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hadriel

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Messages posté(e)s par hadriel

  1. En avant pour l'exercice de style!

      Supposons qu'on ait 10 millions de soldats à déployer au sol et qu'ils ont un niveau technologique un peu en avance sur celui des armées US actuelles.

    Supposons aussi qu'on peut les débarquer/réembarquer assez rapidement (entre une semaine et un mois),que la flotte en orbite est capable de recueillir et d'exploiter du renseignement pour bien se représenter l'économie planétaire et les différentes armées(avec une phase d'observation silencieuse avant de se faire repérer si possible) et qu'elle est capable de frappes précises et nombreuses pendant longtemps.

    On essaye de capturer la planète pour son potentiel humain et son industrie, et après le premier contact diplomatique et une démonstration  live de bombardement orbital dans l'océan devant des observateurs de différents pays, des gouvernement décident de résister.

     AMHA, la base de la base, c'est d'interdire aux Terriens les mouvements stratégiques, pour éviter de se faire submerger sous le nombre une fois au sol. Donc en détruisant les grands ports, aéroports et autres gares au bombardement orbital et en interdisant en plus tout trafic maritime (voire aérien si possible), on fout déjà un bordel monstre dans les mouvements militaires intercontinentaux et en bonus, dans l'économie mondiale. Si on détruit les principales centrales électriques et raffineries en plus, on doit pouvoir recueillir la capitulation sans conditions de la plupart des pays occidentaux qui vont avoir un gros manque de nourriture dans les villes à très court terme (plus de stocks réfrigérés et désorganisation des flux routiers car plus de logistique informatisée), partiellement gérable jusqu'à l'épuisement des réserves stratégiques. Il suffit d'attendre.

     On garde les pouvoirs politiques et les télés et radios publiques en place pour qu'un maximum de gens obéissent aux capitulations et on les récupère l'une après l'autre. C'est facilité par le degré de division politique de la planète. Après, si on dispose de grosses capacités logistiques, on peut essayer de distribuer de l'aide alimentaire à ceux qui se sont bien comportés.

     Les pays à l'économie peu intégrée à l'économie mondiale sont peu susceptibles de projeter leurs forces très loin et ne sont donc pas un soucis dans un premier temps.

     Ça, c'est l'option de la violence contenue. Le risque c'est des Terriens jusqu’au-boutistes qui dispersent leur arsenal militaire portatif (lances-roquettes, fusils etc) et des unités de guérilla dans la nature, ce qui signifie qui rend l'occupation un tantinet plus difficile. Il faut donc faire preuve d'un peu de diplomatie.

  2. Attention, ça ne date pas d'hier! Les règlements de ports interdisaient déjà aux pilotes d'être ivres du temps de la marine à voile. Un envoyé du roi a cependant fait remarquer que c'est pourtant quand les marins ont une pris une certaine dose d'alcool qu'ils sont les plus déterminés et entreprenants, et on distinguait l'état de demi-ébriété de l'état d’ébriété pour ne pas appliquer de sanctions trop lourdes. Je suis sur que ces braves contrôleurs militent en fait pour un retour à la sagesse des anciens.

  3.   Juste un point industriel en passant: si on renonce au capacités high-tech haut de spectre maitrisées par les US (guerre élec, aviation, destroyers de défense aérienne...), on risque aussi de perdre, fautes de marché national, des savoirs-faires techniques qui peuvent être utiles à la FOST. On a besoin d'ingénieurs qui travaillent sur des propulseurs de missiles, des systèmes de combat, de l'électronique, etc. Par exemple, j'imagine que chez Thales, il y a des synergies entre les équipes chargées de concevoir les radars d'avions et les radars de frégates, voire les sonars.

      Donc soit on achète beaucoup de matériel pour la FOST aux US (c'est une option), soit on renchérit artificiellement les SNLE, les SNA et les frégates protégeant la FOST. De toute façon, vu la marge de manoeuvre dans cette variante, on est obligé de faire quasiment tout ce que disent les US et on a finalement très peu d'initiative: on peut se vendre comme supplétif à un certain moment, difficilement acheter une faveur aux US si on n'est pas engagés à leur place dans un coin pourri. C'est quand même très fragile comme modèle parce qu'en l'absence d'opération pour leur compte au sol, on ne peut se reposer que sur leur parole et sur des avantages déjà achetés et concrétisés. Dans ce cas là, pourquoi ne pas essayer de trouver un domaine plus rentable en termes de négociation et d'influence que l'occupation au sol (renseignement humain par exemple)?

  4. Je crois plutôt que la surface de l'étoile est censée vibrer, ce qui est détectable quand on regarde son spectre d'émission EM. On ne capte pas d'ondes sonores en provenance des étoiles. Là, les corps aux alentours provoquent des "marées" qui annulent les vibrations.

  5.         J'ai l'impression qu'on ne souligne pas assez que les animaux soumis aux radiations développent assez rarement une mutation: si une de leurs cellules est touchée par des rayonnements ionisants et voit son ADN modifié, ça a beaucoup plus de chances d'avoir pour conséquence visible un cancer (non transmissible à la descendance) qu'un avantage/désavantage évolutif du genre patte en plus (je caricature). Par contre, si ça touche des spermatozoïdes/ovules, leurs gosses peuvent avoir des mutations sévères (et généralement néfastes) alors que les parents se portent comme des charmes et batifolent gaiement au milieu du réacteur. Vu que les mutations sont importantes, (bris ce chromosomes etc) elles ont des conséquences lourdes sur les petits. Ça n'est pas trop grave quand le taux de mutation est faible dans la population vu qu'il y a toujours des individus "normaux" pour assurer la pérennité de l'espèce, mais si tous les petits sont mutés ça menace la survie de la population.

          Et l'évolution n'implique pas forcément que la population va s'en sortir grâce à un individu plus résistant aux radiations. Elle peut aussi crever.

  6. Donc sous cette hypothèse, le seul intérêt de l'IIR c'est de fonctionner quand le signal GPS est brouillé ou dégradé, ce que la version INS fait mais avec moins de précision. Vu que le rafale peut recaler sa centrale INS en vol avec l'OSF, la précision dépend principalement de la dérive des centrales inertielles de l'AASM.

    Après si(quand) le tir sur cible mobile fonctionne(ra), ça veut dire que l'arme reconnait l'objet plutôt que la scène et donc que le tir sans fonds de carte est possible.

  7.  Et du coup, est-ce que c'est possible de tirer sur une cible fixe dont on ne connait pas l'environnement? ( par exemple un SAM, dont la photo est dans une base de données, au milieu d'un champ inconnu). Parce que quand on regarde la vidéo du tir de l'AASM IIR, il y a un écran qui semble afficher ce que voit l'imageur et comment il l'interprète. Or sur cet écran, on dirait que l'AASM reconnait les pistes de Cazaux (il trace des lignes par dessus sur ledit écran) pour se situer et ne cherche pas la cible elle-même mais plutôt des formes reconnaissables à proximité de la cible. On a le même genre de phénomène sur les photos de Sagem qui illustrant la préparation de mission.

     Ca semble plausible de pouvoir sans tirer avoir fait une reco de la cible, mais ce n'est indiqué nulle part.

    Il faudrait déplacer ça vers AASM.

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