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Messages posté(e)s par HK

  1. Petite question: si les Russes annexent la Crimée, quelles seraient les consequences stratégiques en Europe?

     

    J'avoue que je n'en vois pas forcément... l'Ukraine resterait alors comme tampon entre la Russie et l'OTAN/UE, les Russes officialiseraient  simplement le statut-quo existant déja sur la péninsule. Meme les Ukrainiens pourraient s'y trouver gagnants, en se séparant d'une région ou ils sont en minorité et qui sera toujours leur talon d'Achilles.

     

    Bref, dans ces conditions je vois mal quel intérêt il y aurait de part ou d'autre d'entrer en conflit, ou ils auraient tous beaucoup a perdre?

  2. Très bonne nouvelle. Je sens qu'on se dirige pas a pas vers un Lakota armé.

     

    Car je vois mal l'US Army se contenter longtemps de ne pas avoir d'hélicoptère d'observation. Le tout-Apache montrera certainement ses limites (notamment au niveau des compétences très spécifiques requises pour l'equipage). On peut imaginer qu'il sera alors plus facile de moderniser une partie de la flotte Lakota existante que de lancer une énnième compétition pour un appareil dédié...

  3. ARPA, pourquoi tiens-tu autant a ce PA3, alors meme que les Clemenceau/Foch étaient sous-équipés/sous-utilisés? (Par rapport a leur potentiel)

     

    Le SuE était au depart trop lourd a l'appontage pour le 25 de Mayo. Ils ont "réglé" ce problème en soudant l'ascenseur arrière en position fermée. Il passait aussi au chasse pieds sur l'ascenseur avant. Ils ont testé la configuration AM39.

     

    Beaucoup plus de details et photos sur les operations de SuE argentins: http://podernaval.foroes.org/t140-ara-25-de-mayo-fotos-de-histarmar

     

    sue20710.jpg

     

    648ecf3d.jpg

  4. On aurait du passer directement a l'étape PA58/Verdun... en gros une paire de PA de 45,000 tonnes.

     

    Cela aurait été beaucoup plus logique vu la masse/vitesse des avions en cours de développement a l'époque, meme quitte a accepter des compromis sur l'armement ou la vitesse des PA pour ne pas faire exploser l'enveloppe financière (par exemple, le PA58 perdrait ~2 noeuds s'il gardait la propulsion prevue pour les Clemenceau... ce qui donnerait quand meme 30.5 noeuds).

     

    Par contre, on a bien fait de ne pas moderniser l'Arromanches. Les experiences des Australiens ou Argentins furent loin d'être concluantes. Meme l'Etendard IV et le Super Etendard auraient été quasiment interdits d'operation (vitesse d'approche trop rapide pour le 1er, trop lourd pour le 2nd).

     

    Tres beau dessin du PA 58 Verdun, fait par Jacques Marquet:

    http://profilsbateauxgris.cabanova.com

     

    preview-pa-58-verdun-td-1.jpg

  5. Montres-moi comment que tu échappes et je te dirai comment tu es combiné ?

    Sur plan de maquette DEAC et vidéo on semble apercevoir 8 sorties d’échappement :

    - 1 grosse forcément TAG

    - 3 moyennes ;

    - 4 plus petites ,

    Belle dissymétrie en apparence sachant qu’il faut cracher équilibrer ( 2 x 40 Mw à louche ) à plein pot sur les LA pour faire avancer la péniche à 27 nds ; COGAG ? de l’hydride plus probable …..

     

    Je n'avais pas remarqué, mais en effet les échappements du DEAC sont nouveaux par rapport au PADSX... Il y a 2 diesels en plus (1 gros + 1 petit). Ils ont peut-être substitué des diesels semi-rapides (900-1000 tr/min), plus compacts que ceux qu'on trouve sur le CVF et le PADSX (~500 tr/min).  Gain potentiel: ~100 a 200 tonnes.

     

    Comme il n'y qu'une TAG, ca veut dire qu'il y a forcement un réducteur "cross-connect" lourd et complexe (115 tonnes pour celui des FREMM par exempe).

     

     

    Pour un navire tout électrique (quelle fausse appellation d 'ailleurs) on a des alternateurs, des convertisseurs et des moteurs électriques en plus,

    pour un navire à propulsion mécanique on a des réducteurs, des coupleurs/embrayeurs et des lignes d'arbres (avec les paliers associés) en plus.

     

    Je ne suis pas persuadé que les lignes d'arbres soient moins lourdes, volumineuses et contraignantes qu'un système alternateur-convertisseur-moteur élec.

     

    J'arrive a ~300-500 tonnes de moins pour une propulsion hybride par rapport a du 100% électrique. Les gains viennent de l'elimination des:

    • Moteurs électriques (3x 110 tonnes, environ 2x plus lourds que des réducteurs)
    • Alternateurs (~150-200 tonnes)
    • Convertisseurs (~100 tonnes)

    La longueur des lignes d'arbres n'augmente pas beaucoup, car pour la protection contre les avaries il faut que les arbres soient suffisament longs pour repartir la mécanique sur au moins 3 tranches du navire... (les arbres du CVF font deja 65-75 metres par exemple). En rajoutant l'elimination du 3eme arbre et la reduction du volume de la coque par rapport au PADSX, on arrive probablement a un gain total de ~1,000 (?) tonnes.

     

    Voici une hypothese (un peu farfelu j'avoue) de cette installation hybride, suffisante pour ~27 nds. C'est du CODLAG (comme sur les FREMM IT) auquel on rajoute des réducteurs CODAG comme sur les F124 allemandes (bref, rien que des elements deja "sea proven"). Du CODLADAG quoi! (Combined Diesel-Electric, Diesel & Gas Turbine)... .  ;)

     

    (L'intérêt de l'électrique sur le PA2 n'étant pas tant la propulsion a basse vitesse, mais la redondance et le "boost" a haute vitesse).

     

    PA2_zpsc441ac29.png

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  6. Je ne vois pas comment un changement de propulsion peut donner une différence de 35% de masse, lorsqu'on sait que la propulsion d'un navire représente dans les 10% de sa masse totale.

     

    Tu dois faire référence au changement de propulsion du CdG au PA2... Je pense comme toi que l'abandon de la propulsion nucléaire n'est pas la principale raison de l'augmentation du tonnage. C'est plus une fonction de l'augmentation des besoins de la marine (hangar + pont plus grands, catapultes plus longues etc).

     

     

    Par contre, Pascal et moi parlions du changement de propulsion entre le PADSX tout-électrique a la sauce 2010 et le tout dernier DEAC (hybride CODLAG). Il semble qu'il y a eu une grosse cure d'amaigrissement, vu que le DEAC est annoncé dans la "classe 52,000 tonnes" (déplacement standard?) et qu'il a été raboté d'une douzaine de mètres. Probablement quelque petits milliers de tonnes en moins... pas complètement impossible quand on sait les volumes et masses nécessaires pour les moteurs et convertisseurs électriques.

     

    (Combien de tonnes en moins - exactement - pour le DEAC? Impossible de savoir. Xav viens a la rescousse pour ta prochaine entrevue DCNS! =D )

  7.  

    Pour réglé le probleme contratuel, on a donc négocié avec DCNS une autre commande, comme découlant de l'allégement du programme FREMM qui serait les FTI...

     

    Le problème avec cette approche, c'est qu'on accélère le remplacement de navires qui peuvent tenir jusqu'en 2030-2035... alors même qu'on n'arrête pas de repousser d'autres programmes. 

     

    Il serait peut être plus intelligent de scinder le programme FTI en 2 phases, pour suivre la logique des priorités de remplacement  tout en donnant presque autant de travail aux bureaux d'etudes et aux ateliers production...

     

    1ere phase (2020-2025):

    • Rénovation FLF (capacité ASM + traitement des obsolescences Crotale... par exemple Mica VL)
    • 8 a 15 BATSIMAR (pour faire travailler les ateliers de production coque)

    2eme phase (2026-2035):

    • 5 FTI NG (avec reprise d'équipements sur les FLF rénovées)
    • 6 BATSIMAR XL (pour remplacer les FLF)
  8. Superbe video, merci.

     

    Le détail des aériens et de la "casquette" au-dessus de la passerelle est intéressant. C'est une solution assez originale. J'imagine que le but est d'ouvrir l'angle de vue aux radars de navigation civils sans avoir a les mettre plus haut (sur le mat a antennes, par exemple). C'est un exemple parmi d'autres du travail de détail qui a été fait pour optimiser la surface radar et l'emplacement des radars.

     

    (Comparer aux CVN US, qui sont obligés de coller leurs radars secondaires au-dessus des radars de combat primaires, a cause du manque de place. Ce qui est loin d'être ideal pour la survivabilité anti-missile... pour être le premier a repérer l'autre).

  9. Je ne comprends vraiment plus rien a ce programme et a ces histoires de PPP:

    • Les missions de soutien militaire (Révi en Polynésie et BSR en métropole) pourraient très bien se faire en continuant la série des B2M... ceux-ci amèneraient en plus une capacité SURMAR utile.
    • La mission assistance & dépollution des 2 BSAD serait facile a continuer sous un contrat d'affrètement (celui existant deja avec Bourbon, ou un nouveau prestataire).
    • Reste les 2 remorqueurs de flotte... en a-t-on vraiment besoin en patrimonial? Sinon la encore on peut les reverser sur un contrat d'affretement.

    Bref, B2M pour les missions militaires (pour lesquels ils sont conçus). Simple affrètement pour l'assistance et la dépollution, comme ca se fait depuis 25 ans... c'est si compliqué que ca???

  10.  

    Je ne suis pas sûr que la marine se satisferait du DEAC

     

    C'est le choix de propulsion qui te fais dire ca?

     

    Car pour le reste, il ne m'a pas l'air très different du PADSX. L'abandon du tout électrique permet une certaine optimisation des dimensions, ce qui n'est pas plus mal (sauf pour le point d'interrogation sur la comptabilité EMALS... qui est un peu un luxe).

     

     

     

    Il est vraiment classe le dernier design de DCNS , avec un rapport qualité/prix surement imbattable 

     

    Moi aussi je le trouve très beau. On voit qu'il y a eu un gros travail de détail au fil des années, pour réduire la surface radar et optimiser les dimensions. Le design a l'air très mur, on est loin du ballon d'essai dessiné à la va-vite pour le groupe marketing...

     

    Surtout, il y a une vraie continuité entre les 3 designs. Ca montre que la DGA et DCNS ont un cahier des charges bien en tete. C'est un signe fort de notre confiance dans nos RETEX. Contrairement aux Britanniques, qui ont passé des années à explorer un pan très large d'options (un ilot, deux ilots?), à avancer puis rétro-pédaler (CVF Alpha, Bravo ou Delta? STOVL ou CTOL?)à chercher l'optimisation impossible ("CVF adaptable", mon cul!). Tout simplement parce qu'ils n'avaient pas le vécu.

     

    Résultat des courses: on a un PA2 tout aussi capable que le mastodonte anglais (70,000 tonnes!), beaucoup moins cher et moins risqué à construire. Un truc mur qu'on vendra peut être un jour au Brésil (meme si c'est loin d'être gagné). C'est triste pour notre marine qui ne l'aura jamais, mais au niveau architecture navale c'est une réussite dont le bureau d'etude peut être fier.

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  11. Pour les amateurs, j'ai fait un petit résumé de l'évolution du PA2. Juste les aspects techniques. Merci de compléter/corriger si vous en savez plus!

     

    LES 3 VIES DU PA2  [CLIQUER LES SPOILERS POUR LES IMAGES]

     

    1) PA2 R9X (Euronaval 2004)

    • 59,000 tonnes, 284 mètres, 27 noeuds
    • Style rétro (mat sur trépied, caissons ouverts pour les embarcations du bord, 4 brins d'arrêt)
    • Radar unique, style Empar (boule). Parfois remplacé dans certaines images par un Herakles (pyramidal).

    Fiche des caractéristiques

    PA2_Thales_Oct04_zps8f1a4ed5.jpg

    http://forum.keypublishing.com/showthread.php?63452-Information-on-the-Nuclear-powered-French-PA2-proposal

     

    2) PA2 RXX. Ou PADSX. (Euronaval 2010)

    • 59,000 tonnes, 284 mètres, 26 noeuds
    • Principale nouveauté: propulsion 100% électrique, probablement choisie pour sa compatibilité avec d'éventuelles catapultes électromagnétiques. Trois lignes d'arbres, arrangement complexe peut-être dicté par la taille des moteurs électriques disponibles (~20 MW par arbre).
    • Hydrodynamisme poussé (juppe arrière), probablement pour compenser la faible puissance (26 noeuds seulement)
    • Lignes plus modernes, réduction de la surface radar (caissons fermés, surfaces inclinées, mats et antennes simplifiés).
    • Nouvelle paire de radars Herakles + Smart-S (3D longue + moyenne portée)
    • 3 brins d'arrêt, pont élargi sur babord, permettant de décaler la catapulte latérale a gauche

    Fiche des caractéristiques

    28902.jpg

    http://www.meretmarine.com/fr/content/dcns-et-stx-france-proposent-un-nouveau-design-de-porte-avion

     

    3) DEAC "DCNS Evolved Aircraft Carrier" (Euronaval 2012, LAAD 2013, DEFEXPO 2014)

    • "Classe 52,000 tonnes" [déplacement standard, et non pleine charge?], 272 mètres, 27 noeuds
    • Version export. Dimensions revues légèrement a la baisse, efforts de réduction de couts.
    • Propulsion simplifiée, plus compacte et légère. Le tout électrique est out (probablement trop contraignant au niveau cout/poids/volume/puissance), remplacé par 2 lignes d'arbres et une solution hybride CODLAG ou traditionnelle COGAG (au choix). Ceci excluant de fait les catapultes électromagnétiques (a moins que?).
    • Gain en vitesse (27 noeuds), permettant une coque moins optimisée, plus courte et plus simple (disparition de la juppe arrière, coque tronquée de ~12 (?) mètres a l'arrière, conduisant a la perte d'une place de parking avions).
    • Travail de détail pour réduire la surface radar (mat Herakles aux surfaces plus inclinées...)
    • Piste + brins d'appontage et catapulte latérale décalés vers l'avant (a cause de la coque plus courte)

    Fiche des caractéristiques

    Note: Cette maquette du DEAC n'est pas entièrement fidèle aux images publiées a la meme époque par DCNS. Elle ressemble beaucoup a la maquette du PADSX (RXX) retouchée. La juppe arrière et la ligne d'arbre centrale ont bien été enlevées, les deux lignes d'arbres latérales rabotées. Les aériens ont été revus. Par contre, la coque n'a pas été raccourcie, et la piste et brins d'appontages n'ont pas été avancés comme sur la 2eme image ci-dessous.

     

    0_7510d_e7cb30d_XXXL.jpg

    www.militaryphotos.net/forums/showthread.php?219174-Euronaval-2012/page3

     

    Image la plus récente du DEAC (2012). Notez la position plus avancée des brins et de la catapulte latérale, la piste d'appontage empiétant un peu plus sur la catapulte avant. L'arrière raboté ne laisse la place plus que pour 3 Rafale, derriere l'ascenseur arrière (au lieu de 4).

     

    20130423150505br5.jpg

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  12. Tout a fait d'accord Wallaby, sur le fait qu'ils peuvent apporter quelque chose et qu'on ne doit pas s'en priver. Et meme qu'on a nous aussi certainement du travail a faire pour mieux les motiver, mieux les integrer aux decisions en amont etc.

     

    D'ailleurs, le ton de ce rapport est super. Tres factuel, il ne critique a aucun moment qui que ce soit. Il releve juste ce qui marche, ou pas. Y compris leurs propres faiblesses.

     

    En fait, je trouve juste dommage qu'ils n'aient pas traduit le rapport en anglais. Car le premier pas est a eux de faire... partager leurs "lessons learned" avec leurs partenaires (pas que la France, aussi les autres "petits contributeurs").

  13. Heu, personne n'a relevé l'ironie que nos amis suédois demandent plus de rapports en anglais... dans un rapport qui lui-meme n'existe qu'en suédois?! (Et pourtant eux n'ont pas les contraintes temps qu'on a lors d'une OPEX)

     

    Je me suis tapé la traduction des 50 pages sur Google. Ce que je comprends surtout c'est qu'ils se plaignent d'être exclus de la partie la plus intéressante de la mission, l'équipe "Advisory". C'est elle qui est chargée de conseiller et réorganiser l'armée Malienne... mission sensible ou il est normal de demander de bonnes compétences linguistiques, un sens politique, une connaissance du terrain, des références sur ce qui se fait ailleurs en Afrique... bref, tout ce qu'ils n'ont pas.

     

    Déja que les instructeurs qu'ils envoient - de leur propre admission - n'ont aucune experience pour la formation d'armées du Tiers-Monde, et que bien sur ils ne sont pas capable de suivre la doctrine et les manuels d'instruction qui sont tous écris en français (ce qui est normal).

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  14. J'ai une petite question. Toutes les actions que tu décris sont justes mais elles sont le fait de pays en position de force diplomatique et/ou militaire. Cependant, qu'est-ce qui pourrait se passer si cela a lieu entre deux pays aussi puissants l'un que l'autre et que chacun pense avoir raison ? 

     

    Ce n'est pas tant une question de force diplomatico-militaire, qu'une question "d'envie" je pense. Cette stratégie marche quand l'un des pays y tient plus que l'autre, meme s'il est plus faible (genre Icelande contre Royaume Uni).

     

    Quand ils sont a niveau égal (par exemple pour les Senkaku/Diaoyu), le jeu n'en vaut rarement la chandelle et  souvent ils se limitent a de la gesticulation pour "punir" l'autre quand il s'avance trop, histoire de signaler qu'il faut conserver le statut quo.

  15. un véritable bunker qui sera HS avec un missile de croisière ou, encore mieux, en les laissant simplement mourir de soif et de faim (de soif bien avant d'ailleurs). Ça c'est des installations de temps de paix.

     

    Non. En matière maritime la guerre se fait presque toujours sans tirer le moindre missile... regardes un peu la guerre de la morue (Icelande-Royaume Uni), le conflit de la langouste (France-Brésil), Gibraltar, Sea Shepard etc.

     

    La méthode est universelle:

    • Décisions administratives (qu'on ne peut imputer au gouvernement central, genre la mairie de Tokyo qui lance l'achat des iles Senkaku/Diaoyu)
    • Lois unilatérales (genre l'Icelande qui augmente progressivement sa zone de pèche de 4 à 12 puis 50 puis 200 milles)
    • Stratégie des petits pas
    • Gesticulation (déploiement de forces pour "l'entrainement de routine", comme la flotte française en Atlantique Sud)
    • Navires "blancs" (non-militaires)
    • Moyens non létaux (coupes filets, constructions artificielles, pompes à feu, collisions "accidentelles"...)

    La Chine l'a bien compris et joue très bien à ce petit jeu. Au final tu réussis souvent à faire reculer l'adversaire.

  16.  

    Pour revenir au Rafale sur PA indien il n'y a pas techniquement de problème pour être embarqué. Les Indiens auront la possibilités d'adapter l'avion selon leurs besoins. Reste à voir si avec l'acquisition récente de Mig-29 ils ont besoin d'un avion supplémentaire.

     

    Au niveau technique il y a bien un problème... le Rafale ne rentre pas dans leurs ascenseurs riquiquis! (sauf peut-etre en enlevant les Mica en bout d'aile... et encore)

     

    Cela dit, on pourrait peut-être leur prêter gratos le M02 (proto instrumenté pour les essais en vol)... façon pas cher de faire une petite demonstration STOBAR pour les politiques et fanboys et faire taire les critiques la-bas.  =)

  17. Lien vers le rapport: www.ccomptes.fr/content/download/64918/1553306/version/1/file/2_2_1_cooperation_franco_britannique_porte_avions_Tome_I.pdf

     

    Les phrases qui font mal:

     

    En principe, les accords de coopération industrielle en matière d’ armement visent à réaliser des économies sur les programmes concernés. (...) Compte tenu des orientations clairement exprimées par le Royaume-Uni dès 2005, la coopération franco-britannique en matière de porte-avions ne pouvait ni aboutir à un partenariat industriel, ni permettre de dégager des économies. 

     

    (...) Les économies possibles liées à la coopération franco-britannique étaient estimées à seulement une cinquantaine de millions d’euros pour la France, ce qui n’a pas empêché cette dernière de signer le mémorandum de mars 2006, qui l’engageait pour une participation d’au moins 100 M£ sans réelle contrepartie autre que l’accès à des études portant sur un projet ne répondant pas à ses besoins. 

  18. Est-ce qu'il faut prendre ceci au sérieux ? Quel est votre avis ?

     

    1391881251-13917869465332.png

     

    Plusieurs problèmes avec cette comparaison:

    • Ils divisent le cout du programme par 180... FAUX! Il faut diviser par 286 avions, ce qui donne 194MM USD par Rafale...
    • Ils oublient que le cout du Rafale inclut le soutien de l'industriel et les rechanges... ce qui n'est pas le cas pour le Typhoon. Or la note de frais est tres salée... les anglais ont deja dépensé 3.8 milliards de livres en soutien (et pourtant leurs avions ne sont meme pas encore au meme standard).
    • Les chiffres français tiennent compte de l'inflation (calcul en année constante), alors que le NAO calcule uniquement en année courante (ce qui est le comble de l'idiotie).
  19. DCNS maitrise la techno EMALS??? J'ai raté qqch ou quoi?

     

    Non, bien entendu. Ils proposent seulement l'integration des technologies "made in USA"... aussi une façon pour eux de preserver les competences des bureaux d'etudes.

     

    Evolved Aircraft Carrier – DCNS préserve ses compétences (Octobre 2012)

    www.dsi-presse.com/?p=5405

    (...) DCNS entend en effet demeurer capable tant de réaliser un (ou deux…) porte-avions pour la Marine nationale que de répondre aux besoins d’un éventuel client export. Tout en conservant les capacités de conception de ses bureaux d’études, DCNS reste donc souple sur les caractéristiques spécifiques d’un futur porte-avions, catégorie de navires demeurant du « sur-mesure » alors que la tendance actuelle est davantage au « prêt-à-porter », toutefois ajustable. Parmi les défis, l’intégration de catapultes électromagnétiques (EMALS américaines) et l’évaluation du rapport coûts/bénéfices de celle-ci sont aujourd’hui plus particulièrement importantes. 

  20.  

    Rien de nouveau je pense. Ca fait depuis 2012 que DCNS fait la promotion de son "Evolved Aircraft Carrier". Ca l'air d'être une dernière mouture du PA2, adapté aux drones, avec option de propulsion électrique et d'intégration de catapultes EMALS si le client le demande...

  21. Le croiseur redevient en vogue, meme s'il n'en porte plus le nom.

     

    Se rappeler qu'au 18e-19e siècle un "croiseur" était un navire relativement faiblement armé, dont la mission primaire était le contrôle des mers et des littoraux, l'éclairage, les déploiements longue durée. Un navire de présence quoi... plus qu'un navire de flotte. On les appelait aussi frégates, et c'est sous ce nom qu'une catégorie toute différente de navires d'escorte anti-sousmarine est réapparue a partir de la 2eme GM.

     

    Quant au croiseur, avec l'apparition des canons modernes et du blindage, c'est devenu un navire plus fortement armé et protégé... navire éphémere qui a petit a petit disparu dans l'ere des missiles (sauf les Kirov). Quant au croiseur d'origine, il n'a survécu qu'a travers les avisos coloniaux français et patrol gunboats de la USN, relativement inaptes au combat.

     

    Maintenant, depuis la fin de la Guerre Froide le croiseur renait. La Fayette, Absalon, DD(X) (!), F-125, UPAD, FTI... ces navires ne sont pas des frégates ni des destroyers au sens qu'ils ne font pas de l'escorte, ni anti-aérienne, ni anti-sousmarine. Comme on le voit, le tonnage varie fortement, de 3,600 a 16,000 tonnes!

  22. Pour la M3M: 

     

    Poids a vide: 35.8 kg

    Affut: 45 kg

    400 cps: 58 kg ou 600 cps: 94 kg

    Total = 139 - 175 kg

    www.dtic.mil/ndia/2010armament/WednesdayLandmarkBJamesBuechler.pdf

     

    A noter que le M621 avec ses 45kg pese juste 10kg de plus qu'une M3M, et le système complet 75 a 90kg de plus.

    Perso la M3M semble un peu le cul entre 2 chaises... moins bon en suppression qu'un Minigun, moins bon en appui/destruction qu'un 20mm.

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    VBCI

    Peut etre que ca sonne la fin du programme FRES Scout (ASCOD)? Trop lourd, trop cher, trop similaire au Warrior...

    Le VBCI étant plus adapte pour leurs nouvelles brigades légères a roue.

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