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g4lly

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Tout ce qui a été posté par g4lly

  1. Exemple pendant la seconde guerre mondiale, de mise en place de véritable brouillard rendant l'observation impossible sur de très large compartiment de terrain. https://en.wikipedia.org/wiki/Smoke_screen#Land_warfare At the Anzio beachhead in 1944, US Chemical Corps troops maintained a 25 km (16 mi) "light haze" smokescreen around the harbour throughout daylight hours, for two months. The density of this screen was adjusted to be sufficient to prevent observation by German forward observers in the surrounding hills, yet not inhibit port operations.
  2. Pourtant le NLAW est toujours marketé 800m chez SAAB ...
  3. Metz était à moins de 400km d'Erfurt ...
  4. Portée accrue? C'est un engin non guidé comment tirer vraiment plus loin que 800m et avoir un sérieuse chance de passer au dessus d'un engin de 4m de large?!
  5. Pour que ça fasse mal il faut que ça fasse but ... ... si on réduit la tourelle à de l'armement en superstructure, et qu'on blinde une caisse assez basse avec peux de personnel presque couché à l'avant, la zone à détruire sera assez réduite et pas si facile à viser/toucher même avec un autocanon. En Ukraine les engins font but ... mais à relativement courte portée ... voir très courte portée.
  6. Face à la banalisation de la transparence du champ de bataille ... ... des solutions d'obscurcissement du champ de bataille pourraient elles s’avérer indispensable?
  7. Le Hamas n'est pas là par hasard c'est le large vainqueur des élections législatives palestinienne de 2006 ... ... Le Fatah ne supportant pas de s’être pris une branlée électorale à fait un coup d'état ... et s'est pris une branlé militaire. Depuis le Fatah a refusé toute organisation d'élection législative parce que les sondages le donne systématiquement largement perdant. Après on peut tuer tous les "gens du Hamas" ... les idées du Hamas continueront à infuser et à dominer le débat politique palestiniens. Et comme de toute façon personne n'a plus rien à vendre au palestiniens ... à par mourir pour la cause, je ne vois pas vraiment ce qui leur reste. Les autres ce qui voulaient partir sont déjà partis depuis longtemps.
  8. Les nouvelles prévisions de Bruxelles confirment le décrochage de l’Union européenne La croissance devrait légèrement remonter grâce au dynamisme de la consommation. Les autres indicateurs, à commencer par l’investissement, restent atones. Petit à petit, l’Union européenne (UE) sort de la stagnation. Selon les prévisions de la Commission européenne, publiées mercredi 15 mai, la croissance devrait y atteindre 1 % cette année puis monter à 1,6 % en 2025, après avoir plafonné à 0,4 % en 2023. Pour la zone euro, le produit intérieur brut (PIB) devrait progresser de 0,8 % en 2024 et de 1,4 % en 2025. Seule la consommation explique cette légère embellie conjoncturelle, alors que les tensions sur le marché du travail, les hausses de salaire et le recul de l’inflation renforcent le pouvoir d’achat des citoyens. Cette tendance, à en croire les experts bruxellois, est appelée à se poursuivre. Au sein de la zone euro, les prix devraient en effet augmenter de 2,5 % en 2024 et de 2,1 % en 2025, après s’être envolés de 5,4 % en 2023. Quant au taux de chômage, proche de son plus bas historique, il atteindrait 6,6 % cette année et 6,5 % en 2025. Pour le reste, les indicateurs économiques, à commencer par l’investissement, restent atones. Le maintien des taux d’intérêt à des niveaux relativement élevés explique la frilosité du secteur privé, tout particulièrement dans la construction, que compensent à peine les dépenses publiques et le plan de relance européen post-Covid de 750 milliards d’euros. La France et l’Italie à la traîne Les difficultés de l’Allemagne, dont l’industrie est privée du gaz russe bon marché et exporte moins sous l’effet du ralentissement chinois, pèsent lourdement sur le Vieux Continent. Le PIB de la première économie européenne devrait en effet augmenter de 0,1 % en 2024 et de 1 % en 2025, après s’être contracté de 0,3 % en 2023. Quant à la France et l’Italie, deuxième et troisième économies européennes, elles restent à la traîne par rapport à la moyenne de leurs partenaires communautaires, avec toutes deux une croissance inférieure à 1 % cette année et à 1,5 % en 2025. Si la Commission mise sur une reprise, celle-ci devrait donc rester modeste. D’autant que ces prévisions, comme le dit Paolo Gentiloni, le commissaire européen à l’économie, sont « hautement incertaines et – [qu’]avec deux guerres (…) non loin de chez nous – les risques à la baisse ont augmenté ». Au-delà des tensions géopolitiques liées au conflit israélo-palestinien et à l’invasion de l’Ukraine par la Russie, les économistes de l’exécutif communautaire identifient d’autres facteurs de risque. « La persistance de l’inflation aux Etats-Unis », notent-ils, et un reflux moins important de la hausse des prix sur le Vieux Continent pourraient amener la Banque centrale européenne (BCE) à « reporter » les baisses de taux. Mesures de restrictions budgétaires Qui plus est, face à la dégradation de leurs finances publiques, plusieurs Etats membres devraient décider de faire des économies qui, à ce jour, ne sont pas – ou pas totalement – prises en compte dans les prévisions de la Commission européenne. Ces mesures de restrictions budgétaires pourraient, elles aussi, peser sur la croissance à venir. En 2023, la morosité économique n’a pas permis aux Vingt-Sept de réduire leur déficit public, qui a représenté 3,6 % du PIB au sein de la zone euro. Mais, dès lors que les prix de l’énergie ont reflué et que les gouvernements ont dans la foulée commencé à réduire leurs aides aux ménages et aux entreprises, ce ratio devrait reculer à 3 % en 2024 et à 2,8 % en 2025. Onze pays, à commencer par la France, devraient néanmoins encore afficher cette année un déficit public supérieur à 3 %. Le 19 juin, Bruxelles devrait, pour la plupart d’entre eux, ouvrir des procédures pour déficit excessif qui les contraindront à tailler dans leurs dépenses. D’autant que le niveau de la dette rapportée au PIB, avec la hausse du loyer de l’argent et la faible croissance, devrait se maintenir aux alentours des 90 % jusqu’en 2025, loin des 60 % inscrits dans les traités. Décrochage vis-à-vis des Etats-Unis Une chose est certaine, l’UE continue à décrocher vis-à-vis des Etats-Unis et de la Chine, qui devraient respectivement voir leur PIB augmenter de 2,4 % et de 4,8 % en 2024. Et cela ne devrait pas s’arranger, alors que Washington comme Pékin mènent des politiques industrielles très offensives sans s’embarrasser de standards écologiques contraignants, investissent massivement dans les technologies d’avenir et bénéficient d’une énergie bon marché. Dans son rapport sur le marché intérieur, publié le 17 avril, l’ancien premier ministre italien Enrico Letta rappelait que le PIB par habitant a, depuis 1993, progressé de 60 % outre-Atlantique et de seulement 30 % en Europe. L’Europe doit opérer un « changement radical » pour rester compétitive face à la Chine et aux Etats-Unis, qui refusent de « respecter les règles » du commerce international, déclarait l’ex-président de la BCE, Mario Draghi, le 16 avril. Avant d’ajouter : « Notre capacité de réponse a été limitée, car notre organisation, notre prise de décision et notre financement ont été conçus pour le monde d’avant, avant le Covid, la guerre en Ukraine, les conflits au Moyen-Orient et le retour des rivalités entre les grandes puissances. » Union en déclin « Notre Europe est mortelle », a martelé Emmanuel Macron, à la Sorbonne, le 25 avril. Aujourd’hui, en Europe, le constat d’une Union en déclin qui pourrait se voir définitivement reléguée en deuxième catégorie est largement partagé. Le 18 avril, à l’issue d’une réunion à Bruxelles, les chefs d’Etat et de gouvernement européens ont d’ailleurs défendu la nécessité de se doter d’un « pacte de compétitivité » afin de « combler les écarts de croissance, de productivité et d’innovation » entre le Vieux Continent et l’Amérique du Nord ou l’Asie. Le message est clair : l’économie doit désormais être la priorité numéro un des Européens, aux côtés de la sécurité, qui ne peut être oubliée en ces temps de guerre. Le Pacte vert, qui a été l’un des marqueurs de l’UE ces dernières années, doit maintenant être au service de la croissance. La « Commission géopolitique » revendiquée par la présidente de l’exécutif communautaire, Ursula von der Leyen, doit se muer en « Commission économique », insistait Charles Michel, le président du Conseil, le 17 avril. Reste à savoir comment les Européens comptent s’y prendre pour rattraper leur retard. A ce stade, les Vingt-Sept – à commencer par Paris et Berlin – restent très divisés sur la réponse à apporter à ce défi majeur.
  9. « Comparaison pas absurde » Dans le même temps, la France s’est elle aussi réformée, mais a creusé l’écart budgétaire. « Elle n’était pas dans une situation aussi difficile et n’a pas connu d’austérité comparable aux pays du Sud, constate Antoine Levy, économiste et enseignant à l’université de Californie, à Berkeley. La France a continué à dépenser sous François Hollande et lors du premier mandat d’Emmanuel Macron, avec les baisses d’impôt. La situation du pays s’est donc plutôt dégradée par rapport à ces pays d’Europe du Sud. » L’épisode du Covid-19 et celui de la crise de l’énergie ont accru encore le différentiel. « Tous les pays européens ont dépensé pour préserver les emplois et les revenus, et pour relancer leurs économies, rappelle Etienne Wasmer, professeur d’économie à la New York University d’Abou Dhabi et professeur associé à Sciences Po. La différence est la vitesse à laquelle ils ont cessé de le faire. » La France a en effet continué à prendre en charge la flambée des prix de l’énergie jusqu’en 2023, plus tard que ses voisins. Depuis 2020, elle a ainsi réduit son déficit de 3,4 points de PIB, dans la moyenne de la zone euro, quand cette consolidation était beaucoup plus rapide dans les pays du Sud : 8,2 points pour la Grèce, 6,5 points pour l’Espagne et 7 points pour le Portugal. La France est-elle pour autant sur le chemin de la Grèce en 2010 ? Ou – autre spectre qui vient parfois hanter le débat politique français – sur celui du Royaume-Uni de Liz Truss, première ministre débarquée en quelques semaines par des marchés pris de panique fin 2022 ? « La comparaison avec la Grèce est à la fois exagérée et pas complètement absurde », commente Antoine Levy. La France a une capacité à lever l’impôt incomparable par rapport à celle d’Athènes en 2010. Les investisseurs sont en outre trop dépendants de la dette française pour la mettre en danger – peu de pays émettent de la dette de très bonne qualité en dehors de l’Allemagne, qui emprunte très peu. La France profite à plein de cette rareté. Elle a aussi d’autres atouts. « La France est riche, ajoute Etienne Wasmer. Son patrimoine en actifs d’infrastructure, en immobilier, en terres bâties et non bâties, est considérable. Elle est très loin de la faillite. » Les terres françaises valent 9 000 milliards d’euros, soit trois fois le PIB du pays, avance-t-il. Avec le patrimoine bâti, le montant grimpe à 15 000 milliards ou 16 000 milliards d’euros. Les Français sont aussi de gros épargnants. « Les marchés ne voient pas le déficit public se réduire mais savent que, le jour venu, l’Etat aura toujours la possibilité de ponctionner l’épargne », résume Etienne Wasmer. Trop grosse pour faire faillite Surtout, la France jouit en outre d’une situation politiquement et géographiquement centrale en Europe, ce qui fait d’elle un pays « systémique », comme peuvent l’être certaines institutions financières internationales. « La Grèce était à la périphérie, elle pouvait sortir de l’Europe sans la mettre en danger dans son ensemble », poursuit Antoine Levy. La France, en revanche, est « too big to fail » – « trop grosse pour faire faillite ». C’est une sorte de non-dit, un avantage exorbitant dont le pays et ses dirigeants ne se vantent pas, mais dont ils profitent en silence, avec l’accord tacite des investisseurs. Un statut particulier qui a jusqu’ici toujours protégé le pays. Personne n’a envie de tester les limites du projet européen. La France n’est pas dans la situation des pays du Sud, « parce qu’elle n’est pas dans un état de fragilité, et parce que la situation de ces derniers n’est pas mauvaise en réalité », estime Pierre Jaillet, économiste et chercheur associé à l’Institut Jacques Delors. Le sort de l’Allemagne, en récession, interroge tout autant, juge-t-il. « Est-ce qu’elle ne sera pas la grande victime de la nouvelle crise, du fait de ses difficultés d’accès à l’énergie et de sa grande spécialisation industrielle [spécialisation qui fait d’elle une grande consommatrice d’énergie et qui l’expose davantage à la concurrence chinoise] ? », interroge l’expert. Reste que la situation budgétaire française risque de poser tôt ou tard un problème de cohésion globale du Vieux Continent. L’incapacité de la France à réduire ses dépenses en période de croissance est d’autant plus problématique qu’une partie importante est constituée d’engagements contraints – retraites, transferts sociaux… « Il existe une vraie frustration ailleurs en Europe, liée au fait que les règles budgétaires ne s’appliquent pas partout de la même façon, relève Antoine Levy. Chez les frugaux d’Europe du Nord, bien sûr, et dans les pays du Sud qui ont été soumis à une austérité très dure. » Mais cette frustration se diffuse aussi, et de plus en plus, en Europe de l’Est, où se déplace le centre géopolitique de l’Europe, avec la Pologne et les pays baltes qui affichent une croissance élevée. « Ce déplacement est totalement invisibilisé en Europe de l’Ouest, poursuit-il. Or il pourrait changer les équilibres politiques. »
  10. Les finances publiques, symptôme d’un déclassement réel ou supposé de la France sur la scène européenne Si l’Hexagone fait figure de mauvais élève de l’Europe, avec un déficit public de 5,5 % du produit intérieur brut, il possède suffisamment d’atouts pour éloigner le spectre d’une crise grecque, brandie comme une menace par la droite. Depuis quelques semaines, c’est l’angle d’attaque de la droite contre le gouvernement et sa gestion des finances publiques. La dégradation des comptes, accélératrice du déclassement réel ou supposé de la France sur la scène européenne, aurait fait basculer l’Hexagone dans le bloc peu enviable des pays d’Europe du Sud. Tandis que la gauche incite l’exécutif à s’inspirer du modèle américain en dépensant davantage, la droite brandit la menace ultime, quoique récurrente depuis la crise de la zone euro : à force de garder les vannes ouvertes, la France serait en train de prendre le chemin de la Grèce. C’est la prophétie du président du parti Les Républicains, Eric Ciotti, dans Les Echos du 20 mars. Ironie du sort, ce déclin français se produirait au moment même où la situation d’Athènes s’améliore aux yeux des investisseurs, puisque l’agence de notation Standard & Poor’s, qui doit rendre son verdict sur la dette française fin mai, a relevé la note attribuée à la dette grecque en octobre 2023 et s’apprête à recommencer. « Nous serons bientôt les derniers en Europe : le Portugal a redressé ses finances, la Grèce suit le même chemin, et, nous, nous laissons nos dépenses publiques inlassablement se dégrader, renchérissait le président (LR) du Sénat, Gérard Larcher, le 14 avril dans Le Journal du dimanche. Ce qui fragilise notre économie et notre souveraineté. » Quinze ans après la grande crise de 2008, la France est-elle réellement en train de devenir la mauvaise élève de la zone euro ? A tort ou à raison, elle adore en tout cas se poser la question. Les grands indicateurs des finances publiques tendent de fait à montrer que la situation de la France s’est détériorée par rapport à ses voisins européens sur le plan strictement budgétaire. « Le problème des finances publiques en France est pour nous le principal sujet de préoccupation, confirme Bertrand Pluyaud, chef du bureau France à l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Les chiffres montrent que la situation s’est dégradée ces dernières années. La France est en effet le pays de [l’union monétaire] dont la dette, rapportée au PIB [produit intérieur brut], a le plus augmenté depuis 2013 – de 16 points, contre une baisse de 4,7 points en moyenne pour la zone euro. » Dans le même temps, les pays d’Europe du Sud, percutés par la crise des subprimes à partir de 2008 puis par celle des dettes souveraines, ont opéré une cure d’assainissement forcée. Comme le Portugal, dont la dette a reculé de 32 points en dix ans, ou la Grèce, où la sienne a baissé de 16 points, bien qu’elle demeure à des niveaux élevés (99 % du PIB pour le Portugal, 161,9 % du PIB pour la Grèce). Cure d’austérité Autre indice préoccupant : avec un déficit public de 5,5 % du PIB, la France fait effectivement figure de mauvaise élève sur la scène européenne, puisque le déficit moyen dans la zone euro en 2023 se situe à 3,6 % du PIB. Treize pays affichent déjà un déficit inférieur aux 3 % du PIB requis par les règles européennes, tandis que quatre sont en excédent ou proche de l’équilibre. Seule l’Italie affiche un déficit plus élevé que le nôtre, mais largement dû au poids élevé de la charge de sa dette. « Force est de constater que la France, dont la dette et le déficit étaient similaires à ceux de l’Allemagne au moment de la création de l’euro, a divergé », résume Zsolt Darvas, économiste et chercheur à l’institut Bruegel. Si la comparaison avec certains pays du sud de l’Europe, notamment avec la Grèce, le Portugal ou l’Espagne, est tentante, c’est que ces derniers ont été soumis à une cure d’austérité drastique au début des années 2010, imposée à la fois par des marchés financiers qui ne voulaient plus les financer, et par la « troïka » – la Banque centrale européenne, la Commission européenne et le Fonds monétaire international – en échange d’une importante aide financière. Pour retrouver une capacité à emprunter à un coût raisonnable, ces pays ont dû réduire les salaires de leurs fonctionnaires et les pensions des retraités, renoncer à des investissements publics, augmenter les impôts et tailler dans les dépenses publiques, y compris dans les prestations sociales et le budget de l’éducation. Des exemples pouvant difficilement être érigés en modèle de volontarisme politique, tant ce régime de rigueur leur a été imposé par une tutelle extérieure. « Ces pays n’ont eu en réalité que très peu de marge de manœuvre, car les mesures conditionnaient les programmes d’assistance financière », observe Zsolt Darvas. Le sentiment aujourd’hui est que ceux-ci ont été trop rapides et inutilement douloureux, malgré des résultats parfois spectaculaires. « La baisse de l’investissement public a par exemple des conséquences de long terme sur l’entretien des infrastructures, ce qui pèse sur l’activité, indique le chercheur. Mais dix ans après, le Portugal, l’Espagne ou la Grèce affichent une croissance élevée. » Laquelle dope leurs recettes fiscales et contribue à assainir leurs comptes. Ces Etats, qui sont parvenus à réduire considérablement leurs coûts de financement sur les marchés et ont pour certains mené des politiques de compétitivité et d’attractivité au cours des dix dernières années, sont aujourd’hui considérés par les agences de notation comme des emprunteurs de bonne qualité.
  11. Mario Del Pero, historien : « L’idée que l’intérêt national des Etats-Unis ne correspond plus à celui d’Israël est de plus en plus répandue » En dépit des liens historiques qui unissent les deux pays, notamment pour lutter contre l’islam politique radical, l’Etat hébreu apparaît de moins en moins comme un facteur de stabilité pour Washington, explique l’historien dans une tribune au « Monde ». M algré la suspension d’une livraison de bombes confirmée par la Maison Blanche le 8 mai, la relation entre les Etats-Unis et Israël reste « spéciale ». Ce rapport a certes évolué à mesure que le contexte international et celui des deux pays changeaient, et après certains tournants cruciaux. Mais leur lien a été cimenté par plusieurs facteurs qui ont défini sa nature et son caractère. Des facteurs qui renvoient à des aspects stratégiques, idéologiques, politiques et culturels. Les Etats-Unis ont soutenu la naissance de l’Etat hébreu, en 1948, malgré les fortes réticences de ceux qui, notamment au sein du département d’Etat, craignaient que cela ne nuise aux relations avec le monde arabe. Au cours des vingt premières années de la guerre froide, les moments de tension n’ont pas manqué. Ce n’est qu’à partir des années 1960, et surtout après l’épreuve de force de la guerre des Six-Jours, en 1967, que les relations se sont resserrées et qu’Israël est véritablement devenu un allié spécial, bénéficiaire d’une aide militaire massive de la part des Etats-Unis. Sa crédibilité militaire, grandement renforcée par ses succès, et la dynamique de la guerre froide au Moyen-Orient en ont fait un partenaire-clé pour équilibrer les régimes prosoviétiques de la région. Cette fonction était destinée à survivre à la fin de la guerre froide : Israël passant du rôle de rempart de l’« endiguement » antisoviétique à une fonction remodelée contre ce qui restait du panarabisme radical ou le nouvel islam politique radical. Citadelle assiégée Le partenariat stratégique a été justifié par des récits idéologiques qui soulignaient le lien « civilisationnel » supposé naturel entre les deux pays. Ces récits s’articulaient autour de deux axes. Le premier, l’axe démocratique et occidental, pour lequel Israël constituait la citadelle assiégée de l’Occident libéral à défendre. Le second axe était religieux, car une partie de l’évangélisme américain a toujours entrevu dans le dessein sioniste la réalisation potentielle d’eschatologies millénaristes. Cette position a gagné une influence significative aux Etats-Unis à partir des années 1970, lorsque de nombreuses composantes de cet évangélisme se sont structurées en lobbys de la droite républicaine, se sont débarrassées de leur antisémitisme et ont adopté une position de soutien total à Israël. Dans certaines manifestations extrêmes, ce changement s’est traduit par un sionisme chrétien qui lie les guerres d’Israël avec les catégories de sa prophétie apocalyptique. Plus généralement, il a contribué à consolider (et à marquer politiquement) les relations israélo-américaines. Cela nous amène au dernier vecteur de la relation « spéciale » entre les Etats-Unis et Israël : l’agent politique. Qui est lié aux deux autres, mais il a une dimension qui lui est propre, résultat d’une transformation du système politique américain et de la création d’organisations pro-israéliennes – surtout l’American Israel Public Affairs Committee, fondé en 1963 – capables d’influencer les campagnes électorales. La relation entre le sionisme et le progressisme américain a aussi des racines profondes. Une partie non négligeable de l’intelligentsia démocrate a longtemps observé avec admiration le laboratoire politique israélien. Cette admiration était contrebalancée, chez les républicains, par le soutien à Israël qui évoluait inexorablement vers la droite et qui partageait les préoccupations sécuritaires du conservatisme américain. Contestation forte Les contestations n’ont pas manqué pour chacun de ces éléments. Les arabisants du département d’Etat l’ont fortement contestée. L’antisémitisme a longtemps imprégné certains secteurs de la société américaine. De Richard Nixon à Jimmy Carter, de George H. W. Bush à Barack Obama, des tentatives ont été faites pour modifier les termes de la relation. Des experts influents ont dénoncé sévèrement l’effet corrupteur sur la démocratie américaine d’un soutien aveugle à l’allié israélien. Ce n’est toutefois que récemment qu’est apparue une contestation forte et politiquement incisive de la relation spéciale, capable notamment d’exercer une pression inattendue sur l’administration Biden. La réponse israélienne disproportionnée au pogrom du 7 octobre et l’immense tragédie humanitaire à Gaza pèsent lourd. Mais avant même le 7 octobre, de nombreux sondages montraient que le changement était en cours. Selon les enquêtes annuelles de Gallup, entre 2013 et 2022, parmi les démocrates, le pourcentage de ceux qui sympathisent davantage avec la cause palestinienne est passé de 19 % à 49 %, dépassant nettement celui de ceux qui continuent à préférer Israël. Comment expliquer ce changement ? Pour répondre, il convient de partir du mélange complexe de facteurs qui ont défini la relation israélo-américaine et son récit. Alors que le Proche-Orient est devenu moins central pour les Etats-Unis, Israël apparaît de moins en moins comme un facteur de stabilité ou un partenaire-clé pour contenir les menaces à la sécurité des Etats-Unis. L’idée selon laquelle l’intérêt national des Etats-Unis ne correspond plus à celui d’Israël est de plus en plus répandue. Virage radical à droite Le ciment idéologique du passé a aussi progressivement commencé à s’effriter. Les matrices progressistes des anciennes sympathies prosionistes américaines sont désormais anachroniques ; celles religieuses sont beaucoup plus partisanes et clivantes. L’influence des lobbys pro-israéliens est aujourd’hui contrebalancée à la fois par l’activisme des groupes qui dénoncent la politique israélienne et par l’émergence, au sein de la galaxie multiforme des juifs américains, d’associations très critiques à l’égard du gouvernement israélien. Le virage radical à droite de ce dernier est en soi une variable décisive. Sans elle, on ne pourrait jamais comprendre le glissement en cours. La politique de colonisation de la Cisjordanie, l’usage disproportionné de la force, l’abandon final de la volonté d’une solution à deux Etats : tout cela a éloigné d’Israël une partie de l’Amérique. Pour sa part, le premier ministre, Benyamin Nétanyahou, a essayé délibérément d’entraîner la question de la relation Etats-Unis - Israël dans l’arène politique dysfonctionnelle de la démocratie américaine : au service d’un parti politique spécifique, il a contribué à entraîner Israël pleinement dans l’affrontement politique polarisé et radicalisé des Etats-Unis. Mario Del Pero est professeur d’histoire internationale au Centre d’histoire de Sciences Po Paris.
  12. Techniquement c'était une forme de colonisation de fait ...
  13. C'est une obsession ton ex est partie avec un russe?
  14. Souvent la dynamique de ce genre de mouvement est assez peu lisible et chaotique. C'est à posteriori qu'on arrive plus ou moins à remettre bout à bout les évenements qui conduisent à l'escalade. Typiquement l'attaque de la gendarmerie et l'affaire d'Ouvéa c'est un enchainement d'événement qui auraient très bien pu ne pas dégénérer plus que ça ... et pourtant.
  15. Tu ne peux pas rester vague ... une audition c'est comme une rdv ... à telle heure, tel jour, dans le bureau du juge à tel endroit ... ... sauf à déplacer le juge vers le mis en cause je ne vois pas trop comment faire autrement. Le seule moyen de mettre du brouillard c'est de déplacer le mise en cause à un autre moment, la veille ou l'avant veille de l'audition ... et de le maintenir en détention au palais de justice jusqu'à l'audition. Mais vu la gueule des palais de justice ... c'est mort. La plupart ce sont des taudis surchargés, qui ressemble plus à des musée qu'à des locaux de travail. La aussi il faut construire du neuf ... fonctionnel ... accessible ... sécurisé. Et arrêter de rafistoler des gourbis du 18e siècle.
  16. Le conseil ... souvent oui c'est d'ailleurs pour cela qu'il y a eu plusieurs loi permettant de condamner les conseils en correctionnel pour simplement avoir transmis certaines infos à leur client. C'est même devenu un levier sur les conseils.
  17. Ceux que je côtoie construisent leur avenir ici ... assez rapidement et facilement d'ailleurs. En général ils sont qualifiés, pas pauvres, et motivés. Le retour n'est pas un sujet ...
  18. D'autant que ce qui ont migré sont les plus éduqués, et les plus riches ... et les michtos.
  19. J'en connais beaucoup qui ont essayé au début des année 2000 aussi bien dans l'agriculture que dans l'industrie manufacturière ... ça n'a pas été une partie de plaisir ... ... le quidam ne comprends pas que les peuples soient si différent malgré qu'ils soient blancs et soit-disant sympathique. Parfois c'est à un niveau de ridicule fascinant. --- A mon sens on aura plutôt un exportation de main d’œuvre que des délocalisation. Les délocalisations y était possible depuis 94 et ca n'a pas pris. Y en a probablement eu plus en Russie qu'en Ukraine par exemple.
  20. Ca ne sert à rien si tu ne peux pas encaisser le premier assaut en conservant ta mobilité. C'est ca l'important ... encaisser l'assaut initial ... et donc passer l'étape de la surprise sans trop perdre de capacité d'initiative. Pour ça il faut un véhicule blindé - pour encaisser une rafale sans broncher -, suffisamment lourd - pour rester stable meme en cas de coup de bélier - et coupleux - pour pousser un obstacle improvisé, telle qu'une voiture -. C'est pour ca que souvent pour ce genre de job on prend des SUV Toy Land Cruiser, blindé, ca monte la masse à +6t ... et tu gardes une réserve de couple avec la boite courte qui permet de pousser n'importe quoi - masse important donc tres bonne adhérence, couple au roue élevé bon traction -. https://www.centigon.com/fr/vehicle/fortress-200/toyota-lc-200/2-diesel-petrol-v8 Seul point un peu embêtant faut passer le PL ... mais comme de toutes façon il faut une solide formation au conducteur pour leur apprendre à piloter lors d'une embuscade - comment prendre des coup de bélier, comment contrer une manœuvre de percussion sur l'essieu arrière etc. - le PL risque d'etre le dernier des soucis.
  21. Tu ne peux pas organiser une audition sans que son conseil puisse être raisonnablement présent ... sinon elle n'aura aucune valeur. Et tu ne préviens pas un conseil au dernier moment ... ça se trouve il est en audience au tribunal sur un autre dossier par exemple, ou en GAV avec un clients etc. --- A un moment il faut se poser la question du pourquoi en France on a le ministère de la justice le plus mal financé d'Europe ... ... ça résoudrait peut être le problème des moyens et des transfert de détenu. Un SUV blindé qua ne coute pas non plus un pont d'or par exemple on en achete déjà pour les détachements diplomatiques, acheté en volume pas de raison que ca coute infiniment plus qu'un gros fourgon sérigraphié, adapté, recarrossé etc. Parce qu'il faut pas croire les fourgon adapté ne sont pas spécialement bon marché. Un cash transit blindé sur base Toy 79 c'est moins de 100k par exemple ... et chez Centigon les 200 c'est 150k ...
  22. On pourrait les mettre dans une réserve aussi ... leur filer de l'alcool bon marché ...
  23. C'est quand même vachement plus difficile de monter une embuscade si tu ne connais ni l'itinéraire, ni le genre de véhicule ... ... alors qu'un gros fourgon sérigraphié ça passe très difficilement inaperçu. Et s'il y a besoin de s'arsouiller un peu je préfère mille fois un gros break super stable qu'un Master ...
  24. Des convois banalisé déjà ... parce que le fourgon administration pénitentiaire c'est tellement facile à pister, alors qu'un break Skoda comme des millier de taxi ferait l'affaire.
  25. Sauf les juges Et quand tu sais combien de temps ca prend à un avocat pour rejoindre son client en audition en prison, tu te dis que le pauvre juge risque de ne faire qu'une seule audition par jour
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