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hadriel

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Messages posté(e)s par hadriel

  1. Dans la doctrine Scorpion initiale le MEPAC devait accompagner l'élément de découverte qui doit être assez mobile, d'où le mortier porté.

    Les 120 de l'infanterie seraient plutôt dédiés à l'échelon d'assaut, qui intervient une fois l'ennemi bien localisé (en théorie).

    Ca colle assez avec ton point de vue, l'échelon de découverte étant plutôt un GTIA cavalerie.

  2. il y a 37 minutes, Clairon a dit :

    Installer un CTA 40 avec un débattement suffisant pour l'AA (donc 80 à 85 ° minimum) sur un chassis Serval, je paie pour voir .... et je ne parie pas un clou sur la résistance au recul du chassis ..

    C'est vrai que les concepts de rapidfire terrestres étaient sur 6x6.

    Après vu que le CEMAT parle de compatibilité avec le porteur c'est que ça doit être limite et en train d'être étudié de près. Mais pourquoi se faire chier à mettre ça sur Serval alors que le concept sur chassis Caesar avait l'air très bien et sans risque, ça me questionne.

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  3. il y a 21 minutes, mehari a dit :
    il y a 31 minutes, Clairon a dit :

     

    Je crois qu' @hadriel voulait dire "lance-grenade de 40mm" plutôt que 40CT.

    SI le CEMAT parle de canon antiaérien ça exclut le lance grenade. Après il a peut-être juste repris la formulation de la question, mais il dit bien canon antiaérien alors que le terme n'est pas dans la question.

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  4. Le VAB ARLAD arrive en dotation dans les RA, qui vont voir leur batterie DSA grossir:

    https://www.forcesoperations.com/orion-23-le-40e-ra-marteau-et-bouclier-des-forces-alliees/

    Citation

    La transition vers une lutte anti-drones musclée démarre bientôt à Suippes. Une quatrième section sera créée en 2024 au sein de la batterie DSA. Dédiée à la lutte anti-drones, elle sera équipée de deux VAB ARLAD et de deux fusils anti-drones. La logique sera élargie à toutes les batteries sol-air de l’armée de Terre et nécessitera un effort en matière de ressources humaines. 

    Le 40e RA était l’un des premiers à tester le VAB ARLAD au Mali, dans le cadre de l’opération Barkhane. « C’était l’une de mes meilleures missions », relève le sergent Kevin. Formé en amont par la Section technique de l’armée de Terre (STAT), ce dernier aura conduit cette expérimentation en coordination avec toutes les unités présentes au Sahel, du train au génie. « Nous étions intégrés directement dans un convoi pour en assurer sa protection, ainsi que le soir pour la protection statique des bases opérationnelles avancées temporaires ». 

    L'AdT ne sait pas trop ce qu'elle veut faire du Serval LAD vu qu'elle hésite dans son effecteur entre du 20mm jusqu'au 40:

    Citation

    Ce seront aussi, en complément, douze SERVAL de lutte antidrones équipés de canons antiaériens dont le calibre – de 40, 20, voire 30 millimètres – reste à définir en fonction notamment du porteur. Cette capacité fera assurément partie de la panoplie à développer, mais elle doit encore être précisée.

    Le 20 c'est de la défense de point, il n'y a même pas de munitions airburst et la charge d'explo est toute petite de toute façon. Le 40 c'est le CTA avec l'A3B et la on commence à toucher à de la défense de zone avec une portée de 3.5km (peut-être plus sur drone).

    Personnellement vu qu'ils ont choisi un porteur Serval c'est que ça va aller aux batteries DSA de l'artillerie justement,donc autant y mettre un 40. Le 20 ou le 30 ça se met en tourelleau sur les véhicules de l'infanterie, pas besoin d'un engin dédié pour ça. Par contre le 40 avec les capteurs permettant de l'exploiter pleinement ça aurait du sens. Si on veut un radar capable de détecter un mini drone à 5km ça commence à être un gros truc par contre.

     

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  5. Il y a 12 heures, g4lly a dit :

    En gros on ne fait rien ...

    C'est tout l'inverse, à un autre moment il dit:

    Citation

    Une majeure partie de nos chars LECLERC sera rénovée autour d’une pérennisation de leur motorisation, d’une meilleure protection, d’une connectivité modernisée et de nouveaux viseurs.

    J'en comprends qu'on met l'APS Prometheus. La connectivité modernisée ça doit être XLR parce que sinon je ne vois pas ce que ça peut être.

  6. il y a 5 minutes, g4lly a dit :

    Sans personnel supplémentaires comme tu sers tout ce petit monde sans dépoiler une autre fonction ?

    Tu dépoiles les compagnies de combat. L’objectif annoncé étant de rééquilibrer le support au détriment de la voltige.

    Pour les RC ça se fait en remaniant les ERI je pense, qui passent à une fonction éclairage radar + drone et appui feu avec des munitions téléopérées.

  7. Au milieu de l'audition du chef de la division cohérence capacitaire on trouve ça:

    Citation

    Le chef d’état-major des armées (CEMA) a soutenu l’idée de privilégier la cohérence avant la masse. Il a souligné l’importance de faire des choix cohérents, avant de chercher à augmenter la quantité et la taille de nos moyens militaires. Dans cette optique, la différenciation est une des clés pour générer de la masse.

     

    Un exemple concret est la décision de ne pas commander 10 000 missiles antichar haute technologie, longs et coûteux à produire. À la place, les armées ont opté pour l’achat de plusieurs milliers de missiles de haute technologie MMP développés par MBDA, tout en travaillant simultanément sur un missile différencié à bas coût répondant à certains besoins spécifiques, tels que les tirs de char en milieu urbain. Ainsi, en utilisant les leçons tirées de l’expérience ukrainienne, nous travaillons à la conception d’un missile abordable et pouvant être acquis en grande quantité, et qui répondent à des besoins opérationnels précis.

    https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/16/comptes-rendus/cion_def/l16cion_def2223063_compte-rendu#

  8. Habemus papam! On a enfin des précisions sur les évolutions de l'AdT, alors que le texte de la LPM était très flou:

    https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/16/comptes-rendus/cion_def/l16cion_def2223061_compte-rendu#

    Citation

    La LPM consacre 2,6 milliards d’euros aux munitions de l’armée de Terre aussi bien pour l’entraînement que pour la constitution de stocks, ce qui représente notamment plus de 16 millions de munitions « petit calibre », 300 000 obus de mortiers, 3 000 missiles moyenne portée, 2 000 munitions télé-opérées.

    Au-dessus des brigades

    Pour être à la hauteur de ces exigences, le commandement des forces terrestres sera réorganisé. Un gain de cohérence est recherché avec un poste de commandement de niveau corps - le CRR-FR - et deux PC de division, chaque division possédant en propre son bataillon de commandement et de quartier général, en mesure de préparer le combat et le diriger ; trois commandements pour apporter aux divisions les capacités nécessaires dans les domaines du renseignement, des opérations dans la profondeur, des actions spéciales, de l’hybridité, du cyber, des appuis et de la logistique. Le tout reposant donc sur des brigades interarmes et spécialisées, plus autonomes.

    Pour éclairer, comprendre les enjeux de la métamorphose de la guerre, et dynamiser la transformation capacitaire des unités, je souhaite créer un commandement du combat futur (CCF) sur la base de l’actuel centre de doctrine et d’enseignement du commandement (CDEC).

    De quoi s’agit-il ? À partir du retour d’expérience, de l’observatoire des conflits actuels et des liens étroits entretenus avec les think tanks, ce commandement éclairera l’armée de Terre et les régiments sur leur emploi opérationnel à un horizon de quatre ans et aussi sur le plus long terme.

    L’objectif est de favoriser la transformation de l’armée de Terre en assurant la continuité entre l’innovation réactive et la prospective. Il s’agira, par une démarche exploratoire alliant réflexion, simulation, wargaming et expérimentation, de transformer les innovations technologiques en innovations tactiques pertinentes pour conserver la supériorité sur le champ de bataille.

    Comment ? En concentrant dans une même structure la doctrine, le retour d’expérience, l’appropriation de la modernisation par les forces (la force d’expertise du combat Scorpion (FECS) et la section d’expérimentation robotique), l’expérimentation et l’innovation participative (le Battle Lab Terre et la force expérimentale Terre). Le CCF entretiendra un lien étroit avec la Section Technique de l’armée de Terre pour la conduite des programmes majeurs.

    Brigades

    C’est pourquoi nous allons procéder à un rééquilibrage au sein des brigades et entre brigades. L’Ukraine souligne l’importance du commandement, du soutien, de la logistique et des appuis. L’armée de Terre doit trouver le bon équilibre dans la structure de ses forces terrestres : PC de corps d’armée, division, éléments organiques, brigades interarmes.

    La plupart des brigades interarmes sont composées de sept régiments : trois d’infanterie, deux de cavalerie, un d’artillerie et un du génie. L’objectif est d’accroître leur autonomie, notamment en vue de déployer une unité de combat opérationnelle sur le terrain.

    Le premier axe de cette réorganisation portera sur le ciblage tactique, en reliant les moyens de renseignement, accrus grâce aux drones et aux systèmes de radars, aux capacités d’action, notamment de feu dans la profondeur, d’artillerie et d’aérocombat, pour établir une chaîne de frappe efficace.

    Le deuxième commandement sera axé sur l’hybridité, avec pour objectif de progresser dans l’action spéciale terrestre, l’influence, le partenariat et les actions de déception, pour fournir aux divisions ou aux corps d’armée déployés des capacités accrues et plus cohérentes dans ce domaine.

    Le troisième axe concerne la logistique, au sens large. Nous avons vu lors du début du conflit en Ukraine l’importance de ces fonctions : il faut sortir de l’idée que « la logistique suivra ». Il est primordial que notre capacité d’autonomie et de soutien logistique monte en gamme pour construire une véritable manœuvre.

    Régiments

    RI

    Les régiments d’infanterie auront une taille plus ramassée. Mais ils verront leurs capacités significativement renforcées au cours de la LPM dans tous les champs avec la création d’une section de mortiers de 120mm et d’une section d’attaque électronique ; avec la mise en place d’unités de munitions télé-opérées et de robots terrestres ainsi que la densification des capacités anti-char. Bien sûr, les GRIFFON et les SERVAL continueront à remplacer les véhicules d’ancienne génération.

    RC

    Les régiments de cavalerie verront leur capacité d’agression - c’est-à-dire le couple canon/missile, leur dotation de munitions télé-opérées - ainsi que leur capacité de renseignement (drone, radar) renforcées. Concrètement, cela permettra de mieux équiper les escadrons de reconnaissance et de créer de nouvelles unités spécialisées de guerre électronique ou de renseignement technique. Une majeure partie de nos chars LECLERC sera rénovée autour d’une pérennisation de leur motorisation, d’une meilleure protection, d’une connectivité modernisée et de nouveaux viseurs.

    En ce qui concerne les chars, se posent une question de court terme et une autre de moyen terme. À court terme, les 200 LECLERC de notre parc doivent continuer à combattre dans les forces terrestres durant les prochaines années. La question de savoir ce que nous devons faire pour cela n’est pas complètement détachée du système principal de combat terrestre (MGCS).

    Nous travaillons, notamment avec notre partenaire allemand, à la question de moyen terme, à savoir le système de chars qui entrera en service à l’horizon de 2040. Indépendamment du développement industriel, le programme MGCS nous permet de travailler sur ce que seront les caractéristiques du système de chars futur et les briques technologiques nécessaires. Le système comportera nécessairement une partie robotisée. C’est une des raisons du retard pris par le programme : manifestement, la robotique terrestre atteindra la maturité un peu plus tardivement que la robotique aérienne. C’est plutôt à l’horizon de 2045-2050 qu’à l’horizon de 2040 que nous disposerons d’un engin robotisé sur Terre réellement opérationnel, contribuant au combat.

    Mon objectif de court terme est donc de prolonger les LECLERC jusqu’en 2040 ou 2045. J’estime qu’il est possible de le faire en les modernisant, notamment en numérisant la tourelle, en modifiant le viseur et en pérennisant le moteur.

    RA

    Pour répondre au durcissement des conflits, la LPM permettra de renouveler les équipements de nos unités d’appui, de combler certaines fragilités. Ainsi, d’ici 2030, chaque régiment d’artillerie disposera de :

    16 CAESAR de nouvelle génération ;

    8 mortiers embarqués sur GRIFFON pour l’appui au contact (MEPAC) ;

    des premières munitions télé-opérées moyenne portée, avec un début de livraison LARINAE à l’horizon 2028 ;

    de nouveaux moyens d’acquisition et de renseignement avec une quinzaine de véhicules d’observation artillerie, des radars de surveillance terrestre, et des drones SDT-L complémentaires aux SMDR déjà livrés et au SDT du 61e régiment d’artillerie.

    Dans les faits, cette LPM comblera donc les manques actuels du volet « feu » et densifiera la modernisation de ses moyens d’acquisition. Dans le domaine des feux dans la profondeur, l’armée de Terre comptera au moins 13 lanceurs de nouvelle génération en 2030, pour succéder aux LRU. La capacité de défense d’accompagnement entamera sa reconstitution avec la livraison de 24 SERVAL dotés d’une tourelle MISTRAL, soit 4 sections, de 48 postes de tir MISTRAL modernisés, de 12 SERVAL de lutte anti-drone en complément des 12 VAB ARLAD, de nouveaux radars de détection et postes de commandement permettant de maitriser l’espace et les menaces aériennes au-dessus des forces terrestres.

    5 milliards d’euros sont prévus pour la défense sol-air, qui est une dimension importante de cette loi de programmation militaire. Pour l’armée de Terre, cela représente douze radars et des SERVAL PC associés, vingt-quatre tourelles MISTRAL placées sur des SERVAL et quarante-huit postes de tir débarqués MISTRAL. Ce seront aussi, en complément, douze SERVAL de lutte antidrones équipés de canons antiaériens dont le calibre – de 40, 20, voire 30 millimètres – reste à définir en fonction notamment du porteur. Cette capacité fera assurément partie de la panoplie à développer, mais elle doit encore être précisée.

    Pour ce qui est des munitions de précision et des flux logistiques, ma réponse sera « hybride ». La précision des munitions doit diminuer en partie le volume de munitions employé. De fait, face à certains objectifs précis et identifiés, lorsqu’on ne dispose pas d’une artillerie de précision, on envoie un « plot », c’est-à-dire au moins six obus, en fonction de la portée, afin de tenter de neutraliser, par exemple, un ensemble de trois chars, et lorsqu’on en dispose, on peut n’en tirer que trois. La loi de programmation militaire prévoit bien l’acquisition de munitions d’artillerie de précision, mais ces munitions n’éliminent pas le besoin de saturation qui s’impose parfois, notamment pour traiter des objectifs enterrés ou protégés, et il faut donc combiner les deux.

    Il nous faut aussi prévoir les camions et les transports nécessaires à nos unités pour transporter notamment les obus d’artillerie, qui sont l’élément le plus dimensionnant de la charge logistique de nos brigades et de notre division.

    RG

    Réorganisé, le Génie bénéficiera d’un renforcement en effectifs qui lui permettra de recréer des unités disparues spécialisées dans le minage, le contre-minage et le franchissement ; et de densifier des capacités échantillonnaires aujourd’hui comme l’ouverture d’itinéraire, le franchissement fluvial. En plus des premiers engins du combat du génie et des 8 premières portières de franchissement SYFRALL, l’arrivée des GRIFFON et SERVAL Génie assurera la mise sous blindage des unités de combat du génie.

    Robotique

    .En 2026, une première unité pilote sera équipée de 6 à 8 plateformes armées dans le but d’expérimenter l’accompagnement de groupes de combat débarqués. La prochaine LPM portera le plus ambitieux programme robotique de l’armée de Terre. Ce dernier a pour objectif la livraison à l’horizon 2030 de plateformes polyvalentes terrestres de combat, de classe deux tonnes, probablement équipée d’un canon de moyen calibre, orientées agression. L’enjeu sera de concilier la haute technologie de ces futurs robots avec le pragmatisme et la rusticité de notre armée de Terre pour que la robotique permette de gagner effectivement en masse. Enfin, en plus de la modernisation des capacités de renseignement électromagnétique terrestre et embarquée sur le SDT qui sera armé, l’armée de Terre construira une capacité complète autour d’unités existantes et nouvelles pour opérer dans le milieu cyber tant pour se protéger, attaquer qu’influencer.

    En tout état de cause, nous ne devons pas rater l’étape de la robotisation. La période 2024-2030 sera primordiale à cet égard. Nous estimons que nous disposerons, à l’horizon de 2030, de robots pesant environ 2 tonnes. Ils porteront une partie de la charge des fantassins et leur serviront d’appui, notamment en leur fournissant une puissance de feu importante. À ce stade, je conçois le rôle des robots de la manière suivante : ils viendraient renforcer la masse d’une unité d’hommes plutôt qu’agir de manière distincte ou dans un autre compartiment de terrain que les hommes. Nous travaillons sur cette question également.

    Indépendamment du développement industriel, le programme MGCS nous permet de travailler sur ce que seront les caractéristiques du système de chars futur et les briques technologiques nécessaires. Le système comportera nécessairement une partie robotisée. C’est une des raisons du retard pris par le programme : manifestement, la robotique terrestre atteindra la maturité un peu plus tardivement que la robotique aérienne. C’est plutôt à l’horizon de 2045-2050 qu’à l’horizon de 2040 que nous disposerons d’un engin robotisé sur Terre réellement opérationnel, contribuant au combat.

    ALAT

    Quant au TIGRE le passage au standard 2 se poursuivra et, en fin de loi de programmation militaire, nous disposerons de 67 TIGRE au standard 2. L’évolution de ces appareils vers un standard ultérieur est actuellement en discussion, notamment avec les Espagnols, avec lesquels nous sommes associés dans ce programme. Nous devrons aussi tenir compte des éléments que nous fournira le conflit en Ukraine pour préciser les conditions d’emploi de ces hélicoptères, en fonction notamment de l’évolution de la capacité des drones aériens, car les hélicoptères qui succéderont au TIGRE standard 2 auront consubstantiellement la capacité de guider certains drones aériens ou d’opérer avec eux.

    Réserve

    La première viendra en appui de la force opérationnelle terrestre. Elle sera composée de compléments individuels ou de véritables unités adossées à des régiments. Son objectif sera de faire le même métier que les unités de la force opérationnelle terrestre et, ce faisant, d’aider celle-ci à mieux remplir ses missions – franchissement, logistique –, ou d’apporter un complément, par exemple en assurant la protection des postes de commandement (PC).

    La seconde sera conçue d’emblée comme territorialisée et assurera des missions de protection, d’appui aux populations, de soutien aux forces de sécurité intérieure, dans un périmètre local ou régional qui reste à définir. Elle pourrait être composée d’une partie des régiments existants, ou bien d’unités nouvellement créées, qui seraient implantées de préférence dans des « déserts militaires » où se trouvent des jeunes susceptibles de s’engager sous les drapeaux pour trois à six mois.

     

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  9. Il y a 5 heures, Conan le Barbare a dit :

    Il « suffit » de faire une version sol-sol du FMC… pas besoin de réinventer une nouvelle munition qui fait la même chose.

    Un missile subso ça met 30 minutes à frapper une cible à 500km, et encore si la planification est instantanée.

    Une roquette de cette portée ça doit mettre quelques minutes.

    Après le FMAN est un intermédiaire intéressant (il devrait aller vers Mach 3) mais il risque de couter assez cher (autodirecteur très avancé, stato, etc). Pour taper un dépot de carburant à 200km est-ce nécessaire?

  10. Il y a 1 heure, Clairon a dit :

     

    Ce qu'on pourrait rajouter peut-être plus facilement, c'est un pod de roquettes laser. C'est pas trop hors de prix, multi-taches (appui, anti-véhicule, AA courte portée) et ça n'a pas 25 modes de fonctionnement différents

    Oui c'est une bonne idée, avec un pack de RGL Heat on doit pouvoir percer tout sauf du MBT moderne,  ça coute 10x moins cher qu'un MMP et ça peut faire de la LAD. Le désignateur coute peut petre un peu cher (100 k€/ désignateur à la grosse louche pour le type163 de leonardo) mais peu servir à guider d'autres choses (katana, MGM, etc). Donc pour 200k€ (prix au doigt mouillé d'un MMP) tu as un désignateur et cinq roquettes (l'APKWS c'est 20k€).

    Idéalement il faudrait une charge polyvalente pour les RGL qu'on puisse régler pour un effet plus éclats (LAD/anti personnel) ou plus anti véhicule. On peut même avoir des versions anti structure pour l'appui feu.

    Et on peut étendre ça au-delà du VBCI, en les mettant sur les tourelleaux Scorpion (sauf qu'à tous les coups dans la plus pure tradition française ils ne sont pas conçus pour évoluer)

  11. Il y a 23 heures, mehari a dit :

    Et le Javelin est plus simple à guider que le MMP vu qu'il est LOBL.

    Le MMP marche en LOBL aussi.

    En fait (je déraille un peu le sujet) je comprends que entrainer le tireur sur MMP en plus de tout le reste ça coince, mais au combat, je me dit qu'il choisit son arme en fonction de la cible qu'il observe, donc avoir un MMP à sa disposition ne lui prend pas de charge cognitive en plus, tant qu'on ne lui demande pas d'aller faire spécifiquement du combat antichar en cherchant à détecter des cibles plus loin que d'habitude. Mais bon c'est juste une intuition, en vrai ça doit être plus compliqué comme dit Clairon.

  12. Il y a 13 heures, Clairon a dit :

    Syndrome du Somua S35 ... Le tireur ne pourra pas tout faire tout seul : canon de 25mm, mitrailleuse 7,62, missile MMP, observation, coordination avec chauffeur et équipe débarquée, ... C'est déjà limite dans la config actuelle sans MMP

    Si on se sert du MMP pour la protection collaborative au sein de la section avec pointage auto dans la direction identifiée par le détecteur de départ de coup/ d'alerte laser ça allège pas mal la charge de travail non?

  13. Il y a 2 heures, herciv a dit :

    Ca a l'air très bien mais je pensais que la portée était largement obtenue grâce à la vitesse et à l'altitude du porteur. 

    La portée ça dépend principalement du ratio poids charge/poids propulseur, ça se modifie aisément. Les coûts par contre de l'AASM sont probablement fortement dans le GNC (centrale inertielle en particulier, qui a fait la différence dans le choix de Safran pour l'AASM il me semble) et dans l'autodirecteur.

    Du coup une version booster rallongée et charge amoindrie AASM-GMLRS couterait sensiblement le prix d'une AASM, mais on peut espérer qu'au fil des ans les composants de l'AASM ont été mis à jour sinon on se retrouve avec un design qui a 30 ans quand même...

    La modularité par contre c'est intéressant pour pouvoir changer d'avis sur les effets et les précision, si on décide qu'on veut de l'anti-structure et pas de l'anti véhicule il suffit de remplacer la charge, alors que sur le M31 il faut racheter une nouvelle roquette.

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  14. Il y a 1 heure, Clairon a dit :

    Le 25 mm airburst est en dév depuis des années chez Nexter, apparement ça coûte un bras et deux reins. Un VBCI ainsi avec MMP nécessiterait un chef d'engin en plus, donc un problème d'effectifs et d'emport.

    Pourquoi le tireur ne peut pas être formé sur MMP?

    Le 25 airburst peut être réservé au véhicule LAD de la section, et même avoir une double appro airburst/contact en se disant que les blindés sont traités par MMP et plus par les flèches.

    Il y a 1 heure, Clairon a dit :

    On l'a déjà dit 17.000 fois ici, le chassis du Jaguar et sa cellule de protection ne permettent pas le montage d'une tourelle 105 mm !!!!

    Ah bon? Je suis passé à coté alors.

    Il y a 1 heure, Clairon a dit :

    Quel intérêt ? et le 1er RHP on en fait une base de loisirs ?

    Non on le passe sur VBAE, je me suis mélangé les pinceaux en RHP et RCP.

  15. C'est très intéressant comme sujet mais comme la LPM ne détaille pas les fonds par programme c'est impossible à chiffrer.

    Mais on peut faire un contre-modèle de LPM avec pour objectif d'avoir un corps de bataille crédible à engager en Europe de l'Est, avec quelques axes d'idées:

    - LAD intégrée au plus bas niveau, avec au moins un tourelleau LAD par section/peloton

    - DSA d'accompagnement intégrée avec un véhicule Mistral par compagnie/escadron

    - ajout de MMP sur certains tourelleaux pour faire de la protection collaborative avec Scorpion

    - Artillerie renforcée avec une section de 4 MEPAC par RI et RC, achat de HIMARS avec GMLRS/GMLRS ER, et introduction d'un drone consommable entre le Patroller et le SMDR, achat de MGM et Katana, achat de munition rodeuse pour la contre batterie, lanceurs de MdCN terrestres, gros effort sur les stocks de munitions

    - En gros les RI/RC deviennent des quasi GTIA avec leur appuis courte portée

    - Réno des VBCI, intégration scorpion (radios contact+SIC+capteurs), développement d'un 25mm airburst, ajout de MMP

    - création de pions pour le combat d'intervalle avec des ERI couplant VBAE agression (25/30mm et MMP) et éclairage (hélidrone + radar Murin) et véhicule porteur de munitions rodeuses

    - remplacement rapide des Leclerc pour ne pas avoir à traiter leur obsos, par un EMBT 140 avec APS Prometheus, tourelleau antidrone et équipage à 4 pour contrôler des drones

    - programme de drones terrestre de reco/éclairage (remorqués ou en mode suivi de véhicule pour le transit, avec un humain qui reprend la main pour la phase offensive)

    - remplacement des Tigre par des hélicos de manoeuvre dérivés du civil (H160M donc) avec des packs de munitions rodeuses et station de contrôle de drones

    - Je suis tenté par un programme de désignateurs lasers et de roquettes guidées laser un peu partout si ça peut permettre d'arriver à un cout global pour traiter les blindés moins cher qu'un modèle tout MMP (la RGL HEAT perce du BMP3+ a priori, le MMP serait réservé aux MBT). Ca permet l'appui feu direct par MGM également.

    - Sinon création d'un RC de Jaguar 105 destiné à l'appui feu direct de l'infanterie.

    - Passage du RCP sur VBAE et double dot des RI et RA de la BP sur des véhicules légers pour être mieux projetable par A400 et pouvoir arriver un peu plus loin du front

     

    Pour la Marine renforcer les capacités des frégates (en particulier la DSA) et leur polyvalence:

    - réno des FREMM pour porter tous les radars au standard FREMM DA, CDT radar, et remplacement des A70 par des A70NG à section carrée pour pouvoir mettre MdCN ou Aster 30

    - FDI à 32 silos avec 2 A70 NG (l'idée étant de pouvoir affecter la mission AVT aux FDI) et un NH90 avec kit ASM organique

    - Passage d'un maximum d'Aster 15 en 30, de 30 block 0 en block 1 et de block 1 en block 1 NT

    - Accélération du programme SDAM avec une charge utile SIGINT (pour faire du rens ou du ciblage passif en mer)

     

    Interarmées:

    -constellation de satellites d'observation SAR/GMTI grand champ et de ROEM pour le ciblage terrestre (ça sert pour la Marine et pour le SEAD de l'Adla)

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  16. Le 01/05/2023 à 12:22, stormshadow a dit :

    Pourquoi le dernier étage du missile sur ces images n'a pas de statoréacteur mais un simple moteur fusée

    Pour faire des interceptions à haute altitude où il n'y a pas assez d'air pour un stato. Mais le dernier étage devrait surtout avoir un PIF / DACS survitaminé, par forcément un propulseur à l'arrière.

     

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  17. Il y a 4 heures, Rescator a dit :

    sérieux ? LM croule sous les commandes. Si la France veut des roquettes ou des himars, elle fera la queue au guichet et les prix ne seront pas négociables. Il ne faut pas inverser les rôles, la France n'est pas en position de force ni de négociation sur ce dossier. Quant la LPM annonce glorieusement 26 lanceurs en 2035 (!!!!?), on se tamponne les amygdales du côté de Bethesda. 

    Effectivement c'est pas le volume des commandes françaises qui va leur changer la vie, mais un développement national ça leur fait un concurrent en plus. Et la capacité de la france de développer un équivalent du PrSM peut faciliter l'autorisation d'acquérir du PrSM en FMS (si l'AdT le veut, rien n'est moins sur).

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