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Tancrède

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Messages posté(e)s par Tancrède

  1. Ca, c'est le signe qu'ils rament. Après avoir gaspillé du fric dans les campagnes de "recrutement de diversité" et quasiment dissuadé les "autochtones" de postuler, ils repartent taper dans le réservoir habituel offshore. 

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  2. 1 hour ago, Kerloas said:

    J'entends bien et tu as tout à fait raison. Je ne m'extasiais pas mais constatais plutôt le vide côté français.

    Entre pondre X magazines papier chaque mois et ne pas pouvoir (ou vouloir) "abreuver" le citoyen connecté de manière maitrisée et simplifiée (donc sans avoir à passer par une boite de communicants)... je constate les incohérences et/ou les faiblesses, au vue des objectifs fixés par l'EMA.

    L'un des grands problèmes à mon sens est qu'il n'y a pas de stratégie, ou plutôt même de vision d'ensemble de la chose, qui est ce qu'on appelle dans le (mauvais) langage actuel, le "lien armée-nation". Difficile d'en avoir un quand l'armée émane désormais moins de la nation (entendons, la "nation en armes", face à un ou plusieurs dangers bien discernés) que, de façon plus limitée, de son budget. Il est difficile de maintenir cet esprit sans menace tangible et relativement pressante (de façon clairement discernable par la majorité), sans (de façon plus précise encore) ennemi déclaré et "appropriable" (cad une identité claire, qu'on apprend à craindre), sans conscience de la réalité de l'insécurité ou de la vulnérabilité d'un pays (on vit de façon assez "détachée" de beaucoup de réalités). Réaliser l'importance des armées dans ce contexte devient beaucoup plus dur. Ne pas y être conscrit en rajoute une couche. C'est par cette conscience du danger qu'il faut commencer toute stratégie de communication, sinon on ne fait que l'équivalent publicitaire de la petite tactique pour un public de niche, quels que soient les montants investis dans la chose. Une pub, un photo reportage.... Ce sont juste quelques munitions dans le vaste arsenal disponible. Une campagne de pub, c'est de la petite tactique d'unité élémentaire (aussi cher que ça puisse être): sans pensée opératique, et plus encore sans stratégie, c'est de l'effort en pure perte et, souvent, de la dépense de vanité (ou de bêtise) qui ne peut produire l'effet désiré sans effort plus large, mieux orienté et mieux pensé. 

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  3. 1 hour ago, collectionneur said:

    @Tancrède L'écart en nombre de points est bien plus important que lors dernières élections ainsi que le taux de participation :)

     

    Mon point était plutôt de souligner que les chiffres absolus ne révèlent que bien trop partiellement la situation en raison de la répartition géographique des élections qui avaient lieu, disproportionnellement dans des turfs à tendance lourdement démocrate. On peut prendre par exemple le seul cas de NY, où une élection de gouverneur avait lieu, avec 1 élection sénatoriale, 27 pour la Chambre et un tas d'élections locales. Au total, il y a eu autour de 6 millions de voix exprimées dans cet Etat dans ce cycle électoral, avec une majorité démocrate écrasante. Dans un pays où il n'y a de facto pas de scrutin national unitaire (tous les votes, même présidentiels, passent par les Etats), ça permet de voir à quel point prendre cette dimension en compte est important. Le fait que beaucoup plus de circonscriptions démocrates aient été en jeu ce coup ci, ajouté aux tailles des électorats locaux, change assez radicalement les certitudes qu'on croit pouvoir tirer à vue de nez en comparant de grands aggrégats de chiffres. 

    Le seul vrai motif d'inquiétude que je vois pour les républicains est, en affinant, leurs résultats dans les banlieues classes moyennes/classes moyennes supérieures, surtout côté électorat féminin: il y a potentiellement de la fuite pour eux de ce côté, s'ils n'y veillent pas. 

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  4. 10 minutes ago, collectionneur said:

    @Boule75 9 millions de voix d'écart tout de même... et le comptage a encore bougé cette nuit.

    D : 59 379 904

    R : 50 449 312

    Autre : 1 927 254

     

     

    Gardons à l'esprit:

    - que ce sont des midterms: le parti perçu comme "au pouvoir" (cad celui qui a la MB) vote moins, se mobilise moins, même si cette année a été particulière

    - toute élection américaine est partielle, même si les années présidentielles masquent le phénomène: il n'y a qu'une partie des circonscriptions et Etats qui ont voté, pour un nombre limité d'élections locales, d'Etat ou fédérales. Et cette année, il y avait plus de lieux tenus par les démocrates qui étaient en jeu, donc plus de zones "bleues" (le territoire US étant en partie significative solidement bleu ou rouge) qui ont voté, favorisant plus de participation (vu globalement) d'électeurs démocrates, par ailleurs plus sollicités par les circonstances des deux dernières années. 

    - les zones démocrates tendent à être plus peuplées (grandes villes) et dans les Etats à population plus denses; il peut y avoir beaucoup de participation dans NY ou le New Jersey, dans le Massachussets, en Illinois ou en Californie, mais quoiqu'il arrive, le résultat sera en faveur des démocrates, qu'il y ait 30 ou 60% de participation. Donc que 3 ou 10 millions de gens votent dans ces Etats, et en grande majorité, cela élira des démocrates. Ca fait du monde au compteur général, mais ne change pas grand-chose. 

    Tout ça pour dire que le compte général du "vote populaire" n'est que très insuffisamment représentatif de quoique ce soit à l'échelle du pays en terme de tendance, de vers où "la population" va ou penche. Et pour la note, 50-60 millions d'électeurs (sur un total maximal d'environs 240, dont 210 d'inscrits sur les listes), c'est ce que doivent représenter les bases actives ou relativement actives de chacun des deux partis  en temps normal (ce que l'ère Trump n'est pas, mais pas à un point extrême, contrairement à ce dont la presse donne l'impression); compte tenu du fait que les élections étaient partielles, et que le travail d'hystérisation a surmobilisé les bases et gens très versés dans la politique, c'est suffisant pour dire qu'il y a eu une participation plus élevée que la normale des indépendants, mais pas outrageusement. On a plus vu en fait les parties d'ordinaire moins actives des deux bases (mais beaucoup plus côté démocrate, notamment en raison de la répartition des élections cette année) se bouger le cul. 

  5. 33 minutes ago, Boule75 said:

    Ils ont surtout potentiellement un pouvoir de vie et de mort sur la carrière politique de Trump. Que la Cour décide d'arbitrer contre les dons anonymes sans limite aux candidats, pour le respect strict des dispositions anti-corruption, ou contre toutes les tactiques de trucages des votes, et Trump personnellement et ses soutiens sont ad patres.

    Sinon, les élections de mi-mandat n'ont pas été si médiocres que ça pour les Démocrates, finalement : +38 sièges à la Chambre des représentants (plus que 2 sièges indécis) et seulement -2 au Sénat (1 siège indécis). Page du Guardian sur le sujet.

    Ouais, depuis la semaine dernière, tout le monde appelle ça "The slow wave" (en référence à la "vague bleue" longtemps annoncée) :laugh:. Un résultat au final normal pour des midterms, sauf pour le Sénat, qui fut un clair échec, même si la distribution électorale (les sièges en jeu ce coup ci) était défavorable. Difficile de se faire une idée réellement complète de ce qui se passe dans l'électorat, ceci dit: même si la participation était historiquement élevée pour des midterms, ce n'était pas encore un électorat présidentiel, et on n'arrive souvent pas à savoir qui a décidé de se bouger, qui a refusé, qui a eu la flemme ou n'a pas jugé la chose assez importante (par rapport à une année présidentielle). Il est plus ou moins clair que ce sont les bases des partis qui se sont anormalement mobilisées, mais difficile de voir dans quelle mesure les indépendants et les "civils" se sont bougés le cul. 

    Les élections des gouverneurs ont été profitables aux démocrates, mais vraiment pas autant que prévu/espéré. Pareil pour les législatures d'Etats: des gains, certains nets (plus de 350 sièges gagnés en tout), mais toujours une claire minorité. Par exemple, les dems ont 14 "trifectas" (contrôle des 2 chambres et du siège de gouverneur) contre 23 aux républicains. Et au total, les dems contrôlent 37 chambres sur 99 (le Nebraska est une exception aux USA, avec une législature monocamérale), soit très nettement moins qu'ils n'en contrôlaient encore avant 2010. 

  6. 1 hour ago, rogue0 said:

    (pour moi, ce ne sont plus criailleries...)

    Les élections étant passées (il y a 15 jours), POTUS continue ses efforts pour redéfinir la justice US suivant ses souhaits.

    Il y a eu un très rare clash public entre POTUS et la Cour Suprême sur l'indépendance de la justice (ou les normes du gouvernement):

    http://www.lefigaro.fr/international/2018/11/22/01003-20181122ARTFIG00046-passe-d-armes-inedite-entre-trump-et-le-chef-de-la-cour-supreme.php

    https://www.washingtonpost.com/politics/courts_law/roberts-criticizes-trump-for-obama-judge-asylum-comment/2018/11/21/132f23a4-edb4-11e8-8b47-bd0975fd6199_story.html?noredirect=on&utm_term=.64a72ff7ed64

    Et révélation très récente (mais qui ne devrait pas être une surprise):
    Trump voulait réellement inculper Hillary et Comey en 2017. ("lock her up")
     

    Détails et contexte dans le fil criailleries

     

    Bof, n'est-ce pas au final la nécessaire "friction" entre les pouvoirs? C'est un truc qui m'a particulièrement irrité depuis la première fois où, à l'école, j'ai entendu parler de la séparation des pouvoirs: jamais pu réellement placer la justice dedans d'une manière satisfaisante, parce qu'au final, il n'y en a pas, du moins pas dans la même mesure que les deux autres pouvoirs qui ont au moins généralement le seuil d'une élection à franchir régulièrement, là où la justice est essentiellement faite de technocrates non élus. Soit on penchera plus vers une justice "aux ordres" du pouvoir, soit on vire plus vers un ensemble auto-normé, auto-géré, qui finit souvent par définir de fait son propre fonctionnement, avec pour seule limite le budget qui lui est assigné par les autres pouvoirs.... Et entre les deux, le plus souvent des empilements de bricolages plus ou moins branlants censés garantir à la fois "l'indépendance" de la justice, et son contrôle par le jeu de la concurrence avec les deux autres pôles du pouvoir. En France, le système, parfois, me donne l'impression de cumuler le pire des deux extrêmes (la justice idéologisée et entriste d'un côté, celle du "mur des cons", et le pouvoir du Parquet de l'autre, sur fond de budget à même pas 1/3 de ce qu'il devrait être). Aux USA, on a d'un côté des juges activistes (qui essaient de tordre la loi pour la conformer à leur programme politique), protégés par ceux du même avis qu'eux qui ont des postes à vie, et de l'autre des juges "constitutionnalistes" (qui ne constituent pas, loin de là, l'essentiel des juges républicains) qui font de même, avec un législatif passif et un exécutif qui penche plus d'un côté ou de l'autre, mais cherche généralement surtout à faire avancer ses propres impératifs du moment. C'est juste qu'avec Trump aux commandes, les faux-semblants, les formules de politesse, les hypocrisies en tous genres (du moins les habituelles) et les mille et une formes qui aident à lisser le fonctionnement des choses, volent en éclat. Est-ce pour le meilleur? Probablement pas. Est-ce réellement pire que d'habitude? Je n'en suis pas si sûr. C'est juste plus visible, et cela tend à mettre au jour des choses qui sont d'ordinaire faites sotto voce. Si on y ajoute le fait que la classe journalistique déteste Trump à un niveau primal, et que donc tout ce qu'il fait est par essence mal parce que c'est lui qui le fait, on a le tableau de la façon dont ces trucs nous sont montrés. 

    Mais au final, il n'est pas déraisonnable de conclure que c'est exactement la façon dont les choses ont toujours procédé et sont censées procéder entre les 3 pôles du pouvoir, si on se détache des divers cris d'orfraies invocant la mort de la démocratie dans chaque une depuis 2 ans (et avant cela, les médias de droite faisaient la même chose sous Obama): c'est un exercice au final constant et mal défini, donc un processus bordélique, sale et dont on ne veut pas réellement voir les détails (rappel du vieil adage: "il y a deux choses dont on ne veut pas voir comment elles sont faites: les lois et les saucisses"), et ce qu'on voit actuellement n'est peut-être rien d'autre que ce que Montesquieu prescrivait. C'est juste que sur le papier, ça sonne plus simple, clair, net et propre. 

    32 minutes ago, kotai said:

    Tu sais que les français n'etaient pas en reste en terme de massacre, d'acculturation etc... et cela sur une échelle globale. Donc les USA sont des petits joueurs dans cette catégorie.

    Toute civilisation qui est sortie de ses huttes en merde séchée et a grandi au-delà du niveau du petit clan familial a une ardoise de sang, d'injustices et d'horreurs sans fin. C'est pas parce que la mode est au fait de placer un blâme particulier sur l'ardoise de l'occident depuis quelques décennies que c'est moins vrai, sauf dans l'esprit de profs militants et d'écoliers incultes ou décérébrés. 

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  7. On 11/21/2018 at 2:54 PM, Kerloas said:

    Oui, ils nous mettent la pâtée. C'est d'ailleurs affolant côté français lorsque l'on compare les stratégies digitales (notamment sur le suivi de Falcon Amarante 2018). C'est pourtant pas la mer à boire.

    Pourquoi spécifiquement? Parce que les photos sont plus jolies et/ou cool que ce que produit le Mindef? J'ai pas eu l'impression que les dites stratégies digitales, même si elles sont plus crachantes côté Brit, avaient plus d'impact, et c'est là tout le problème des armées occidentales aujourd'hui. Une partie du problème est du côté du public, pas assez intéressé aux problématiques de défense (en amont) et aux armées (en aval), plus largement aussi parce qu'il y a moins d'intérêt dans la nation et son service, mais il serait intéressant aussi de noter que si problème d'impact il y a, les dites stratégies de com (digitales ou non) pourraient faire partie de l'équation. Et si les résultats manquent (ce dont le recrutement est l'un des indicateurs majeurs; et en Gibi, il va bien plus mal que chez nous), c'est qu'elles sont pas si bonnes que ça, quoiqu'on en aie et quoique les petites communautés (comme nous ici) de fanamilis pensent de l'esthétique des productions. Un peu comme le marché du cinéma, quoi: les professionnels et afficionados se félicitent de plein de trucs et de leur propre génie dans diverses cérémonies et festivaux, mais les productions célébrées dans ces cérémonies et festivaux sont le plus souvent celles qui ne vendent rien, et ne reçoivent que bien peu de surcroît d'audience après les dites récompenses (voir le désormais très faible impact commercial des oscars, par exemple). 

    Donc avant de s'extasier devant un supposé plus grand génie ou volontarisme des communicants étrangers, et devant les photos plus jolies chez le voisin, mon point serait plutôt de voir pourquoi les stratégies qui président (entre autres) à leur prise ne donnent pas grand-chose. Parce que si le résultat en terme d'impact est limité ou absent, c'est sans doute pas une bonne stratégie, et ce que fait le voisin n'est peut-être pas si bon que ça. Et même si la photo est jolie, c'est de l'énergie dépensée en pure perte, sauf pour nos micro-audiences d'afficionados, ce qui n'est pas le marché voulu. 

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  8. 11 minutes ago, Akhilleus said:

    Mmmmm

    Plus que l'arrivée massive d'Irlandais sur la cote est en concurrence directe avec la main d'oeuvre manufacturière locale, noire ou blanche et les désordres (y compris émeutes et progroms que cela a généré) ?

    Plus que l'arrivée massive d'italiens dans le sud français avec les mêmes effets ?

    Je pense qu'en chiffres globaux tu dois avoir raison mais ceux ci sont autrement plus lissés qu'aux 19e ou c'était des bateaux entiers qui débarquaient des immigrés dans des zones à la population plus faible avec des changements culturels et sociétaux ou perçus comme tels à l'avenant (ou pour pasticher, plusieurs Merkelites annuelles voire mensuelles aux USA notamment dans le courant de la guerre de secession, un peu avant, un peu après)

     

    Je compare juste les chiffres disponibles, et ils semblent souligner que l'immigration récente aux USA est devenue, dans les deux décennies écoulées, supérieures à ces vagues iconiques de migrants fin XIXème-début XXème. Mais je souligne cependant aussi la différence du contexte d'accueil comme une condition fondamentale: beaucoup plus de jobs demandant peu/pas de qualifications (pour une part conséquente même pas la langue) et où on peut commencer immédiatement, une société plus consciente et fière d'elle-même (outrageusement pour nos sensibilités actuelles), des politiques d'assimilation volontaristes, pas de zeitgeist antinationale/culpabilisante.... De ce point de vue, ce n'est donc pas que le nombre qui arrive, mais aussi la capacité d'accueil et les facteurs, matériels ou non, qui l'influencent. On pourrait aussi souligner, en faisant attention parce que ça peut devenir polémique, l'importance d'un élément culturellement dominant à cette époque dans la population, soit l'écrasante majorité de WASPs et de la culture/mentalité traditionnelle dominante, une chose qui est en train de diminuer, et disparaîtra d'ici 2-3 décennies, pour faire des USA une société de "minorités", sans élément majoritaire sur de tels critères. Et le patriotisme civique pourrait n'être pas suffisant (surtout vu comme il est battu en brèche aujourd'hui) pour assurer la relève: nous faisons-nous des illusions sur ce qui permet la stabilité de grands ensembles, surtout ceux qui se veulent démocratiques? Les clivages croissants selon des lignes ethnoculturelles, sans assez de nationalisme/patriotisme/civisme/culte et conscience de l'entité et identité nationale collective pourraient laisser augurer une toute autre évolution que l'absorption déjà laborieuse de migrants principalement européens (donc plus proches culturellement, plus aisément assimilables) dans un ensemble très assertif à dominante WASP et en forte croissant économique (de type industrielle) au début du XXème siècle. 

    Mon point est qu'on doit absolument évaluer le problème migratoire sous l'angle aussi bien des arrivants que de la terre d'accueil pour composer l'équation de ce qui est possible, souhaitable et probable en terme de résultat. Ici, je vois les pays d'accueil beaucoup plus faibles, et moins aptes à l'immigration (et pas forcément en grand besoin d'elle) qu'à d'autres époques, des migrants pas forcément aussi aisément assimilables même dans les meilleures conditions (inadaptation bien plus grande aux marchés de l'emploi contemporains, distance culturelle et volonté ou non d'assimilation....) et la possibilité de plus voir des phénomènes de communautarisme se développer (en partie parce qu'il n'y a pas vraiment d'autres options) et former des poches qui, au rythme où ça va, finiront par atteindre une forme ou une autre de masse critique, tout connement parce que les sociétés post-industrielles ne peuvent pas (et à divers degrés ne veulent pas, ou au moins réagissent plus et perçoivent plus une menace) absorber économiquement et/ou culturellement les flux d'arrivants. 

    Quote

    le Texas, le Nouveau Mexique, l'Arizona (tous états frontaliers) sont vides .....

    Ils sont aussi faits de vastes espaces inhospitaliers, trop chers à développer. 

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  9. 30 minutes ago, Akhilleus said:

    1- au siège de fort Pitt

    2- et les migrations ont toujours générés des tensions entre communautés humaines , entre nomades et sédentaires, anciennement installés et nouveaux venus, migrants et locaux. Rien de neuf sous le soleil

    Les proportions sont un peu plus neuves; aux USA, des chiffres que j'ai vu ici et là, on est au-dessus des taux (déjà problématiques en leur temps, et dont l'impact politique fut énorme) d'étrangers/migrants de la fin XIXème-début XXème, qui étaient exceptionnels dans le monde de l'époque et historiquement, et surtout à une époque où le sentiment national et la solidité perçue des communautés nationales étaient autrement plus forts, donc la capacité d'absorption plus grande. Surtout à une époque où le travail non qualifié abondait à une échelle réellement massive (contrairement à aujourd'hui) et, dans bien des cas, ne requérait même pas la maîtrise de la langue (du moins pas de façon urgente). Il y avait aussi des politiques d'assimilation très fortes, ainsi qu'une incitation sociétale à l'assimilation, choses plutôt disparues aujourd'hui. 

     

    17 hours ago, Shorr kan said:

    Nous voulons tous savoir ce que Tancrède lit !

    Personnellement je conseillerais une histoire populaire américaine , d'Howard Zinn.

    Clairement partisan dans le sens où il part de la perspective et sympathise avec le point de vue des sans grades et perdants de l'histoire américaine, mais démonte proprement la mythologie américaine auquel on est habitué et met en lumière ses aspects les plus gênants. C'est plus tout frais, mais c'est un classique doublé d'un très bon livre. 

    Howard Zinn est à prendre avec BEAUCOUP de pincettes: il est extrêmement militant, et il faut avoir beaucoup de bagage en histoire américaine pour ne pas se laisser entraîner dans les nombreuses dérives de ses thèses très orientées. C'est une lecture nécessaire, mais en parallèle avec d'autres. 

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  10. 26 minutes ago, Brian McNewbie said:

    En trop par rapport à quoi ? Si on était face à un article journalistique je te rejoindrais, mais là il s'agit d'un énième empilement de tweets qui se prend pour de l'information, je n'ai aucun standard particulier vis-à-vis de ce genre de contenu... Là ils ont mis des logo Le Monde autour mais ça aurait étéceux de  Buzzfeed, ç'eut été pareil.

    Terrifiant, quand je suis divers analystes s'attachant particulièrement aux réalités de la "presse" contemporaine et aux évolutions récentes du métier, de se rendre compte que l'immense majorité des "journalistes" vivent sur twitter à H24 et font comme si (je ne pense pas que la plupart d'entre eux pensent sincèrement cela) c'était la réalité, comme si c'était là que "ça se passe". Y'en a suffisamment pour qui twitter/les médias sociaux deviennent leur réalité, ou prenne en tout cas une place disproportionnée dans leur perception du réel (même ceux qui essaient de s'en défendre), et on en voit le résultat dans ce qui sert aujourd'hui de presse d'information, quel que soit le média. Ca me rappelle cette vieille analyse des décisions de Louis XVI dans les années/mois qui précipitent la révolution: beaucoup de mauvaises (notamment tout ce qui se passe autour de Necker) ont été prises parce qu'il ne pouvait percevoir la différence (grandissante) entre ce qui faisait "l'opinion publique" d'alors, et l'opinion de la population, même seulement la parisienne. Un écart trop grand entre les participants à la première et la réalité de la seconde conduit à de tels problèmes politiques. Je doute aujourd'hui qu'on puisse dire que la sphère des médias sociaux soit si représentative que ça des tendances de fond de la population (on y a les plus militants, les plus intéressés, les plus mercenaires, les plus parasites et les plus enragés, dans des proportions non représentatives des divers courants d'opinions), surtout quand en plus les GAFA y jouent autant les censeurs, parties prenantes et "aiguilleurs" des échanges. Et l'évolution est chaque jour plus rapide, donc chaque jour plus divergente de ce qui peut réellement se passer dans un pays. Et c'est pas les médias "tradis" qui vont altérer le phénomène, vu qu'ils en procèdent. 

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  11. 38 minutes ago, prof.566 said:

    Se demandent ils ce que pensaient les indiens?

    A ton avis? Tu sens l'être humain, en groupes, être si alruiste que ça, ou autre chose que narcissique? Nous sommes ainsi, acceptons-le, ça évitera de devenir pires en se faisant des illusions sur nous-mêmes. Les rapports entre populations hispaniques et populations indiennes (on parle là moins des origines individuelles et parentèles que des communautés se revendiquant de telles identités) ne sont pas vraiment chaleureuses en général en Amérique centrale et du Sud. Au Mexique comme ailleurs. 

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  12. 2 minutes ago, prof.566 said:

    Je comprends bien, mais quand on est largement descendant de protituées, voleurs et assassin extradés, on évite un peu de l'ouvrir sur sa supériorité raciale? Quand on est descendant d'immigrés on évite de rêver de massacrer ceux qui font ce que nos ancêtres ont fait?

    Eux voient ça comme la défense de leur territoire, en réponse à ce qu'ils voient comme leur gouvernement ne faisant pas, ou pas assez, son job. 

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  13. 5 minutes ago, prof.566 said:

    Pin. Vive le melting pot américain. Ils sont des déscendants d'immigrés qui ont massacré des populations locales pour s'installer et ils osent?.

    Et l'immense majorité, sinon la quasi totalité, des latino-américains, ils sont les descendants de qui? Y'a statistiquement beaucoup plus de chances qu'un latino descende d'un conquistador/colonisateur espagnol que d'un Aztèque/Inca/Maya.... Donc si ça se frite, ce sera entre sales colonisateurs hétéro-patriarchiques blancs (la catégorie "brown" est purement une création administrative/socio-culturelle de l'obsession raciale aux USA). 

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  14. 1 minute ago, g4lly said:

    LE probleme c'est que les "centristes" ont décidé il y a déjà bien longtemps d’arrêter de faire de la politique ... laissant le champ libre au plus radicaux. C'est la même chose dans la plupart des démocratie libéral "occidentalisante".

    Quand un homme politique t'explique que rien n'est possible ... et qu'il te sort pour t'expliquer ça une théorie monétariste fumeuse ... ou je ne sais qu'elle calcul scabreux ... c'est la fin de la démocratie du moins telle quelle était envisagé par ses pairs. S'il n'y a jamais d'alternative ... que la gouvernance est exclusivement basé sur les nombres ... alors les gouvernants ne servent a rien.

    En gros les "centraux" sont les premier fossoyeur de la politique ...

    Un peu catégorique, ceci dit: le défaut d'offre politique pertinente est aussi plus que largement en cause, de même que le resserrement constant depuis 2 à 3 décennies de l'arène de débat public autour d'un consensus des dirigeants, qui va jusqu'au point de l'exclusion de toute autre opinion. Longtemps discret, calme, déguisé, condescendant, ce rejet est devenu plus direct et violent, entre invectives et accusations en tous genres, "deplatforming" sous toutes ses formes, et expansion du champ de la censure pure et dure. Pas à s'étonner que beaucoup de protestations ne puissent s'exprimer que dans des formations plus radicales, voire purement extrêmes. 

    Mais dans le cas américain, c'est encore plus caricatural, vu l'extrême concentration de l'offre politique viable en pratique à deux partis (ou plutôt deux fédérations de partis), avec aussi une contrainte des offres disponibles, de l'accès et du débat en leur sein. 

  15. Je mets ça là (dit Ben Hur :blush:.... Je sortirai plus tard), mais cela aurait pu aussi bien aller dans le fil sur le Mexique (quoiqu'il est plus orienté guerre contre la drogue), et devrait peut-être intégrer un topic spécifique "migrations", vu que le sujet est en train de devenir une des constantes extrêmement déterminantes de notre époque. 

    Je ne cite pas d'articles, parce que c'est pas difficile à trouver ces jours-ci, mais aussi parce que beaucoup de titres sont en train d'essayer de déterminer une ligne narrative qui aille bien avec leur idéologie, laquelle est un petit peu emmerdée par le sujet, et qu'ils sont en train de faire de la gymnastique (du contorsionisme, réellement) intellectuel (j'ai pas dit "intelligent") pour essayer de foutre ça sur le dos de l'ineffable monstre orangé. Nul doute qu'ils y arriveront, puisque c'est pas très difficile actuellement d'affirmer des trucs gratuitement et de se valider entre gens du même monde et de mêmes opinions, sans aucun avis contraire autorisé dans la plupart des grands médias. Mais on est dans une petite période de fluctuation, où on essaie de pas trop faire la une avec ça, mais d'en parler quand même, pour l'instant en décrivant un peu plus qu'on ne commente (oups, ça doit les emmerder de faire ça: ça ressemblerait presque un peu à ce qui est censé être leur métier). Allons-y donc. 

    Alors que les premiers éléments des fameuses "caravanes" de migrants d'Amérique centrale (Honduras, principalement, ce coup là) sont arrivés à la frontière américaine (c'est la partie du groupe qui a décidé de faire du stop, pas de continuer à pieds), ils se heurent moins au dispositif américain (quoiqu'il y ait déjà eu des violences, des tentatives de passage en force....) qu'à la population mexicaine elle-même, notamment à Tijuana (grande ville mexicaine sur la frontière, et en fait conurbation de fait de San Diego), où des foules ont manifesté pour demander la déportation des arrivants. Le maire s'est joint au sentiment en parlant "d'invasion", ou "d'avalanche", en décrivant des "hordes" et, comble du comble, on entend des voix chez ces manifestants dire "Trump avait raison". Beaucoup d'habitants protestent, s'indignent de la violence qui semble avoir déjà cru, du fait que des migrants soient armés, et s'inquiètent de ce que les migrants arrivés seront là au moins pour 6 mois, voire plus, le temps que leurs dossiers soient traités. La ville est peu préparée pour ce genre d'afflux, et n'a pas vraiment de ressources en excédent pour soutenir ce surcroît de population, alors même que le pays a déjà ses propres problèmes (et Tijuana est plutôt une ville économiquement bien lotie au Mexique). Bref, une famille de problèmes et d'attitudes antagonistes qu'on connaît plutôt bien. 

    Difficile pour l'instant de pleinement chiffrer les phénomènes concurrents (migrants et manifestants), mais à ce stade, je m'intéresse surtout à la confusion médiatique et au niveau de déconnection entre journalistes et populations concernées: les termes de "racisme" ou de "xénophobie" fleurissent, on voit des tweets et articles dire que la rhétorique de Trump a traversé la frontière, mais il semble problématique d'appliquer ces réflexes pavloviens à d'autres populations que le méchant homme blanc. Je doute cependant que la classe journalistique actuelle parvienne à la conclusion que le phénomène migratoire, surtout de grande échelle, implique moins des réactions racistes que des inquiétudes économiques et sociales (notamment sur la viabilité des systèmes de redistribution et d'aides, sur le marché du logement, sur l'emploi non qualifié....). Le cas mexicain, où beaucoup plus de gens sont nettement plus près de la zone de danger économique et sécuritaire, avec moins de marge de confort, devrait parler fort. Je doute que cela devienne le cas. 

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  16. 29 minutes ago, Alexis said:

    Hmmmoui on provoque, on provoque... mais on n'agit pas soi-même, n'est-ce pas :happy: ?

    "Il n'y a personne qui veut plonger, pendant que moi je regarde ?"

     

    Eh ben si ! Un petit point sur le marketing électoral de Vladimir Poutine.

    Ce petit clip électoral distrayant - et qui aussi d'autres charmes, ou plutôt les dames qui y figurent, si si :sleep: ... - sur le thème "Vova Vova !" (diminutif de Vladimir)

     

    Vova est un vrai mec, on le sait depuis belle lurette.

    Ce qu'on sait moins, c'est que le bougre non seulement est petit - ça n'est pas grave, y a aussi des gens très bien qui sont des nains verticalement-mis-au-défi - mais surtout qu'il le cache... veut pas que ça se voie... les médias russes, de peur de lui faire de la peine (si, si, très délicats ces gens-là !) prennent bien soin de ne le photographier qu'entouré de gens pas plus grands, ou alors avec un angle "travaillé" pour éviter de le froisser.

    Du coup, cette photo-là n'a pas plu. Ben non, un truc pareil ne serait jamais passé dans les médias en Russie, proprement scandaleux oui :biggrin: !

    file72q1jdm9cvpdw1vj245.jpg.png?itok=Z9M

    Alors depuis, Vova se pose la question du photographe qui a pris ce cliché

    .... Polonium ? Novichok ? Ou alors le produit BXZ12 dont on lui tant vanté les effets... ébouriffants :huh: ?

    Mon professionalisme ne peut s'empêcher de commencer à échaffauder un plan d'action.... Voyons, Poutine est un vrai mec, donc il fume le cigare (si, si, c'est axiomatique).... Avec quoi les ricains ont-ils essayé de plomber les cigares de Castro? Etait-ce pour lui faire cramer la barbe ou le tuer? Ah! Je sais. Plan imparable, directement inspiré du célèbre business plan des grands professionnels de South park!

     Etape 1: avoir des explosifs

    Etape 2: ....

    Etape 3: Poutine est mort

    Qui osera critiquer la perfection, l'élégante simplicité de ce plan opérationnel parfaitement rigoureux? 

    NB: pour les ridicules publics de Poutine, j'ai pas vu la nécessité de foutre des photos, tant ils sont connus. Vlady faisant de la muscu-de-papy sur la terrasse de sa villa de la Mer Noire, Vlady faisant du judo avec des adversaires très complaisants, et, évidemment, Vlady fait du cheval à sa façon.... Désolé, j'ai pas eu envie de revoir la masse de chair molle et de tétons tombants, ballottés par le pas du vaval. 

  17. Je constate qu'Erdogan est une fois de plus ridicule dans ses postulats -ici architecturaux-, vu qu'il est même pas foutu de copier correctement le design et l'esthétique staliniens. Pour un demi-milliard d'euros, j'aurais osé espérer un peu plus de grâce et d'élégance. Mais évidemment, je me trompe peut-être: le tyran veut du joli de l'intérieur, intimidant de l'extérieur.... Cf Ceaucescu avec son "palais"/bunker. 

    Enfin.... Déjà plusieurs posts, et personne n'a mentionné l'ex-clique au pouvoir en Birmanie, avec leur régime et leur capitale fondés sur l'astrologie. Je sais qu'ils ne sont plus fondamentalement en poste, mais a t-on réellement fait mieux dans le genre? A part Kim-à-la-houppe (en fait toute la famille Kim, sauf peut-être le fondateur), qui est une catégorie à lui tout seul. On notera aussi que Vladimir n'a pas encore fait son apparition.... Quelqu'un a peur de répercussions :sinterrogec:? Il est partout, il lit tout, il sait tout, et il a du polonium et d'autres additifs alimentaires et nettoyants de boutons de portes.... 

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  18. Ouaaaaaah, j'avais complètement oublié ce topic.... Encore un truc créé par un attardé, tiens :sleep:

    Mais c'est vrai que, à force de dériver dans plusieurs topics sur ce qui pour moi est l'un des sujets majeurs de notre temps, autant comme condition d'existence et de stabilité des sociétés ouvertes (l'arène publique en général, les médias en particulier) que comme outil, pour nous ET nos voisins/concurrents/rivaux/ennemis stratégiques (médias et médias sociaux entre autres), je me suis demandé où et comment aborder la chose de façon plus spécifique. Je sais pas si le fil "histoire" est le meilleur étant donné qu'il s'agit souvent de faits d'actualité et que, dans le contexte socio-économico-technologique actuel, il ne sera pas si facile de faire des parallèles historiques ou d'inscrire un fait du jour dans une continuité longue. 

    Et il y a effectivement deux aspects actuellement qui additionnent leurs effets:

    - la corruption propre de notre arène médiatique par des facteurs internes, autant économiques (décadence du modèle et ses conséquences) que sociologiques/idéologiques (accroissement de vices anciens, surtout à mon sens en raison des causes économiques) et technologiques (cause du changement économique, cet aspect est aussi le multiplicateur des vices anciens), auxquels il faut évidemment ajouter le problème politique, constaté un peu partout à l'ouest, avec l'empressement de nombreux gouvernements (et d'autres forces, dont les GAFA, annonceurs....) à s'immiscer toujours plus dans le champ de la liberté d'expression et de la diversité des idées, à déterminer la "légitimité" des discours, et ce toujours au nom de nobles motifs plaqués sur des sujets subjectifs (déterminer ce qui est de la "haine" ou de l'incitation à la haine, ce qui est de la "violence" ou de la "discrimination"....) et instrumentalisés pour, de fait, donner différents droits à différents groupes et personnes. 

    - l'usage actif des médias et de stratégies médiatiques comme armes/outils, par des entités de toutes sortes: pas une nouveauté en soi, mais dans le contexte technologique et économique actuel, les moyens dispos et les capacités d'influence sont sans précédent, et impliquent des investissements importants (alors même que le "coût d'entrée" sur ce marché s'est effondré, ironiquement) et des stratégies infiniment complexes. 

     

    Ceci dit, je suis heureux que les 12 morts évoqués aient été "légers": je suis sûr que c'est nettement plus agréable pour les victimes comme pour leurs familles. On voudrait pas mourir "lourd", ou "grave". 

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  19. 31 minutes ago, elannion said:

    Je suis une bille mais le plus légitimiste. C'est pas le comte de Paris ? 

    "Légitimiste" se réfère à une des branches prétendantes au trône. "Légitime" est précisément toute la question: en cas de monarchie, qui est légitime? Les "légitimistes" sont ceux qui se rallient à la branche aînée des Bourbons, descendante de Phillipe V d'Espagne (petit-fils de n°14, placé là en accord avec le dernier Habsbourg d'Espagne, nomination qui a causé la guerre de succession d'Espagne) en primogéniture mâle ET selon les règles induites par les lois fondamentales du royaume; cette branche de la famille a récupéré la prétendance après l'extinction des Bourbons "directs" (après la mort du Comte de Chambord, dernier prétendant qui a eu un semblant de chance de rétablir la tradition fin XIXème). Les "orléanistes" suivent le comte de Paris, descendant de Louis-Philippe Ier et des principes de la "Monarchie (constitutionnelle) de Juillet". Pas la même source de légitimité, pas la même branche de la famille Capet. Quand aux Bonapartes/Napoléons....

    Lien avec les USA? Aucun. Avec Trump.... Aucun. Mais me dites pas qu'il rêve pas d'un truc dans le genre :laugh:

    Quoiqu'il en soit, le débat public va mal, et je trouve que même sur le topic "criailleries", on devrait faire un petit effort pour ne pas se laisser entraîner systématiquement par la dernière rumeur, la dernière extrapolation, la dernière tweetstorm. Le faire, c'est se mettre sous la coupe des sophistes de notre époque, ceux qui se prétendent encore journalistes mais ne sont que des politiciens (sans couilles parce qu'ils ne prennent pas le risque d'une élection), et des agitateurs idéologico-mercantilistes (la très peu sainte alliance du radicalisme inapte au débat, et du racolage/putaclicage le plus vil, version moderne du duo sabre-goupillon?).

     

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  20. 6 hours ago, Alexis said:

    Alors... vive le Roi :huh: ?

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    le-roi-des-cons.jpg

    :laugh:

     

    Problème: en France, la question ouvre une boîte de Pandore épineuse et sanglante: quel roi? Ou, si on pousse le vice, quel monarque?

    - légitimiste? Faut aller chercher le banquier hispano-franco-vénézuélien (aussi petit fils de Franco, juste pour se marrer)

    - Orléaniste? Faut aller chercher (vraiment?) le gars à la gueule d'épagneul triste

    - bonapartiste? Y'a un (relativement) jeune dispo: encore un banquier. A aller choper à Londres.... Ironie

    Ca fait vachement envie, ces trucs là.... Et je suis sûr qu'ils arriveraient à convaincre, motiver et entraîner des masses de... Dizaines de personnes derrière eux. Au moins. Des dizaines. 

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