FATac

Moi, ce que j'en comprends, c'est que l'énergie du vent fait couler de l'encre en abondance, vendre du papier et génère du clic à foison ... ce qui n'est pas très "sustainable development". En effet, on ne sait même pas réellement s'il y a action effective de LM et de l'administration US, et dans le cas où ce serait réel, on peut légitimement se demander si ce n'est pas contraire au règlement de la "compétition" tel que rédigé par les Suisses - et donc un motif de rejet ou d'annulation. À la limite, peut être que les seuls Suisses à avoir été "approchés" par des cellules de communication ou d'influence sont les journalistes dont le moulin à parole tourne à plein régime en ce moment. Ils sont capables de tirer des conclusions à partir d'hypothèses sur des conjectures et des probabilités, ce qui représente un degré de distorsion de la réalité au moins du 3e ou du 4e ordre. In fine, peut être qu'ils auront raison sur le choix (ils ont finalement 1 chance sur 4), mais je doute que les analyses faites préalablement à ce choix tiennent toutes la route. C'est pourquoi je recommande, moi aussi, de garder la tête froide, d'attendre patiemment les échéances annoncées, de se ménager la possibilité d'un report sans que cela ne soit préjudiciable à quoi que ce soit, et d'éviter de revivre un psychodrame "à la Belge". De la même manière que pour les Belges, le choix des Suisses sera bon, puisqu'il sera le leur. Sinon, pour détendre l'atmosphère, vous avez remarqué que, si la France perd gagne face au Portugal demain soir dans l'Euro 2020, elle jouera soit contre la Suisse, soit contre la Finlande, soit contre l'Ukraine, soit contre 2 et 1/2 prospects du Rafale ?? Faut il y voir un signe ?

Moi, je ne m'en fais plus et j'attends la bombe ...

Mon épouse me pousse à me débarrasser de mes archives de ce qu'elle considère comme un "torchon" ... Je vais probablement bientôt céder une collection du numéro 32 à la fin, à un ou deux manques estivaux près ...

Je replace ça ici, dans un meilleur contexte que le fil Suisse. A appelé ma réponse. Et par la suite, les remarques : Là, je parle de personnes qui n'ont même pas le sens physique, un bagage scientifique niveau 3e en étant gentil, aucune culture mathématique, sans parler des capacités de raisonnement, d'argumentation et de rédaction quasi-nulles (même en anglais). Ca n'a rien à voir avec la "vie" étudiante et ses "contraintes ou nuisances" que nous connaissons habituellement. Ce ne sont pas, non plus, des fainéants, mais ils sont justes vraiment pas au niveau. Les meilleurs des meilleurs qui viennent nous voir ont à peine un niveau Bac S correct, avec peut être une teinte plus prononcée en économie. Sur concours post-prépa, pas de prépa intégrée ... Les nôtres dans ces filières ingénieurs sélectives, ont un niveau correct (sans plus) à excellent. Les concours y veillent ... et nous avons, de nouveau, le droit d'avoir de la perte au cours des 3 ans de cursus (avec un seul redoublement autorisé à présent) ... Résultat des courses, 5% des entrants ne sortiront pas diplômés, 60% feront des ingénieurs débutants assez moyens, qui auront besoin de 2 à 5 ans en entreprise pour prendre pleinement la mesure de leur poste et se révéler (on en a qui ont mis ce délai pour comprendre et appliquer les cours reçus, au delà de la simple restitution en évaluation). En milieu/fin de carrière, ils seront bons. 25% dans ceux qui restent feront de bons ingénieurs, voire même s'orienteront vers la recherche. En général, ce sont ceux qui sont brillants mais travaillent peu. Et 10% vont passer leurs 3 ans à cravacher, travailler aussi fort qu'en prépa, tout défoncer en évaluation/projet/stage et sortiront avec de grandes ambitions, mais aussi avec des propositions de poste à ne plus savoir quoi choisir. La vision de nos étudiants, depuis l'étranger, est très variable, selon si l'on parle des 65% "du bas" ou des 35% "du haut" des rangs de sortie. Mais tous ceux de chez nous qui choisissent de partir en double-diplôme à l'étranger obtiennent leur second titre dans le délai minumum (ce qui n'est pas le cas des quelques étudiants US venus tenter cette aventure chez-nous ces 25 dernières années et qui ont tous dû redoubler une de leurs années pour pouvoir obtenir leur second diplôme.

Ouch ... quand je vois ceux que l'on reçoit tous les ans en école d'ingénieurs ... ça craint ! Clairement, ils viennent faire du tourisme pendant leur séjour (de 8 semaines à 1 semestre) parce qu'ils n'ont vraiment pas le niveau pour suivre.

Oui. Ils ne connaissent visiblement pas les deux règles du pouvoir absolu. La première, c'est de ne jamais partager tout son savoir !

C'est généralement ce qui arrive lorsque l'on confond confidence et annonce. Il s'agit quand même d'un domaine où, quand on te délivre une information, si on ne te dit pas en même temps ce que tu peux en faire, c'est que tu ne peux que la garder pour toi.

Concernant f16.net, je crois qu'il était plutôt question de labourer ...

Ben ... Deux options : A&C a eu des sources moisies qui allaient dans le sens de ce qu'ils espéraient publier ; ils ont publié, mais ce sera faux. Le Conseil Fédéral reste maître du Tempo et la victoire du Lightning II / Super Hornet / Typhoon sera annoncée lorsqu'ils le jugeront opportun. A&C perd en crédibilité et sa source est disqualifiée. A&C a eu des bonnes sources, et nous en aurons la confirmation en temps utile. Cette fuite peut difficilement remettre en cause la globalité du processus, mais le Conseil Fédéral doit reprendre la main sur le Tempo. Après une ou deux remontées de bretelles internes, voire des demandes d'explications/d'excuses/de compensation, la victoire du Rafale sera annoncée. A&C conserve sa crédibilité, mais sa source est disqualifiée car elle sera immanquablement sanctionnée. Donc, dans tous les cas, le Conseil Fédéral gère comme il l'entend le moment de son annonce et la source d'Air & Cosmos doit comprendre que c'est la fin à la collaboration qu'ils pouvaient avoir. Et on ne saura réellement le vainqueur que quand le CF l'aura décidé.

C'est de la valorisation de déchets, ça ! Parce que si elle ne s'implante pas en Suisse, c'est la ligne d'un des partenaires qui part à la poubelle, non ??? --------------> []

Non, ça j'aime bien, c'est vivant. Ce que j'aime moins, c'est la dérive des horaires, les sollicitations permanentes aux prétextes fallacieux (avec le temps de transport que tu gagnes, tu peux bien faire ça en plus ... ou bien puisqu'on sait que la productivité est moindre/supérieure - choisir l'option qui arrange le demandeur - en télétravail il faut que tu fasse ça en plus ...), et l'irruption non-consentie et permanente de la sphère professionnelle dans la sphère privée. Quand j'ai écrit ça, j'avais envoyé paître, la veille à 21h30, mon directeur en lui disant que là, non, je ne ferais pas son analyse parce que j'avais piscine et apéro pour oublier son existence ... j'ai pas bien dormi derrière, même si le lendemain il m'a dit qu'il n'avait pas apprécié de se faire rembarrer mais qu'il avait parfaitement compris et admis le message. Mais d'abord, c'est hors-sujet, et puis pourquoi tu m'as fait venir sur un topic que je fuis comme la peste vu ses potentiels de troll et de HS ? C'est mal ce que tu fais, @Alexis !!

Il me semble qu'il n'a pas compris ITAR. ITAR n'interdit pas l'usage de technologies, licences et matériels américains. Seulement l'exportation de composants qui sont sur une liste (qui peut toujours évoluer, certes, mais tant qu'ils n'y sont pas, ça roule). Et ensuite, qu'il n'est pas prouvé que IFF et MIDS soient exportés systématiquement, notamment vers les pays disposant d'un système concurrent (avec des flottes mixtes d'avions US et russes par exemple).

Maline, en exploitant celles de ses spécificités qui sont implémentées, au moins en partie. F-16 et F/A-18 n'ayant pas ces spécificités, elles ne sont pas exploitables. Sinon, autant jouer un A-4 argentin à la manière d'un Su-34 pour refaire le match des Malouines. :-) Ce que j'en dis est très indirect : on m'a dit que, je ne l'ai pas vérifié moi-même. J'ai acheté C:MO en promo il y a des années et n'ai toujours pas trouvé le temps de l'installer. Déjà que je n'ai plus le temps de jouer à KSP depuis la crise sanitaire et l'intrusion du télétravail permanent dans mon quotidien (mort au droit à la déconnexion ! Revendiquons un devoir de déconnexion, camarades ...).

Et pourtant, j'ai toujours entendu dire que le Rafale déchirait un peu tout dans C:MO, alors dire qu'il y est pourtant pénalisé va vraiment finir par laisser croire qu'on a construit l'Etoile Noire ! Bon, en fait, les retours que j'ai eus, c'est que le Rafale déchire tout quand il est employé de manière "rusée", pour ce pour quoi il a été conçu, alors que, utilisé comme un F-16 ou un F/A-18 (peu importe la version), il ne vaut pas mieux qu'eux.

De (mauvaise) mémoire, 6 mois plus tard, les Britanniques n'auraient eu aucun porte-aéronef (entre les retraits de service et la vente à l'Inde). Mais peut être que le lieu le plus approprié pour en parler serait ici :

Le temps de cerveau consommé pour gérer cette géométrie de l'engagement ne sera pas disponible pour autre chose, et notamment prendre en compte une modification non prévue de la situation. En gros, le fait de devoir gérer la manoeuvre pour reprendre le contact avec ta cible et ton missile vont t'exposer à une possible contre-attaque (peut-être même anticipée par l'adversaire s'il te connait bien). Je crois qu'il est quand même contre-productif de tirer un missile Fire & Forget tout en lui imposant un fil à la patte avec cette liaison. A un moment, il faut faire un choix : tu as confiance dans tes moyens, et tu les utilises au mieux de leurs capacités (tu tires et tu passes à autre chose, quitte à revenir ensuite pour un DBA ou un picture refresh), ou tu n'as pas confiance et tu restes à regarder ce qui se passe, au risque d'être toi-même engagé en contre.

Comme je ne suis pas certain que ta question ait obtenu des réponses satisfaisantes (pour le point de vue qu'elle laisse sous-entendre, à savoir que le Rafale serait, de base, inférieur à l'Eurofighter en matière de capacités de supériorité aérienne), je vais tenter d'expliquer ce hiatus entre la question et les réponses. Qu'est-ce que la supériorité aérienne, déjà ? Les opérationnels me contrediront peut être, mais de manière historique, c'est la capacité à opérer, en large impunité, au dessus d'un territoire contesté. Un tropisme américain réduit cette capacité à la seule capacité de défaire les appareils adverses équivalents (s'il y en a) et définit des appareils spécialisés dans ce rôle (F-15 et F-22 notamment) qui, hors de leurs missions de sweep vont alors escorter les appareils ayant un autre rôle (appui-feu, bombardement, reconnaissance, etc.). C'est souvent de ce point de vue que le Rafale est considéré comme inférieur à l'Eurofighter, parce qu'il n'est pas, de naissance, tourné exclusivement vers l'obtention de la supériorité aérienne. Mais, en pratique, est il pour autant aussi en retrait que ce qu'en disent ceux qui défendent la position d'appareils dédiés à cette seule mission ? Et cette mission consiste t'elle exclusivement et simplement à combattre et détruire les appareils adverses ? Je le répète, pour obtenir la supériorité aérienne, il faut pouvoir opérer, librement et relativement impunément au dessus du territoire contesté (territoire adverse, ou ami à défendre). Et là, si l'on élargit le champ de vision, qu'est-ce qui est nécessaire pour remplir ce rôle ? Un appareil aux capacités dynamiques élevées pour assurer le combat à courte portée. C'est le point de vue US (et UK), mais c'est assez ballot parce que cela réduit la supériorité aérienne à son dernier maillon, quand tous les autres (à suivre) ont déjà été perdus. Le Rafale et l'Eurofighter sont, de ce point de vue, très, très proches et je suis tenté de les voir équivalents Des capacités de détection importantes, qu'elles soient propres ou déportées. Cela permet d'identifier les cibles, mais aussi les menaces à éviter pour rester "impuni". Il me semble que la suite de capteurs du Rafale ait, actuellement, un léger avantage sur celle de l'Eurofighter. Les capteurs déportés, eux (AWACS, contrôle, etc.) sont comparables entre France et UK, mais ça peut varier largement avec d'autres clients. Des armes qui portent loin, puisque plus la menace est traitée à grande distance, et moins il y a de risque à s'engager. Les deux appareils disposent du Meteor. On oppose souvent MICA EM et AIM-120 en arguant de la portée supérieure de ce dernier, mais de manière efficace, ils semblent assez équivalents. Reste que le MICA IR prend l'avantage en portée sur les AIM-9 et autres ASRAAM, ce qui pourrait donner un avantage au Rafale. Le nombre de missiles emportés peut alors être un facteur différenciant. Ca reste à démontrer selon les PK réels. Une discrétion relative. Eh bien oui. Opérer impunément, ce n'est pas seulement mettre des baffes aux géants qui se présentent. C'est aussi passer à côté d'eux sans avoir été vu. Et là, je mets facilement un billet sur le Rafale. Un nombre de vecteurs importants. Oui, la quantité est une qualité en soi puisqu'il est possible de conserver la supériorité en disposant simplement de plus de vecteurs que ce que l'adversaire est capable d'éliminer. Sans parler de saturation (low-tech), le simple fait de disposer de plus d'appareils et que ceux-ci soient plus disponibles suffit à assurer une part de la supériorité. Un appareil moins cher à l'achat (donc en plus grand nombre) et moins cher en MCO (donc plus disponible) est donc un facteur de supériorité aérienne et je mets cet avantage au Rafale. Impunément ça signifie aussi que les dents de l'adversaire peuvent être limées. Ses avions peuvent être cueillis au nid et sa défense Sol Air peut être neutralisée pour obtenir la supériorité aérienne. En la matière, si le Rafale est capable de le faire (sans que ce soit une partie de plaisir pour autant), je doute que l'Eurofighter en ait la possibilité. Donc, en gros, si l'on rentre dans la définition anglo-saxonne de la supériorité aérienne, le Rafale est moins bon que l'Eurofighter uniquement parce qu'il n'a pas été conçu dans le seul but de défaire les appareils adverses équivalents, en vol. Mais si l'on élargit le champ de vision à tous les aspects de la supériorité aérienne, on prend la vraie dimension du concept "omnirôle" et on découvre que la polyvalence accrue permet de jouer dans tous les registres de la supériorité aérienne. En pratique, dans la vraie vie qui ne se résume pas à une mailloche, le Rafale à toutes les chances d'être largement supérieur à l'Eurofighter pour "opérer impunément au dessus d'un territoire contesté".

De quoi crois-tu que le Rafale aurait besoin, pour surpasser l'Eurofighter dans ce domaine ? Je veux dire en dehors d'un marketing outrancier ? Si ma seconde question est trollesque, ma première est sincère, au moins parce que je doute que la différence entre les deux soit si significativement en faveur du Typhoon.

Eurofighter, second best forever !! (surtout quand il n'y a que lui et un Rafale)

Oui. Le service comm' c'est un peu une espèce de loupe géante. Ils auraient pu gagner en Belgique en faisant passer le Manneken Pis pour Rocco Siffredi ...

Le "règlement" de la question est quand même très relatif puisqu'il ne s'agit que d'une campagne d'essais, sur un prototype qui n'a connu aucune généralisation à ce jour.

Bah ... quand même, les Suisses n'ont quand même pas tout perdu de leur culture du secret. Ils doivent bien avoir quelques restes, et c'est le moment de les employer à bon escient ! 5 jours, du 18 au 23, c'est quand même jouable, non ? Ou alors il faut enfermer les membres du Conseil Fédéral (et tous leurs assistants) dans une caverne au coeur de la montagne, sans réseau, pour être sûr que ça ne fuite pas pendant ces quelques jours ?? Quand même ...

Certes, mais je crois que pour beaucoup, la fake news c'est que le but de cet exercice soit l'entrainement à la lutte spécifique contre le Rafale.

En toute rigueur, que la décision soit prise ce vendredi n'implique pas qu'elle soit annoncée le même jour ... ce qui laisse la possibilité de ne l'annoncer que le 23 juin. Je dis ça pour que tout le monde reste bien sur les charbons ardents jusqu'au bout.

Moi, je lis trois affirmations, et je suis d'accord avec chacune d'entre elles : Le Typhoon est un tueur comme intercepteur. Ok. On ne parle pas d'un chasseur, mais d'un intercepteur. Souvenez-vous, ce sont des trucs comme le F-14 Tomcat et le Panavia Tornado F3 (le F2 ne compte pas). C'est pas la trottinette de Heinemann ni un Gadget. C'est un truc parfois un peu pataud, mais capable de courir loin, relativement vite, de voir très loin et de tirer aussi à grande distance, si possible sur des grosses cibles très dangereuses pour les rampants. Bon, les Français ont parfois eu une autre vision de l'Intercepteur, avec un petit truc, qui ne va pas loin, mais monte très vite pour décocher un coup mortel à la même grosse cible ... mais c'était le Mirage IIIC des origines. Le concept a évolué depuis, d'une défense de points (multipoints) vers une défense de zone, voire de barrière. L'idéal pour le combat aérien. Oui, je l'admets. Pour un bon combat aérien, il faut être deux. Un tueur et une victime ... Chacun voit midi à sa porte, mais moi je sais où je place le Typhoon ... idéalement. Le Rafale est plus à l'aise dans l'emport de munition air-sol. C'est quand même incontestable. Qui irait remettre cet aspect en cause ? Je ne peux donc qu'approuver la sentence de @Kiriyama, dans son intégralité !