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FATac

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Tout ce qui a été posté par FATac

  1. FATac

    [Rafale]

    Ta supposition de simulation numérique "jusqu'à plus soif" te fait passer à côté de l'essence même de ce qui oppose simulation numérique et tests expérimentaux. Ce n'est pas un reproche, hein, j'ai largement eu l'occasion de côtoyer ce type d'erreur de raisonnement pendant les 10 ans de mon précédent boulot où je vendais (et réalisais) de la prestation de l'un et de l'autre. On croit souvent à tort que la simulation numérique coûte moins cher que les essais expérimentaux. Il n'en est rien. L'investissement en machines de calcul et en logiciels associés - voire le développement de logiciel recherche/métier - rend le coût des deux prestations relativement comparable. Il est vrai que, lorsqu'on exploite à fond un centre de calcul, les coûts de la simulation numérique baissent, mais c'est généralement en fin de vie dudit centre que cela arrive (lorsque sa capacité devient significativement inférieure à celle des nouveaux centres plus puissants mais plus chers). La vraie différence entre simulation numérique et moyens d'essais, ce n'est que la disponibilité. En simulation numérique, on peut, à tout moment, faire l'essai que l'on souhaite et valider l'hypothèse de notre choix. En essais expérimentaux, la disponibilité des moyens d'essais, beaucoup moins faciles à multiplier que les moyens numériques, conditionne le plan d'essais que l'on va programmer et conduit généralement à faire des choix bien plus en amont. Accessoirement, cette disponibilité accrue des moyens numériques tend, parfois, à les gaspiller en calculs et essais inutiles, sur des points de mesures que l'on n'aurait même pas pris la peine d'évoquer pour une campagne d'essais. Il y a alors des sur-couvertures qui, si elles font bien dans le rapport de prestation, conduisent surtout à augmenter le prix de celle-ci. Les meilleures prestations numériques que j'ai pu voir étaient celles pilotées par quelqu'un issu des essais expérimentaux et qui avait conçu le plan de calcul "à l'économie", permettant ainsi, dans le temps de calcul imparti, d'aller à fond dans certains hypothèses, en évitant de se perdre sur des aspects annexes.
  2. Français, ou simplement francophone ? Je demande, parce que certains aiment bien se montrer précis, parfois.
  3. Laconiques, mais réalistes ... tu cherches de la rassurance sur un sujet que personne ne maîtrise totalement ... Lorsque des expressions sont précises, elles ne satisfont pas la curiosité et le besoin de sécurité du quidam moyen. Lorsqu'elles sont vagues (pour rester juste), elles ne sont pas satisfaisantes non plus puisqu'elles "cachent quelque chose". Rien que l'expression de ta question ne permet pas autre chose qu'une réponse laconique : Oui, bien sûr. Mais de quel vaccin parle t'on (si l'on s'en tient aux 6 premiers candidats déclarés, sans aller jusqu'aux 49 pistes actuellement en études avancées) ? Rien que de parler du vaccin est un contresens tellement énorme, une telle réduction du sujet, que toute réponses franche (que tu sembles attendre) est juste impossible. La multiplicité des pistes vaccinales, leurs cibles potentiellement différentes, les variations naturelles du virus, tout ça fait que, bien sûr, des études sont en cours (pas seraient). C'est normal, et ce qui ne serait pas rassurant, c'est si ce n'était pas le cas. C'est tellement normal que c'est un quasi-non-événement. Dans ce contexte, l'évoquer de temps en temps pour montrer que les choses avancent, pourquoi pas, mais revenir s'appesantir dessus comme le font les média d'information ne fait pas avancer les choses et se montre anxiogène sans réelle nécessité : jouer sur l'anxiété pour provoquer un réflexe de protection, pourquoi pas, même si c'est prendre les gens pour des imbéciles, mais jouer sur l'anxiété juste pour jouer (ou pour vendre du papier ou du temps d'antenne, en fait, le plus souvent), c'est juste une forme de trahison à mes yeux.
  4. Les passages de servitudes fluides (câbles essentiellement).
  5. Le TP-400, c'est un peu un monstre par rapport aux moteurs actuels (passé) des C-160 et C-130. Une greffe ne donne pas forcément quelque chose d'élégant : (notez la cocarde britannique qui permet d'évacuer toutes les critiques de mauvais goût) Et quitte à redesigner en profondeur, autant partir d'une page blanche, effectivement, et tirer parti des dernières modes (optimisation numérique paramétrique, composites, etc.)
  6. Il ne faut pas oublier l'histoire des S-300 grecs : ce n'est pas la Grèce qui les a acquis, mais Chypre en 1997/1998. Sauf que devant les cris d'orfraie de la Turquie qui considérait cela comme un casus belli et menaçait de relancer la guerre avec la République Chypriote Turque, Chypre a accepté de démanteler son système et l'a transféré à la Grèce en échange d'autres armes plus acceptables pour les turcs. C'est donc un système qui est arrivé en Grèce un peu par hasard, sans réelle volonté d'acquisition, et qui - au final - a bien servi le renseignement occidental. Un peu à l'opposé des S-400 turcs, choisis sciemment, mis en place avec des techniciens "adverses" et dont on peut douter que l'accès soit facilement ouvert aux agences OTANiennes - en plus d'être une source de renseignement pour les Russes ET un maillon faible dans la défense du sud de l'OTAN face à des Russes perçus comme l'URSS de la guerre froide.
  7. C'est lui qui est plus connu en occident comme MiG LMFS ?
  8. Euh ... contrairement à @pascal, je ne suis pas pleinement au courant des us et coutumes de la planète Marseille, mais il me semble avoir déjà entendu dire que toute crèche provençale se devait d'avoir un santon représentant un "simplet" (ou l'idiot du village comme on dit ailleurs). Un sudiste peut me le confirmer ? [Edit] un cousin de Pélissanne m'a rappelé que ce santon était "le ravi" (lou ravi en provençal). Pour en savoir (un peu) plus : https://fr.wikipedia.org/wiki/Santon_de_Provence#Le_ravi
  9. Euh ... sortir 2000 exemplaires d'un appareil dont 870 exemplaires ont été construits ... 200 exemplaires ??? Ou alors tu parles de demi-voilures, et entre le fait qu'il en faut deux pour chaque avion, et qu'on en a vendu plein en rechanges aux Australiens (qui servent maintenant au Pakistan) on peut approcher les 2000 produits ...
  10. FATac

    MQ-25 Drone ravitailleur de la Navy.

    Moi, je comprends ce besoin de furtivité comme une solution pour répondre à des "zones interdites" : le porte-avion est en sécurité dans une zone qui n'est pas menacée par l'ennemi, la zone où se feront les ravitaillement ne doit, probablement pas être menacée non-plus car la vulnérabilité est maximale pendant l'opération par contre, la zone d'action des chasseurs est potentiellement menacée, d'où un besoin de furtivité pour augmenter la survivabilité mais la zone de transit entre le porte-avion et la zone des ravitaillement est peut être, aussi, menacée et il est alors nécessaire de tenter d'y faire passer les ravitailleurs avec une impunité relative. Ou dans le cas d'un raid de grande élongation, peut être accepte t'on finalement que le ravitaillement se fasse en zone menacée et que l'on accompagne le raid des chasseurs par quelques ravitailleurs dédiés pour un refuel à mi-parcours ... même si ça me parait osé. Mais si je comprends les choses ainsi, ce n'est pas pour autant que j'approuve la solution et les contraintes qu'elle impose.
  11. FATac

    Armée de l'air Croate

    Mais depuis le début de 2020, elle n'est plus présidente de Croatie, elle a été battue aux élections par Zoran Milanovic, il me semble.
  12. FATac

    Gripen

    On a aussi, au moins sur les avions suédois de développement, l'antenne devant/sous le canard, sur le flanc de l'entrée d'air. Outre l'entrée d'air de l'APU, en pied de dérive, on a aussi l'évent sur le flanc gauche du pied de dérive qui n'existe pas sur les C/D.
  13. FATac

    Gripen

    Les cocardes : Tchèques, Hongroises, SudAf ou Thaï, c'est du C/D Brésiliennes, c'est du E (pas de F) Suédoises, par contre, je ne sais plus. C'est encore du C/D pour un moment je crois. Blague à part, il me semble qu'il faut vérifier les points suivants : Les rails lance-missiles en bout d'ailes sont plus "comacks" sur le E que sur le C où ils restent bien plats. Les entrées d'air sont plus larges et hautes sur le E que sur le C, mais ce n'est pas évident sur toutes les vues. Le congé de raccordement ailes-fuselage est plus continu sur le E que sur le C où il décroche plus nettement. Mais même chose, ce n'est pas toujours facile à voir. L'implantation du train principal lui donne une plus large voie sur le E. Mais encore faut-il qu'il soit sorti.
  14. Je n'arrive pas à bien voir. Ce sont 6 Mirage 2000 qui suivent les 16 Rafale (3 chevrons de cinq et un isolé) ?
  15. Pas besoin quand tu as déjà des Rafale.
  16. FATac

    Le F-35

    J'avais Full Of Caveats, mais c'est déjà maintenant, donc pas pour plus tard.
  17. Le seuil d'immunité collective est un seuil au delà duquel une personne contaminante a plus de chances de rencontrer quelqu'un d'immunisé que quelqu'un de vulnérable. C'est donc à ce niveau que la "réaction en chaine" des contamination s'érode et que les autres mesures d'isolement/distanciation sanitaire perdent en efficacité. Cela rend le port du masque moins critique par exemple. Cependant, il suffit qu'une personne vulnérable croise d'assez près une personne contaminante pour qu'elle puisse tomber malade. C'est toute la difficulté des statistiques, qui ne prennent en compte que les grandes masses, et pas le détail des situations locales et particulières.
  18. Ce qui n'échappe pas, non-plus, au personnel de santé qui va être vacciné prioritairement mais va continuer à porter le masque comme je l'indiquais précédemment.
  19. Parce qu'Atlas porte le monde sur ses épaules : C'est aussi un bel hommage à la capacité d'emport.
  20. Tiens ... pour avoir "fait la connaissance" de visu de l'A400M, ce week-end, j'étais très agréablement surpris de son empreinte de bruit au niveau du sol. Un bon gros bourdonnement bien lourd, d'assez basse fréquence par rapport à d'autres (bi-)turbo-propulseurs pratiqués antérieurement : beaucoup moins désagréable pour le public. Par contre, c'est vrai que le gabarit, de visu, est assez surprenant : c'est trapu, compact, pas élancé pour deux sous, mais c'est bien gros et dégage une bonne impression de puissance bien rassurante (impression de rampant, hein ...).
  21. FATac

    AASM

    Bah ... 4 fois plus lourde, il faut donc que les gouvernes soient aptes à faire réagir dynamiquement ce surpoids ... La gouverne du modèle 250 pourrait certainement se faire arracher si on tirait 4x plus dessus ... d'où une optimisation géométrique/mécanique pour tenir des efforts (aérodynamiques, c'est vrai) 4x plus importants liés à ce surpoids à compenser.
  22. FATac

    AASM

    Faites comme moi, parlez d'une munition ... Ou comme le fabriquant, parlez d'un armement ... Finalement, lorsque les limites deviennent poreuses, viser large est le meilleur moyen de ne pas rater sa cible.
  23. FATac

    Drone aérien

    Pour moi, il ne dit pas que Reaper embarque l'intelligence, il dit juste que le drone embarque tous les capteurs nécessaires pour ne pas avoir besoin d'une assistance extérieure dans la désignation et l'engagement de cible. Il affirme donc qu'il ne s'agit pas uniquement d'une plate-forme de reconnaissance et de surveillance. C'est un système de combat qui se suffit à lui-même. Pour prendre un contre-exemple, ce sont les Mirage 2000 C que l'on a envoyé au Sahel tirer des GBU-12, mais qui n'étaient que les effecteurs cinétiques puisqu'ils ne disposaient pas de la capacité de désignation (fournie par d'autres appareils de la patrouille en général).
  24. FATac

    AASM

    Celle soulignée ici est en déportance, elle provoque alors un enfoncement de la tête du côté où elle est. Plusieurs hypothèse à ce stade, car on ne peut pas voir l'orientation des autres gouvernes : Elles sont toutes braquées à l'identique (i.e. le même angle, donc celle côté cellule avec le bord de fuite en haut, celles de l'autre côté avec le bord de fuite en bas, en portance). Ca va provoquer la mise en rotation de la munition. Et cette rotation se faisant au prix d'une perte de portance en tête de munition, elle va aussi piquer concomitamment. C'est mon hypothèse de tête car il me semble voir que les anneaux d'accrochage sont un peu tournés vers nous, comme si la munition avait débuté une rotation en sens horaire (quand on la regarde de face). Elles sont toutes braquées en déportance (i.e. le bord de fuite plus haut que le bord d'attaque). Elles vont alors toutes provoquer un couple à piquer, et la munition va plonger. Celles côté cellules sont braquées en déportance, et celles côté aile sont braquées en portance. La munition va tourner vers l'avion lanceur, tout en commençant à piquer. Je ne crois pas que ce soit une trajectoire souhaitable.
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