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hadriel

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Messages posté(e)s par hadriel

  1. Tiens une bonne idée (pas très originale mais bon enfin ils y pensent):

    https://www.meretmarine.com/fr/defense/l-anonymisation-de-la-flotte-de-surface-francaise-est-elle-utile

    Citation

    Vers le retour des maquettes ? 

    La mesure est, en tous cas, jugée suffisamment utile pour être poursuivie et continue de s’étendre sur les dernières unités de la flotte qui n’ont pas encore connu ce changement. Ainsi, la plupart des bateaux gris auront perdu leurs indicatifs visuels assez rapidement. Et du côté des opérationnels, on pousse pour aller plus loin. Ne pas donner l’identité des bâtiments dans les communications publiques est un premier pas, mais les marins veulent passer à la vitesse supérieure, tester de nouvelles pratiques ou revenir à de vieilles tactiques d’antan. Par exemple les maquettes d’équipements ou d’armements, comme cela se pratiquait déjà sur d’anciens bâtiments de la marine, telles des frégates et avisos, qui embarquaient souvent de faux missiles antinavires Exocet MM40 ou simplement des tubes de lancement vides (sans parler de ceux qui ont passé beaucoup de temps avec des conteneurs inertes de MM38). Ce qui ne se pratiquait plus depuis un bon moment, permettant à l’importe quel observateur de connaitre la dotation d’armes, et donc les capacités d’une unité, lors d’un départ en mission (par exemple quatre tubes de MM40 seulement sur deux rampes quadruples). Avec les Aster et MdCN, logés en silos verticaux, il n’est aujourd’hui plus possible de savoir à quel point les lanceurs sont garnis, mais pour les Exocet cela reste d’actualité.

    Masquer les différences ou se faire passer pour un autre

    Les maquettes peuvent aussi avoir leur utilité pour des équipements, afin notamment de gommer les différences entre les unités d’une même série. Pour les FREMM par exemple, toutes sont dotées de deux imposants brouilleurs à l’exception de la Normandie, qui a débarqué les siens en 2021 au profit de la Lorraine. Ce qui la rend très reconnaissable depuis. On pourrait dès lors imaginer, à défaut de pouvoir acquérir deux nouveaux brouilleurs du même type (qui ne sont plus produits), installer des maquettes de ces systèmes. Ainsi, il serait presqu’impossible de distinguer la Normandie de ses sisterships. Les maquettes d’équipements peuvent aussi servir à faire croire que tel ou tel bâtiment est doté d’un système X ou Y, voire d’un nouveau dispositif confidentiel qui n’est en fait qu’une « boite vide ». De quoi amuser les spotters à l’affut et si la chose est bien faite provoquer quelques nœuds au cerveau

     

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  2. Il y a 1 heure, jojo (lo savoyârd) a dit :
    Citation

    optronique à longue portée, offrant ainsi une couverture à 360 degrés en complément du NAJIR ou du STIR EO Mk2 à l’avant. A ce stade, a appris Mer et Marine, le Paseo XLR sera uniquement utilisé comme système de veille et d’identification, il n’y a pas d’asservissement à la tourelle de 76 mm et il n’est pas non plus prévu, pour l’heure, de s’en servir comme conduite de tir. Pour les Alsace et Lorraine, ce n’est pas nécessaire. Quant aux six premières FREMM de la Marine nationale, ce système aurait sans doute pu être envisagé en CT afin de remplacer le NAJIR par un équipement plus performant. Mais cela aurait nécessité des travaux d’intégration beaucoup plus lourds donc coûteux et des délais plus longs. Sachant que les marins privilégient plutôt, à terme, de remplacer le système optronique actuel par le STIR EO Mk2, qui équipera aussi les FDI. Mais le temps et l’argent n’étant pas aujourd’hui disponibles, il va falloir patienter et, en attendant, le Paseo XLR, qui pourra à l’avenir être intégré au système de combat des frégates, va compléter voire suppléer le NAJIR pour les fonctions de veille et d’identification.

     

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  3. Exail lance une version XXL de son drone Drix, le Drix 16 Océanique:

    https://www.meretmarine.com/fr/science-et-environnement/exail-lance-une-version-transoceanique-de-son-drone-de-surface-drix

    https://www.ixblue.com/exail-introduces-new-transoceanic-uncrewed-surface-vessel-with-multi-robot-deployment-capabilities/

    16 mètres et 10 tonnes contre 8m et 1.4 tonnes pour la version de base. 2300l de diesel qui donnent 2500 milles d'autonomie sur 30 jours (donc une vitesse en croisière de 3.5 noeuds, la pointe est à 16), une baie à l'arrière pour déployer des traines, une gondole de 5m de long sous la quille pour des capteurs. Se démonte pour être transporté en 2 conteneurs. Mise à l'au cette année, IOC 2025.

    Ca m'a l'air d'être le bon format pour faire de l'océanographie dans le programme CHOF, ou pour déployer des capteurs ASM passif, ou même ESM soit en mat soit avec un drone filaire.

    Ils ont aussi une version océanique 25 mais c'est "custom-made":

    https://www.ixblue.com/maritime/maritime-autonomy/uncrewed-surface-vehicles/

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  4. Il y a 20 heures, g4lly a dit :

    Plus sensible ne sert a rien de toute façon un paquet c'est un paquet.

    Oui quand tu est limité quantique y'a plus rien à faire, mais encore faut-il y arriver.

    Et puis y'a d'autres problèmes comme la dynamique, les nouveaux capteurs font du in-pixel HDR, c'est marrant, tu peux faire une courbe de gamma approximative directement de façon analogique dans le pixel lui-même.

  5. Des nouvelles de Toutatis (je colle des fois que ça passe en payant):

    https://air-cosmos.com/article/toutatis-l-autre-drone-suicide-francais-68564?utm_source=Twitter&utm_medium=social

    Citation

    Toutatis, l’autre drone suicide français

    Alors que les programmes Colibri et Larinae sont en cours de développement, d’autres drones suicides sont aussi développés en France. C’est tout particulièrement le cas de Toutatis, le drone kamikaze de Thales, résistant au brouillage GNSS et équipé d’une charge bien plus grande que sur le programme Colibri.

    Des retex identifiés

    La guerre de haute intensité en Ukraine a démontré le rôle important que peut jouer un drone ; reconnaissance, guidage d’artillerie ou de munitions, drone suicide ou munition rôdeuse, etc. Le drone est ainsi devenu une arme de premier plan au sein d’une armée : il peut devenir un facteur essentiel, voire même de supériorité lors de certaines phases d’actions.

    Cet intérêt pour le drone de petite taille est aussi pris en compte par Thales. L’industriel français a compris l’intérêt de ces engins sans pilotes mais aussi le besoin de ne pas développer un système couteux ; actuellement, l’Ukraine perd environ 10.000 drones par mois mais tient la barre grâce à une industrie de défense en ordre de bataille, organisée et complémentaire pour produire des drones rapidement et à bas coûts.

    Si cette production permet d’assurer un afflux de drones grâce à cette multitude d’entreprises, la production en tant que telle n’est pas coordonnée, les drones étant tous différents de par leurs capacités mais aussi capteurs, pièces de rechange, moyen de contrôle,… Il y a donc une logistique lourde et une multitude de moyens de commandement (C2) sur le terrain.

    Une réponse à venir

    En réponse à ces problèmes de massification et d’unification des moyens, l’industriel français cherche à proposer des solutions multiples, grâce à des systèmes déjà développés ou modifiés pour s'intégrer directement dans le domaine des drones aériens. 

    Par exemple, le système de contrôle et de commandement (C2) Spy'C™, développé avec l'Armée de Terre en même temps que les drones Spy'Ranger 330 et 350. Ce système C2 est capable d'opérer plusieurs drones de types différents ; contrôle de vol, visualisation des données recueillies, etc. À cela s'ajoute aussi une amélioration du système en question, qui devrait à terme être capable de contrôler jusqu'à 6 drones kamikazes en même temps, permettant ainsi une utilisation de ces drones en essaim.

    Thales propose également d'intégrer des systèmes au sein même de drones d'autres industriels :

    La liaison de données résiliente au brouillage µTMA™ ;

    La charge utile de renseignement électromagnétique (ROEM) VORTEX™ ;

    La solution VisioLoc Air™ développée à partir de VisoLoc™ (la brique brevetée et déployée sur les jumelles Sophie Ultima).

    Par Toutatis !

    Thales n'est pas seulement un intégrateur de systèmes car l'entreprise française propose aussi des solutions complètes. Côté drones kamikazes, Thales a investi sur ses fonds propres plusieurs millions d’euros pour développer une munition téléopérée (MTO) compacte, dénommée Toutatis. Dès le départ, la munition est pensée pour être résistante au brouillage radio mais aussi et surtout, être capable de voler en environnement GNSS brouillé. Cette seconde capacité est permise grâce à l'intégration du système VisioLoc Air™ directement au sein du drone Toutatis, permettant à ce dernier de se diriger avec précision sur sa cible malgré le brouillage GNSS.

    À propos de vol, Toutatis vole déjà depuis novembre 2022 et a démontré sa capacité à frapper une cible avec précision lors des vols de démonstration réalisés en décembre 2023. Pour l'instant, ces vols sont effectués sans charge militaire mais les essais d'explosion de charges réelles effectués à terre en novembre 2023 ont confirmé la puissance de la future tête militaire de 1 kg de Toutatis : groupe de combattant débarqué, véhicule léger ou encore véhicule blindé léger. Cette troisième catégorie de cible est avantageuse pour Thales, Colibri étant « limité » aux véhicules légers. Cet avantage s’explique par l’emport d’une charge de quelques centaines de grammes pour le drone développé dans le cadre de Colibri contre 1 kg sur Toutatis.

    Aujourd’hui, ce drone dispose d’une autonomie de 45 minutes, d’une portée supérieure à 10 kilomètres avec un système électro-optique jour/infrarouge et avec une vitesse de croisière de 90 km/h… pouvant augmenter à plus de 160 km/h en phase d’attaque.

    Cette MTO de moins de 4,5 kg pourra être lancée depuis un tube au sol ou depuis un engin porteur, comme un autre drone aérien, véhicule terrestre ou encore un hélicoptère. De fait, Thales allonge la portée de sa munition à l’aide d’autres engins. Le choix d’un autre drone porteur n’est pas un concept inconnu pour Thales ; comme expliqué dans la vidéo ci-dessous, Thales a intégré sa roquette à guidage laser FZ27 LGR (70 mm) sur deux drones, permettant d’augmenter la portée pratique de 7 kilomètres à plus de 120 kilomètres.

    Une fois lancée, cette munition n’est pas réutilisable. De fait, si aucune cible n’est repérée durant le vol, l’opérateur peut décider d’enclencher un système d’autodestruction. Enfin, Thales a précisé dans une interview sur Toutatis que de potentiels clients étaient déjà intéressés et que la commercialisation est attendue pour 2025.

     

     

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  6. il y a 24 minutes, g4lly a dit :

    Pourquoi pas trop proche du sol?

    Histoire de voir un peu loin, et de pas risquer d'accrocher la fibre. On peut aussi poser l'engin au coin d'un bois mais il lui faudrait une alim électrique en plus de la fibre pour durer vraiment longtemps. Mais selon la consommation moteur coupés ça peut déjà être intéressant. Faudrait un mode retour automatique pour quand il perd la fibre (et sans GPS).

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  7. il y a 40 minutes, tom a dit :

    La formule à deux Paseo est en tous cas déjà actée pour les cinq futures frégates de défense et d’intervention (FDI), mais sur les FREMM il y a déjà  Artemis  donc ça vient en plus ? et quelle diference avec la VAMPIR NG ?

    Artemis et Vampir c'est de la veille, Paseo de l'identification (il doit y avoir des fonctions veille automatique cela dit)

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  8. PASEO XLR confirmé pour les FREMM et FDA:

     

    Il est installé en urgence, pas très haut mais c'est peut être provisoire sur les FREMM, au dessus du hangar (et y'en a probablement un devant aussi)

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  9. Il y a une version TE du Griffon :
     

    Citation

     

    Actuellement, 6 versions sont proposées, comprenant quatre sous-versions pour le Griffon en format transport de troupe.

    Véhicule transport de troupe (VTT) ;

    FELIN ;

    Section de tir tireur d’élite ;

    Missile moyen portée (MMP) ;

    Ravitaillement.

    Génie ;

    Engin poste de commandement (PC) ou (EPC) et d’observation d’artillerie (VOA) ;

    Sanitaire (SAN), pour le service de santé des armées (SSA) ;

    NRBC ;

    Mortier Embarqué Pour l’Appui au Contact (MEPAC).

     

    https://revue-histoire.fr/actualite-histoire/le-griffon-nouveau-vehicule-armee-de-terre-francaise/

    Doit y'avoir pareil pour le Serval. Donc a priori la CA a plutôt les mêmes véhicules que le reste du régiement

  10. il y a 2 minutes, Clairon a dit :

    STLD/SAED ont besoin de véhicules légers et assez discrets, on serait plus sur du Petit Pourri, ou à la rigueur le VLTP-P version "non scorpionisée du Serval", ou bien encore un VBAE "tranport de groupe" si ça va exister

    Mettre du non scorpionisé dans le tas ça n'a pas de sens, ils ne seront même pas dans le blue force tracking. Le VBAE est sensé pouvoir emporter 4 pax, ça suffit pour des TE? Ca se passe comment, le pilote reste avec le véhicule et les autres débarquent?

    Je sais qu'on va avoir du Serval un peu partout dans les GTIA/SGTIA, mais mélanger dans les régiments ça va pas poser un problème de soutien pour l'entretien courant? Et puis je suis assez peu fan de bien signaler à l'ennemi qui sont les multiplicateurs de force en les mettant dans un véhicule à part, surtout si il est pas discret des masses (alors que le VBAE oui).

  11. il y a 9 minutes, Clairon a dit :

    Arrêtez ... Vous savez bien comme l'a déjà exposé Rescator, qui en connait un peu sur la question (doux euphémisme), impossible de monter un calibre plus lourd sur du chassis Jaguar, de même une tourelle télé-opérée comme la tourelle Rapidfire ne semble pas possible, pas de place en caisse pour l'équipage

    Clairon

    On peut faire une tourelle AA dédiée habitée. De toute façon la rapidfire brut de décoffrage ça manque d'un radar pour la détection

  12. il y a 5 minutes, Ziggy Stardust a dit :

    Sinon je suis entièrement d'accord, mais le Jaguar coûte cher donc on préfère tout foutre sur des châssis pas adaptés de Serval

    Le chassis du Jaguar doit être au même prix qu'un Griffon. C'est la tourelle qui a tout l'armement et l'électronique. Donc un Jaguar AA avec une rapidfire ou une tourelle AA dédiée ça va être pareil, la majorité du prix va être dans la tourelle. Faudra voir ce qui sort de SABC, mais a priori on aura plutôt un canon sur camion.

  13. il y a 7 minutes, mehari a dit :

    Est-ce que les allemands sont au courant de cet usage prévu pour la BFA?

    Ben ils ont le choix (peut être pas en fait), soit ils fournissent leur partie de la BFA et on fait une grosse brigade multinationale pour la division/ le corps français, soit on reprend nos billes et on en fait une BRICA.

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