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Messages posté(e)s par HK

  1. Ahh le fameux  “C’est un génie. Personne ne peut le comprendre”…

    …argument aussi utilisé par certains pour expliquer Trump.

    Le contre-argument est simple - rasoir d’Ockham - mais ne satisfera jamais ceux qui cherchent toujours plus compliqué.

     

    P.S. Cela dit, assez d’accord avec ton avant dernier paragraphe.

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  2. 1 hour ago, herciv said:

    Certaines unités ukraniennes ne semble plus être franchement en état de se battre :

    C’est probablement vrai des 2 côtés.

    Aptitude au combat = Équipement x Force morale x Entraînement x Logistique

    On peut débattre chaque élément. Est-ce que les UKR arriveront à l’épuisement avant les Russes, qui ne sont pas forcément bien mieux placés? (à part leur avantage dans les feux qui va décroissant) Difficile de dire à ce stade…

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  3. 4 hours ago, cracou said:

    Pourquoi partages tu un compte qui glorifie (dans le désordre), l'Iran, le Hezbollah, le régime syrien, le grand maitre Poutine (texto, si si) et qui partage des delires divers (la palme à la tentative du MI6 de délivrer les anglais prisonniers, mais évidemment c'est un éche grace au super FSB).

    Ce compte “Spriteer” c’est vraisemblablement le quart 8-12h d’une usine à trolls russes. Moi non plus je n’ai pas compris pourquoi @herciv poste ces messages sans la moindre prise de recul.

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  4. 9 hours ago, ARPA said:

    Avec 125 jours/ans/SNA et 2 équipages par SNA, ça ne fait "que" 63 jours/ans/équipages, il serait possible de faire plus.

    Pas tout à fait. 125 jours/an c’est une moyenne prise sur toute la vie d’un SNA, soit en comptant 6 sous-marins, dont un est toujours en IPER. Mais en réalité seulement 5 SNA naviguent, avec 2 équipages chacun, et 10 équipages au total.

    Donc 6 x 125 = 750 jours de mer/an. 750/5 SNA en ligne = 150 jdm/an pour les SNA dispo, et 750/10= 75 jdm/an par équipage.

    Et comme @Fusilier l’a souligné l’activité peut dépasser les 750 jours - le record étant de 1000 jours de mer soit 100 jours par équipage…

  5. 7 hours ago, Akhilleus said:

    Je vais pasticher quelqu'un mais hum source pour la partie en gras ?

    Pour les 90% de tirs Russes qui ratent c’est plus un faisceau d’indices. Après c’est peut être 60% ou 95%…

    On a:

    - Les photos de champs criblés d’impacts d’artillerie, quasi-lunaires, avec une toute petite route ou tranchée au milieu

    - Les missiles de précision au début de la guerre dont 60% n’atteignent pas leur cible (selon les sources US) https://www.businessinsider.com/us-intel-suggests-many-of-russias-missiles-fail-reports-2022-5

    - Les cibles stratégiques qui restent intactes après des semaines d’attaques (ponts, aviation UKR etc)

    - Les 3/4 des bombes sur la video de l’île aux Serpents qui ratent une cible facile et non-défendue

    - Les tirs de plus en plus fréquents de missiles anti-navires avec une CEP de merde contre les cibles terrestres

    - Le carpet bombing avec des roquettes en chandelle ou contre des zones urbaines (cf. le théâtre de Marioupol)

     

    Voila… on peut émettre des hypothèses sur les raisons - problèmes de ciblage, volonté de saturer des zones pour atteindre le moral des soldats et civils UKR, fiabilité des équipements, manque de précision intrinsèque des armes utilisées… en tout cas il me semble que l’effet militaire de cet énorme débauche de feux est très en deçà des attentes de beaucoup d’analystes.

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  6. 49 minutes ago, Banzinou said:

    Pas très efficace, de ce que je vois une seule bombe sur quatre a touché l'île

    C’est le talon d’Achilles des Russes et cela concerne tous leurs feux (aviation, missiles, artillerie etc)… des feux massifs dont 90% passent à côté de la cible.

    Quand on compare à ce que les UKR ont réussi surtout ces 2 dernières semaines avec des frappes ciblées sur des QG, dépôts d’armement et essence etc, je me dis que les courbes de puissance sont peut-être en train de s’inverser, du moins pour la partie “frappe en profondeur”.

    Reste à voir ensuite pour l’efficacité respective de la contre-batterie (la aussi l’hypothèse d’une petite supériorité UKR semble plausible) et le battage de zone / tirs de suppression où la puissance des feux russes est certainement impressionnante.

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  7. 37 minutes ago, MoX said:

    Oui et l'expertise en ASM, j'ai  l'impression que cela ne s’acquière pas en quelques semaines, je doute fortement que cela soit un moyen mis à disposition des ukrainiens dans un futur proche.

    Les UKR avaient 5 hélicoptères ASM avant l’invasion (3 Mi-14PL et 2 KA-27PL), rénovés avec des nouvelle bouées acoustiques d’origine ukrainienne.

    https://www.keymilitary.com/article/ukraines-mi-14-fleet-full-strength

    Aucune info sur le sort de ces helicos, mais ils avaient bien une petite capacité ASM.

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  8. 22 minutes ago, Akhilleus said:

    les ukrainiens ont très exactement 0 moyens ASM

    C’est justement le sens de ma question. Quelle est la meilleure façon de traiter la menace des Kilos russes?

    Champs de mine? Hélicoptères ASM?(notamment les Mi-14PL polonais)


    @g4llyL’ile aux Serpents avait son importance car elle pouvait servir comme point d’appui et offrir une bulle anti-aérienne pour les forces de surface russes. Maintenant il ne reste plus que la menace des Kilo russes (me semble-t-il).

  9. Avec la reprise de l’île aux Serpents, les UKR vont-ils pouvoir réouvrir le port d’Odessa et la voie maritime pour leurs exportations?

    Ou est-ce qu’il leur manque encore certaines capacités pour protéger les navires civils? (genre hélicoptères anti-sous-marins… peut-être l’occasion pour les polonais de transférer des Mi-14PL?)

    180km entre Odessa et les eaux territoriales Roumaines…

  10. 44 minutes ago, gustave said:

    On ne sait rien ou presque des pertes, que ce soit en quantité ou en qualité. Cela a été répété à moult reprises ici mais on ne déduit pas la situation de quelques vidéos et un article de journal, même si ce peuvent être de bons éléments de réflexion sur ce sujet

    - Pas de reddition massives

    - Mouvements réussis de centaines (voir milliers) de soldats UKR malgré les feux russes et des situations compliquées (ponts détruits, routes principales coupées, tentatives d’encerclement)

    - Soutien médical qui continue de fonctionner (ballet d’ambulances vers Lyschansk)

    Alors oui je te rejoins qu’on ne peut pas chiffrer les pertes, mais si on prend un peu de recul il y a un faisceau d’indices concordants qui indiquent que les UKR réussissent plutôt à sauver les meubles dans la sortie du saillant. C’est plutôt l’accumulation des pertes dans le temps long (semaines/mois) qui pose problème.

    Aussi il me semble que beaucoup de blessés légers seront aptes à reprendre le combat.

    Bref je pense qu’on assiste plutôt à un scénario Dunkerque que Verdun…

  11. @Akhilleus Je suis bien d’accord que les pertes globales sont importantes et insoutenables (des 2 côtes d’ailleurs).
     

    C’était juste pour dire qu’on n’a pas l’impression d’assister à une débâcle et que la sortie du saillant semble réussir son objectif principal qui est de préserver le capital humain des troupes plus ou moins aguerries.

    Le problème des pertes est ailleurs, causé par l’attrition cumulée dans le temps suite au bombardements intensifs qui durent depuis 2-3 mois.

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  12. 2 hours ago, metkow said:

    du côté de Lysychansk, deux vidéos a mettre en parallèle pour se rendre compte de la difficulté de déplacement des ukrainiens hors de la ville

    Justement c’est plutôt le contraire semble-t-il. Les Ukrainiens sont en passe de réussir leur pari d’évacuer des milliers de soldats au nez et à la barbe des Russes. Au prix de pertes somme toute assez faibles vu le contexte et le rapport de forces.

    Le Washington Post sont tombés sur une unité comme ça qui a été prise sous le feu lors de leur retraite… qqs blessés évacués par un bal sans fin d’ambulances. Au fond ils semblent préserver plutôt bien leur potentiel humain. Pour beaucoup il s’agit de soldats aguerris qui pourront continuer à combattre.

    https://www.washingtonpost.com/world/2022/06/26/ukraine-kramatorsk-cluster-bomb/

    Alors oui ça fait un peu un remake de Dunkerque, mais chapeau.

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  13. 59 minutes ago, gianks said:

    En considération des besoins du PN pour la lutte ASW et des doutes relatifs à la mise à jour avec le CAPTAS 2 de la DHOA, le deuxième article rapporte une mise à jour de l'offre qui aurait été proposée par l'Italie et qui prévoirait la livraison du 2 premiers PPA légers reconfigurés selon les besoins grecs

    Offre très opportuniste, mais si la priorité c’est l’ASM, pas sûr que les PPA soient le bon choix pour les Grecs. Cela veut dire multiplier les suites sonar, surtout que celle de Leonardo pour le PPA n’offre pas les mêmes capacités que la suite Thales sur Gowind (il me semble).

    Pour tout le reste les Gowind et PPA se valent en anti-aérien, et les PPA seront forcément plus chères à l’entretien vu leur taille et le choix de propulsion.

    Bref le seul vrai avantage des PPA c’est le gros canon de 127mm devant… (et certains diraient aussi la vitesse ~31 noeuds).

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  14. 1 hour ago, Fusilier said:

    Effectivement, à part donner le bato pour quelques années, genre Roumanie en attente de mieux.. 

    Le Latouche Treville et Jean Bart ont été offerts gratuitement à la Grèce qui n’en a pas voulu.

    Avec un Crotale périmé, des Simbad manuels (LT), un système SM-1 à peine meilleur (JB), et des hangar incompatibles avec le S70 Seahawk des Grecs, pas vraiment étonnant à vrai dire…

    Les seuls équipements encore intéressants  c’étaient la suite de détection aérienne du JB et la suite sonar du LT.

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  15. 19 hours ago, Billou said:

    On dirait un effondrement ukrainien autour de severodonesk. Est ce que les ukrainiens vont reculer jusqu’a bakhmut ?

    Les russes vont peut-etre reussir à fermer instantanement la grande pince en realisant la petite.

    Pour remettre tout ca en perspective, relire ce que dit Michel Goya depuis 3 mois. On parle d'un territoire de la taille d'un département français, avec 4 grandes villes de 100,000 habitants que les Russes n'ont conquises qu'a 25% malgré des efforts considérables depuis 12 semaines. Les Russes ont certes quelques avantages clairs, mais ils n'ont meme pas encore abordé le plus gros morceau (Sloviansk-Kramatorsk).

    https://lavoiedelepee.blogspot.com

    Quote

    27 mars: Même si Severodonetsk tombait entre les mains de la 8e A et du 2e Corps d’armée LNR, la ligne Sloviansk-Kramatorsk- Droujkivka-Kostiantynivka-Toretsk constitue un véritable front urbain de 70 km de long et 450 000 habitants, très difficile à prendre. L’annonce pour une fois d’un objectif clair-la conquête du Donbass-signifie peut-être que celui-ci est considéré comme atteignable. C’est possible, mais ce sera quand même difficile, notamment si les forces ukrainiennes peuvent être renforcées dans la région.

    5 avril: La bataille du Donbass est sans doute désormais la bataille décisive de la guerre. Il est peu probable que la partie russe envisage un cessez-le-feu avant la fin du mois d’avril et de constater le résultat de la bataille. Si les deux provinces du Donbass, dont Marioupol, sont conquises, les Russes pourront se déclarer vainqueurs pour le 9 mai, même s’il s’agit d’une victoire sans aucun doute très inférieure à ce qui était envisagée. Dans le cas contraire, c’est-à-dire s’ils constatent l’impossibilité de prendre le Donbass, peut-être envisageront ils un « cessez-le-feu tactique » afin de geler la situation tout en reconstituant leurs forces pour une offensive ultérieure de grande ampleur.

    7 avril: L’intention russe est clairement à l’Est de s’emparer au plus vite du saillant de Severdonetsk et surtout à l’Ouest de pousser d’Yzium vers Bervinkove, une petite ville de 8 000 habitants à 30 km à l’Ouest de Sloviansk tenue par la 85e brigade. Il n’est pas question pour l’instant de s’emparer du bastion urbain Sloviansk-Kramatorsk mais de le contourner.

    10 avril: On voit donc se dessiner une forme de combat à base de feux en profondeur massifs suivis d’attaques concentrées de divisions ad hoc, qui se révèlent au fur et à mesure de leur usure. (...) Avec les forces restantes, il n’est guère d’autre possibilité que de tenter une jonction Yzium-Donetsk ou Yzium-Zaporajjia. (...) Au bout du compte, on ne voit pas comment les groupements tactiques russes, même bénéficiant de la supériorité des feux d’appui, pourraient dépasser en gamme tactique sur les points de contact les bataillons ukrainiens dans le Donbass, usés, mais en posture défensive solide, sans aucun doute de meilleur moral, et possiblement renforcés. Et même si les Russes parviennent à être supérieurs, on ne voit pas comment ils pourraient créer suffisamment de points de contact victorieux pour l’emporter dans cette offensive du printemps.

    21 avril: La grande offensive russe dans le Donbass est d’abord une offensive des feux avec un écrasement des positions ukrainiennes dans les sept zones de combat, avec environ 2 400 pièces d’artillerie diverses, et plusieurs centaines de sorties aériennes quotidiennes avec des frappes dans toute la profondeur du théâtre. (...) L’objectif est de neutraliser autant que possible les forces ukrainiennes dans les zones d’attaques russes, de les fixer dans les zones défensives et d’entraver les mouvements dans la profondeur.

    28 avril: Gagner la bataille du Donbass équivaut à s’emparer d'un rectangle de 100 km de front sur 70 de profondeur, soit la superficie d’un département français, dans lequel se trouve trois grandes villes. (...) Toutes choses égales par ailleurs, il faudrait au rythme actuel entre deux et trois mois aux forces russes pour s’emparer de ce rectangle.

    8 mai: Appuyés par de grandes masses d’artillerie, les forces russes poursuivent toujours leurs trois attaques convergentes (...). C’est le même plan qui est mis en œuvre depuis la mi-mars, mais alimenté depuis début avril par les forces venues du secteur de Kharkiv d’abord puis de Kiev, avec une augmentation d’intensité depuis le 18 avril. (...) Il faudra donc attendre au mieux pour les Russes le début du mois de juin, pour envisager le siège de la ville de Severodonetsk, presque aussi difficile à prendre que Marioupol, et l’investissement par ailleurs sans doute incomplet du couple Sloviansk-Kramatorsk, aussi difficile que Marioupol.

    15 mai: La possibilité d’une grande « tenaille » encerclant l’oblast de Donetsk n’est plus crédible actuellement. (...) En résumé, l’offensive russe se concentre de plus en plus strictement sur la conquête de Sloviansk et du couple Severdonetsk-Lysychansk, se contentant de procéder à des attaques limitées et beaucoup de frappes le long du reste de l’arc du Donbass et à se placer en posture défensive dans les régions de Kharkiv et Kherson. Les Russes progressent très lentement, au prix de pertes sensibles et quand on perd beaucoup d’hommes et d’équipements pour conquérir peu de terrain, la bataille de manœuvre tend à devenir une bataille d’usure. (...) La dislocation des forces ukrainiennes au nord de Sloviansk est peu probable, au mieux pour les Russes ils assisteront à leur repli sur la ville. Les Russes peuvent donc être aux abords Nord de Sloviansk à la fin du mois ou au début du mois de juin, avec des forces épuisées. Leurs perspectives sont plus favorables pour Severodonetsk où ils sont déjà aux abords de la ville. Ils peuvent espérer au mieux avoir encerclé la ville à la fin du mois. Il faudra ensuite combattre à l’intérieur de bastions-urbains

    21 mai:  La bataille du quadrilatère des quatre villes de 100 000 habitants (SK et SL) à conquérir constitue l’« effet majeur » de l’ « opération Donbass ». Une fois assurée la conquête de ces quatre villes, avec peut-être celle plus aisée de Propovsk — un carrefour de routes au Centre-Ouest de l’oblast de Donetsk, 65 000 habitants — il sera possible de dire que la mission russe est accomplie, au moins dans cette phase de la guerre. La progression russe la plus spectaculaire à lieu à Popasna (22 000 habitants), 50 km au Sud de Sverodonetsk, prise le 7 mai après six semaines de combat. Popasna est clairement le nouvel axe d’effort après l’échec à Izium. (...) La prise de la ville, un point haut, permet d’observer et donc de frapper avec l’artillerie tous les mouvements ukrainiens, notamment entre le nœud routier de Bakhmut (77 000 habitants) et Lysytchansk-Severodonetsk. (...) La progression vers le Nord, menace déjà d’encerclement les forces ukrainiennes dans les petites villes de Zolote et Hirske le long de la ligne de front, avant d’atteindre Lysytchansk-Severodonetsk (LS) et à l’Ouest l’axe principal de ravitaillement de LS dans la région de Soledar, voire Bakhmut.

    Perspectives: Un mois après l’annonce officielle de la phase principale de la bataille du Donbass, et en réalité depuis déjà deux mois d’attaques, les Russes sont encore loin de la victoire opérationnelle. Après avoir envisagé un enveloppement total, ils ont réduit leur ambition à l’encerclement de Lysytchansk-Severodonetsk et la prise de Lyman avant l’abordage de Sloviansk qu’ils espèrent également encercler et prendre. (...)En admettant réalisé l’encerclement de Lysytchansk-Severodonetsk, il faudra ensuite s’emparer de ces deux localités qui se préparent à un siège depuis deux mois et disposent de forces supérieures à celles qui défendaient Marioupol. On voit mal comment, au prix de beaucoup d’efforts et à moins d’un effondrement ukrainien, les Russes pourraient s’emparer des deux villes avant la fin du mois de juillet. Pourront ils soutenir un combat parallèle pour encercler Sloviansk-Kramatorsk, qui ne pourra sans doute pas survenir avant fin juin à ce rythme, puis un investissement des deux villes encore plus difficiles qu’à Lysytchansk-Severodonetsk, car encore mieux défendues et surtout à proximité des forces ukrainiennes ? 

    19 juin: Le rapport de forces matériel et notamment en puissance de feu sera quoiqu’il arrive à l’avantage des forces russes pour les trois mois à venir. Il est même probable que cet avantage sera sans doute encore plus important de mi-juillet à mi-août. Il reste à savoir si cet avantage matériel de l’été pourra être associé à une infanterie d’assaut encore suffisante en volume pour obtenir des résultats décisifs. Tout dépend en fait de l’intelligence de la défense ukrainienne dans le Donbass et dans l’immédiat dans la poche de Severodonetsk-Lysychansk. Si l’armée ukrainienne se fait encercler dans cette poche, les Russes atteindront sans aucun doute leur effet majeur. Si elle parvient à résister deux mois sur place ou si elle parvient à se replier en bon ordre et sans grande perte matérielle sur une solide ligne Sloviansk - Kramatorsk – Droujkivka – Kostiantynivka, elle peut parvenir à empêcher les Russes d’atteindre leur objectif stratégique.

     

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  16. 19 minutes ago, Scarabé said:

    Quand le Rubis (Barracuda  5) va arriver en 2029 RSA Perle 

    On aura 6 SNA operationnel en 2032 lors de ASA du Barracuda numero 6 . 

    Il me semble que les Barracuda #5 et #6 arriveront un peu avant… plutôt 2028-2030?

    Soit juste à temps pour le 1er grand arrêt technique du Suffren. Donc on n’aura jamais 6 SNA opérationnel, ce qui était déjà le cas avec les Rubis donc rien de nouveau en fait.

  17. Donc si j’ai bien compris:
    5 SNA ops aujourd’hui - été 2022 (4 Rubis + Suffren)

    4 SNA ops + 1 en essais à partir d’Octobre 2022 et jusqu’au printemps 2023 (RSA Rubis + début essais Duguay Trouin)

    5 SNA ops + 1 en essais entre printemps 2023 - fin 2023 (fin des travaux du Perle)

    5 SNA ops fin 2023/début 2024 (RSA Casabianca, MSO Duguay Trouin)

    4 SNA ops + 1 en essais fin 2024 (RSA Émeraude, début essais Tourville)

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