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g4lly

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Tout ce qui a été posté par g4lly

  1. Concernant Yuval Castelman la presse israélienne a été infiniment plus sévère que toi ... https://israelvalley.com/2023/12/04/yuval-doron-castleman-abattu-par-des-soldats-israeliens-qui-lont-pris-pour-un-terroriste/ Jeudi 30 novembre, les deux membres du Hamas qui ont tiré au hasard sur une foule à Jérusalem ont été tués par un civil, Yuval Doron Castleman. Ce dernier a ensuite été abattu par des soldats israéliens qui l’ont pris pour un terroriste, alors qu’il était agenouillé, les bras en l’air. La presse israélienne pointe la politique officieuse selon laquelle aucun terroriste ne doit être maintenu en vie.
  2. Il me semblait pourtant que le "blindage" latéral était nettement en dessous du centimètre - référence au VAB, puisque c'est aussi le cas sur VBL effectivement -
  3. Les MTLB sont moins blindé que nos VBL d'origine c'est dire ... c'est un sorte camion sur chenille qui résiste à la 7.62.
  4. Pour l'aluminium des caisses des blindés au mieux du mieux c'est équivalent à 1/3 de l'épaisseur RHA ... Donc 25mm d'aluminium c'est dans les 8mm RHA ...
  5. Bonne nouvelle pour le RN ... les juifs sont vos amis ... https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2023/12/16/serge-klarsfeld-le-chasseur-de-nazis-qui-n-a-plus-peur-du-rn_6206121_4500055.html Serge Klarsfeld, le chasseur de nazis qui n’a plus peur du RN L’avocat historien a voué son existence à la mémoire de la Shoah. En traquant les anciens dignitaires nazis ainsi qu’en dénonçant avec constance une extrême droite française alors ouvertement antisémite. Pourtant, à 88 ans, le fils de déporté ne considère plus le RN comme un danger, mais comme un allié face au sentiment antijuif et à la menace de l’islamisme. Sur un mur, un plan du camp d’­Auschwitz-Birkenau. Sur un autre, une petite toile ensoleillée de Florence. Serge et Beate Klarsfeld aimaient passer des vacances dans la cité toscane quand ils ne traquaient pas d’anciens dignitaires nazis. Mais tout, dans les bureaux qu’ils occupent au rez-de-chaussée d’un immeuble du 8e arrondissement de Paris, raconte une vie consacrée à la mémoire des victimes de la Shoah. Des exemplaires du Mémorial de la déportation des Juifs de France (1978), leur livre monument – il pèse 7 kilos –, côtoient ceux de l’autre montagne qu’ils ont érigée, le Mémorial des enfants juifs déportés de France (1995). L’un a été le premier à répertorier les noms des 74 182 juifs déportés de l’Hexagone, l’autre à rendre leur humanité, en retraçant leurs courtes existences, aux 11 400 enfants juifs de France morts dans les camps. Serge Klarsfeld aurait pu être l’un d’entre eux si son père, Arno, ne s’était pas sacrifié en se rendant à la Gestapo, venue frapper à la porte de leur appartement niçois, la nuit du 30 septembre 1943. L’enfant était alors caché, avec sa mère et sa sœur, dans le double fond d’une armoire. Il avait 8 ans. Le vieil homme en a aujourd’hui 88 et il se tient droit, assis dans son fauteuil en cuir. Son épouse, Beate, 84 ans, court d’un bout à l’autre de l’appartement pour guider, en cette fin du mois de novembre, le chauffagiste de passage. Des coupures de presse punaisées derrière Serge Klarsfeld rappellent ce qu’a été l’existence du couple depuis leur rencontre, un jour de 1960, sur le quai du métro Porte-de-Saint-Cloud : la gifle infligée par la jeune militante allemande, en 1968, au chancelier Kurt Georg Kiesinger, ancien responsable de la propagande radiophonique hitlérienne ; le procès d’ex-dignitaires du IIIe Reich à Cologne, en 1979, durant lequel l’avocat défendit les parties civiles ; la traque rocambolesque, en Bolivie, du « boucher de Lyon », Klaus Barbie, chef de la Gestapo dans la capitale des Gaules, condamné à la perpétuité par la justice française, en 1987 ; les multiples procès intentés – et gagnés – pour antisémitisme contre Jean-Marie Le Pen… En 2022, faire barrage à Marine Le Pen Une vie de roman, immortalisée par le téléfilm La Traque (2008), dans lequel Yvan Attal interprète le rôle de Serge Klarsfeld et dont l’affiche est placardée au mur, elle aussi. « Nous avons toujours, Beate et moi, combattu l’extrême droite antijuive », rappelle l’octogénaire d’une voix assurée. Le 16 avril 2022, le couple signait encore une tribune dans Libération pour appeler, lors de l’élection présidentielle, à faire barrage à Marine Le Pen, « fille du racisme et de l’antisémitisme ». Que s’est-il passé, alors, pour que Serge et Beate Klarsfeld acceptent de recevoir, quelques semaines plus tard, le 13 octobre 2022, la médaille de la ville de Perpignan des mains de son maire Rassemblement national (RN), Louis Aliot ? Pour qu’ils décident d’adouber la participation du RN à la marche contre l’antisémitisme, le 12 novembre ? Pourquoi Serge Klarsfeld clame-t-il désormais que la formation lepéniste aurait « abandonné l’antisémitisme, le négationnisme » et se rapprocherait « des valeurs républicaines » ? « Nous avons constaté qu’il y avait beaucoup de braves gens au Rassemblement national », a assuré l’octogénaire dans une interview au Figaro, trois jours avant la marche, tandis que, selon lui, « l’extrême gauche abandonne sa ligne d’action contre l’antisémitisme ». Des propos qui portent, ébranlent les certitudes et imposent le silence : nul ne veut écorner cette grande figure morale avec des reproches publics. Il est plus simple de lui trouver des défenseurs – comme Richard Prasquier, ancien président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), qui se dit « satisfait de l’évolution du RN » – que des détracteurs. « Le RN, c’est évident, n’a pas rompu avec l’antisémitisme, estime le philosophe Bernard-Henri Lévy. Il ne suffit pas d’une marche pour consommer une rupture, de quelques déclarations arrachées par des journalistes insistants pour signifier un retournement des âmes et des esprits. » Le parti lepéniste, lui, ne s’est pas tu. « J’ai été sensible à l’entretien donné par monsieur Serge Klarsfeld, qui dit qu’il n’a rien à reprocher à Marine Le Pen et au Rassemblement national sur le sujet de l’antisémitisme », a réagi sur la chaîne CNews le président du RN, Jordan Bardella. Le jeune dirigeant essayait ainsi de sortir de la polémique qu’il avait lui-même créée en déclarant que Jean-Marie Le Pen n’était, à ses yeux, « pas antisémite ». Il reste d’« extrême centre », affirme-t-il L’enjeu posé par le militant de la mémoire, ­historien et avocat est capital. Il consiste à savoir si l’extrême droite française s’est débarrassée ou non de l’antisémitisme, « cette maladie de l’humanité », selon les mots de Serge Klarsfeld. Et si l’empathie exprimée par Marine Le Pen envers la communauté juive à la suite de l’attaque terroriste du Hamas, en Israël, le 7 octobre, est sincère ou simplement opportuniste. Depuis cette date, de nombreux juifs se demandent si l’ancien Front national, ennemi historique, pourrait devenir un protecteur face à l’explosion des actes antisémites et à la menace de l’islamisme, dans un contexte où la gauche radicale de Jean-Luc Mélenchon semble leur tourner le dos. Serge Klarsfeld, en tout cas, a choisi de faire confiance. Qu’on ne s’y trompe pas : l’homme qui achetait des pages de publicité dans la presse, en 2017, pour appeler à faire barrage à Marine Le Pen, avec des photos évoquant les camps de concentration, n’a pas viré à l’extrême droite. Il reste d’« extrême centre », affirme-t-il. D’ailleurs, aux élections européennes de 2024, son « vote ne sera pas pour le Rassemblement national », précise-t-il. Qu’on ne s’y trompe pas non plus : l’octogénaire n’a pas perdu la tête avec l’âge, simplement un peu de son audition. Toutes les personnes contactées pour cet article racontent un homme « droit » et « extraordinairement précis », dont les années n’ont pas altéré la recherche constante de la « vérité ». « Quand il parle d’un sujet, il entre dans le détail, ce n’est pas quelqu’un de superficiel. Il est intellectuellement alerte, professionnel dans sa démarche », souligne Pierre-François Veil, fils de Simone Veil et président de la Fondation pour la mémoire de la Shoah – qui « doute », lui, de la sincérité de la conversion du RN. La préférence nationale passée sous silence Non, Serge Klarsfeld revendique simplement le fait de ne « pas être sectaire ». Il veut encourager les bonnes volontés pour mieux les arrimer à son camp. Et ne pas tourner le dos à un parti qui pesait 41,5 % des voix au second tour de l’élection présidentielle en 2022. « J’ai constaté une évolution très nette avec l’arrivée de Marine Le Pen en ce qui concerne l’antisémitisme, explique-t-il, installé dans son bureau. Elle affirme une solidarité vis-à-vis des juifs, qui sont inquiets en France, et une solidarité vis-à-vis de l’Etat d’Israël. Dans des périodes difficiles, il faut des alliés. Pour moi, un parti d’extrême droite ne peut être appelé d’extrême droite que s’il est antijuif. » Ce qui revient à passer sous silence la préférence nationale – pivot xénophobe du projet lepéniste – et la volonté affirmée de ratiboiser l’Etat de droit, deux éléments objectifs de définition de l’extrême droite. Mais le traumatisme du 7 octobre lui fait reconsidérer l’essentiel. Son épouse, Beate, assume le mot de « peur ». Comme lui, elle soutient l’idée que « c’est bien d’avoir des gens qui supportent Israël et combattent l’antisémitisme » à l’heure où « le monde se réveille contre Israël ». Le monde « arabo-musulman » en particulier, complète Serge Klarsfeld. « La masse des musulmans qui vivent en France est attentiste et silencieuse, mais ils ont des sentiments propalestiniens qui sont dangereux pour les juifs ici », poursuit-il. Soit la grille de lecture qui conduit Marine Le Pen, depuis une dizaine d’années, à se présenter en rempart de la communauté juive, arguant de son combat contre l’islamisme. La députée du Pas-de-Calais considère de longue date les chambres à gaz génocidaires comme le « summum de la barbarie ». Mais les déclarations de son père les qualifiant de « détail de l’histoire » ne l’ont jamais empêchée de militer à ses côtés jusqu’à l’heure de l’héritage. Serge Klarsfeld en convient : l’exclusion de Jean-Marie Le Pen du Front national, en 2015, n’a pas été accompagnée d’un discours de rupture « forte » sur le fond. « Nous n’avons pas à rougir de notre histoire qui a vu des patriotes, réunis par l’amour de notre pays, ramasser le drapeau français que nos dirigeants avaient piteusement laissé dans le caniveau », assurait au contraire Marine Le Pen, en octobre 2022, lors d’un colloque organisé pour les 50 ans de son parti – incluant, de fait, les figures de la collaboration qui ont contribué à fonder le FN… Quand Bruno Gollnisch se rend, en décembre 2022, au dîner du Parti de la France, une petite formation antisémite, aux côtés du négationniste Hervé Ryssen, personne au RN ne songe à l’exclure du conseil national, le « parlement » du parti. Indulgence Serge Klarsfeld le reconnaît : la fille de Jean-Marie Le Pen dispose de solides marges de progression. « Marine Le Pen doit admettre le discours de Jacques Chirac reconnaissant la responsabilité de l’Etat français dans la rafle du Vél’d’Hiv et la loi Gayssot [qui a créé, en 1990, le délit de négationnisme] », juge-t-il. L’indulgence de l’historien lui est néanmoins acquise. Elle tient autant aux circonstances qu’aux hommes. A la rentrée 2022, Philippe Benguigui, militant pour la mémoire de la Shoah à Perpignan, appelle Serge Klarsfeld, son ami de trente ans. Les deux hommes ont travaillé ensemble sur le projet de Mémorial du camp de Rivesaltes. Le premier demande au second s’il veut bien descendre dans les Pyrénées-Orientales afin de lui remettre, lors d’une cérémonie, ses insignes nouvellement acquis de chevalier de la Légion d’honneur. Serge Klarsfeld accepte de bon cœur. Philippe Benguigui lui précise qu’il a également convié le maire de Perpignan, Louis Aliot, dont il est proche. Pas de réaction défavorable, c’est donc que Serge Klarsfeld approuve. Prévenu de l’initiative par l’antenne locale de son mouvement, le président de SOS-Racisme, Dominique Sopo, met en garde l’historien contre le risque d’une « opération de communication » du parti lepéniste. Son mail reste sans réponse. Louis Aliot occupe une place à part au sein du Rassemblement national. Pendant des années, l’ancien chef de cabinet de Jean-Marie Le Pen a avalé (presque) sans broncher les propos antisémites de son ex-patron. Mais ce petit-fils d’un juif pied-noir est aussi l’un de ceux qui poussent sa formation à abandonner cette doctrine raciste. L’ancien compagnon de Marine Le Pen a effectué, en 2011, un voyage en Israël, inédit à l’époque pour un cadre frontiste de ce niveau – il était alors numéro deux du FN. « C’est l’antisémitisme qui empêche les gens de voter pour nous. Il n’y a que cela… A partir du moment où vous faites sauter ce verrou idéologique, vous libérez le reste », résumait-il, en 2014, face à l’historienne Valérie Igounet (Le Front national, de 1972 à nos jours, Seuil, 2014). De quoi rassurer les Klarsfeld, qui acceptent de recevoir de ses mains, le 13 octobre 2022, la médaille de la ville de Perpignan à l’issue de la cérémonie de Légion d’honneur de Philippe Benguigui. Ces derniers s’entretiennent ensuite avec Louis Aliot pendant près d’une heure et demie. « Ils m’ont posé des questions sur mon parcours, raconte le maire de Perpignan. Ils ont compris que, pour les pieds-noirs, Jean-Marie Le Pen, c’est l’homme de la IVe République qui quitte les bancs de l’Assemblée nationale pour aller se battre en Algérie. Ils ont surtout vu que, pour la protection de la mémoire et pour l’avenir, il est important de rallier à sa cause des gens qui n’étaient pas forcément en soutien de leur combat. » La discussion s’avère fondatrice. « Au RN, un certain nombre de notables ressemblent à Aliot », veut désormais croire Serge Klarsfeld. La soirée d’hommage se transforme en débat Le retour du couple à Paris est houleux. Beaucoup, au sein des institutions juives, ne comprennent pas cette excursion ­perpignanaise. Le nouveau président du CRIF, Yonathan Arfi, reconnaît pudiquement une « différence d’analyse » face au « géant » Serge Klarsfeld en raison du risque d’« instrumentalisation » des lepénistes. Le linge sale se déballe une semaine plus tard, le 19 octobre. En famille ou presque. La soirée d’hommage aux Klarsfeld, prévue de longue date par l’association des Amis du CRIF dans un hôtel parisien, se transforme en débat sur l’attitude à adopter face à l’extrême droite. Arno Klarsfeld, 58 ans, fils de Serge et Beate, s’installe d’autorité à la tribune : il s’est invité à la dernière minute. Le conseiller d’Etat, habitué des plateaux des chaînes d’information en continu, électrise une assistance divisée. L’extrême gauche, voilà le nouvel ennemi, assure-t-il, défendant l’initiative de ses parents. La majorité des deux cents personnes présentes approuvent. « Nous ne sommes pas dans un meeting politique ! », s’agace l’animateur de la soirée, Paul Amar, ancienne star du « 20 heures » de France 2. « Il y avait des intervenants désagréables, agressifs et malpolis envers mes parents. Je n’ai vraiment pas pu le supporter », justifie après-coup Arno Klarsfeld. De nombreux proches du couple attribuent à cet ancien soutien de Nicolas Sarkozy l’attitude de ses parents à l’égard du RN. Arno Klarsfeld est un invité régulier de CNews et d’autres médias conservateurs, où il critique l’Ukraine, coupable à ses yeux de glorifier certaines figures nationalistes ayant collaboré avec l’Allemagne nazie. Il livre aussi des chroniques sur Radio J, décrivant sa crainte de voir les sociétés occidentales « se diluer » sous l’effet de l’immigration. Très proche de ses parents, Arno Klarsfeld habite dans le même immeuble qu’eux, juste au-dessus de leurs bureaux, au troisième étage, quand Serge et Beate logent au cinquième. Seule sa sœur, Lida, 50 ans, est partie, pour s’installer à Rome. Arno vit lesté du prénom de son héroïque grand-père. Il a longtemps tenté de se ménager une place dans le récit familial en militant contre Jean-Marie Le Pen, à la fin des années 1980, ou en plaidant comme avocat, dans les années 1990, contre le milicien Paul Touvier et l’ancien préfet Maurice Papon, tous deux condamnés pour complicité de crimes contre l’humanité. « Personne n’influence mon père, certainement pas moi, ou peut-être sur le port d’une cravate », évacue-t-il aujourd’hui. Dans le dernier bulletin de l’association des Fils et filles des déportés juifs de France (FFDJF) – qu’il a fondée avec son épouse en 1979 –, Serge Klarsfeld écrit qu’Arno est « [leur] porte-parole sur les chaînes d’information (…), que ses prises de position sont aussi les [leurs]. » « Ces notions s’affadissent ou s’affaiblissent » En rentrant de Perpignan, l’octogénaire s’est un instant senti « malheureux » de « se retrouver un peu seul dans son initiative », raconte son ami l’écrivain Marek Halter – qui « comprend sa démarche » mais « ne la partage pas ». Il s’est vite ressaisi. L’historien relève d’ailleurs que les réactions à son interview au Figaro se font moins négatives que les critiques émises après sa venue à Perpignan. Nous relisons à Serge Klarsfeld un extrait des Mémoires (Flammarion) qu’il a publiés avec son épouse en 2015, dans lequel il écrivait que, « par leur culture et par leur mémoire des persécutions si longtemps subies, les juifs portent en eux l’amour de la liberté et le respect de la personne humaine ». Le vieil homme réagit sans ciller : « En temps de guerre, et Israël est en guerre perpétuelle, les priorités sont des priorités de survie. Donc ces notions s’affadissent ou s’affaiblissent. » La plupart des membres de la FFDJF soutiennent les Klarsfeld dans leur démarche. Le millier d’adhérents qui composent l’association représentent quasiment une seconde famille pour eux. Ils ont passé ensemble tant de temps à étudier les archives du régime nazi, à rédiger des fiches bristol sur les convois de déportés, à inaugurer des stèles commémoratives ou à poser des plaques mémorielles sur les façades des écoles. « Ce couple est l’honneur de l’humanité », vante Claude Bochurberg, membre des FFDJF. Régine Lippe, autre militante de l’association, qui va régulièrement avec les Klarsfeld « lire les noms de [leurs] disparus » au Mémorial de la Shoah, les respecte tout autant, même si elle a, au départ, été un peu choquée par leur changement de cap. « Mais, en réfléchissant, je me suis dit : “Mince, ces 40 % de gens qui votent pour le RN ne sont pas tous antisémites” », raconte cette retraitée de 86 ans, cachée par des Justes tout au long de la seconde guerre mondiale et dont le père a été déporté. Parfois consulté par l’entourage présidentiel A tous, les Klarsfeld proposent de participer à un « voyage de solidarité » en Israël, début janvier, pour soutenir l’Etat hébreu dans sa guerre contre le Hamas, ponctué par une rencontre avec le président d’Israël, Isaac Herzog. L’été dernier, la plupart se réjouissaient à l’idée de rallier Berlin pour assister à la remise de la grand-croix de la Légion d’honneur à Serge Klarsfeld par Emmanuel Macron. Le militant, qui est parfois consulté par l’entourage présidentiel pour ­préparer les discours mémoriels, s’est souvent affiché à ses côtés. Mais l’événement, prévu début juillet en marge d’une visite d’Etat, a été reporté en raison des émeutes urbaines. Il doit « en principe » être reprogrammé, glisse un proche du chef de l’Etat, malgré la gêne qu’ont pu susciter à l’Elysée les prises de position de l’octogénaire. « Le but de Serge, c’est la reconnaissance de la mémoire de la Shoah et surtout la pérennité et la sécurité de ce qu’il reste des juifs, décrypte l’historienne Annette Wieviorka, dont les grands-parents ont été déportés dans le même convoi que celui du père de Serge Klarsfeld. Après le 7 octobre, plus rien n’est pareil. On ne peut pas comprendre la violence du sentiment que cela pourrait recommencer. Il y a toujours chez lui l’enfant de 8 ans caché derrière une fausse porte d’armoire. » Un enfant transi de peur.
  6. Pour le moteur a detonation "rotative". C'est un moteur a detonation et donc pas a deflagration, la vitesse de flamme est beaucoup plus elevee. le flux est prisonnier d'un canal annulaire. On a donc un cylindre interne et cylindre exterme. La detonation se produit entre les deux et se deplace a la fois vers l'arriere et d'un coté, le front d'onde décrit une spirale. En general on detonne deux front d'onde symetriquement et une fois qu'ils ont fait un demi tour et que du nouveau melange a ete admis on detonne a nouveau. On a donc la detonation et la rotation. Cest une evolution du pulsoreacteur. D'abord en passant de deflagration a detonation, puis en passant de chambre lineaire a chambre anunulaire de sorte que la purge de la chambre soit naturellement assurée lorsque le front d'onde recul assez loin.
  7. C'est l'inverse. L'equipage doit dormir dedans ... Probablement pour eviter de trop se salir avant de remonter dedans. Il faudrait verifier mais les soviet on l'habitude de cabine rustique qui se nettoie au Karsher... avec des trous dans le plancher pour evacuer la merde... Possible que sur Caesar il faille des lingettes pour nettoyer l'ecran tactile avabt de s'en servir.
  8. Ça en fait un choix sans risque en pratique ... parce que l’Azerbaïdjan ne risque pas de les tenir par la barbichette, alors que la capacité de nuisance n'est pas ridicule dans le contexte.
  9. Ils cultivent leur capacité de nuisance ... celle ci servant ensuite de levier pour obtenir ci ou là. C'est assez classique comme approche. Tu ne me respecte que si je peux suffisamment te nuire ... et de la je peux négocier avec toi de manière plus équilibrée. C'est pas comme si les indépendantiste et autres autonomistes avaient beaucoup de leviers naturels via leur électeurs ou la population... Paris ayant bien d'autre préoccupation plus importante, et les locaux se souciant plus des fins de mois que de faire la révolution.
  10. g4lly

    [Tigre]

    Pour ça il faudrait qu'ils y ait des pièces en commun ... Pour le moteur les allemands on le MTR390 2C - celui qui équipe les UHT, nos HAP, et les ARH il me semble - ... alors que sur les HAD - et donc toute la flotte puisque tout ceux qu'on garde seront HAD - on a le MTR390 E normalement. Pour le viseur et le canon pareil c'est mort. Même chose pour le FLIR ... ... Pour les pièces composite je ne sais pas si l'industriel est très chaud pour les refurbished et les revendre comme pièce de rechange remise à neuf à un tiers ... c'est toujours compliqué avec le composite et la fatigue. Accessoirement on ne compte pas mettre à niveau HAD toute la flotte ... en encore moins à niveau Mk2/3 tous les HAD ... donc on risque nous aussi d'avoir des donneuses.
  11. L'Ukraine à reçu des M777 mais pas des A1 ... enfin je crois. Donc pas de "Digital Fire Control" ... sauf peut être ceux cédés par le Canada ... mais qui n'ont pas le même systeme que celui des USA. A moins que les US leur aient livré des A2 pour tirer de l'Excalibur? J'avoue que je sais pas trop de quels M777 ils parlent. Mais effectivement si c'est les modèle numérisé c'est plus ou moins le même fonctionnement que sur Caesar. A priori ils ont des A2 aussi https://www.eurasiantimes.com/new-us-m777-howitzer-seized-by-russian-military-in-ukraine-put/
  12. g4lly

    [Camouflage] Infanterie

    J'ai jamais réussi a faire tenir un doublure cuir 4 ans !!! Tu ne les mets jamais? En général ça s'use assez vite autour du talon - et ou à l'extérieur du coup de pied - à cause du frottement naturel, c'est pour ça qu'on les refaits régulièrement.
  13. g4lly

    [Camouflage] Infanterie

    Le secret pour faire durer ses pompes - c'est valable aussi avec les pompes moderne avec du synthétique partout, mais c'est capital avec les pompes en cuir doublé cuir, et encore plus avec les semelle cuir d'autant plus que le patin est fin ou petit - c'est de ne les porter qu'un jour maximum, et de les laisser reposer ensuite au moins deux jours - idéalement trois ou quatre - le temps que l'intérieur sèche bien pour revenir à son état standard.
  14. Brennilis est en démantèlement depuis 1995 ... il ne reste que le bâtiment réacteur à "démanteler". C'était sensé être urgent, mais ce n'est plus urgent pour personne aujourd'hui ... et comme la région Bretagne fait chier systématiquement avec tout ce qui est nucléaire le site n'est même pas envisagé pour y réinstaller quelconque CNPE. Ils pensent s'autosuffire en éolienne offshore, et devrait finir comme cela par arrêter de jouer les parasites.
  15. A priori dans les zones conquise pas l'armée israélienne, les combattants du Hamas arrivent à circuler ou réapparaitre assez librement. Soit ils se sont dissimulé et se retrouvent naturellement sur les arrières des israéliens, soit ils arrivent encore à circuler de bloc en bloc ou par souterrain. Il y a eu le même problème dans les guerre en ville en Irak notamment. Des insurgés apparaissaient régulièrement sur les arrières des américains, ils n'étaient pas renseigné plus que ça donc n'était pas une menace importante, mais créaient des tensions telles que les américains tiraient sur tous les irakiens qui se trouvaient la par accident, alors qu'ils ne faisaient qu'évacuer une zone, venir récupérer un truc chez eux etc. Le Hamas arrivent peut être à renseigner ces infiltrés plus précisément... d’où des actions plus dangereuses.
  16. Normalement l'engin est piloté par une station "Atlas" en France - du moins ATLAS "canon", l'artillerie fusée est une association ATLAS + COBRA - . En Ukraine il est sous l'autorité d'un autre systeme de mission, installé au PC de la batterie ou même à l'échelon du dessus selon l'organisation et le demander de la mission de feu. Le systeme de mission attribut au engin des missions de tir et calcul les éléments de tir à distance, transmet tout à l'engin via une liaison de donnée, l'engin en temps masqué rectifie le calcul pour tenir compte de la position finale exacte - en gros une légère translation - et de la vitesse initiale mesuré effectivement en sortie de bouche. En gros Caesar est d'une certaine manière télépiloté Atlas ... l'équipage servant juste d'automate pour conduire, et charger l'engin. https://www.defense.gouv.fr/terre/nos-materiels/nos-equipements-terre/nos-transmissions-informatique-radars/systeme-atlas A priori la liaison de donnée en question est une liaison "montante" vers le ciel dans le cas Ukrainien - satellitaire surement -, et donc ça pose problème s'ils installent un grillage à poule autour de l'engin pour attraper les drones au vol, le grillage a poule étant un écran au onde EM grossièrement. En France on dispose de liaison de donnée radio terrestre visiblement ... et on entoure pas nos engin de grillage à poule ... donc la problématique est surement différente. --- On peut aussi envoyer les éléments de tir en phonie ... de manière séquentielle. Mais c'est pas conçu pour ça. Et donc il est possible que dans ce mode de fonctionnement ça soit moins ergonomique qu'un M77 en base feu. En phonie si la mission est complexe c'est un peu une purge l'envoie des données. Alors qu'informatisé Atlas tu peux envoyer des séquence de tir complexe multi objectif ou même MRSI en un clic, coordonné les batterie pour synchroniser les feux etc. etc., et l'équipage n'a pas besoin d’être qualifié quoique ce soit. Juste conduire et respecter la recette de cuisine, le bon obus et la bonne charge.
  17. Dans le Donbass, les soldats ukrainiens en panne de munitions L’armée de Kiev résiste tant bien que mal à une nouvelle poussée russe, sur fond d’asymétrie croissante de moyens. Les militaires sont contraints d’installer leurs propres ateliers de production à proximité du front. Tenir coûte que coûte ou préparer le repli vers des lignes plus faciles à défendre ? La question hante les hauts gradés ukrainiens alors que l’armée russe multiplie les assauts sur une large portion du front dans le Donbass, profitant d’un déficit de plus en plus criant de munitions d’artillerie côté ukrainien. Et les assauts adverses sont désormais quotidiens sur une ligne de 80 kilomètres de long allant de Khromove, au nord, près de Bakhmout, jusqu’à Marïnka, au sud-ouest de Donetsk. Le 10 décembre, le commandant des forces terrestres, Oleksandr Syrsky, qualifiait la situation opérationnelle à l’est du pays de « difficile ». « L’ennemi, avouait-il sur sa chaîne Telegram, ne cesse de mener des actions offensives sur l’ensemble du front. » Le même jour, Roman Svitan, l’un des experts militaires les plus écoutés du pays, avertissait qu’une percée russe au niveau de la ville d’Avdiïvka risquait d’engendrer « un repli de 20 kilomètres » et de « provoquer l’effondrement de tout le front » du Donbass. Tenir Avdiïvka, ajoutait-il, n’est « pas une question politique [en référence à la résistance acharnée à Bakhmout durant l’hiver précédent], mais une nécessité purement militaire ». A 25 kilomètres du front, le commandant de la 56e brigade d’infanterie motorisée brosse également un tableau sombre de la situation. « Si la tendance se poursuit, à savoir une diminution des livraisons de munitions d’artillerie, il sera impossible de tenir », s’inquiète Yan Iatsychen, connu sous le nom de guerre « Nocturne ». A 38 ans, il commande 7 000 hommes positionnés en défense sur une section du front de 18 kilomètres. Il reçoit au quartier général de la brigade, dont il a ordonné la construction sous terre, lors de sa prise de fonctions, il y a six mois, dans un lieu discret à proximité de la ville de Kramatorsk. « Le précédent QG a été détruit par un missile russe, explique Serhiï, un aide du commandant. Pour l’instant, ils n’ont pas repéré celui-ci. En tout cas, nous n’avons jamais été bombardés. » Plusieurs soldats montent la garde à l’entrée de la base. A l’intérieur, une galerie longue d’au moins cent mètres mène vers le bureau du commandant. Une odeur de pin fraîchement coupé emplit l’air : toute la structure est en bois. Des containers font office de bureau et de lieu de réunion pour les combattants de la 56e, qui vivent pour l’essentiel dispersés dans des maisons et des appartements de Kramatorsk afin d’éviter d’être repérés et décimés par les missiles balistiques russes. Les hommes manquent aussi Sur une carte d’état-major étalée devant lui sur la table, le commandant montre une position ukrainienne attaquée « pendant trois jours sans répit » par 120 fantassins russes divisés en onze groupes. La position est défendue par cinq à huit de ses soldats. « Les Russes attaquent de trois ou quatre côtés à la fois. Ces groupes d’assaut sont composés de “zeks” [des prisonniers, recrutés en Russie pour être envoyés à la guerre] entraînés par [le Groupe] Wagner. Leurs officiers n’ont aucun égard pour eux : les blessés ne sont pas évacués, les morts sont abandonnés », détaille Yan Iatsychen. « Grâce à nos drones de reconnaissance, poursuit-il, nous observons tous leurs mouvements. Nous les voyons distinctement approcher. Nous notons leurs itinéraires de manière à frapper avec précision à coups de mortier leurs renforts, qui empruntent ces mêmes itinéraires. » En retrait de la position ukrainienne, une petite section se tient prête pour évacuer les blessés et les morts. « Si on a un blessé, quatre vont le chercher et le cinquième prend sa place dans la position. » C’est une opération périlleuse. « Les chances de survie sont de 70 % quand on reste dans la position, raconte Yan Iatsychen. Elles peuvent tomber à 10 % si on évacue la position. » Le commandant dit manquer d’hommes et être dans l’impossibilité d’envoyer ses soldats au repos ou même en formation. Mais l’aspect le plus problématique, insiste-t-il, concerne le déficit de munitions. « La tendance se dessine depuis cet été. Or, côté russe, c’est tout le contraire. Ils ont reçu le renfort d’une nouvelle brigade d’artillerie, cinq divisions, avec deux [lance-roquettes multiples] Tornado, et des Grads, ainsi que des canons automoteurs 2S3. En face de moi, j’ai trente obusiers MSTA-B tandis que je n’en ai que deux. Ils ont tiré 5 000 obus au cours des dernières vingt-quatre heures. Il n’y a jamais eu une telle asymétrie ! » La veille, ses hommes étaient parvenus à anéantir tout un bataillon de mortiers de 82 mm et de 120 mm. « Le lendemain, douze nouveaux mortiers apparaissaient pour soutenir leurs assauts d’infanterie », peste l’officier. Drones kamikazes Malgré ses traits tirés par le manque de sommeil, Yan Iatsychen parle avec énergie. « Nous ne restons pas assis sur nos derrières à déplorer la situation. J’ai mis en place une production locale de munitions, ici à Kramatorsk. » Il montre sur son téléphone portable une vidéo filmée dans un vaste atelier souterrain. Du personnel s’affaire autour de pièces de munition. On distingue des imprimantes 3D. « L’atelier produit des munitions pour les drones kamikazes et des mines antipersonnel, décrit-il. Nous possédons aussi une grande quantité de mines antipersonnel récupérées sur les stocks abandonnés par les Russes quand ils ont déguerpi de Kherson [en novembre 2022]. Nous minons à distance à l’aide de drones, toujours sur les itinéraires empruntés par les Russes lors de leurs assauts. » La précision des drones kamikazes permettrait, selon lui, de compenser le déficit de l’artillerie. Reste que l’incapacité de l’industrie de défense ukrainienne à subvenir aux besoins de son armée exaspère l’officier et lui inspire une bordée de jurons. « Ces gens-là n’ont visiblement pas ressenti les effets de la guerre. Ils n’ont pas perdu de proches au front, ni leurs maisons, ni leurs terres, comme les gens d’ici ». Il note aussi que le niveau d’approvisionnement en munitions pour les armes ukrainiennes est très inférieur à celui fourni par les alliés occidentaux. « De fabrication ukrainienne, je n’ai vu que des obus de 120 mm. » Il fait une exception pour le missile guidé antichar Stugna-P, dont il se dit très satisfait de la qualité. « Le canon Caesar très vulnérable » Ses critiques n’épargnent cependant pas, non plus, les armes occidentales. « Votre canon automoteur Caesar [fabriqué par le groupe français Nexter] tire très vite et avec une précision d’orfèvre. Mais je l’utilise très peu parce qu’il est très vulnérable et mal adapté aux réalités de la guerre. » A cause de sa taille importante, le Caesar serait rapidement repéré par les drones russes, qui en font une cible prioritaire. C'est assez logique. Non seulement l'engin est assez gros, doit emprunter les routes ou pistes, et on l'apprend un peu apres ne tire pas sous couvert. En plus le bidule à une réputation qui en fait une cible de choix. « Si je le sors en terrain découvert pour tirer, il devient la cible de tirs de contrebatterie au bout de trois à quatre minutes. Je n’ai pas le temps de l’évacuer hors de la zone de danger [le Caesar a besoin d’au moins cinq minutes pour tirer puis fuir]. Tandis qu’avec le M-777 [obusier américain remorqué], je peux tirer 300 obus par jour en moyenne, poursuit le commandant. Avec le Caesar, si j’en tire cinq, c’est bien. Le M-777 est facile à dissimuler, et je peux installer une carcasse métallique autour pour le protéger du [drone kamikaze russe] Lancet. » Selon le site Oryx, qui recense les pertes matérielles attestées des deux belligérants, sur les trente exemplaires du Caesar fournis à l’Ukraine, quatre ont été détruits et deux endommagés, au cours des derniers mois. A chaque fois, semble-t-il, par le Lancet russe. Pour la séquence de tir puis l'évacuation de la zone de danger le temps annoncé est assez juste. Il faut comprendre ici le temps ... sortie du couvert, déplacement vers la position de tir, séquence de tir, mise hors batterie, puis transit hors de la zone de danger. Rien que la séquence transit hors de la zone de danger c'est long. Il faut s'éloigner à quelques kilomètre de la position de tir pour ne pas être pisté, c'est une des contrainte de la mobilité et de la vitesse de l'engin. Le M77 n'a pas besoin de satcom pour recevoir les éléments de tir ... on peut donc le laisser tout le temps sou couvert, y compris du grillage. Hors le grillage c'est la solution pour servir de filet à papillon au drone kamikaze. L'ennemi va donc avoir du mal à repérer l'engin depuis le ciel, ne pourras que tirer sur la zone. Si la position de combat et bien faite sous couvert végétal ou urbain, quand la contre batterie arrive les servant sont déjà dans un abri sous terre. Ici on apprend juste que la nécessité d'usage d'une satcom pour recevoir les éléments de tir ... rend la dissimulation compliqué. Et donc que l'engin est peu adapté à la guerre de position ou d'usure. C'est pas très surprenant. D'autant plus dans un pays qui à une autre culture de l'artillerie. L'idée de la satcom déporté est intéressante, et c'est assez facile à développer. Mais je doute que ca colle avec la doctrine du bidule. « Cacher le Caesar revient à dégrader sa liaison satellite, sans laquelle il devient impossible de guider le tir. Il faudrait soit pouvoir guider le tir en mode manuel, soit que l’antenne satellite soit détachable », suggère le commandant « Nocturne », qui raille aussi la vulnérabilité du canon à la saleté : « Cette dame [le Caesar] aime trop la propreté. Ses opérateurs sont comme des chirurgiens, toujours avec des gants et des couvre-chaussures, contraints de dormir dedans pour ne pas la salir. » Du coup, il ne manque pas de munitions pour le Caesar. Mais ce ne sont pas celles-ci qui le préoccupent. Pour la vulnérabilité à la "saleté", suppose la boue, je ne sais pas trop ou il veut en venir. Peut être les écran tactile ou ce genre d'élément d'interface. Ou une cabine qui ne se nettoie pas au Karcher comme c'est souvent le cas dans les véhicules mili.
  18. Le probleme c'est qu'on pretend avoir fait le choix de la decision contre l'usure... Alors que les deux ne sont pas dissociable.
  19. Oooops moi qui croyait que la bataille de Bakmut avait saigné à blanc l'armée rouge ... visiblement certain ne sont pas de cet avis aujourd'hui. Un article[2] de Bild de mars 2023 rapportait que l’armée souhaitait déjà se retirer de Bakhmout, alors que le pouvoir politique avait décidé de tenter de tenir la ville quoi qu’il en coûte, et ce malgré une position tactique défavorable (demi-encerclement, lignes d’approvisionnements sous un feu permanent de l’armée russe). Cette décision a été perçue avec scepticisme par de nombreux observateurs militaires. Grâce aux fuites américaines du début de l’année, on sait avec certitude que Washington considérait dès janvier que l’armée Ukrainienne risquait de subir un encerclement si elle ne se retirait pas dès le mois suivant[3]. Cela était déjà relevé dans les médias occidentaux à l’époque[4][5]. Cette décision est rétrospectivement considérée par de nombreux observateurs militaires (comme Dmitri Kouznets de Meduza, ou Michael Kofman) comme une des raisons de l’échec de la contre-offensive ukrainienne : l’Ukraine a perdu de nombreuses troupes de grande qualité lors de cette bataille, « échangées » contre des troupes russes Wagner sans grande valeur. La présence de ces unités pendant l’offensive d’été, selon eux, aurait amélioré les chances d’une réussite de l’offensive.
  20. Karl Rove https://en.wikipedia.org/wiki/Reality-based_community
  21. Ça s'appelle la liberté ... y compris celle de à ton sens creuser son tombeau.
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