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Messages posté(e)s par Tancrède
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1 hour ago, SinopeMT said:
Il faut connaître les phénomènes à la Chambre pour savoir à quel point la politique n'est pas partie du radar brésilien. L'un des député le mieux élu de l'Etat de SP est Tiririca: https://fr.wikipedia.org/wiki/Tiririca
Un clown illettrée qui a obtenu plus de 1 million de voix sur des slogans "Que fait un député fédéral? Je n'en sais rien. Mais votez pour moi que je vous le dise", "Je promets d'aider toutes les familles pauvres... Enfin surtout la mienne", "On ne peut pas tomber plus bas, votez Tiririca". Enormément de candidats et de député sont des pures votes avec les pieds ou bien des candidatures dignes d'un trublion de collège.
Mais sincèrement, l'affaire du Frotas pue plus la fake news qu'autre chose, Bolsonaro est une marionnette des milieux d'affaires, et de certaines classes conservatrices flirtant avec le racisme, Frotas ne remplit aucun critère susceptible de servir les commanditaires et Bolsonaro a plus intérêt d'agir que de prendre un imbécile.
Par ailleurs, le ministère de la Culture est déjà fragilisé avec les carroussels de la Lei Rouanet, ce qui permettra à Bolsonaro d'agir vite et de continuer à favoriser TV Rede et la Globo.
????
J'imagine aussi que l'incendie du musée de Rio n'a pas aidé l'image du ministère et/ou du gouvernement en général, même s'ils ne sont au plus que partiellement responsables: "shit happens" ne marche pas en politique. S'il pleut, le gouvernement est responsable, c'est la règle éternelle. Et là, du moins pour ceux qui y attachent au moins un semblant d'importance, et même pour d'autres, ne serait-ce que par superstition inconsciente (mauvaise image associée à un mauvais moment), un musée national qui crame, c'est un symbole fort qui marque bien des esprits (même beaucoup qui n'ont rien à foutre d'un tas d'antiquités et d'oeuvres d'art).
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1 hour ago, Carl said:
J
L'ex acteur de porno gay ministre de la culture => Chapeau bas au bolso, et Trump ne peut même pas repliquer avec Caitlyn Jenner ou un travelo à barbe vu que les usa n'ont pas de ministère de la culture (dommage, les democrates et hollywood auraient été obligé d'approuver).
Meunon: Hollywood et les médias en général sont en mode obstruction/dénégation encore plus total que la droite ne l'était après l'élection d'Obama, et encore plus tarés, avec une puissance de feu 10 fois supérieure. Trump aurait pu nommer un transsexuel métis noir/indien nain et handicapé, de religion musulmane, qu'ils lui auraient réservé le même commentaire fait en direct sur CNN la semaine dernière à propos de Kanye West; "that's what happens when negroes don't read" TEXTO! Avec en plus l'habituel "he's a token negro" -le "quota justificatif", en somme.... Mais les commentateurs étaient noirs, et c'est de toute façon sur une chaîne de l'establishment bien pensant, donc c'est pas raciste (c'est compliqué, les règles de l'intersectionalité, et en plus elles changent tout le temps, ainsi que selon la personne qui parle: des droits différents pour des personnes différentes).
QuotePour l'écologie, Boslo a du boulot mais montre du potentiel en voulant fusionner le ministère de l'environnement avec l'agriculture, sortir de l'accord sur le climat et construire des autoroutes dans la foret amazonienne
Ouais, il va débarrasser le Brésil de toute cette saleté verdâtre. La forêt amazonienne a perdu quoi, selon le dernier bilan écologique de la planète, sorti cette semaine? 20% en 15 ans? Pffff, une paille.
QuoteOn attend avec impatience le duel au niveau des postes confiés aux rejetons qui promet d'être serré.
Il en a combien à caser? Et de belles-filles? Et de gendres? Au final, Trump a été modéré: il a vraiment donné un job qu'à son gendre. Le fils aîné trolle sur internet et fait campagne permanente, et la fille aînée fait.... On sait pas trop quoi.
QuoteLa bromance sera courte, vivement les premiers sujets de rivalité et une rencontre entre ces 2 là !
La seule question pertinente, c'est de savoir à quelle vitesse on va en arriver au concours de bite. Pas métaphorique.
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42 minutes ago, Shorr kan said:
* D'ailleurs, au risque de réveiller une polémique, est-on sur que c'est un monsieur ?
Essaies-tu là de réveiller un bien vieux stéréotype sur les Brésiliens/Brésiliennes, qui date des années 80 et se trouve en fait juste lié à certaines "dames" ayant oeuvré le long des avenues du Bois de Boulogne? Si oui, non seulement c'est xénophobe, mais en plus transphobe; j'ai bien envie de te dénoncer à la branche armée de la Sainte Intersectionnalité, qui va te faire passer un sale quart d'heure, espèce de cis-mâle blanc et hétéro! Haro, Haro, sus à l'hérétique! Au bûcher!
D'un autre côté, ce monsieur (essayons cependant de ne pas présumer son identité sexuelle et ses pronoms, ce serait mal, de nos jours) portera peut-être de jolies robes quand il/elle(/autre pronoms acceptables à ce stade) sera ministre. Il n'est cependant pas sûr que Bolsonaro apprécie. Et il a dit ce qu'il ferait de ceux qu'il considère "déviants".
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Pour ne pas se laisser dépasser dans la concurrence ridiculaire et le buzz médiatique, et dans un retournement de situation nécessaire à qui veut être au top de l'actualité de nos jours, Donald Trump va, en représailles à ce choix culotté
de Bolsonaro, nommer Stormy Daniels au gouvernement.
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9 minutes ago, rogue0 said:
Il y avait eu des directives de préparations similaires les années précédentes...
Le spin du SCMP étant du soutien moral pour les militaires.D'un autre côté, le contexte est nettement plus tendu, avec la guerre commerciale, et le discours de Mike Pence qui semble avoir sérieusement énervé / secoué les chinois ... qui le comparent au discours de Churchill sur le rideau de fer (rien que ça).
(alors que pour moi, le discours visait à moitié le public US pour les élections).
https://www.bloomberg.com/news/articles/2018-10-27/china-still-poring-over-little-noticed-pence-speech-weeks-laterPour être juste, du côté occidental, on a aussi des sommités, comme l'ancien commandant US Army Europe qui parle tranquillement de guerre US-Chine dans les 15 années à venir...
https://www.scmp.com/news/world/united-states-canada/article/2170087/us-china-war-very-likely-15-years-retired-us-generalBref, pour moi, on ne peut rien exclure : là aussi il y a aussi le sentiment d'un basculement proche vers l'inconnu...
Ouais.... Tout ça donne ce sentiment que GRR Martin va se servir de ces trucs pour délayer encore la sortie du dernier tome de A Song of Ice and Fire. Tous des branleurs qui ne mesurent pas les conséquences de leurs actes.
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- C’est un message populaire.
- C’est un message populaire.
On 10/31/2018 at 2:37 AM, rogue0 said:Hé dis, mais qu'est-ce que les GAFA t'ont fait hein ? Ils ont refusé de financer ta startup TancrèdeLicorneConsulting ?
<blague OFF>
Blague à part, sans trop rentrer dans les détails (plus de temps), je suis d'accord que les GAFA ont de facto le contrôle d'Internet (plus de pouvoir que les états), un pouvoir que personne ne devrait avoir (déjà vu avec Cloudflare sur l'affaire DailyStormer), MAIS ...
Les torrents de protestations des libertariens hardcore après la censure DailyStormer , étaient à peine audibles pour Gab (qui était vraiment un concentré de merde radioactive, t'as déjà vu ce qu'il y passe ?)...
L'opinion à changé en à peine 1 an.C'est peut être un aveu de faiblesse des démocraties, mais la liberté d'expression absolue sans limite, on commence un peu à en revenir (après la propagande de la dèche, les clivages dans la société US exploités par les trolls russes, alt machin ou simplement POTUS Trump, etc).
Le problème de la liberté d'expression, c'est que soit on va vers l'absolu, ou autant que faire se peut, soit on va vers la censure, et il n'y a pas de juste milieu. Parce que si ce n'est pas une quasi jungle, avec juste des gardes fous sur des principes sur lesquels la quasi totalité des gens sont d'accord (pas d'appels directs à la violence, pas de doxxing/swatting/blockbusting, surveillance pour des comportements de harcèlement, injures raciales/sexuelles/religieuses DIRECTES) et qui sont clairs et nets (pas besoin d'interprétation ou de "lecture entre les lignes" -les services secrets feront ce genre de trucs de toute façon, mais eux ne sont pas censés avoir de pouvoir policier ou de censure), alors il y aura des censeurs, et des dispositifs institutionnels pour eux. Et ça, c'est pas le début de la fin, c'est la fin. Cela veut dire un régime hautement interprétatif, hyper biaisé, hyper politisé et idéologisé, sous des dehors plus ou moins "raisonnables", trusté par des juges, des politiques et des universitaires, soient des technocrates dont les processus de nomination n'auront rien de réellement contrôlable, tout de partisan/idéologique, et seront un enjeu politique (et financier) immense. Non, merci, on voit déjà la calamité qu'est devenue le CSA en quelques années (et c'était déjà pas reluisant avant), qui s'ajoute à la puissance propre de la bien-pensance publique en France via France télévision et RadioFrance, où la liberté de parole et l'accès de toutes les opinions au débat sont..... Ce qu'ils sont. C'est-à-dire quasi inexistants hors d'une fenêtre d'Overton ultra limitée, achevant le processus entamé depuis les années 80 pour finir à l'inutilité totale actuelle. L'ORTF avait plus de diversité d'opinions et de liberté de ton (sans parler de l'exigence intellectuelle), c'est dire.
Et les cons qui président à cela et l'imposent maintenant un peu partout en Europe (voir la dernière "loi copyright" et ses à côtés, ou ce qu'il se passe en Angleterre côté liberté de parole) refusent de voir que c'est cet embargo sur la parole, déguisé (par des conventions non expressément dites, des contraintes sociétales imposées sans le montrer, l'indignation sélective, les discours tout faits, les pointages de doigts collectifs et mises à l'index subséquentes, le faux consensus sur qui est "raisonnable" ou "acceptable"....) ou, comme ajourd'hui, dit tout haut (l'hystérie actuelle, les coteries médiatiques, les lois et réglements de plus en plus restrictifs....), c'est cet embargo toujours plus poussé qui, depuis les années 80, a largement contribué à faire passer des partis comme le FN ou diverses gauches radicales de groupuscules culminant dans les 5% à des partis de gouvernements à 20% ou plus. Pas en petite partie d'ailleurs parce que plus on pouvait restreindre ceux qui sortaient de la fenêtre toujours rétrécie du débat "acceptable", plus les partis censément modérés (quoique je ne voie pas la censure comme un fait de modération) pouvaient se permettre de ne pas aborder les sujets qui comptaient, les reléguant à la mangeoir des "extrêmes" de tous types et des gens "déraisonnables" ou "haineux". Et aujourd'hui, on commence à qualifier de "discours de haine"/hate speech tout ce qui gratte aux entournures. Bref, dès que ça ne cadre pas avec la ligne du parti, on classe la chose comme "hérétique". Et on brûle.
La lumière reste le moins mauvais désinfectant pour les mauvaises propositions, aussi peu plaisant que puisse parfois être le processus. Et la seule alternative est l'obscurité: comme dit au début du post, il n'y a pas de "juste milieu", ou d'encadrement acceptable par un supposé "conseil des sages", avec ou sans (pire encore) des algorithmes définis par les dits GAFA. Voilà pourquoi je peux sonner un peu "extrême": c'est que sur ce sujet, il n'y a pas vraiment de position intermédiaire viable. Sauf à supposer que des instances gouvernementales non élues et hyper politisées, et/ou des entreprises en position dominante, puissent se comporter vertueusement d'elles-mêmes. Ou, plus naïvement encore, à croire qu'on puisse définir magiquement un dispositif d'encadrement citoyen qui marche.
Ah, et tant qu'on y est, la Cour de Justice européenne vient de rétablir le délit de blasphème sélectif apparemment, dans le cas de l'Autrichienne accusée "d'islamophobie". Je me demande ce que ça donnera la prochaine fois qu'un magazine danois publiera une caricature.
Réjouissant futur dans l'agora européenne/occidentale. Perso, même si elle semble compromise en raison de la place des GAFAs dans la réalité du problème (plates-formes privées), je préfère nettement le concept de liberté de parole à l'américaine: un droit "négatif" (cad il est considéré comme un acquis de base que le gouvernement doit garantir, pas comme une concession modulable venue "d'en haut", comme chez nous) qui ne peut être que très peu limité (appels explicites à la violence et à la haine raciale/religieuse/sexuelle).
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https://www.aljazeera.com/news/2018/10/china-war-asia-inevitable-181029195111603.html
https://www.express.co.uk/news/world/1038128/china-latest-world-war-3-south-china-sea-xi-jinping
Beaucoup semble être discuté autour d'un ordre de Xi Jinping: du vent à propos de quelque chose d'anodin, ou il y a vraiment quelque chose d'anormal ici?
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38 minutes ago, SinopeMT said:
L'Etat fédéral est souverain sur son territoire et peut dégager des gens qui n'ont pas être là d'un point de vu légaliste. Ceux qui ne respectent pas à la loi n'ont pas à bénéficier d'un avantage acquis par coût d'opportunité. Expulser de telles masses de gens est un travail syphisien qui consommerait trop de ressources qui seraient mieux ailleurs. Des locaux profitent abusivement d'une population en clair-obscur. Mais la racine du problème est, dans la perspective la plus sèche qu'il y a des types qui n'ont pas être là, que c'est illégal et que le souverain n'a pas à intégrer les intérêts en premier lieu de cette population par rapport à la population dont il a la charge.
Le fond du problème, comme tu l'évoques, c'est tout simplement leur nombre: de 11 à 14 millions d'individus, selon les estimations, sont en situation irrégulière de façon prolongée aux USA. Ca change la chose d'un débat théorique à une réalité difficilement manageable. Et là-dessus, effectivement, beaucoup de locaux, individus et organisations, profitent de cette manne de main d'oeuvre vulnérable et exploitable de façon consciente, inconsciente ou à cheval entre les deux, et l'échelle est telle que la chose est en bonne partie organisée, voire encouragée.
Pour le débat lancé par Trump, la situation est très difficile, comme mentionné, puisqu'il y a cette question de la nature de "sous la juridiction des USA" qui tend à favoriser la position républicaine, mais il y a aussi plus simplement l'application, qui passera par les cours de justice, et là il ne se passera pas 5 minutes avant que l'ordre exécutif que compterait prendre Trump ne soit remis en question. Légiférer par ordre exécutif aux USA est de courte durée, au mieux, fragile, au pire, comme Obama l'a rappelé par la majorité de ses actions et ce qui est arrivé ensuite à bon nombre d'entre elles. C'est pas comme gouverner par décrets en France ou user du 49.3. Même si une loi était votée par les républicains, elle serait encore contestable et partiellement changeable dans la pratique par le fonctionnement de la justice. La jurisprudence sur la naissance sur sol américain va à l'encontre de la position républicaine et, potentiellement, du 14ème amendement, suite à un cas de 1898 qui domine l'interprétation actuelle. Qui sait ce qu'une bataille juridique pourrait produire sur ce sujet?
Quoiqu'il en soit, il y a plus de chances que Trump ait mis la chose sur la table dans le contexte de la campagne électorale en cours, afin de booster le sujet de l'immigration et encourager républicains et indépendants (plus une certaine portion des démocrates, libéraux plus classiques mais aussi ceux orientés "labour") à voter. Je ne crois pas que le parti républicain soit en ordre de bataille sur ce sujet précis qui est moins clivant selon les lignes de parti normales: il entend plus bouger sa base, encourager l'électorat républicain et indépendant qui veut voir le sujet migratoire abordé (et des lois claires votées), et surtout pousser la gauche à réagir selon les lignes qui s'affirment de plus en plus chez elle, à savoir l'hystérie des frontières ouvertes, de l'immigration de masse et d'une certaine tendance à haïr tout ce qui a trait à la nation. La "vieille garde", incarnée par Nancy Pelosi, a sauté sur ce train, en espérant le faire changer de direction ultimement, parce qu'elle ne croit pas avoir le choix (s'abusant à mon avis sur "l'énergie" dans la rue de ces militants en fait très minoritaires et pas très populaires, voire repoussoirs). Cette nouvelle position démocrate sur l'immigration (avant, la différence partisane était juste sur les modalités: tous s'opposaient à l'immigration illégale et ses conséquences) semble essentiellement due à la posture adoptée à gauche de s'opposer en bloc et de hurler au crime à l'encontre de tout ce que fait et dit Trump, que ce soit vrai ou non, à l'imitation de la posture adoptée en 2008 par le GOP sitôt Obama élu: l'obstruction complète. Les démocrates en ont ajouté une couche en orchestrant/aidant/accompagnant une marée médiatique permanente passant les limites jusqu'ici observées (sous Obama, c'était limité à Fox, dans un paysage médiatique complètement différent), avec un caractère de quasi fanatisme plus ou moins sophistiqué selon le lieu ou le média, mais largement partagé à divers degrés. Et dans ce contexte, le sujet migratoire, c'est un vrai chiffon rouge vu l'échelle d'intensité qu'il induit, parmi tous les chiffons rouges que Trump peut brandir sous le nez de l'opposition: celui-là est bien l'un des plus carmins.
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1 hour ago, Alexis said:
Un seul mot Patrick : bravo
!
Bon sur ce, je me barre...
Tu fais juste semblant, parce qu'au fond, tu es très fier de toi, sur ce coup là.
QuoteL'Allemagne a tenté par deux fois d'atteindre par la guerre à l'hégémonie sur le continent européen.
Pour que la paix générale sur le continent soit maintenue - je dis bien "générale", sans exclure des affrontements localisés voire ex-Yougoslavie années 1990 ou Ukraine années 2010 - il faut et il suffit :
1. Que l'Allemagne ne recommence pas - c'est aussi bien assuré qu'on peut le rêver
2. Qu'aucun autre Etat ne s'y essaie - c'est assuré depuis la fin de la Guerre froide et la fin de l'occupation de l'Europe centrale par l'Union soviétique
Rien de tout cela ne dépend de l'Union européenne. Son éventuelle fin n'y changerait rien.
Bof: les postures d'agression de ce type sont le fait de pays jeunes: nos sociétés semi-gériatriques ne sont pas calibrées pour un militarisme à visée dominatrice. Le militarisme, c'est comme les révolutions: un truc de djeunz. Et en plus, de ce que je vois, nos djeunz sont en grande partie éduqués comme des petits vieux fébriles, craintifs, hystériques certes, mais aussi fondamentalement grégaires et peu aventureux. La guerre, ils veulent la faire sur playstation.
Et c'est pas avec des armées pros et échantillonnaires de 100 000h ou moins, entretenues à grands frais, qu'on envahit des voisins et cherche à imposer un hegemon sur le continent. Et encore moins avec des sociétés qui ressemblent de moins en moins à des nations et de plus en plus à des collections de tribus antagonistes et pas très unifiées elles-mêmes. Pas vraiment des corps sociaux en ordre de marche, tout ça, mon bon monsieur. Du temps du général, ça filait plus droit, gnrgnr
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17 minutes ago, SinopeMT said:
C'est vrai. ça pose problème dans le sport surtout. Ce qui me fait cyniquement marrer est surtout qu'elles comparent et ramène toujours le sujet au sexe faible: plus elles veulent s'élever, plus elles trouvent d'éléments pour se faire victimiser par d'authentiques sexistes. Pas mal de sports sont de haut niveau dans les deux sexes et les meilleures filles sont des sportives accomplies absolument dignes d'admiration. Les pleurnicheries d'une Lindsey Vonn, d'une Michelle Wie ou d'une Britney Griner leurs portent énormément de tort puisqu'elles vont se comparer à l'arrière-ban du sport masculin.
C'est un peu tout le jeu médiatique (et donc publicitaire); beaucoup de ces athlètes veulent dire tout haut qu'elles peuvent tenir la dragée haute aux hommes (sous entendu: aux meilleurs hommes), juste pour faire du buzz, et avoir l'air de victimes frustrées dans leur courage quand les autorités disent "non". Ronda Rousey a joué à ça quand elle surfait sur sa vague (avant de se faire doublement descendre par de "simples femmes"), et Serena Williams aussi (ou Venus, je sais jamais), qui a admis plusieurs fois qu'elle serait en queue de classement si elle jouait dans le championnat masculin, mais aime à suggérer ou laisser suggérer qu'elle est la plus grande athlète du tennis qui ait jamais vécu, ou jouer la grande victime du sexisme (voir la volée de bois vert médiatique qu'a pris John McEnroe quand, sur ce sujet, il a dit qu'elle serait au mieux dans les 400ème mondiaux, si elle arrivait même à entrer le classement). Tout comme les joueuses de foot des équipes nationales qui roulent des mécaniques pour avoir un salaire équivalent aux hommes, ramènent 10 fois moins de paires d'yeux, et se font défoncer avant chaque coupe du monde quand elles s'entraînent avec des équipes de garçons de 15-16 ans.... Mais sur les plateaux télé, le discours est sans rapport avec ces réalités. C'est pour le buzz, c'est pour la pub... Et certaines d'entre elles y croient peut-être, mais pas beaucoup. Problème maintenant: ce discours va commencer à être bouffé par l'entrée des transgenres (à noter qu'à l'inverse, dans le sport masculin, il y a peu de risques de voir la même situation).
Tout cela est très drôle, et plus qu'un tantinet pathétique.
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- C’est un message populaire.
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1 hour ago, zx said:Repaire de l'extrême droite, le réseau social Gab ferme après la tuerie de Pittsburgh
Les dessous de cette fermeture font froid dans le dos pour ceux attachés au problème de la liberté d'expression à l'ère des géants de l'internet. Le site Gab était devenu une tête de turc des médias bien-pensants, appelé le repère de l'alt right et de la white supremacy parce qu'il ne censurait pas au-delà de ce qui est demandé dans le 1er amendement (essentiellement les appels directs à la violence et à la haine raciale ou religieuse, je crois), ce qui laissait plus de place que sur les "grands" réseaux sociaux où des critères sans cesse changeants et de plus en plus restrictifs et arbitraires ("hate speech" et "dehumanization", c'est un peu comme "hérésie" et "blasphème": on peut foutre ce qu'on veut dedans, et quand on a ça dans le logiciel, même la phrase la plus innocente est interprétable à l'aune qu'on veut). D'après les statistiques, ce qui est plus ou moins classable sous le vocable de "hate speech", en utilisant des critères communs, était dans le même ordre de grandeur sur Gab que sur Twitter (4% du contenu à tout instant sur Gab, 2,5% sur Twitter, environs), mais le premier passe à la casserole à la première occasion, le second fait partie du lobby des censeurs. Pour la note, l'envoyeur de fausses bombes de la semaine dernière avait plus publié ses intentions sur twitter et facebook que sur Gab, il me semble, et le tueur de la synagogue était présent aussi sur ces réseaux, affichant clairement son discours. Comme ce fut le cas pour d'autres. Et Louis Farakhan, le Hezbollah et le Hamas ont leurs comptes twitter (Farakhan continue même à avoir le macaron bleu). Mais sitôt l'attentat commis, Paypal et d'autres cessent tout service à Gab.
On a juste les géants de l'internet refusant la concurrence, utilisant la force de leur position dominante et leurs moyens pour taper sur les petits en se servant non seulement de l'idéologie qui domine maintenant en interne chez eux, mais aussi de la proximité idéologique de la presse pour marteler à bon compte quiconque oserait se poser en alternative. Ca fait peur après la vague de suppression de comptes qui a eu lieu il y a à peine 2 semaines (sous prétexte d'éliminer des bots et des comptes aux pratiques douteuses), qui a vu des médias parfaitement légitimes, mais alternatifs (de gauche et de droite, parfois des radicaux) disparaître. Mais aussi après la suppression de comptes, chaînes et sites individuels comme Alex Jones (que le gars n'ait aucune crédibilité ou soit insupportable n'a rien à voir à l'affaire) et quelques autres, soit par décision directe des médias concernés (avec une étrange simultanéité dans le cas de Jones), soit même, dans au moins un autre cas connu, par décision de l'intermédiaire financier (en l'occurrence Mastercard, mais ça pourrait aussi être Paypal).
Ce point est dans le sujet, parce qu'il semble que Trump se soit réveillé il y a quelques temps sur ces choses, mais ait du mal à bouger des républicains dont la gérontocratie ne semble pas saisir que la puissance médiatique est en grande partie online désormais (ils croient encore que passer sur un plateau télé va leur donner de l'écho?). Il semble vouloir attaquer le sujet sous l'angle de la loi antitrust et pourrait (ou a déjà) lancer une enquête dans ces lignes.
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6 minutes ago, SinopeMT said:
Apparemment la Suède est en "pointe" sur ces sujets mais la société considère que dans la plupart des sujets, l'homme est en période de"gros-oeuvre" jusqu'à 18 ans. Par là, j'entends que l'individu n'est pas encore suffisamment structuré et éprouvé pour être pleinement défini, responsable et autonomome. Alors pourquoi mettre la charrue avant les boeufs et assigner un nouveau sexe à un individu qui est considéré capricieux et immature sur quantité d'autres sujet bien plus bénin? D'autant plus que les dysphories de genre à plus de 85% disparaissent à la puberté. Sur 127 enfants, au P-B (pays par ailleurs très progressiste à ce sujet également) https://www.docdroid.net/hY664Sc/steensma2013.pdf
Faire un traitement aussi précoce de ceci, c'est un traitement psychique qui entre en contradiction avec la plupart des principes d'éducations et de traitement psychologique des enfants il me semble non?
Ma source est dans cet article du Figaro Vox http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2018/10/24/31003-20181024ARTFIG00243-etats-unis-l-instrumentalisation-politique-des-personnes-transgenres.php par ailleurs intéressant mais conservateur évidemment sur le sujet.
Je ne comprends pas le tableau 5 dans l'étude mais sinon c'est intéressant.
C'est vrai qu'il y a des cas d'intersexe et divers syndromes mais cela reste extrêmement minoritaire. En sport la problématique n'est pas nouvelle. Exemple: cet article de l'Equipe Explore (le meilleur format de l'Equipe, en général un excellent travail, recherché, sourcé et correctement écrit: https://www.lequipe.fr/explore/hr04-erik-a-hors-piste/).
L'IAAF (l'athlétisme) est très intéressée au sujet et si les décisions portent à controverse sur les cas des coureuses du 800m (Semenya etc...), elles n'en restent pas moins informées et étudiées. La patronne de la commission chargé de ce sujet est Maria-José Martinez-Patino qui a un défaut génétique, disqualifiée en 1986 et a profondément étudié la problématique sous tous ses angles.
Je crois qu'il faut faire attention au vocabulaire: "intersexe" couvre les gens qui ont un authentique problème biologique qui les place à cheval entre les deux sexes, d'une manière ou d'une autre, à un degré ou un autre (comme l'exemple de la skieuse/skieur). Ils n'y peuvent rien, c'est une question de hardware reçu à la naissance, une anomalie: cela concerne au maximum 1% d'une population (sans doute beaucoup moins), et c'est sans grand impact pour la majorité d'entre eux. "Transgenre" est plus ce dont on parle aujourd'hui, et cela renvoie à diverses définition de troubles de l'identité sexuelle.
Pour ce qui concerne le sport de haut niveau, c'est assez amusant, vu que c'est un truc aujourd'hui complètement dans le débat sur les LGBTQ+, intégré dans le domaine de "l'intersectionnalité", où figurent avec prominence les féministes.... Dont la plupart se taisent sur le sujet tout en voyant le sport féminin devoir accepter de plus en plus d'athlètes transgenres (génétiquement des hommes) qui surperforment et prennent le plus souvent la première place sur les podiums. Si le phénomène se poursuit, les femmes "biologiques" pourraient se retrouver exclues de fait des podiums (si la démographie des "nouvelles femmes" est suffisante) de manière systématique, et devront accepter des hommes biologiques dans les toilettes pour femmes. Vu que dans la "pyramide de l'oppression", les trans sont au sommet, toute contestation est interdite, comme on a pu le voir à la dernière gay pride de Londres, où des lesbiennes ont été mises à l'index publiquement et harcelées (physiquement et online) pour avoir simplement voulu dire qu'elles n'étaient pas transphobes juste parce qu'elles ne se voyaient pas coucher avec une femme trans (cad un homme "bio"). C'est beau la nouvelle "tolérance"! Et moi, autant je déplore cette nouvelle religion, sa haine, sa stupidité, sa fausseté intellectuelle, son fascisme sur les campus et dans la vie publique, autant quand je vois ces trucs..... Je me marre.
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3 minutes ago, Wallaby said:
http://www.faz.net/aktuell/wirtschaft/neuer-flughafen-fuer-istanbul-erdogans-prestige-projekt-15860024.html (28 octobre 2018)
Le nouvel aéroport d'Istanbul pourrait devenir le plus grand aéroport du monde, concurrençant et dépassant Francfort, Paris ou Londres, mais...
Turkish Airlines pourrait avoir plus de difficultés. "Nous voulons augmenter le nombre de vols vers des pays comme la Chine et l'Inde ", annonce Ilker Ayci, président du conseil de surveillance, déclarant ainsi la guerre aux aéroports européens. Mais pour y parvenir, la compagnie aérienne parapublique devra augmenter considérablement sa flotte. C'est devenu très cher à cause de la faiblesse de la monnaie nationale, parce que les machines doivent être payées en dollars. Dès 2016, les livraisons ont été reportées, mais le nombre d'avions devrait encore augmenter de plus de 50 % d'ici 2023. "Il s'agit désormais d'un tour de force financier qui pourrait se traduire par une réduction de la croissance de la flotte ", déclare Jörg Schwingeler de Prologis, une société de conseil spécialisée dans l'aviation.
Toutefois, si Turkish Airlines maintient sa forte croissance, les aéroports européens ne seront guère en mesure de suivre le rythme du nouvel aéroport d'Istanbul. Pour des raisons d'encombrement et d'insonorisation, il est très difficile d'y poursuivre les travaux d'agrandissement. Avec un nouveau terminal, Francfort crée des capacités pour un total de 95 millions de passagers par an, mais il n'est guère possible d'en faire plus car il est peu probable qu'une nouvelle piste soit possible. Munich, la deuxième plaque tournante allemande, fonctionne déjà à pleine capacité et une autre piste est devenue improbable en raison de la prévisible participation au gouvernement des Freie Wähler en Bavière.
Istanbul, par contre, a beaucoup de place. Les plans d'agrandissement sont déjà dans les tiroirs. D'ici 2028, quatre pistes supplémentaires viendront s'ajouter aux deux pistes actuelles si la demande l'exige. Trois terminaux pourront alors accueillir jusqu'à 200 millions de passagers par an, soit plus qu'aucun autre aéroport au monde.
Question: même si le traffic est au rendez-vous (ce genre de plan semble toujours tabler sur le fait que des masses de gens seront là si on augmente la capacité), est-il si intéressant de tout concentrer sur un hub massif? Cela doit quand même avoir un rapport avec l'économie de l'endroit, son potentiel propre.... Même comme simple plaque tournante de transit, cela a t-il tant d'intérêt que ça? Je ne suis pas expert en traffic aérien, mais ça sonne plus comme un projet "éléphant blanc".
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- C’est un message populaire.
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6 minutes ago, MrGland said:Ça répond tout de même à une certaine logique qui est de "corriger" son genre avant de voir son corps développer les attributs d'un genre qui n'est pas le sien psychologiquement parlant (c-a-d avant ou au tout début de la puberté).
Ce raisonnement pourrait se tenir.... Si et seulement si la proportion de gamins ayant des problèmes d'identité sexuelle permanents était très dominante. Problème: 80 à 90% des enfants/adolescents qui ont de tels problèmes les auront résolu, pour la plupart d'eux-mêmes, une fois arrivés à l'âge adulte. Les foutre sous traitement hormonal, voire pire encore, les envoyer sous le couteau du chirurgien, à un jeune âge (13 ans fut mentionné, mais on a maintenant dans bien des endroits des cas à 6-7 ans, et des "professionnels" de santé et santé mentale qui encouragent la chose) prive la majorité d'entre eux de la chance de grandir et de se trouver, et, vu plus simplement, les mutile à vie. Même sans chirurgie, les traitements hormonaux ne sont pas des trucs dont on revient, surtout s'ils sont administrés avant/pendant la puberté. On crée de fait des eunuques (et autres, vu le nombre de variations possibles) et autres mutilés dont, pour contrer l'un des "arguments" des fanas de ce genre de choses, les problèmes ne seront pas diminués par la transition: les taux de suicide (les plus élevés qui soient dans la population: c'est le groupe le plus suicidaire, de loin) ne changent pas avec ou sans transition.
Non, faire ça à un enfant est criminel. Favoriser le doute sur l'identité sexuelle d'un enfant, encourager une tendance qui peut n'être qu'embryonnaire (et ne jamais aller plus loin), ou les empêcher de résoudre ce problème par eux-mêmes, est criminel.
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Si on est dans le théâtre, ça me rappellerait presque les conversations unidirectionnelles dans les diagnostics du nouveau docteur dans Knock (Jules Romains).
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16 minutes ago, SinopeMT said:
Traduction libre de ce texte (même si Poti parle certainement mieux portugais que moi) afin que tous en profitiez:
— Ele disse numa entrevista que fechava o Congresso no dia em que tomasse posse. Il (Bolsonara) a dit lors d'un entretien qu'il supprimerait le Congrès le jours de l'investiture
— Rapaz... Sou contra fechar o Congresso. Mas é melhor do que a roubalheira do PT. Mon gars... Je suis contre la suppression du Congrès. Mais c'est mieux que la kleptocratie (roubalheira c'est arnaque mais ds ce contexte, c'est mieux rendue par kleptocratie) du PT
— Ele também disse que tinha que matar 30 mil pro Brasil dar certo. Il a également dit qu'il fallait tuer 30 000 personne par an pour que le Brésil rentre dans le droit chemin.
— Feio matar 30 mil. Mas é melhor do que a roubalheira do PT. C'est moche de tuer 30 000 types. Mais c'est mieux que la kleptocratie du PT.
— Aqui ele fala que prefere filho morto a filho gay. Là il a dit qu'il préférerait avoir un perdu un fils que d'avoir un fils gay.
— Qualquer filho é melhor do que a roubalheira do PT. N'importe quel fils est mieux que la klepto....
— Sua frase não tem muito sentido. Ce que tu dis n'a pas grand sens.
— Melhor não ter muito sentido do que a roubalheira do PT. C'est mieux de ne pas avoir de sens que la klepto....
— Aqui ele falando que é a favor da tortura. Et là, il a raconte qu'il est pour la torture.
— Sou contra tortura. Mas é melhor do que a roubalheira do PT. Je suis contre la torture. Mais c'est mieux que la klepto...
— Será? Aqui, 2018, ele falando que o livro de cabeceira dele é do Brilhante Ustra, o torturador que levou duas crianças de 5 e 4 anos, pelas mãos, para verem o pai e a mãe torturados numa sala do DOI-Codi. A mãe estava nua e vomitada, presa à cadeira do dragão. Vraiment? Mais maintenant, en 2018, il clame que son livre de chevet est de Brilhante Ustra (un tortionnaire de la dictature qui eut Dilma Rousseff entre ses mains notamment), le tortionnaire qui suspendit par les bras deux enfants de 5 et 4 ans, pour qu'ils voient leurs parents torturés dans un local de la DOI-Codi (l'organe de répression intérieur de la dictature). La mère était nue et vomissait, attachée à la chaise du dragon (torture similaire à la gégéne du général Aussaresse).
— Melhor levar criança pra ver pais torturados do que pra ver a roubalheira do PT. Vous avez compris le principe
— Frase da mãe torturada: “Minha filha perguntava: ‘Mãe, por que você ficou azul e o pai verde?” Ela continua: “Meu filho até hoje lembra do momento em que eu falava ‘Edson’ e ele olhava para mim e não sabia que eu era a mãe dele. Estava desfigurada”. Citation de la mère torturée: "Ma fille me demandait: "Maman, pourquoi es-tu devenu bleue et papa vert?" Elle continue:"Mon fils se souvient encore des moments où j'appelais "Edson" et il regardait dans ma direction e ne reconnaissait pas comme sa mère. J'étais défigurée"
— E quem desfigurou o Brasil? A roubalheira do PT! E qui a défiguré le Brésil? La kleptocratie du PT!
— Se só roubalheira conta... Ele tinha uma funcionária fantasma na Câmara, paga com dinheiro do povo para dar água aos cachorros dele, na casa de praia em Angra dos Reis. Si seul le vol importe... Il (Bolsonaro) avait un emploi fictif à la Chambre, paie avec l'argent du contribuable l'eau de ses chiens dans sa villa de Angra dos Reis (en face d'Ilha Bela)
— O que é uma funcionária fantasma perto da roubalheira do PT? Mais qu'est-ce qu'un emploi fictif par rapport à la kleptocratie du PT?
— Ele e os filhos, que se dedicam unicamente à política, têm 13 imóveis no valor de R$ 15 milhões de reais. Não é estranho? Lui et ses fils, qui sont tous des politiciens professionnels, ont 13 biens immobiliers d'un valeur totale de 15 millions de reais (environ 4 millions d'euros actuellement). N'est-ce pas bizarre?
— Muito mais estranho é a roubalheira do PT. Très mais encore plus est la klepto...
— Em um só ano, um dos filhos dele gastou R$ 40 mil reais de verba parlamentar com passagens pro Rio Grande do Sul, onde morava a namorada e para Santa Catarina, onde tem amigos. En un an seulement, l'un de ses fils a dépensé 40 000 R$ d'indemmnité parlementaire en billets pour le Rio Grande do Sul, où habitait sa copine et pour le Santa Catarina où se trouve ses potes
— O importante é acabar com a roubalheira do PT. Tudo menos a roubalheira do PT! L'important c'est d'en finir avec l'extorsion par le PT. Tout mais pas la klepto....
— Não é o que acham os principais órgãos de imprensa do mundo. Olha essa lista de jornais e revistas alertando pro perigo desse cara ser eleito. The Economist, New York Times, The Guardian, Deutsche Welle. Ce n'est pas ce que pensent les principaux titres de références mondiaux (certes l'argument est faible). Regarde cette liste de journaux et magazine s'inquiétant du danger du type: The Economist, NYT, The Guardian, Deutsche Welle (le texte vient d'un libéral un peu biaisé ça entache un peu l'excellence de texte).
— Tudo mídia comunista comprada com dinheiro da roubalheira do PT. Que des media communistes acheté avec l'argent extorqué par le PT.
— Ué, por que a roubalheira do PT comprou toda a mídia internacional e se esqueceu da brasileira, que continua tratando o cara como um candidato normal e um risco à democracia igual ao de Haddad? C'est ça, et pourquoi le PT aurait acheté tous les media internationaux et oublié les titres brésiliens, qui continuent à le traiter comme un candidat parfaitement normal et représentant un risque à la démocratie équivalent à Haddad?
— Tática de guerrilha da roubalheira do PT. A mídia brasileira está como os vietcongs, escondida debaixo da terra, disfarçada de arbusto para atacar de surpresa no final e garantir a boquinha na roubalheira do PT. Tactique de guérilla de ces arnaqueurs du PT. Les media brésiliens sont comme le Viêtcong, s'enterrant pour se cacher, sortant du buisson par surprise et voler au secours de la victoire de la klepto....
— Sei. Mas vamos supor só por um momento que a imprensa global não esteja comprada pelo dinheiro da roubalheira do PT. Vamos supor que eles estejam certos em apontar o abismo que ele representa. Vamos supor que ele ganhe e ponha em prática o que vem dizendo que porá desde que começou na política. Vamos supor que ele persiga minorias ou faça vista grossa para quem perseguir. Que ele censure. Torture. Mate. Je sais. Mais supposons un instant que la presse mondiale n'est pas acheté par le PT. Supposons qu'elle ait raison de pointer l'abîme que représente Bolsonaro. Supposons qu'il gagne et mettent en pratique toute la "merde" (pora c'est un bidule blanc en fait) depuis qu'il a commencé la politique. Supposons qu'il persécute les minorités, ou ferme les yeux sur ce qui se font persécuter. Qu'il censure. Torture. Tue
— Importante é acabar com a roubalheira do PT. L'important c'est d'en finir avec la kleptocratie du PT
— E se for você o torturado? Você na cadeira do dragão. Et si tu fais torturer? Toi sur la chaise du dragon.
— Enquanto eu tiver meu crânio esmagado pelo menos não vou pensar na roubalheira do PT. Pendant que je me ferai écraser le crâne, au moins je ne penserai pas à ces kleptocrates du PT.
— E se você for morto? Et si tu meurs?
— Estarei livre, finalmente, da roubalheira do PT. Je serai finalement libéré de la kleptocratie du PT.
Personnellement, je ne vois pas là quelque chose de très frappant sur le plan littéraire/journalistique: c'est un peu facile, un épouvantail rhétorique à traits extrêmement forcés pour présenter un manichéisme assez outrancier. L'éduqué contre le complètement débile, le sophistiqué contre le très bourrin et inculte, le bon sens relativiste contre l'absolutiste monomaniaque, le bon contre le méchant.... A forcer le trait à ce point, je trouve que ça perd toute pertinence. A moins que beaucoup, vraiment beaucoup, soit perdu dans la traduction.
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Bon, c'est là qu'on va tous avoir besoin d'un petit brief sur la constitution et la politique brésilienne:
- quelle est la marge de manoeuvre autonome du président dans le régime du pays?
- quelle est la marge de manoeuvre autonome du parlement, et quelle majorité a t-il ce soir? De ce que j'ai vu, c'est très divisé, mais je ne connais pas la politique brésilienne, les tropismes et antagonismes des partis....
- la justice brésilienne a démontré un fort niveau d'indépendance, surtout ces dernières années; que peut-on attendre de ce côté?
Dans l'ensemble, y'a t-il suffisamment de "checks and balances" pour encadrer un histrion et le limiter, comme l'autre, à être pour l'essentiel un histrion sur twitter/dans les médias, et pas quelque chose sortant réellement de l'ordinaire (genre rétablir la dictature, casser la représentativité parlementaire de façon ouverte ou cachée, casser la liberté d'expression....)? Ou bien y'a t-il réellement un danger qu'il soit autre chose qu'un pourri à tendance oligarchique de plus?
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8 minutes ago, Kovy said:
La couverture médiatique n'est elle pas le reflet de la réalité de l'origine de la majorité des meutres ideologiques aux US ?
Il ne faudrait tout de même pas oublier les faits :
https://en.wikipedia.org/wiki/Terrorism_in_the_United_States
Oh, il y a de ça, aucun doute. Mais la réalité est beaucoup plus nuancée, voire penche dans l'autre sens, quand on prend en compte TOUS les types de violence, surtout la "petite" violence (presque ce qu'on appellerait la "violence du quotidien"), notamment dans la décennie écoulée, ce qui a symboliquement démarré avec le Tea Party puis Occupy Wall Street: le premier initialement pas/peu partisan, et non violent, s'est fait coopter (et "filtrer") par de riches sponsors corporate pour devenir un mouvement de droite conservatrice (toujours non violent), là où le second, aussi pas/peu partisan à ses débuts, et non violent, a connu une évolution idéologique radicale (après 3-4 jours gentillets, rassembleurs, Kumbaya et tout, sont venus les radicaux qui ont commencé à coopter et prendre en main ce mouvement sans leaders: ségrégation par race, sexe et orientation sexuelle pour des "ateliers", blocage de la parole au profit des nouveaux leaders, répression verbale et physique de toute contestation, tactiques antifa/black block....). La violence à droite et à gauche s'expriment selon des modalités différentes, mais il est vrai que dans un pays avec autant d'armes, et une tendance à voire les propriétaires d'armes plus souvent être à droite (ça n'a pas été toujours le cas jusque très récemment), les probabilités vont dans le sens d'un plus grand nombre de meurtres commis par des tarés venant de la droite. Les tarés de gauche opèrent autrement, notamment en ce qui concerne les "morts civiles" et professionnelles orchestrées par des bandes organsiées online qui s'acharnent sur une personne et démolissent sa vie (quoique bipartisan, le phénomène est largement plus développé à gauche).
Ceci dit, je m'intéresse moins aux grandes appellations "de droite" et "de gauche" pour le terrorisme dans ses débordements meurtriers: un type comme l'envoyeur de bombes de cette semaine répond en partie à la définition, et rentre dans l'analyse. C'est un déséquilibré apparemment très influencé par l'actualité politique et répondant à sa "façon" au débat et à la personnalité de Trump. Mais il faut garder à l'esprit que ce qui est classé comme "terrorisme de droite" dans ce graphique, inclue avant tout des trucs comme des milices révolutionnaires/survivalistes/indépendantistes, et des groupes anti-avortement radicaux, de nature religieuse (et en fait sectaire: la plupart ne sont pas de congrégations "normales", mais dans des communautés vivant à part). Ca tend à se situer sur la droite de l'échiquier politique dans le principe le plus large (et pour beaucoup des dites milices, c'est discutable), mais c'est pas vraiment dans le débat, l'actualité, la scène politique ou affilié de près ou de loin à un parti (la plupart de telles mouvances ne votent pas, et refusent expressément de le faire). Les White Supremacists/Néonazis/Neo-southerners/KKK sont à mi-chemin, comme leur "équivalent" de gauche (communistes/anarchistes/antifa....), à la fois à part et en partie accrochés au débat politique.
En plus j'ai quelques doutes sur la nature de la classification de ce qui est "de droite," "de gauche" ou "islamiste" dans ce tableau, en regardant de plus près: en 2016, cela ne montre que 1 ou 2 meurtres islamistes par exemple... Alors que c'est l'année du massacre du night club d'Orlando, où 50 personnes ont trouvé la mort. Et 2011, c'est l'attentat du marathon de Boston, où quelque chose comme 5 personnes ont été tuées (et 280 blessées), mais sur le graphe, y'a rien du tout pour les islamistes. Ca me fait me poser quelques questions sur le dit graphique.
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- C’est un message populaire.
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22 hours ago, Boule75 said:J'avais vu passer l'histoire de la ricine, mais je n'ai rien vu qui indiquait que l'enquête ait débouché sur quoi que ce soit : en sais-tu plus ? (et ça, ça rappelle l'Anthrax en 2001)
Pour ce qui concerne l'incitation à la violence, j'ai tout de même le sentiment que Trump et sa clique vont quand même très loin, depuis des années en fait. Qu'a-t-on de comparable à "la presse est l'ennemi du peuple", côté démocrate ?
Le constant bashing de tout ce qui sort de l'orthodoxie de rigueur sur la majorité des networks, chaînes du câble (même la chaîne sportive ESPN qui, depuis qu'elle s'est mise à faire du commentaire sociopolitique dans ses émissions, perd des abonnés à grande vitesse) et journaux, et le ciblage en particulier de tout ce qui penche vers la droite (et maintenant, vu l'évolution du ton depuis 2015-16, tout ce qui n'approuve pas activement et très vocalement ce qui est dit chez les "gens biens"... Ce qui est un tantinet totalitaire dans l'esprit). Plus particulièrement, sur le sujet de la violence physique, il y a Hillary Clinton qui, pas plus tard que la semaine dernière, disait que le temps de la civilité était fini jusqu'à ce qu'il y ait une majorité démocrate, mais surtout des gens comme Maxine Waters (élue à la Chambre) qui appellent ouvertement au harcèlement physique des personnalités de droite dans la rue, dans tous les endroits qu'ils fréquentent, et jusque chez eux. Une autre élue à la Chambre, de Hawai (oublié le nom.... Hirono je crois) va dans le même sens. Evidemment, après ce genre de longues diatribes et directives faisant monter les tensions dans leurs audiences, elles balancent rapidement un truc du genre "mais pas de violence" (histoire de se dédouaner légalement et médiatiquement), comme si ça allait avoir un effet sur une foule bien travaillée et échauffée. Plus encore, on a surtout l'assourdissant silence depuis l'élection de Trump, sur le comportement de toute une gamme d'acteurs, groupes formels ou informels ainsi qu'individus (dont les trucs affiliés "antifa"), voire des encouragements à peine, voire pas, déguisés. Dans les médias et chez certains élus. Et une complicité de fait dans la présentation des événements qui leurs sont liés. Quand le pire arrive vraiment contre la droite (typiquement l'attentat contre les élus républicains jouant au baseball), la couverture est minime et s'arrête rapidement, à l'opposé du long bombardement qui sature tout quand quelque chose arrive à cause d'un illuminé plus ou moins lié à la droite (même la méga fusillade de Las Vegas, apolitique, a été ainsi tournée, et le tireur a été présenté autant que possible comme un archétype de droite et un poster boy pour la NRA).
Je comprends qu'à droite, il y ait beaucoup de frustration par rapport à ce genre d'impunité, d'encouragement de fait (voire forts et clairs) et de négation (rappelons-nous: on pèche, donc on agit, en pensée, en parole, par action et par omission); chez les plus bas du front ou déséquilibrés, ce genre de comportement de ce qui est censé être la presse aura un effet certain de par la nature même du dit comportement. C'est en tout cas un facteur accroissant. Si l'on y ajoute la plus ou moins complète "gauchisation" de la scène culturelle (dans le ciné et la télé, c'est vraiment du maccarthysme, genre époque de la blacklist) qui elle aussi donne un ton dans tous ce qui est vu et entendu, il y a certaines conséquences à attendre à la longue. Surtout avec le récent renforcement du caractère politisé/idéologisé des productions culturelles. Les conservateurs vivent et sentent la chose fortement depuis au moins 20 ans, mais elle est devenue réellement lourdingue depuis une décennie (genre subtile comme de la propagande soviétique), et carrément insultante depuis quelques années: tout ce qui s'apparente de près ou de loin à des idées, valeur, éléments identifiants ou stéréotypes liés à la droite est caricaturé, vilifié ou ridiculisé dans les médias, au point d'être la ligne par défaut dont on ne se rend même plus compte.
C'est dans ce contexte qu'il faut voir la façon dont le débat politique est géré par les grands médias où la classe journalistique n'est pas vraiment représentative, sur le plan des opinions et des profils, de la population américaine en général et des pans de population votant à droite, penchant vers la droite, ayant en partie des opinions de droite (et l'évolution récente est telle que les médias font fuir les centristes et certains "liberals" maintenant) en particulier. Et on doit ajouter l'hyper partisanisme et l'ensemble des tactiques et stratégies médiatiques qui président à la construction de la présentation de l'actualité et de la politique dans ces médias (c'est très pensé et mis en scène). Dans ce registre, ça fait maintenant un bail que tout le monde a copié la recette FoxNews, donc la parano et l'hystérie permanente, l'exagération et le mensonge éhonté, l'absence de remise en question et le déni des mensonges proférés ou d'un biais extrême. Ce genre de domination culturelle sur tous les plans crée des prédispositions à la frustration et à la violence, surtout quand ça dure depuis si longtemps, accroissant nécessairement les facteurs de risque que des déséquilibrés et frustrés passent à l'acte. Pourtant, la violence "venant" de la droite est aujourd'hui moindre quantitativement que celle venant de la gauche, notamment parce que beaucoup de ceux qui la commettent reçoivent, au moins médiatiquement, un passe-droit, et les victimes, quand elles sont de droite, n'existent pas pour la presse.
Bref, la polarisation, mais aussi la façon dont elle est représentée (trop asymétriquement), sont non seulement des multiplicateurs, mais des causes de violence. Rien de tout cela n'est bon. Et le pire est que je ne vois rien ni personne qui essaie de changer ces éléments fondamentaux encadrant la situation politique, donc aucune incitation à changer la marmite dans laquelle cet infâme brouet est touillé.
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9 minutes ago, Boule75 said:
Hum. Eléments nombreux sur le suspect par le NYTimes.
Associal, paumé, vivant dans un van, biberonné à l'alt-right et ultra-fervent supporter du président. Déjà des soucis avec la justice depuis des décennies.
Il me fait penser au gars qui s'était pointé dans la pizzeria de Washington en cherchant la cave où était supposer opérer le cercle pédophile d'Hillary Clinton...
Tu veux dire qu'il y a des tarés dans le monde, qui attendent juste de trouver une raison, une "cause" ou un stimulus qui les feront agir? Il faudrait le signaler à la presse, parce que pour eux, c'est juste un truc à utiliser pour prouver qu'ils ont raison dans leurs thèses depuis toujours.
Je tiens (vraiment) à signaler qu'il y a eu une floppée d'acte violents commis par l'autre bord, sans qu'ils reçoivent le quart du dixième de la couverture médiatique de ceux "de droite" (ou, comme dans le cas présent, "assimilé"). La chose est importante étant donné que ce déséquilibre fausse le débat très gravement et renforce aussi bien les stéréotypes d'un bord que le ressentiment de l'autre.... Avec plus de chances d'accroître la violence à l'arrivée.
Ceci dit, merci pour l'info sur l'ethnie: je m'étais fié à la première bordée d'articles et avait cru que c'était suffisant (y'avait assez de détails sur un supposé militantisme "indien" pour convaincre).... Mais bon, l'est encore "ethnique", donc le récit marche toujours.
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1 hour ago, Kelkin said:
Et en quoi le fait d'avoir du sang indigène empécherait d'être un redneck raciste ?
Il ne correspond pas au profil qui va être suggéré autant par ce qui est dit que par ce qui n'est pas dit, parce que c'est comme ça, et très intentionnellement et de manière très calculée et professionnelle, que la "conversation" est menée par les médias, au nom d'une trame narrative ou d'une autre. Et ces trames (et tous les codes et automatismes qu'elles induisent, comme celui utilisé en cette instance) ne font que renforcer les camps en présence dans leurs stéréotypes et certitudes, et par là, dans leurs préjugés, condamnations, automatismes et donc dans leur antagonisme, qui est chaque jour plus poussé, pas en petite partie par les médias.... Ce que les patrons de CBS et CNN confirmaient par exemple pendant la campagne présidentielle (je ne sais plus lequel a dit avec un grand sourire: "je sais que ce n'est pas bon pour le pays, mais c'est bon pour la chaîne").
Le fait est que le gars en question est à la fois "ethnique" et un pro-Trump, et plus encore, il a été un activiste pour des causes "native", ou en tout cas revendique un identitarisme fort, ce qui ne cadre pas avec la narration de gauche (en fait devenue beaucoup plus racialiste, "genderist", et en fait sectariste, qu'une droite dont une partie au moins reste envore attachée à l'universalisme: à gauche aussi, mais cette partie là est plus réduite au silence par les activistes); donc cet aspect sera minimisé ou omis. Parce que c'est bien connu: ceux qui supportent Trump sont tous blancs (et hommes pour l'essentiel), donc sont le mal (mais ça, vu qu'ils sont blancs et hommes, on le savait déjà). Il suffit de voir la réaction non seulement des activistes de gauche, mais aussi d'une bonne partie des élites (médias et show biz, presse, politique) quand quelqu'un "censé" être dans "leurs catégories" (ethnique, femme, LGBT) ne crache pas la ligne du parti ou, pire encore, s'y oppose: c'est l'anathème, et pas tendrement, avec dans certains domaines, des conséquences professionnelles (à Hollywood, c'est même assez radical: la diversité d'opinion n'est pas autorisée, et ils ne s'en cachent pas). Toutes ces logiques existaient à des degrés divers, parfois inquiétants, le plus souvent "tolérables" (sauf pour les personnes concernées évidemment), mais dans la décennie écoulée et évidemment depuis la campagne de 2015-2016, c'est devenu assez extrême. Et la gauche actuelle a de vrais côtés staliniens (terme illustratif). On connaissait bien les travers de la droite US depuis un bail, on n'a pas arrêté de taper dessus, mais il faudrait maintenant bien réaliser ce qu'est la gauche américaine actuelle aussi. Et c'est pas plus reluisant, voire à bien des égards, c'est encore plus flippant.
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Apparemment, et ça ne s'invente pas, le type est un supporteur de Trump qui est aussi (avec insistance vu le nom des businesses qu'il a lancé) indien (native american, pas d'Inde). Ce dernier point emmerde apparemment les rédactions qui s'efforcent de ne pas mentionner le fait, et s'empressent de présenter la chose comme si Trump avait pour ainsi dire directement mandaté le gars pour agir comme il l'a fait, et/ou de dire que le type était parfaitement sain avant l'arrivée de Trump, qui lui a fait passer le seuil de la folie... A part que le gars n'en est pas à son coup d'essai, ayant un pedigree qui remonte au moins à 2002, et qui l'a vu multiplier des formes d'agression, de menaces ou d'intimidation, notamment contre des juges.
Bref, comme attendu, c'est un déséquilibré chronique. Mais ça ne va pas empêcher les médias de surimposer de manière absolue leurs trames narratives directrices au mépris le plus grand possible de la réalité, parce qu'info et faits, quels que soient les sujets et les événements individuels, ne sont là que pour appuyer la trame directrice, le fil rouge de votre thèse principale. Des micro-ingrédients faits pour aller dans la sauce qui touille continuellement et ne surtout jamais en impacter la texture, la couleur, l'odeur et la saveur. Principalement parce que c'est fait pour une clientèle très précise qui veut se voir confirmée, ou plus encore qu'on veut absolument confirmer (parce que ça les conforte, et donc crée plus l'addiction que la contradiction ou le chaos ne pourraient le faire), dans sa position.
Bref, le commentaire de l'événement dans les médias, le soi-disant "débat", a perdu tout intérêt à la minute où les faits de base ont été énoncés: la suite est prévisible, et tout le monde va s'enfoncer toujours plus dans la ligne éditoriale habituelle (quel que soit le sujet) en lançant des invectives à qui critique la version "officielle" de chacun.
Une chose est sûre: rien de constructif, d'utile, de rassembleur ou ayant une volonté de sortir du cadre habituel (pour essayer de dire à tous: "hé les mecs, on est tous en train de déconner à plein tubes et ça devient flippant"), ne sera dit. Rien. Et non, faut pas l'attendre non plus des dirigeants, son orangitude suprême en tête.
What a shitshow!
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53 minutes ago, Wallaby said:
Un autre angle d'attaque qui met la démocratie sur la sellette (les élections c'est trop stressant) et qui renforce l'idée que les étudiants sont de pauvres petites choses fragiles à (sur-)protéger (du super-méchant Trump) :
https://www.washingtonpost.com/nation/2018/10/24/quarter-college-students-could-develop-ptsd-because-election-new-study-suggests/ (24 octobre 2018)
Un quart des étudiants d'université seraient victimes de stress suite à l'élection de 2016, ce qui peut être un signe précurseur du trouble de stress post-traumatique. Il y a plusieurs facteurs qui entrent en jeu, donc "ce n'est pas seulement le cas des perdants meurtris".
Ca, c'est un de ces trucs qui me fait me poser beaucoup de questions. J'ai vu passer l'info la semaine dernière déjà, et ça m'a fait vraiment m'interroger au point que je me demande s'il est possible d'avoir de vraies réponses sur ce sujet:
- d'un côté, on peut blâmer la simulation, l'hypocrisie, l'exagération extrême qui renvoient à l'hyper-politisation et hyper-idéologisation de certains pans de la société, notamment une partie des étudiants, mais aussi à l'impact de certains courants de "pensée" dans les facs et ailleurs, qui tendent à manipuler le langage pour se l'approprier politiquement et en contrôler l'usage (notamment pour des tactiques de discours et invectives, casser la parole de l'autre, dominer la scène du débat....), si bien que beaucoup de mots perdent leur sens et sont employés à tort et à travers ("racisme" est par exemple manipulé pour vouloir dire "préjugé + pouvoir institutionnel/privilège de naissance" et ne pouvoir s'appliquer qu'à certaines races, afin de ne fonctionner que dans un sens, contre un groupe donné). Le "stress post traumatique" devient donc d'un usage générique, loin de la réalité de ceux qui en souffrent vraiment au sens plein du terme (comme le "viol", qui veut aujourd'hui dire beaucoup de choses différentes, ou le "harcèlement").
- Le fait qu'en plus, cela concourre du mouvement de pathologisation de tout et son contraire dans la condition et le comportement humains (en partie parce que ça permet toujours de sortir une nouvelle pilule et thérapies pour traiter la chose) n'aide rien en ce sens. Un peu comme si la surabondance commercialement intéressée de traitements et pilules (utiles ou non, efficaces ou non) créait en elle-même sa propre demande: s'il y a une solution, c'est qu'il doit bien y avoir un problème, non
? Donc faut que le problème soit partout, et convaincre ceux qui sont passés par un petit nid de poule qu'ils ont ce problème.
- il faut reconnaître l'impact aliénant de l'environnement médiatique moderne, sollicitant les sens et l'attention à des niveaux très élevés, sans doute non prévus par l'Evolution. Le taux évoqué pourrait à ce titre être révélateur de la proportion d'étudiants qui sont particulièrement impliqués (émotionnellement et intellectuellement) dans la vie politique (et du coup seulement partiellement un indicateur de qui est une tapette/un enfant gâté vivant mal la déconvenue, et qui peut encaisser). L'impact sur le niveau de stress et la psychologie en général est bien réel dès lors qu'on est investi et/ou très sollicité (consciemment et inconsciemment) par le bombardement constant.
- les changements éducatifs survenus principalement depuis les années 70-80 ont contribué à une plus grande tendance à couver la jeunesse au point de ne lui présenter aucun challenge, aucune contrariété, si bien qu'au fil du temps, ce type de comportement se poursuit très tard dans la vie, et pour ceux qui font des études, jusqu'au cours de la vingtaine: le "choc" du monde réel serait d'autant plus grand. Donc en ce sens, le choc des étudiants évoqués serait réel, avant tout parce qu'ils n'y ont pas été préparés d'aucune manière
- dans la ligne du point précédent, j'avais vu les résultats d'une étude montrant la baisse structurelle de la résilience psychologique des jeunes au fil des générations depuis 45: des événements et stimuli qui auraient laissé des jeunes des années 50 complètement indifférents sont aujourd'hui de vraies causes de trauma pour les tranches d'âges comparables, au sens médical. Ce qui veut dire qu'on parle, au moins pour une partie, de vrais cas de PTSD (je maintiens la probabilité d'un grand nombre de paniqueurs et égotistes en quête d'attention, regardant leur nombril et/ou exagérant tout), et sans doute à ce titre d'un vrai problème dans l'éducation (écoles, familles et culture) qui crée autant de gens "fragiles". Un professeur que je suis régulièrement mentionnait son enfance, en signalant que quand lui trouvait une croix gammée gribouillée sur une porte de chiottes dans son école (il est juif), dans une petite ville US, il se disait simplement "y'a vraiment des cons partout" et continuait sa journée, là où la même chose aujourd'hui (surtout dans les facs) voit un étudiant paniquer et hurler, un groupe se former autour de lui, de hurleur et de supporteurs, une protestation s'organiser et un plan d'urgence être établi par la fac, le tout sous couverture médiatique (médias sociaux au moins, médias locaux, parfois médias nationaux), et la chose être érigée en "problème sociétal chronique" renvoyant sans doute à des "structures d'oppression" et/ou à une "vague de crimes de haine" (et sans doute une armée de nazis cachée quelque part).
Donc beaucoup de points en partie contradictoires, et je ne sais vraiment trouver une explication satisfaisante qui les réunisse, sinon dire que c'est un peu de tout ça juxtaposé.
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Dans les circonscriptions incertaines, je ne me fierais pas aux sondages: la marge d'erreur est grande, et ils sont pour l'essentiel dedans, et en plus cette marge varie selon le lieu, vu que tous les Etats n'ont pas un marché médiatique surdéveloppé, les gens mentent plus qu'avant sur leurs intentions de vote ou même leur intention d'aller voter....
14 minutes ago, rogue0 said:C'était peut être vrai il y a 2 mois.
Mais après Kavanaugh, les derniers sondages locaux montrent qu'une victoire totale duGOPTrumpisme devient possible : cad élargissement de la majorité au Sénat (de 51 à 54 : moins vulnérable aux caprices d'un sénateur modéré), et conserver la majorité à la chambre des représentants.D'où le martèlement 24h/24 sur la caravane de migrants pour mobiliser la base conservatrice, même s'il faut augmenter le débit et l'énormité des fake news (qui a vu des arabes et daechiens dans la "caravane" ?).
De leur point de vue, pourquoi pas : ça ne coûte rien (que de la crédibilité), et ça peut rapporter gros. (sauf un très rare revers style les milliers de gamins parqués en "camp de concentration"...)EDIT: je ne pige pas pourquoi les médias "de référence" et démocrates sont tombé dans le panneau de la "caravane" de migrants, au lieu de poser des questions qui pourraient fâcher comme :
les coupes annoncées dans l'assurance maladie et retraite (pour financer les baisses d'impôt société et milliardaires de 2017)...Les médias, principalement démocrates, et le parti, sont maintenant en train de ménager les attentes alors que la "vague bleue" est de moins en moins certaine, et ils essaient d'accroître le facteur peur de la montée républicaine. Mais surtout, surtout, comme toujours depuis 2015, ils sont à la remorque de Trump, ce que d'aucun voient comme son côté "mâle alpha" qui parvient à imposer le débat (même si sans sophistication aucune et de manière juste brutale), mais qui est plus prosaïquement du au fait qu'il parvient à garder l'initiative dans la conversation, principalement parce que sans lui, les dits médias ont des audiences en berne. Ils ont besoin de l'attention autour de l'objet médiatique Trump qu'ils ont contribué à créer, parce que c'est à peu près tout ce qu'ils ont pour continuer cette hystéricisation de la conversation, ce mode d'apparente "crise permanente" qui a fait de la manchette "breaking news" un gadget quasi permanent de leur présentation (lui enlevant à peu près tout son sens). Donc comme certaines directions de télé l'auraient dit à une autre époque: "c'est pour l'audimat, coco". Et il en a vraiment besoin, l'audimat, vu les résultats de chaînes comme CNN ou MSNBC.
Y'a qu'à voir comment est traité le sujet des bombes envoyées par la poste (qui se sont avérées être inopérantes, apparemment): le mot "terrorisme" est hurlé à la mort et c'est à qui parviendra le plus vite à les lier à Trump (à ce rythme, dans quelques jours, ce sera lui qui les aura personnellement envoyées), et toute discussion sur l'état réel de la violence politique aux USA est écartée (ou c'est juste mentionné en passant, pour dire que c'est tout la faute à Trump) afin de continuer dans la même veine et citer le nom du Donald aussi souvent que possible.
Bref, le "Trump Derangement Syndrom" se porte très bien, parce que les médias ont un fort intérêt commercial à ce qu'il en soit ainsi, et que la majeure partie de leurs effectifs en est atteinte, avant tout par formatage idéologique. Ce faisant, il est très possible qu'ils renforcent en fait la stature de Trump plus qu'ils ne la réduisent ou l'endommagent.
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USA - Criailleries 2 - Rumeurs, controverses, polémiques
dans Politique etrangère / Relations internationales
Posté(e)
Sans doute, en tout cas ce serait plus que souhaitable, et à ce stade, les seules chosse qui puissent réellement empêcher une saleté de ce genre sont:
- que Trump le dise très fort maintenant sans le penser réellement, en espérant créer un effet de dissuasion
- qu'il le fasse juste pour se donner des airs d'homme "fort" parce que les élections, c'est mardi prochain, et qu'il a parié sur une stratégie fondée sur la peur (bien réelle) de l'immigration illégale massive, accrue par les récents changements de comportement des démocrates sur le sujet, et les images de ces migrations
- qu'il se rende compte que s'il faisait un truc pareil, son image n'en réchapperait pas auprès des indépendants/modérés, et d'une bonne partie des républicains
Maintenant, pour trouver un "juste milieu", quel qu'il soit, il faut:
- qu'il y ait des parties en présence qui le veuillent, et vu le climat politique et médiatique actuel, je ne vois pas ça: tout le monde semble vouloir doubler la dose dans le registre dont ils pensent qu'il plaît à leur base et électeurs hardcore
- que ce soit techniquement faisable: on annonçait aujourd'hui qu'une troisième "caravane" s'était mise en route depuis le Honduras (oui, y'en a apparemment une deuxième sur la route), ce qui souligne l'importance du phénomène quand on le met en rapport avec les changements récents des chiffres de l'immigration illégale sur la frontière sud des USA, à l'inverse de la tendance qui était observée depuis 2008-2009 (les mois d'été cette année ont été chauds en termes d'effectifs). Non seulement cela, mais aussi le niveau d'agressivité constaté lors des passages frontaliers, qui semble croître (proportionnellement au niveau de désespoir? A une certaine forme d'organisation et/ou de circulation du message qu'être agressif paie?), vu les incidents observés au Guatemala et au Mexique (y'a déjà eu des morts, des jets de cailloux, des bastons....) et le fait (encore non confirmé, mais venant de plusieurs sources) que la 3ème caravane évoquée contiendrait des armes à feu. Si la perspective est de commencer à voir des trucs proches de ce qui s'est passer autour des enclaves espagnoles au Maroc (jets d'acide, agressions....), la question frontalière va changer radicalement de nature. Et là se pose la question de la faisabilité pratique d'une solution "raisonnable": si les "portes d'entrées" aux USA se voient chargées par des milliers de gens résolus et considérant qu'ils n'ont rien à perdre, des contrôles et arrestations "calmes", même s'il y a assez d'effectifs côté US, deviennent nettement moins probables, et la chance que la situation parte en couille (avec conséquences imprévisibles en cascade) augmente en flèche.
La loi aux USA autorise tout migrant à se pointer à la frontière pour voir son dossier traité, et être accepté ou refusé selon le cas; l'un des problèmes majeurs qui est l'une des 2 causes majeures de l'importance de l'immigration illégale (avec les gens qui restent après que leur visa ait expiré) est que pendant la durée de traitement de ce dossier, ils sont souvent effectivement relâchés dans la nature (généralement pour aller sur un lieu de travail et/ou chez des amis ou de la famille) et priés de se pointer à une date donnée pour avoir les résultats de l'examen. Evidemment, beaucoup d'entre eux ne se repointent jamais, et cette faille administrative demeure encore aujourd'hui parce qu'elle est politiquement intraitable, et que personne ne veut et/ou peut bâtir les centres de rétention qu'il faudrait pour gérer les flux existants (ça reviendrait à héberger en permanence des centaines de milliers de gens, qui ne sont pas des condamnés, en permanence, pendant des mois, parfois plus). Si des solutions pratiques ne peuvent être trouvées, la seule alternative devient le stoppage net à la frontière, quel que soit le niveau de brutalité requis, et, ce que Trump a évoqué en parlant de "cités de tentes", des solutions d'hébergement temporaires qui ont des chances de pas être si temporaires que ça. C'est cher, c'est pas commode vu les effectifs impliqués (et ce qu'il y a déjà à gérer: rappelez-vous, il y a encore quelques mois, les habitats de tous types pour migrants et enfants séparés), et ça ne résoud à peu près rien quand on a affaire à des gens qui ne veulent pas retourner chez eux, un pays dont le gouvernement ne veut pas les accueillir mais qui ne sait pas quoi faire d'autre. Si les flux migratoires continuent à réaugmenter au rythme actuel, on pourrait très bien voir beaucoup de violence, et/ou, sur la frontière US-Mexique, se développer une gigantesque "zone" comme celle autour de Paris fin XIXème siècle-début XXème siècle (d'où vient le terme "c'est la zone"), faite d'habitats temporaires devenant des bidonvilles de fait.