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Messages posté(e)s par HK

  1. 1 hour ago, Berezech said:

    la situation autour de Lyman est confuse même si on devine que ça tourne très mal pour les russes, pas tellement à Lyman même, qui est un point d'appui de retardement, mais plutôt au nord ou la ligne russe semble se disloquer.

    Pour Lyman, voici la dernière carte de Defmon, qui donne une vue un peu plus large de la seule route de repli qui reste aux Russes:

    FdsZBTJWIBAR5E0?format=jpg&name=large

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  2. Comment marche le pointage sur une cible mobile? Je m’étonne qu’un laser puisse faire coup au but des le 1er tir, surtout quand on approche (ou dépasse) le kilomètre… comment se fait la correction entre chaque tir?

    Et comment le laser maintien le spot exactement au même endroit pendant assez longtemps pour avoir un effet sur une cible mobile (même s’il s’agit d’une fraction de seconde)?

  3. 1 hour ago, Connorfra said:

    ça va déjà prendre des semaines à les équiper avec du vrac et du panachage pour leurs trouver des armes n'en parlons pas... ect... En plus il faut les rentrainer ce qui va prendre du temps aussi

    Les effets de la mobilisation seront beaucoup plus rapides, 4-6 semaines max, selon Michael Kofman et Konrad Muzyka qui sont des analystes sérieux.

    1) Primo, il y a le « stop loss » avec effet immédiat: finie la saignée de refuseniks et de militaires en fin de contrat

    2) Les conscrits pourront servir en Ukraine dès la semaine prochaine (suite au vote d’annexion)

    3) Les mobilisés pourront dans un 1er temps venir recompléter les unités  actuelles qui sont toutes en sous-effectif (souvent de 40% voir plus). L’entraînement serait fait sur place une fois en unité.

    4) Et puis durant l’hiver ils auront le temps de monter de nouvelles unités et de mettre en place une politique de rotation qui permettra d’essaimer ces nouvelles unités

    Bien entendu la qualité de tout ça sera faible, mais le volume pourrait compenser (surtout en posture défensive) …

  4. 4 hours ago, PolluxDeltaSeven said:

    Sur les FDI, on a économisé 3 francs 6 sous en refusant d'intégrer un lance-leurre polyvalent (Sylena Mk2 par exemple), et en mettant à la place un nouveau lance-leurres ASM développé par Naval Group. Sauf qu'aujourd'hui on se retrouve à intégrer le Sylena Mk1 pour les Grecs (et, on croise les doigts, pour la France), alors même que le couple "lanceur NG + Sylena Mk1" coûte bien plus cher que le seul Sylena Mk2 qu'on aurait pu prendre au départ.

    Ça c’est rageant. Ils foutent quoi la DGA? Pourquoi spécifier des lances leurres dédiés ASM plutôt que des lances-leurres polyvalents?

  5. 21 minutes ago, jojo (lo savoyârd) said:

    Le Shahed-136 est un drone d’attaque à sens unique d’une portée revendiquée de 2.500 kilomètres.

    Ça me surprend que le MinDef britannique reprenne ce chiffre qui me semble hautement fantaisiste… à croire qu’ils ne font que compiler des tweets et articles de journaux qui eux mêmes ne font que pomper Wikipedia.

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  6. @HirondelleLes PPA Light+ n’ont pas de capacité anti-navire (pas de Teseo) ou anti-sous-marine. Elles sont bien adaptées pour faire de la basse/moyenne intensité en zone de menace missile (genre Mer Rouge, Liban, Golfe Persique). Et encore… pas de lance leurres.

    Assez similaire au concept d’origine des FLF même s’il manque une vraie capacité de combat haute intensité en tant qu’éclaireur d’une task force.

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  7. 2 hours ago, Hirondelle said:

    Pas de Sylver sir les PPA Light : FBNW pour tout armement sauf les canons.

    Exact. Pas de missiles, pas de sonar, pas de  brouilleurs ou de lance-leurres.

    Bref les PPA Light (2 commandées) n’ont pas d’utilité militaire… peut être même moins que les FLF non-rénovées aujourd’hui. Une vraie aberration.

    Les PPA Light+ (3 commandées) sont à peu près équivalentes aux FLF à leur sortie… mais la menace est plus forte aujourd’hui donc leur spectre de mission reste plus limité en pratique que ce que pouvaient faire les FLF. Il n’y a que les 2 PPA Full qui ne sont pas trop bancales comme concept.

  8. 3 hours ago, Hirondelle said:

    Pas beaucoup de critiques ds cet article, ou alors de celle qui se corrigent avec un peu d’argent : tranquillisation et fardage, c’est tout ce que j’ai noté

    Pour l’Adroit, les points à améliorer (de mémoire) étaient:

    - Tranquilisation: Un système actif avec ailerons serait préféré au système Flume qui est passif (ailerons actifs proposés par DCNS sur les Adroit export)

    -  Fardage: Besoin d’un propulseur d’étrave pour faciliter les manœuvres au port (prévu pour mais pas installé)

    - Logements équipage: la Marine veut des logements féminisés (pas de toilettes partagées en coursive) et moins denses (cabines pour 4-6 pax plutôt que 6-10 pax). Au vu des photos les logements pour officiers semblaient aussi assez exigus. Points faciles à régler mais cela viendrait au prix d’une réduction de la capacité d’accueil qui (selon mes estimations) passerait de 59 a 45-50 pax…

    - Reduction d’équipage trop poussée: en pratique rajouter une équipe de fusiliers, un médecin, qqs autres renforts pour tourner à 40-45 pax en déploiement plutôt que les 32 pax de l’équipage de base

    - Passerelle unique: Appréciée par le commandant mais peut devenir bruyante… nécessite une bonne discipline de l’équipage et quelques changements d’habitudes

    - Stockage carburant pour le Camcopter et des RHIB: éliminer le 100LL et l’essence trop dangereux et convertir les drones et RHIB au diesel

    Bref… à part le point sur les logements rien de très rédhibitoire.

     

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  9. Merci @gianks et @nelbluprofondo pour ces infos. Une chose que je n’ai pas compris: pourquoi envoyer des FREMM dans le Golfe de Guinée où en mission Atalanta plutôt que les patrouilleurs Commandanti, Sirio ou les dernières vielles frégates Maestrale?

    Parce que dire qu’il faut plus de frégates mais après les gaspiller sur des missions anti-piraterie ça ne semble pas très cohérent… alors qu’elles pourraient faire des missions OTAN.

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  10. 29 minutes ago, g4lly said:

    C'est surtout qu'Yzium n'est plus accessible que depuis Oskil

    Et maintenant même Oskil serait contesté… rumeur à prendre avec des pincettes mais cela vient de sources UKR et RU. En tout cas si confirmé cela pourrait fermer la dernière petite porte de sortie pour les troupes dans la poche d’Izium (sauf pontons).

     

    Unité UKR avec des 4x4 civils et des MANPADS… semble qu’ils ont descendu un aéronef russe.

    Forces spéciales UKR? Unité d’infanterie légère? En tout cas cela pourrait expliquer la vitesse de progression s’ils passent par les petits chemins pour contourner le dispositif RU.

     

  11. Un autre article du Washington Post sur les blessés Ukrainiens. Les combats sont durs et l’artillerie Russe cause encore beaucoup de blessures… certaines légères et d’autres plus graves (mutilés etc). Cela dit peu de morts dans l’ensemble mais des unités entières peuvent être décimées par les blessures.

    Toujours bon de se rappeler des hommes au milieu de cet enfer.

     

    Des soldats ukrainiens blessés révèlent le lourd bilan de l'offensive de Kherson

    https://www.washingtonpost.com/world/2022/09/07/ukraine-kherson-offensive-casualties-ammunition/

    Spoiler

    SUD DE L'UKRAINE - Dans des chambres d'hôpital faiblement éclairées du sud de l'Ukraine, des soldats aux membres sectionnés, blessés par des éclats d'obus, aux mains mutilées et aux articulations brisées ont raconté les désavantages déséquilibrés auxquels leurs unités ont été confrontées au début d'une nouvelle offensive visant à expulser les forces russes de la ville stratégique de Kherson .

    Les soldats ont déclaré qu'ils n'avaient pas l'artillerie nécessaire pour déloger les forces retranchées de la Russie et ont décrit un fossé technologique béant avec leurs adversaires mieux équipés. Les entretiens ont fourni certains des premiers récits directs d'une poussée pour reprendre un territoire capturé qui est si sensible que les commandants militaires ukrainiens ont interdit aux journalistes de se rendre sur les lignes de front.

    "Ils ont tout utilisé sur nous", a déclaré Denys, un soldat ukrainien de 33 ans dont l'unité s'est repliée d'un village sous contrôle russe après un long barrage de bombes à fragmentation, de munitions au phosphore et de mortiers. "Qui peut survivre à une attaque pendant cinq heures comme ça?" il a dit.

    Denys et huit autres soldats ukrainiens de sept unités différentes ont fourni de rares descriptions de la contre-offensive de Kherson dans le sud, l'opération militaire la plus ambitieuse de Kyiv depuis l'expulsion des forces russes du périmètre de la capitale au printemps. Comme dans la bataille de Kiev , le succès de l'Ukraine n'est guère assuré et les récits des soldats signalent qu'un long combat et de nombreuses autres victimes nous attendent.

    "Nous avons perdu cinq personnes pour chacun d'entre eux", a déclaré Ihor, un commandant de peloton de 30 ans qui s'est blessé au dos lorsque le char dans lequel il se trouvait s'est écrasé dans un fossé.

    Ihor n'avait aucune expérience militaire avant l'invasion de l'Ukraine par la Russie le 24 février. Il gagnait sa vie en vendant des aliments pour animaux aux élevages de porcs et de vaches. Son remplaçant en tant que commandant de peloton n'a également aucune expérience militaire antérieure, a-t-il déclaré.

    Les soldats ont été interrogés sur des civières et des fauteuils roulants alors qu'ils se remettaient de blessures subies lors de l'offensive de la semaine dernière. Certains ont parlé sous couvert d'anonymat pour éviter des mesures disciplinaires. D'autres, comme Denys et Ihor, ont accepté de ne dévoiler que leurs prénoms. Mais la plupart ont parlé clairement des inconvénients auxquels ils étaient confrontés.

    Les drones russes Orlan ont exposé les positions ukrainiennes à plus d'un kilomètre au-dessus de leurs têtes, ont-ils dit, une altitude qui signifie qu'ils n'ont jamais entendu le bourdonnement de l'avion traquant leurs mouvements.

    Des chars russes ont émergé des fortifications en ciment nouvellement construites pour faire exploser l'infanterie avec de l'artillerie de gros calibre, ont déclaré les soldats ukrainiens blessés. Les véhicules reculeraient alors sous les abris en béton, à l'abri des tirs de mortier et de roquettes.

    Les systèmes radar de contre-batterie ont automatiquement détecté et localisé les Ukrainiens qui visaient les Russes avec des projectiles, déclenchant un barrage de tirs d'artillerie en réponse.

    Des outils de piratage russes ont détourné les drones des opérateurs ukrainiens, qui ont vu leurs avions dériver impuissants derrière les lignes ennemies.

     

    L'Ukraine a découragé la couverture de l'offensive, ce qui a entraîné un retard d'information sur un point d'inflexion potentiellement crucial dans le conflit de près de sept mois.

    Quand Ihor a tiré sur des soldats russes avec son fusil Kalachnikov cette semaine, a-t-il dit, c'était la première fois qu'il tirait sur un être humain. « Tu ne penses à rien, dit-il. "Vous comprenez, si vous ne le faites pas, ils le feront."

    Malgré les défis, Ihor a déclaré qu'il avait hâte de retourner en première ligne dès qu'il serait guéri. "Mon peuple est là-bas. Comment puis-je les quitter ? il a dit.

    D’autres soldats ne retourneront pas sur le champ de bataille.

    Oleksandr, un ancien ouvrier du bâtiment de 28 ans, a perdu son bras dans une explosion de mortier lors de la contre-offensive de la semaine dernière. Il a grimacé de douleur fantôme dans son lit d'hôpital dimanche, disant avoir ressenti une piqûre des doigts et de la main qui n'étaient plus connectés à son corps.

    Oleksandr a déclaré que les tirs d'artillerie russes étaient implacables. "Ils nous frappaient tout le temps", a-t-il déclaré. "Si nous tirons trois mortiers, ils tirent 20 en retour."

    Les soldats ukrainiens ont déclaré qu'ils devaient soigneusement rationner leur utilisation des munitions, mais même lorsqu'ils tiraient, ils avaient du mal à atteindre leurs cibles. "Quand vous donnez les coordonnées, c'est censé être précis mais ça ne l'est pas", a-t-il dit, notant que son équipement remontait à 1989.

    Oleksandr ne s'était jamais rendu à Kherson avant la guerre, mais il a déclaré que l'objectif d'expulser les envahisseurs russes valait la peine de sacrifier un membre. « C'est notre pays, dit-il.

    Le président Volodymyr Zelensky a déclaré que les forces ukrainiennes avaient repris deux villages de la région de Kherson, et l'un de ses collaborateurs a publié une image du drapeau ukrainien hissé sur le village de Vysokopillya au cours du week-end.

    "Les drapeaux ukrainiens reviennent aux endroits où ils devraient être", a déclaré Zelensky dans une allocution vidéo. Mais il était impossible d'évaluer les progrès réalisés par les forces ukrainiennes dans leur effort pour expulser les envahisseurs russes de Kherson.

    La région, qui a été capturée par la Russie au début de la guerre, constitue une partie cruciale du "pont terrestre" convoité du président russe Vladimir Poutine vers la Crimée, la péninsule que la Russie a envahie et annexée en violation du droit international en 2014.

    Aussi sanglant que soit le combat, les soldats ukrainiens ont déclaré qu'ils ne voyaient pas d'alternative.

    "Si nous ne les arrêtons pas, ils vont simplement violer et assassiner notre peuple comme ils l'ont fait partout ailleurs", a déclaré le colocataire d'Oleksandr à l'hôpital, un soldat conscrit de 49 ans qui a demandé à être appelé par son surnom. , « Pinochet ».

    Pinochet a déclaré que son genou avait été brisé par des éclats d'un mortier qui a été tiré après qu'un drone l'ait repéré lors de la contre-offensive de la semaine dernière. Il a déclaré que même si les pertes ukrainiennes sont importantes, la partie qui mène une offensive perd toujours plus de soldats.

    "Nous ne pouvons rien y faire", a déclaré Pinochet. "Et nous pouvons encore gagner."

    La guerre électronique russe constituait également une menace constante. Les soldats ont décrit avoir mis fin à leurs quarts de travail et allumé leur téléphone pour appeler ou envoyer des SMS aux membres de leur famille – une décision qui a immédiatement attiré le feu de l'artillerie russe.

    "Lorsque nous allumons les téléphones portables ou la radio, ils peuvent immédiatement reconnaître notre présence", a déclaré Denys. "Et puis le tournage commence."

    Malgré l'interdiction des visites des médias sur la ligne de front, il y avait des signes que l'emprise de la Russie sur Kherson pourrait se relâcher.

    Dans un communiqué publié lundi, une autorité d'occupation soutenue par le Kremlin a déclaré que les plans d'un référendum organisé dans la région de Kherson, précurseur de l'annexion russe, avaient été suspendus en raison de problèmes de sécurité. La déclaration russe a ensuite été rejetée, mais elle a donné de l'optimisme aux Ukrainiens et a suggéré que, au moins, la contre-offensive provoquait un certain désarroi chez les Russes.

    Kyiv espère que la contre-offensive de Kherson remontera le moral national et démontrera aux gouvernements occidentaux que leurs milliards de dollars d'aide économique et militaire portent leurs fruits, alors même que les sanctions contre la Russie ont fait grimper les prix de l'énergie et l'inflation et fait craindre un hiver encore plus cher .

    Les affirmations ukrainiennes de reprendre des villages tels que Vysokopillya n'ont pas pu être confirmées, bien que les soldats interrogés aient déclaré avoir pu avancer dans certains villages auparavant contrôlés par la Russie. Ces soldats ont refusé de nommer les villages, citant les instructions de leurs supérieurs.

    Un groupe de journalistes du Washington Post qui s'est rendu lundi à moins de cinq kilomètres de Vysokopillya, dans le nord de Kherson, a été empêché d'entrer dans le village par les troupes ukrainiennes et n'a pas pu vérifier son statut. Un responsable local a déclaré que les forces ukrainiennes et russes se battaient toujours pour le contrôle.

    Une image claire des pertes de l'Ukraine n'a pas pu être évaluée de manière indépendante.

    Denys, assis bien droit sur son lit d'hôpital, a déclaré que presque tous les membres de son unité de 120 personnes avaient été blessés, bien que seulement deux aient été tués.

    Un soldat de 25 ans soigné pour des blessures causées par des éclats d'obus a déclaré que, dans son unité de 100 soldats, sept ont été tués et 20 blessés. Ihor, le commandant du peloton, a déclaré que 16 des 32 hommes sous son commandement avaient été blessés et un avait été tué.

    Les soldats ukrainiens blessés ont été répartis dans différents hôpitaux du sud de l'Ukraine afin de libérer les principales installations médicales près de la région de Kherson pour les patients entrants.

    Le Post retient les noms des hôpitaux traitant des soldats parce que ces installations médicales ont été ciblées par les forces russes au cours de la guerre.

    Dimanche, un hôpital de Mykolaïv, une ville proche de Kherson, a essuyé des bombardements russes. La clinique pédiatrique de l'établissement a été si gravement endommagée qu'elle n'était plus fonctionnelle.

    En ce qui concerne les pertes, Rob Lee, analyste militaire au Foreign Policy Research Institute, a déclaré que l'Ukraine devait s'assurer qu'elle conservait une force de combat suffisamment importante pour repousser les avancées russes à l'est, étant donné les forces armées beaucoup plus importantes de Moscou.

    "S'ils subissent de lourdes pertes et que cela dure pendant une longue période, cela peut être un problème", a déclaré Lee.

    La dépendance de l'Ukraine à l'égard de soldats inexpérimentés est également une vulnérabilité, mais pas exclusive à ses forces.

    Au début du conflit, la Russie et l'Ukraine se sont battues avec des unités militaires professionnelles. Après avoir subi de lourdes pertes dans la région orientale du Donbass, chaque camp a commencé à déployer des unités de volontaires ou de réservistes moins expérimentées.

    La contre-offensive de Kherson teste maintenant les forces ukrainiennes de nouvelles manières, a déclaré Lee.

    Les soldats ukrainiens qui ont affronté les Russes au cours des derniers mois ont acquis un nouveau sens du champ de bataille "mais une grande partie de cette expérience a probablement impliqué la tenue de positions défensives", a-t-il déclaré. "Conduire des opérations offensives est beaucoup plus difficile, et cela prend du temps et de la formation."

    La vague d'action dans les hôpitaux a clairement montré que les soldats n'étaient pas seuls dans le combat. Les médecins, les infirmières et le personnel hospitalier ont travaillé 24 heures sur 24 pour prodiguer des soins à l'afflux massif de soldats blessés. Une infirmière a introduit un chaton dans l'unité de traumatologie d'un soldat nommé Oleh, qui a sauvé le félin des lignes de front après que sa mère a été tuée par des éclats d'obus.

    Les volontaires ont apporté des articles de toilette, notamment des brosses à dents et du déodorant, ainsi que des sacs de vêtements neufs que les soldats devaient porter après que les médecins aient utilisé des ciseaux pour couper leurs chemises et leurs pantalons afin d'exposer leurs blessures.

    Chaque soldat a déclaré qu'il était impossible de prédire quand Kherson pourrait être libéré, et beaucoup ont dit que cela dépendrait du moment où les Ukrainiens recevraient suffisamment d'artillerie des alliés.

    Lorsqu'un soldat a semblé incertain si la contre-offensive en valait le prix, Oleksandr, qui s'est forgé une réputation de "comique de l'hôpital", a déclaré qu'il était important de maintenir une attitude positive.

    « Il faut faire des blagues pour garder le moral. Nous pouvons avoir cette perspective parce que nous sommes Ukrainiens », a-t-il déclaré. "Nous sommes gentils si vous ne nous touchez pas."

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  12. @xav @mudrets Surtout que les Anglos-Saxons n’utilisent pas les mêmes référentiels que nous… ce qui prête à confusion. Alors qu’ils mettent l’accent sur la date de prise d’armement (surtout l’US Navy), pour nous c’est plutôt la livraison ou la mise en service qui compte.

    « Commissioning » -> Prise d’armement pour essais

    « Builder’s trials » -> Essais constructeur

    « Acceptance trials » -> Présentation aux essais officiels

    « Delivery » -> Livraison

    « Post delivery trials » et « Work ups «  -> Essais opérationnels / vérification des capacités militaires / Mise en condition opérationnelle

    « Shakedown cruise » -> Déploiement longue durée

    « Initial Operational Capability (IOC) » et « Full Operational Capability (FOC) -> Admission au service actif

     

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  13. L’article de Le Monde posté par @olivier lsb est à lire et à relire. On sent les troupes UKR en confiance après leur baptême de feu offensif.

    Maintenant faut attendre de voir si la situation est généralisée sur tout le front de Kherson, mais pour une fois qu’on a un retour terrain… ça change du flux de détritus de sources russes.

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  14. 1 hour ago, herciv said:

    Grosse, très grosse interrogation pour former l'équipage du PAN à venir. A priori il faudra repasser à de simple équipage pour une bonne partie de la marine pour y arriver.

    Ça dépend pas mal des recrutements qu’on engage dès aujourd’hui pour préparer le vivier d’hommes nécessaires. Le besoin de personnel est à l’horizon 2034 avec une « bosse » de 900 personnels en moyenne qui va durer 4 ans et pendant laquelle on aura 2 équipages de PA. Ca nous laisse 12 ans pour préparer ça.

    Ensuite faut bien que ces personnels soient affectés quelque part avant 2034 et après 2038… logiquement les doubles équipages peuvent servir de variable d’ajustement pour lisser la bosse.

    Voir ici à 34m… la montée en puissance est bien expliquée:

    0-BF8-E86-C-65-B5-4-E79-8-AF1-2655312564

     

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  15. 2 billets de Michael Kofman et Rob Lee, soulignant les incertitudes et le manque d’informations terrain qui rend difficile toute prévision sur l’offensive UKR de Kherson. Cela dit quelques arguments intéressants:

    Kofman: Géographie favorable pour les UKR, probable qu’ils cherchent à couper les Russes en 2 poches et à isoler/réduire celle du Nord. Peu probable qu’ils s’attaquent frontalement à la ville de Kherson dans la poche sud... l’objectif sera plus logiquement de forcer les Russes à se retirer (Snake island bis).

    Lee: Supériorité UKR tant pour les facteurs intangibles (renseignement, motivation etc), que pour les feux (localement). Par contre manque de véhicules blindés. Problème #1 pour les Russes à terme ne sera pas la logistique mais le renouvellement des moyens humains quand les soldats actuels arriveront à la fin de leur contrat court de 6 mois. Qui a envie de s’engager aujourd’hui pour passer 6 mois dans les tranchées en plein hiver? La nouvelle 3eme armée peut aider à boucher des trous temporairement dans les lignes défensives RU, mais combien resteront au printemps quand il faudra relancer les opérations?

     

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  16. @clem200 Le dessin de la cabine de l’ATL2 vient des cahiers du COMAERO qui a tout un chapitre sur les équipements de l’ATL1 et 2.

    http://www.academie-air-espace.com/upload/doc/ressources/COMAERO 05_2 - Carpentier Equipements II.pdf

    Pour l’échelle j’ai comparé aux plans extérieurs de l’ATL sur Dassault Passion pour confirmer que la cabine était bien à l’échelle (tant en largeur qu’en longueur). Puis tout transformé à l’échelle 50px= 1m.

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