains des grandes villes, a une très mauvaise image.... Souvent justifiée).
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1 hour ago, rogue0 said:
Bon, ce n'est presque pas une criaillerie, mais bon.
Le compromis budgétaire allant bientôt expirer (et le shutdown du gouvernement allant reprendre ... demain), l'administration Trump vient d'annoncer sa décision:
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elle va signer le compromis budgétaire (donc éviter le shutdown).
- et elle va déclarer un état d'urgence (pour raison de "grave menace contre la sécurité des USA"), pour pouvoir s'approprier les fonds pour construire "le mur" anti-migrants, promis par Trump (et contourner ainsi le blocage budgétaire du congrès démocrate).
Cette "menace" (ou mesure) était brandie depuis longtemps.
https://fr.news.yahoo.com/usa-létat-durgence-seule-issue-trump-pour-ériger-123840920.html
Il faut dire que le dernier compromis GOP-Dem (de cette semaine) prévoyait encore moins de clôture que celui de décembre (50 miles contre 1000 miles de vrai mur promis durant la campagne).
Selon les commentateurs, l'état d'urgence est la seule solution pour éviter que les réseaux alt-right ne traitent encore POTUS de mauviette ( "Wimp" en VO).
Et les fans de cinéma le savent bien, c'est l'insulte suprême qui a fait changer d'avis Trump, et déclenché le shutdown.
https://thehill.com/homenews/media/427017-coulter-blasts-trump-over-shutdown-deal-biggest-wimp-ever-to-serve-as
https://www.foxnews.com/politics/conservatives-voice-frustration-after-trump-signals-gutless-retreat-on-border-wall
Les démocrates avaient promis de contester ces mesures par tous les moyens (légaux).
Pour les amateurs de loi constitutionnelle, l'analyse de ce site d'avocat (d'habitude plutôt anti Trump) trouve que ce passe-passe juridique (déclarer l'état d'urgence pour contourner le Congrès) est défendable (cad, pas clairement anticonstitutionnel*).https://www.lawfareblog.com/declaring-emergency-build-border-wall-statutory-arguments
(* fichtre, j'ai failli placer le mot le plus long de la langue française dans le fil criailleries... Mea culpa
)
Ca me rappelle le coup à la Reagan face aux grèves des contrôleurs du ciel dans les années 80: il avait pas nié leur bluff en faisant appel à l'armée pour prendre la relève dans les tours de contrôle, ou un truc comme ça
. C'est la législation à l'américaine, dans un système de checks and balances fait pour dysfonctionner, parce que l'esprit de la constitution est que le dysfonctionnement vaut mieux, à tout prendre, que la tyrannie d'une faction. Du coup, ils se démerdent en n'opérant que rarement dans le cadre censé être celui idéalement visé par la constitution, qui supposerait compromis, entente de long terme, ralliement trans-factionnel autour de propositions et au déni des impératifs partisans.... Un peu comme la langue française, quoi: beaucoup de règles, et encore plus d'exceptions.
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elle va signer le compromis budgétaire (donc éviter le shutdown).
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32 minutes ago, Alexis said:
Je laisse 1% pour le renversement du gouvernement, l'annulation du Brexit et le débarquement des Martiens... mais c'est parce que je suis gentil
Je note que tu accordes au débarquement des Martiens une plus grande probabilité qu'une invasion de notre part
, juste histoire de rééditer une vieille tradition.... Après tout, jamais 2 sans 3: remember 1066! Et c'est reparti, comme en 1216!
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2 hours ago, Kelkin said:
C'est la fenêtre glissante des expressions acceptables.
L'idée de base, c'est que les propos les plus outranciers font apparaîtres des propos plus nuancés comme acceptables en comparaison. Donc l'expression extrêmiste permet de faire glisser la fenêtre en direction de l'extrême, sans toutefois le rejoindre. En conséquence, les idées opposées qui était avant considérées comme étant à la limite de l'acceptable se retrouvent en dehors et deviennent franchement inacceptables.
C'est un peu l'équivalent idéologique du "si vous voulez 100, demandez 1000".
Yep, et le glissement qu'on a observé ces dernières décennies, et surtout depuis l'arrivée et la massification des médias sociaux, ainsi que leur intégration à nos modes de fonctionnement en société (mais aussi à travers leurs déviances internes propres), a été celui d'un resserrement de la dite fenêtre. Je revois encore de temps en temps des comiques, ou même des débats, des années 70, 80, 90.... Ils seraient interdits, mis à l'index et cloués au pilori aujourd'hui, le plus souvent couverts de d'épithètes en "istes" ou "phobes" essentiellement injustifiés, attaqués par tel ou tel groupe, association ou même groupement très temporaire en ligne (juste réunis pour un lynchage en règle), sans doute attaqués en justice par les dits groupes, démolis dans une presse qui n'a plus rien à dire et ne sait plus quoi faire pour trouver de l'audience. Et ce mode de fonctionnement interdit le flou, le doute, l'expression maladroite, le malentendu.... Soit l'espace bordélique nécessaire pour que les opinions très diverses d'une société puissent se parler et s'écouter, ce qui n'est pas une science, mais un art très bordélique et hasardeux, avec plus d'erreurs que de réussites. A la censure d'Etat et celle des médias et médias sociaux s'ajoute celle des groupes et foules, réels et virtuels, et, du coup, pire encore, l'autocensure permanente due à la crainte de dire un mot de travers, ou même de dire un mot que quelqu'un pourrait interpréter comme étant de travers. A une échelle et une vitesse qu'on n'a jamais connu. Pas étonnant que percent en politique quelques grandes gueules qui ont réussi à forcer le passage de cette censure, par le hasard et/ou un statut qui les immunisait suffisamment: Trump en est l'un des exemples, avec Bolsonaro ou Salvini. Mais c'est tout l'un ou tout l'autre dans cet environnement: les à plat-ventristes, lâches et hypocrites qui évitent le jeu de l'arène public ainsi défini, ou savent le jouer à l'extrême (ne disant donc rien de valable, et surtout dont les paroles n'auront rien à voir avec les actes une fois au pouvoir), et les ultra-démagos avec du charisme, qui sont le plus souvent la même chose (peu de rapports entre actes et paroles, ou pas tellement plus que d'habitude), mais emploient la méthode de parole inverse: foncer dans le tas, cracher sur les conventions, dire ce que beaucoup n'osent pas formuler. Je ne crois pas qu'on soit gagnants avec les uns ou les autres, et l'évolution de l'espace de parole publique en est l'une des causes premières.
Donc le point de la fenêtre d'Overton est que, dans une démocratie qui entend fonctionner au moins un peu, elle doit être la plus large possible, la moins policée par la loi, des règlementations, des politiques/préférences/biais des entreprises gérant ces espaces, et/ou des caballes sociales/idéologiques que possible. Pas vraiment la voie empruntée actuellement. Tout ce qui ne peut pas s'exprimer, être entendu, dans l'agora, s'exprimera autrement (y compris par la violence) et ailleurs.
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28 minutes ago, hadriel said:
C'est HS, mais la presse française est-elle moins dans la merde que la presse US? Le lectorat s'érode aussi mais ça part moins dans la polarisation?
Un peu la même chose, dans des formes un peu différentes, avec pour résultat final une fenêtre d'Overton encore plus rétrécie. C'est que nous, on a une autorité centralisée qui arbitre ce qui est "bien" ou "mal", en plus de la sphère dominante des bien-pensants dans les médias, une vraie autorité, fermée, entriste très réactive et très agressive envers les non-membres (et entre eux, toujours prêts à lancer une inquisition quand l'odeur du sang est là), mais encore faite de multiples factions et personnalités (aux opinions très proches néanmoins) qui pensent toutes savoir ce qui est mieux pour nos yeux, nos oreilles et nos tendres sensibilités... Et cette autorité centrale, c'est l'Etat, avec le CSA comme son bras armé le plus visible. Les Rosbifs ont la BBC (comme nos médias publics, elle vit d'un impôt obligatoire, sans aucune sanction pour l'échec), aujourd'hui très militante et bien loin de sa brillance et sa créativité de jadis, et une législation aujourd'hui agressive (une femme, lesbienne et militante féministe active, a été arrêtée récemment pour avoir "mis-genré" un transsexuel dans un tweet, par exemple).
Bref, tous les médias d'infos ont (au moins) un mécène: beaucoup espèrent trouver le modèle qui marche, mais il est aussi plus délicat d'évaluer le chiffrage qu'ils font de l'influence obtenue via un investissement dans les médias.
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- C’est un message populaire.
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13 minutes ago, Wallaby said:https://fr.express.live/journalisme-numerique-medias-publicite/ (5 février 2019)
En janvier, le site BuzzFeed a remercié 15 % de ses effectifs, soit près de 220 personnes. Même sa salle de rédaction new yorkaise, pourtant très célèbre, a été touchée. Vice, un autre média du web, a indiqué qu’elle s’apprêtait à se séparer de 10 % de ses effectifs. Et en janvier, Verizon, un opérateur de téléphonie américain doté d’un département de médias qui possède notamment le Huffington Post et Yahoo, a licencié 800 personnes.
« La principale erreur que la plupart des éditeurs numériques ont commise a été d’imaginer que les entreprises de plateformes, et en particulier Google et Facebook, avaient un intérêt sérieux à les aider », observe Emily Bell, professeure et directrice du centre Tow de la Columbia Journalism School de New York, dans The Guardian.
Où on (les bons "ons" des milieux comme il faut, qui portaient ces "nouveaux médias" aux nues encore récemment) s'est récemment aperçu
- que ces nouveaux médias trichaient largement sur leurs audiences, achetant les clics d'autres sites (surtout des trucs hyper clickbaits, qui sont des fermes à clics, genre "quelle star parmis ces 25 a les plus belles fesses": vous devez cliquer 25 fois, ce qui ouvre 25 pages, donc fait 25 clics) pour booster une fréquentation en fait peu impressionnante (40, 50 60% ou plus), et le plus souvent peu engageante: un clic sur une page ne veut pas dire une lecture de plus que du titre, une lecture ne veut pas dire une lecture longue ou de plus d'une petite partie de l'article (ou de visionnage de vidéo, ou d'écoute de podcast), et une lecture, même de la majorité de l'article, ne veut pas dire adhésion au propos. Donc monétiser le contenu pose toujours problème, surtout dans des sites sans paywall ou à paywall partiel.
- que ces médias sont en fait des fermes à clicbaits fondés sur un "rage-bait" éhonté reposant sur des titres outranciers, souvent démentis par l'article lui-même, un hyper-partisanisme sans souci de fact-checking ou d'un minimum d'équilibrage d'un propos, un biais extrême, un double langage n'ayant d'égal que le deux poids deux mesures abondamment pratiqué, et beaucoup de mensonge puisque le fact-checking, surtout en temps réel (soit quelque chose pouvant produire des effets), est devenu impossible de nos jours. Colère et indignation sont, de façon scientifiquement mesurée (précisément par ce genre d'entreprises) le stimulus le plus puissant pour une audience, et le public féminin et le plus "libéral" (cela renvoie aux hypothèses généralement confirmées attribuant les tropismes politiques naturels à certains types de physiologies, tempéraments et éducation, donc certaines tranches démographiques) y est le plus sensible, en faisant la cible première, et dans le cas de ces médias de création récente, exclusive, de telles stratégies (saturant complètement le marché dès le début).
- que ces médias se sont asservis eux-mêmes à "chasser l'algorithme" plus encore que le public, apprenant exactement comment fonctionne la priorisation de l'info dans les médias sociaux pour en profiter et calibrer leur contenu en fonction. Ils avaient déjà pris une première volée quand la plupart des grands médias sociaux ont commencé à modifier un peu sérieusement leurs dits algorithmes, sauf Twitter dont il a été récemment montré qu'ils dépendent plus que tout de la classe journalistique (l'économie des "blue checkmarks" et de leur entrisme) et de sa sur-fréquentation de twitter qu'ils voient comme le lieu "où ça se passe" (alors que ce qui s'y passe est essentiellement eux, et avec eux leurs audiences, qui parlent entre eux et décident de ce qui est vrai sans aucune information, juste par leurs biais, préférences et intérêts).
- que ces médias, enfin, ne font pas le quart du fric dont ils auraient besoin, et ce depuis le début (et une partie de ce qu'ils gagnent, en plus, ne se justifie pas vu la triche sur leurs résultats), et que les fantastiques valorisations qu'on leur donnait encore récemment sont des délires injustifiés. Le fondateur de Vice (quand c'était encore un mag disrupteur apartisan punk rock faisant des reportages de taré en zones de guerre), qui s'est prudemment retiré du capital il y a quelques années, disait déjà il y a 2-3 ans que les récentes levées de fonds géantes (dont il a abondamment profité) étaient délirantes et que la chose allait finir dans le mur d'ici.... 2-3 ans. Qu'on fait ces boîtes? Comme une part énorme de ce qui est devenu le business de la Silicon Valley, ils ont vécu en claquant le fric des levées de fonds dans l'immobilier (locaux cools et prestigieux, dont le titre de propriété va au bilan pour dire que la société vaut quelque chose), un recrutement massif de gens pas/peu qualifiés (généralement des hyper-activistes gauchistes sortant de fac et ne connaissant rien) et beaucoup de splash (pub, soirées....), pompeusement baptisés "investissements".
Vice, Buzzfeed, Vox, Huffpo, Univision (moins la boîte elle-même que sa portion online), quelques autres "hubs" multimédias, et la galaxie de sites qui tourne autour de chacun d'eux, ont tous adopté ce modèle, et aujourd'hui, il semble que le modèle ait des problèmes: les investisseurs ne sont plus là (à force de ne pas revoir leur fric, qui l'eut cru?), les vagues de licenciements se sont multipliées depuis un an environs, les "stratégies d'adaptation" lancées à grands renforts de pub se multiplient (Buzzfeed est aussi une marque d'accessoire de cuisine maintenant... A voir si ça vend), les audiences sont mises en doute, les personnels ont commencé à se syndiquer en masse (mauvaise réaction des proprios) sans comprendre qu'il n'y a pas de revenus pour mieux les payer, et une première vague de racheteurs pour 3 sous a commencé à se manifester, notamment un type (Bryan Goldberg: vraiment pas de gauche, et un aussi sale type que ceux à qui il veut faire la nique) qui a racheté, entre autres, le défunt Gawker à Univision (et avec viennent des trucs, ô ironie, comme Jezebel -le média hyper-féministe/gauchiste-, Kotaku - un mag de jeux vidéos très politisé), pour en faire un site trash anti-gauche.
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Bon, petite actualité dans l'affaire chaude-bouillante et foutrement capitale des photos des burnes à Bezos
. Dans le registre de qui-qui-mais-c'est-qui-qui-a-fuité-les-textos, il semblerait que ce soit le frère de la donzelle (la pas légitime, pas la bourgeoise) qui ait "ré-aiguillé" le contenu de la correspondance coupable à qui de non droit. Donc pas Trump, pas la NSA, pas les petits hommes gris, pas les Chinois (qui sont partout, comme chacun sait depuis Les Barbouzes)....
Je me demande combien ça rapporte, en dollars et en emmerdements, de faire ça.
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Nanas au combat
dans Europe
15 minutes ago, rogue0 said:De l'autre côté, je viens de voir passer l'éloge funèbre pour Shannon Kent, officiellement, une "technicienne de décryptage" chez la NSA
En réalité, elle accompagnait les Navy Seals au combat pour exploiter les renseignements (localiser les daechiens, par moyens techniques ELINT ou humains), et traduire et interroger les prisonniers.
Dans l'absolu, elle a l'air d'une sacré battante. (parle 9 langues, marathonienne, et morte en décembre 2018 dans un attentat en Syrie à 35 ans).
https://www.nytimes.com/2019/02/08/us/shannon-kent-military-spy.htmlA priori, elle avait été écarté du cursus officier pour cause de cancer (vaincu), et était resté sous-officier.
Son mari pousse son histoire 1) comme hommage, et 2) pour tenter de réformer les critères d'admission officier (cad que les maladies ne soient pas disqualifiantes).
L'histoire de cette guerrière (je crois qu'elle mérite largement ce titre) est-elle aussi réutilisée par les groupes féministes?Impressionnant parcours, mais le point qu'on discute ici n'est pas de remettre en question le courage d'un individu, leur envie/volonté de faire, mais, d'une part, leurs capacités à être au niveau d'un standard (ou plutôt d'une multitude, selon l'unité/type d'unité visés) pertinent et non rabaissé (officiellement ou informellement) à l'instant T (l'épreuve qualificative) et dans le temps (face à l'usure), et d'autre part la pertinence du concept à un niveau collectif, où l'introduction d'un groupe radicalement, structurellement différent anthropoligiquement (différences incompressibles) dans un tout qui fonctionne tant bien que mal en grande partie via des règles officielles et tacites très particulières (à cause d'un environnement, de conditions très particuliers), peut simplement foutre en l'air l'ensemble. Qu'il y ait des exceptions qui seront au niveau et cadreront sans poser de problèmes, ça a toujours été le cas, mais la question est de savoir si changer la règle vaut le coup, ou si des exemples tels que celui-ci ne sont pas juste des exceptions confirmant la règle.
QuoteL'histoire de cette guerrière (je crois qu'elle mérite largement ce titre) est-elle aussi réutilisée par les groupes féministes?
Oui, puisque c'est dans le NY Times, qui a complètement viré dans le registre des "culture wars", sous cette bannière (pas de non féministes dans ce journal: c'est ça, la "diversité"). Elle risque d'être instrumentalisée à toutes les sauces post mortem, sans doute quelque chose qu'elle n'aurait pas apprécié de son vivant.
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Aucun commentaire, aucune indication d'une quelconque opinion sur le sujet, rien.... Juste le spectacle, et l'attente de vos réactions:
MUHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA
(Note: l'émoji facepalm a ses petits bugs de jeunesse, je suppose.... C'est aussi bien. J'ai l'impression que me plaindre de ne pas l'avoir était devenu un peu thérapeutique, une habitude, presque un gimmick)
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Bon, j'ai vu Battle Angel Alita hier soir et.... Ca ne m'a laissé qu'un très grand sentiment de "boooooooof". Très joli visuellement, je ne peux cependant que signaler l'absence totale de tension et d'enjeux palpables, comme si tout intérêt avait été siphonné du script, tout en gardant l'apparence de la fidélité au scénario fondamental. On fait le parcours imposé, on suit l'histoire comme si c'était une série d'étapes où il faut poinçonner régulièrement un ticket pour dire ""tu vois? Ca aussi ça y est", mais côté sympathie des personnages, valeur affective des bouts d'intrigues ou de l'histoire en général, moments "chargés" émotionnellement..... C'est juste.... Vide. Baîller m'a semblé la réaction la plus naturelle. Et, pire que tout, malgré une débauche technique réellement impressionnante et beaucoup, vraiment beaucoup d'art dans l'exécution, la baston arrive à être assez chiante, à mon avis pour deux raisons majeures:
- je ne sais pas si c'était inévitable quand on transpose la chose à l'écran, mais le mode de combat si particulier de Gally, le tout petit bout de chou qui doit affronter des géants, devient en essence juste un autre exercice d'arts martiaux cartoon: pas de gimmicks uniques et propres au manga originel, juste une série de cabrioles vues ailleurs. Grandiosement exécuté sur le plan des effets spéciaux, mais sans inspiration, en tout cas rien qui sort du lot. Même le Motorball était chiant
- élément principal, et là je sais que c'est un problème du film: l'absolu -gros-billisme/syndrôme Mary Sue. Gally est, dans le film, tellement supérieure à absolument tout le monde, qu'il n'y a aucun enjeu dans les combats, aucune tension, aucun frisson, aucun risque, aucune vulnérabilité. C'est juste une démonstration technique d'un prédateur parmi les agneaux. Booooooooring.
Il y a aussi un problème manifeste de surchargement de l'histoire avec trop d'éléments: l'intrigue des chasseurs de prime accompagne celle de Zapan, et ces deux-là se surimposent à l'histoire d'amour (refaite et inutile, faisant de Yugo un mauvais perso), ce qui est déjà beaucoup à gérer, mais il faut aussi y foutre le Motorball (quand même pas avec Jashugan, juste aperçu brièvement), et surtout, surtout, tout un tas d'éléments annexes qui sont là, de façon beaucoup trop évidente, pour annoncer qu'ils veulent absolument faire plusieurs suites. On a ainsi beaucoup de trucs sur les dessous de la décharge et de ses rapports avec Zalem, via des personnages importants, des allusions à Mars et à la suite du Motorball, et plus que tout, un surchargement d'éléments plus ou moins organisés en "fil rouge" pour présenter Desty Nova comme le grand antagoniste à venir: il est là, invisible, comme commanditaire et patron de beaucoup de gens et choses, il est là dans des rôles parlants à travers d'autres personnages qu'il contrôle, il est là dans la crainte de ses marionnettes quand elles l'évoquent, et il est finalement aperçu en chair et en os à la fin (sans parler de sa propre voix), incarné par Edward Norton (message pas subtil: c'est Norton, donc on veut faire une suite avec lui.... Très fort). A l'arrivée, ça fait vraiment beaucoup de trucs disparates qui sont à peine survolés, rapidement et superficiellement traités, et qui ne font que s'empiler sans que quoique ce soit dans le film, bien ou mal traité, ne parvienne à susciter beaucoup d'émotions ou d'implication.
Bref, c'était..... Plat.
Gally méritait mieux.
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49 minutes ago, Boule75 said:
J'ai me bien ça, aussi (DW, en date du 14 janvier) :
Rien de tel pour ressouder l'axe franco-allemand.
Ou pour voir l'Allemagne se comporter encore plus en "bully" vu le différentiel de puissance qui n'a cessé de grandir depuis 20 ans entre les deux pays. De là, à plat-ventrisme ou antagonisme seraient les seuls choix français. Berlin a ses biais et habitudes de pensée et de comportement, ses priorités et certitudes, ses blocages et tabous, comme on a pu le voir sur ce topic, et une absence croissante d'inhibition à les montrer, tout en étant incrédule quand les autres ne réagissent pas comme attendu. Les Allemands, depuis un certain temps, ont cette tendance à être très amicaux.... Quand on fait exactement ce qu'ils veulent et qu'on sert leur intérêt sans égard pour le nôtre propre (forcément, ils savent ce qui est bon pour vous mieux que vous-même).
C'est un peu le risque des dominos: les ricains tapent sur les Allemands, les Allemands tapent sur nous, et on tape sur l'Italie. L'espèce humaine est pas toujours si douée pour se serrer les coudes, même quand nécessité devrait faire loi.
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4 minutes ago, zx said:
peut être pas gouvernemental mais des société proche, faut quelques moyens pour pirater les communications.
A ton avis, quel est l'intérêt pratique, pour les grosses sociétés qui contrôlent ce genre de "presse" (généralement un tas de titres divers sous la même ombrelle, partageant des moyens communs, qui servent en outre à d'autres filiales de ces sociétés), de disposer de moyens d'investigation poussés? Choper les sextapes de starlettes n'est qu'une fonction annexe.
USA
dans Politique etrangère / Relations internationales
Posté(e)
Sanders a pris un virage très à gauche depuis l'élection de 2016, s'engageant dans le camp de la gauche intersectionnelle et, sur le plan économique-social, devenant plus "democrat socialist" (qui est assez coco, en version "soft" très "bolivarienne") que ce qu'il était avant 2016, à savoir essentiellement un social-démocrate sauce allemande. Le contenu désormais étalé du "Green New Deal" est assez effarant (de connerie entre autres) dans ce registre, et la partie "green" n'en occupe pas une énorme proportion. Beaucoup de rouge à très rouge dedans (notamment un fort degré de contrôle ou de prise de possession directe de moyens de production par l'Etat), plus le nouveau principe de la gauche "moderne": des droits différents pour des gens différents, tout le monde étant ramené à des catégories (essentiellement sexe, ethnie, orientation sexuelle) préférées par les arbitres de cette nouvelle religion.
Inversion des mots (de social démocrate à démocrate social): ça semble presque rien, mais la distance est énorme.