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FATac

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Tout ce qui a été posté par FATac

  1. FATac

    La Composante Air belge

    Il existe quand même une voie médiane : ces rapports ne peuvent simplement pas exister parce que la méthodologie est propre à 100% à ce programme et que rien ni personne ne devrait pouvoir obliger les acteurs d'autres programmes à l'utiliser. Partant de là, si les promoteurs du F-35 ont fait le choix délibéré d'une méthodologie si transparente qu'elle les expose à la critique, ils ne peuvent pas se plaindre que celle-ci survienne, surtout quand le programme accumule les avanies. Et pour comparer, il faut aussi disposer d'éléments comparables : est il justifié de comparer un programme toujours en phase de pré-lancement (LRIP, d'où ces listes d'anomalies) avec un programme mûr et dont la pleine production est active depuis plusieurs années ?
  2. FATac

    La Composante Air belge

    Oui. Quand on s'y habitue - je plaisante à peine.
  3. Mais tous ceux que ne nous l'ont pas acheté aussi ! (Maroc, Brésil, Libye, Belgique, Pays Bas, Pologne, Roumanie pour les dossiers où le Rafale a été évoqué).
  4. C'est peut être parce que sa chair est tendre ... Blague à part : 10 bonnes raisons de se faire vacciner : http://www.slate.fr/story/199101/10-bonnes-raisons-vaccination-covid-19-pfizer-biontech-moderna
  5. Globalement, je rejoins les priorités de vaccination chinoises, mais j'ai juste été amusé par cette remarque ... Parce que, sinon, quoi ?? -------------------------> []
  6. FATac

    [Rafale]

    Oui. L'Etat-Major britannique qui a planifié Black Buck était compétent et l'opération s'inscrit parfaitement dans la doctrine de l'époque avec un quasi carpet-bombing, en l'absence de munitions guidées. Pas de leur faute si les Vulcan avaient une capacité d'emport aussi limitée et s'il n'était pas possible d'en envoyer plus ... ils ont fait avec leurs moyens. Maintenant, les installations étaient, certes, un objectif, mais la Guerre des Malouines ayant été, à de nombreux aspects, une bataille de poker à coups de bluffs, l'un des buts de l'opération était aussi de mettre le terrain sous la menace, afin de dissuader les argentins d'y positionner des Skyhawks ou des Dagger. Ainsi, la menace pesant sur la flotte britannique était baissée de plusieurs points, les appareils argentins n'ayant plus de playtime en arrivant sur zone. Black Buck n'a pas empêché les opérations depuis Port Stanley, mais a dissuadé les argentins d'y positionner des matériels de forte valeur (et de plus grandes capacités que ce qu'ils avaient).
  7. FATac

    [Rafale]

    Opération qui se solde par la destruction au sol de 450 appareils et la neutralisation de 18 terrains. Pour autant, il semble que les cibles étaient les appareils eux même (comme les strafe sur les bases de la Luftwaffe en 1944/1945), et pas forcément les infrastructures (pistes, etc.). La neutralisation des terrains est elle arrivée pour cause d'encombrement par les épaves ? pour cause d'attrition excessive (plus d'avion à en faire partir) ? pour cause d'infrastructures détruites (alors que si tous ces avions avaient été anéantis, c'est entre autres par manque d'infrastructures) ? Alors, certes, une des conclusions tirées par les états-majors est qu'il est possible d'utiliser les routes/autoroutes comme terrain de desserrement, mais est-ce vraiment pour limiter la vulnérabilité des pistes ou bien est-ce plutôt pour diluer les moyens et rendre imprévisible (donc inattaquable) le lieu où ils seront basés/concentrés ? On est bien, à ce moment, sur des opérations dans les concepts "guerre froide", en planification de haute intensité et avec des flottes pléthoriques (au moins chez les défenseurs).
  8. Une bataille de boue sur une radio de merde, ça compte ? https://www.youtube.com/watch?v=kNBjrDx75oc
  9. FATac

    [Rafale]

    En fait, c'est plutôt que j'avais une lecture très restrictive du concept d'interdiction. Je le comprenais davantage comme une interdiction de présence/passage, pas comme une interdiction de zone ou de plate-forme. L'interdiction concernait, pour moi, les éléments dynamiques (comme les appareils ou les opérateurs) quand la destruction concernait les éléments statiques (les infrastructures). A la réflexion, mon interprétation était trop étriquée ... Mais je n'ai jamais trouvé de définition précise du terme. Jamais trop cherché non plus.
  10. Il y a au moins deux possibilités pour l'expliquer : Un défaut dans la pose ou la dépose des protections qui rend la "barrière" inefficace ou qui provoque la contamination avant/après le prélèvement. Une contamination par un autre patient avant ou après ce prélèvement.
  11. FATac

    Mirage 2000

    Oui. C'est fréquent sur les plages de Charente Maritime ou de Vendée. Et j'ai connu des équipages, en rentrant à Mérignac, qui discutaient en mode "T'as vu la bombasse en rose avec son parasol Tropico au pied du brise-lames de l'aiguillon ? - Quoi, celle qui avait une glacière bleue et qui jouait aux cartes avec ses gosses ?" après un vol en patrouille à deux Mirage III B au profit d'abonnés de l'EM de la 3e RA.
  12. FATac

    Mirage 2000

    Bah oui, au prix de l'heure de vol, chaque minuit compte !! Ont il seulement le temps de se refaire les plages de l'atlantique pour mater les filles de temps en temps ?
  13. FATac

    [Rafale]

    Oui. L'expertise du Génie de l'Air, dans l'AAE, est largement reconnue, tant sur les aspects nedex que sur la remise en état. Les matériaux (bétons techniques) et les matériels (niveleuses et autres porteurs de godets) disponibles aujourd'hui sont largement plus efficaces que les plaques PSP d'antan. Partant de là, il devenait schizophrène de continuer à affirmer cette expertise d'une part, et de vendre l'Apache comme une arme anti-base aérienne ultime (sachant que pour neutraliser une piste à coup presque sûr, il fallait mobiliser un demi-escadron de Mirage 2000 ...). C'est pour celà que je ne suis pas persuadé que la mission anti-piste soit toujours d'actualité. Je crois que la mission est datée, qu'il s'agit d'un reliquat de la Guerre Froide. Mais ce n'est que mon opinion ... Aujourd'hui, un terrain d'aviation militaire ne serait pas forcément traité, mais tout ce qui bouge dessus risquerait de l'être à la manière du Galeb Libyen. En quelque sorte, on pratiquerait davantage l'interdiction que la destruction pour ce que j'en crois.
  14. Oui, pour permettre d'exprimer son volontariat à la vaccination par le biais de l'appli de contact-tracing. Je ne sais pas si vous avez un équivalent en Belgique, je suppose que oui.
  15. Je ne serai pas surpris d'une évolution de TousAntiCovid sur mon téléphone, dans la nuit du 14 au 15 ...
  16. FATac

    [Rafale]

    J'admire le propos liminaire qui vise à discréditer le message. Alors appelons un chat un chat : l'Apache ne contenait aucune autre saloperie que les 10 charges KRISS et il n'était pas un précurseur d'éventuels drones tueurs. Dire le contraire relève au minimum de l'ignorance, au mieux de l'erreur et au pire du mensonge. Et ce n'est pas le traité sur les armes à sous-munition qui nous l'a fait retirer de l'inventaire. C'est sa faible efficacité militaire. Certes, son côté stand-off lui a fait succéder aux BAP dont la doctrine d'emploi était avérée, par l'expérience, comme dangereuse. Mais à un moment, s'il n'est plus efficace, la seule solution, c'est le retrait - avec ou sans succession. Voila. C'est plus direct, mais plus brutal. Je ne sais pas faire entre les deux. N'étant pas dans le secret des dieux, je n'ai aucune information sur l'éventuelle munition qui serait maintenant dédiée à cette mission, pas plus que je ne sais si la mission existe encore ou est encore envisagée. La doctrine et ses moyens se décident en Etat-Major et je n'y ai pas mes entrées ...
  17. FATac

    Mirage 2000

    Ou bien les chiffres ne servent qu'à alimenter la parabole de l'ivrogne ? Ma lecture (biaisée et de mauvaise foi) : Un escadron Rafale (12 appareils) déployé dans le Pacifique (18 000 km), doivent être convoyés par 15 Phenix. Chaque Phenix a alors une capacité de 14 400 km/appareil (12 * 18000 / 15). Mais si ce sont des Voyager, la capacité est de 4 M2000 à 6000 km par 2 Voyager. Soit, pour chaque Voyager 12 000 km/appareil (4 * 6000 / 2). J'en déduis, fort logiquement, que les Phenix sont 20% plus capacitaires que les KC.2 ou KC.3 de la RAF. (comment ça, j'ai négligé la distance à laquelle le fuel est emporté pour le ravitaillement ... boaf, en moyenne, ça passe ...)
  18. FATac

    Achat suisse

    Je ne me souviens plus : cet ordre correspond il à l'ordre de passage sur la campagne d'essais en Suisse ?
  19. FATac

    [Rafale]

    Il me semble que l'on a, là, un certain nombre d'amalgames qu'il me semble juste de rectifier. L'APACHE est loin d'être assimilable à un drone tueur, vue la précision décamétrique (typiquement 50 à 100m) de son autodirecteur radar (nommé Prométhée). C'est justement cette relative imprécision qui lui vaut d'éjecter les charges KRISS séquentiellement pour espérer mettre un coup au but sur la cible (piste) traversée selon un angle choisi pour maximiser les chances d'impact (comme l'angle de passage des Vulcan de Black Buck à Port Stanley). On est donc plutôt sur une démarche de "saturation de zone", la zone étant réduite à un axe sécant avec la piste. Les charges KRISS (la munition étant l'Apache, KRISS est au choix une sous-munition ou une charge) dont dépourvues de guidage. C'est bien la séquence (fréquence) de largage qui garantit leur chances de toucher. C'est même presque du carpet bombing, limité, mais le principe est là. Par contre, la charge pesant 50 kg toute mouillée, une fois déduites les masses de l'enveloppe, du parachute et du propulseur, il ne reste plus grand chose pour l'explosif. Il ne reste pas de quoi creuser un véritable cratère, simplement par l'explosion, comme peut le faire une Mk.82 à l'impact. C'est la pénétration et l'explosion sous la surface qui va créer un soulèvement, suivi d'un effondrement qui déstabilisera les plaques de béton et créera le cratère, par collapsus. Le parachute sert à stabiliser la charge, pour qu'elle atteigne la verticale et que cela réduise l'épaisseur de béton à traverser : traversée de biais, avec une trajectoire aplatie, le béton de la piste présenterait une épaisseur relative plus importante (principe des blindages inclinés). Le propulseur, lui, sert à maximiser l'énergie cinétique pour assurer le passage à travers le béton. Il y a, d'ailleurs, une relative ambiguïté avec le fait que la charge est une charge formée, analogue à une charge creuse. Détonnant à l'impact, elle percerait le béton, mais sans le soulever. Détonnant après pénétration, elle assure la cratérisation souhaitée. En fait, le grand public n'a pas accès à l'information sur le mode principal de détonation, ce qui entretient cette ambiguïté sur le fonctionnement. Le cargo de l'Apache ne contient pas d'autres sous munitions. Tout ce qui reste concerne le vol (moteur, guidage, carburant, etc.) et ce ne sont pas des quelconques saloperies visées par les armes a sous-munitions. Les charges KRISS disposent d'un retardateur, fixé de 0 à 12h, qui va justement provoquer des explosions destinées à mettre la plate-forme en insécurité et à retarder l'intervention des équipes de reconstruction. Et au final, ce qui a conduit au retrait de la munition Apache ce n'est aucun de ces aspects qui ont tous été rejetés par la France : Arme de saturation de zone : la zone étant limitée à la trajectoire du missile et la saturation à 10 charges unitaires, ce n'est pas pertinent Sous-Munitions non-explosées : que ce soit à l'impact ou avec le retardateur, 95% des sous-munitions détonnent. Le taux de 5% de sous-munitions présentant un danger persistant n'a pas été retenu comme un enjeu au vu du nombre total de munitions susceptibles d'être tirées (100 missiles, soit 1000 charges dont 50 susceptibles de présenter un danger longtemps après l'attaque) Sous-Munition ne détonnant pas à l'impact (minage) : le délai du retardateur de 12h a été assimilé à de l'auto-destruction de charge (avec un effet militaire en bonus) et le qualificatif de minage a été rejeté, sa durée n'étant pas suffisante. Mais c'est finalement le risque d'une efficacité militaire limitée (un à deux coups au but par missile, et la nécessité de mettre 5 coups au but pour neutraliser efficacement une piste, soit 5 missiles à tirer) qui a sonné le retrait anticipé de l'Apache, plutôt qu'une modernisation couteuse (améliorer l'autodirecteur pour en faire une munition rôdeuse qui viendrait saturer la piste en zigzagant au dessus. Personne ne nous a forcé la main, et surtout pas la morale. ;-)
  20. Peut on considérer ça comme un échec du renseignement intérieur ? https://www.lci.fr/international/capitole-envahi-a-washington-l-invasion-avait-ete-planifiee-en-ligne-depuis-plusieurs-semaines-2174885.html Peut-être une forme d'aveuglement, en mode "ils en parlent, mais non, non, ils n'oseront pas".
  21. Il y a plusieurs manières d'appréhender la question. Les réseaux sociaux sont une plate-forme expression. De quel droit, qui que ce soit, pourrait leur imposer un comportement quelconque, qu'il s'agisse de neutralité, ou au contraire de prise de parti. Celui qui s'y exprime a fait le choix de la plate-forme, de ses contraintes, du public visé et ne peut décemment pas exiger quoi que ce soit hors du cadre du service proposé par l'entreprise. A la limite, si la réaction de Twitter ou de Facebook ne convient pas à DT, rien ne l'empêche d'aller exprimer la même chose sur Telegram, Tiktok ou Weibo - si ce n'est un haussement de sourcils réprobateur du Directeur de la NSA. Les réseaux sociaux sont un media. Ils peuvent, alors, avoir une ligne éditoriale dont ils sont maîtres. Un journaliste qui a assisté à la totalité d'une intervention d'un chef d'état a le droit de ne produire aucune ligne dessus, sans que ce soit de la censure pour autant. Un journal a le droit de ne pas publier un courrier ou une chronique d'un lecteur ou d'un contributeur extérieur - hors droit de réponse obtenu par voie légale. Si les réseaux sociaux sont un média et qu'ils ont obligation de publier toute la propagande du leader suprême, alors on peut se poser d'autres questions sur la liberté qui existe dans le pays qui encourage de telles pratiques. La différence de traitement de l'information entre France-Soir et l'Humanité devrait inciter à se poser la question sur la façon dont on peut décider si une information est vraie ou fausse, bonne ou mauvaise, en toute légitimité. Les réseaux sociaux sont un espace public. Alors seuls les contenus illégaux ou illicites y sont proscrits. Sauf que comme c'est accessible mondialement (hors grande muraille numérique de Chine), la détermination du caractère illégal ou illicite va représenter un beau challenge. Et si c'est un espace public, alors tout le monde doit pouvoir y accéder à égalité. Chaque citoyen du monde devra disposer, à la naissance, d'un accès à Facebook, Twitter, Weibo, Telegram, Tiktok, et toute nouvelle plate-forme à venir.
  22. FATac

    Mirage 2000

    En plus des deux MDVST (Magnified Direct Vision Seach and Track) qui sont déjà dans le cockpit ? ------------------> []
  23. Pipe bomb, une forme d'IED popularisée dans les années 1970 (et dont Piroton s'est inspiré dans le tome 10 de la BD Jess Long : "La bête"). Dans la BD, le "minuteur" est chimique alors qu'à Washington, c'est un timer de cuisine. Pour autant, pour l'efficacité militaire, ce qui compte, c'est la quantité et la qualité d'explosif présents dans le tube. Après, l'efficacité "civile" est avérée, même en l'absence de victime, par la menace terroriste que cela fait planer.
  24. FATac

    [Rafale]

    Tsss ... pris en flagrant délit de lacune de culture franco-belge : https://www.bedetheque.com/BD-Trolls-de-Troy-Tome-5-Les-malefices-de-la-thaumaturge-5534.html
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