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FATac

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Tout ce qui a été posté par FATac

  1. FATac

    [Rafale]

    C'est un peu l'interrogation que la remarque de @Kovy lève chez moi. Les problèmes initiaux ont été, semble-t'il, déverminés depuis longtemps (non-qualification, absence de conduite de tir, munitions inadaptées, vibrations excessives, ...) Resterait il des tares rédhibitoires liées à son cahier des charges initial ? Les 5 rafales de 25 21 obus seraient elles, finalement, très (trop) insuffisantes ? La précision "absolue" revendiquée associée à la très haute cadence de tir seraient elles contre-productives et ne faudrait il pas une légère dispersion pour augmenter (?) la probabilité de coup au but ? Le canon unique est il finalement insuffisant par comparaison à la paire emportée par un M2000-C/-5/-5F/-9 ... (accessoirement, tous les Rafale emportent un canon en permanence quand tous les M2000 - muds compris - en emportent un en moyenne ).
  2. FATac

    [Mirage F1] Refonte

    Apache Aviation fournit déjà quelques services de ce type, notamment au profit de la Marine Nationale et de la DGA (plastronnage), avec ses L-39. En Grande Bretagne (je sais, ce n'est plus l'Europe), le FRADU a été privatisé et est opéré par le groupe Serco. Ils ont une flotte variée et de grosses capacités de simulation électronique. Secapem (SDTS) exploite des MB-339 et des A-4N Skyhawk au profit de la Royale, et aussi, me semble-t 'il de l'AdlA. Il existe probablement d'autres structures. Même si aucune n'a l'envergure (financière notamment) de ATAC et DRAKEN, il faut quand même reconnaître que ce type d'organisation existe et fournit des prestations de qualité sur nos territoires, bien que leur éventail soit étroit.
  3. Ca dépend. Le second est quand même vachement susceptible d'arriver pendant la finale du Superbowl, non ? ------------------------> []
  4. FATac

    Armée de l'Air hellénique

    L'an dernier, en Juin/Juillet, à Souda, moi j'ai vu des décollages toutes les 2h durant toute la journée. Des paquets de 4 appareils dont chacun partait (puis revenait 90 minutes plus tard) dans une direction différente. J'étais un peu surpris de voir ces F-16 isolés, pas franchement en patrouille de 2. Accessoirement, je trouve franchement que le F-16 fait un potin insupportable par temps chaud. Mirage 2000 (et Rafale) me paraissent moins bruyants, ou bruyants moins longtemps.
  5. Non, non, je maintiens ... c'est plus qu'une thèse ! C'est un fait, mais un fait statistique - ce qui le place hors de compréhension pour beaucoup d'entre nous et génère alors de faux espoirs qui sont à l'origine de grandes déceptions. Même pour un virus très variant comme celui de la grippe, le phénomène d'immunité de groupe existe. La variabilité du virus ne permet pas de s'en rendre compte car d'une année sur l'autre on peut la ré-attrapper (la grippe), sauf que ce n'est pas la même. Et sur une même année, sur une circulation d'une unique souche, on peut parfois "toucher du doigt" l'immunité de groupe lorsqu'elle se manifeste avec certaines souches très contagieuses. Le soucis, c'est que pour atteindre le seuil d'immunité de groupe, il y a deux stratégies : Augmenter la base des contaminés pour assurer la propagation la plus rapide possible d'un maximum de personnes, et passer ainsi au dessus du seuil. Le risque majeur est alors fonction de la proportion de cas graves. Autant pour un simple rhume (à Coronavirus d'ailleurs), cela ne prêtera à conséquence que pour les populations les plus fragiles, autant pour une maladie avec des évolutions aussi défavorables que la CoViD-19, c'est plutôt un suicide de masse. Rester sous le seuil de saturation des soins intensif tout en diffusant lentement le virus dans la population, de très proche en très proche, avec la limitation la plus forte possible des contacts. Sauf que cela ne peut fonctionner qu'avec une immunité relativement durable et qui n'a pas besoin d'être renforcée périodiquement. On voit bien la limite des deux approches pour une maladie capable de diffuser vite, d'avoir des conséquences dramatiques et provoquant une immunité de courte durée. Mais pour autant, l'immunité de groupe reste LE point d'objectif capable d'atténuer la crise sanitaire. Pour pouvoir contourner les difficultés, les pistes sont multiples (et je ne les connais pas toutes) : Augmenter la tolérance de la population à la maladie en diminuant la gravité de ses symptômes. Cela permet de diffuser largement la maladie, et donc l'immunité, sans pour autant provoquer l'engorgement des services d'urgence. Cela souligne l'importance de la recherche thérapeutique sur la modération des symptômes et de leurs conséquences. Entretenir l'immunité pour la faire durer plus longtemps. Une piste vaccinale qui passerait la période d'immunité de 3 mois à 6 mois (valeurs prises au hasard) permettrait, moyennant 2 rappels par an, de maintenir et d'accroitre une population relativement immunisée, dont la proportion dans la population globale finirait par éteindre la bouffée épidémique, faute de victimes potentielles. Attention, on n'en est pas encore à éradiquer la maladie, mais cela la marginalise. Trouver une stratégie vaccinale fournissant une immunité de longue durée et/ou à large spectre pour répondre aux évolutions et aux familles de virus responsables de la CoViD-19. C'est un peu le Graal de la recherche vaccinale. Pour autant, si celui qui fait ça recevra louanges et gloire, je ne suis pas certain que cette piste soit privilégiée par les intérêts pharmaceutiques qui ont davantage à tirer des deux premières solutions. Et sans vouloir paraître cynique, je me demande franchement si certains dirigeants n'explorent pas la piste de l'autruche, en laissant la maladie faire ses ravages, tout en supposant que ceux qui y survivent seront plus forts, et que ceux qui y sont vulnérables ne pourront plus la propager une fois morts. Mais encore une fois, il ne faut pas se laisser leurrer par l'approche statistique qui rend l'immunité de groupe attractive, mais potentiellement inefficace. L'immunité de groupe ne protège personne en particulier. Elle protège le groupe dans son ensemble, au prix des victimes à l'instant T qui servent à "construire" le volume d'immunité nécessaire.
  6. C'est quand même un peu plus qu'une thèse ... Et l'immunité de groupe n'a jamais empêché ni les cas dramatiques, ni les flambées de cas pour les maladies aux émergences les plus rapides. C'est juste un phénomène naturel d'atténuation du nombre de nouveaux cas parce qu'on a un nombre de victimes potentielles qui se réduit du fait des contaminations antérieures et à la condition que le virus ne soit pas trop variant.
  7. Et même au minimum deux avantages géographiques pour le CSG de Kourou : La proximité de l'Equateur qui permet de bénéficier de l'effet de fronde de la rotation terrestre et d'économiser substantiellement sur les ergols nécessaires à la mise en orbite. Moins d'ergols consommés permet de satelliser des charges plus lourdes, ou de les mettre sur des orbites plus lointaines (plus rapides), ou encore d'avoir des lanceurs plus légers pour la même charge utile. Un océan à l'est, direction de lancement privilégiée, qui permet de faire passer tous les vols au dessus de zones inhabitées, ce qui est particulièrement précieux s'il y a la moindre chance pour qu'une défaillance survienne. A contrario, il y a quand même un petit inconvénient : C'est loin de la métropole, des centres de décision ou de production - tant des lanceurs (même si une partie des Ariane 5 est maintenant fabriquée sur place) que des charges utiles. Cela ne facilite pas la souplesse et la réactivité puisqu'il faut, systématiquement, compter avec 5 semaines de transit maritime.
  8. La présentation est dramatique (je dirais même assez "putaclic"), mais les faits sont réels à la base. La présentation est juste déformée et excessive. Krikalev est parti pour Mir en mai 91. Lorsque son Soyouz est revenu sur terre, il ramenait l'astronaute britannique qui les avait accompagnés, ainsi que l'équipage que lui et son commandant venaient relever. En juillet 91, il a accepté de rester sur Mir lors de la relève prévue en octobre. L'ingénieur de vol de cette mission n'avait pas été entrainé pour une mission de longue durée et l'un des deux vols de relève prévus à l'automne avait été supprimé, ne permettant pas la relève de Krikalev. Son commandant de bord, monté avec lui en mai, est redescendu en octobre et le séjour de Krikalev s'est poursuivi avec ce nouveau compagnon (le commandant monté en octobre). Son retour sur terre a eu lieu en mars 92. La dissolution de l'URSS ayant eu lieu en décembre 91, effectivement, il est monté citoyen soviétique, et est redescendu citoyen russe. Il a passé 311 jour dans l'espace sur cette mission alors qu'il était planifié pour un vol d'environ 150 jours. S'il était rentré comme prévu sur le planning, il aurait vu la chute de l'URSS. Il y a bien eu des incertitudes sur son retour, le cosmodrome de Baïkonour et la zone d'atterrissage ayant changé de souveraineté, mais rien de rédhibitoire. Il a accepté la prolongation, n'y a pas été forcé, n'a pas été tout seul et n'a pas été "'condamné à entretenir son cercueil volant". Les expériences sur Mir se sont poursuivies comme elles étaient prévues et son activité relevait de l'entretien courant attendu de tous les équipages. Le point clé pour justifier de "l'abandon" du cosmonaute, c'est surtout la suppression de la seconde mission de relève de l'automne 91 - certainement pour des raisons budgétaires. Mais Mir a continué à être alimentée, tant en vivres, fluides et expériences, par la noria de cargo Progress (vols d'octobre 1991 et janvier 1992 notamment).
  9. FATac

    Eurofighter

    Pourtant, on peut évoquer le précédent des F-2000 C, les Mirage 2000 revendus au Brésil, avec un premier appareil livré en 2005, et un retrait du service en 2013, soit 5 à 8 ans d'utilisation ... Ils ont eu, en moyenne, 1000 h de vol par appareil sur la période et ont été mis au placard à la fin du contrat de maintenance - à priori, le potentiel était régénérable. Mais je crois me souvenir que le prix était un vrai prix d'ami. Si les autrichiens bradent leurs Typhoons, cela peut constituer une opération similaire - même si, dans le cas présent, je n'en vois l'intérêt ni pour le vendeur qui va devoir remplacer sa flotte et qui n'a pas encore ouvert de marché pour ce faire, ni pour l'acheteur qui devra remplacer cette flotte à une échéance relativement faible (quitte à ouvrir une compétition de remplacement aussitôt après l'arrivée du premier appareil).
  10. FATac

    Eurofighter

    Hmmm ... si, capacitairement, ce n'est pas nécessairement dépassé (pas encore), le "pas cher" doit quand même être mesuré à l'aune du potentiel restant. Les T1 sont toujours, à ma connaissance, affligés de leur tare d'alésage du croupion qui divise leur potentiel.
  11. FATac

    Les portes-avions géants

    Mais il est abondant (avec le ç) dans la littérature du domaine. On en parlait même du temps du Clémenceau et du Foch (notamment pour désigner le "pont" sur lequel était montée la batterie de Crotale). Après, le sponson anglosaxon pourrait provenir d'une déformation de "expansion". Le sponçon francophone ne serait pas déconnant, si sa francisation était construite à partir d'un "tronçon". Pas forcément suffisant. Le pont principal ou la piste oblique ont des encorbellements à partir du moment où ils débordent du gabarit esquissé par la carène. Les sponçons sont, eux, souvent des ajouts à des niveaux intermédiaires. S'ils viennent, effectivement, en encorbellement, ils ont aussi une forme de continuité, de "longueur", un côté "coursive" qui peut demander à les différencier d'un simple "balcon".
  12. FATac

    Les portes-avions géants

    Il me semble bien que sponçon est la graphie française du mot, et sponson la graphie anglo-saxonne.
  13. Si je lis bien, il est mieux d'être le plus bas possible (en ordonnée). Et à ordonnée égale, il vaut mieux être vers la droite du graphique que vers la gauche (en abscisse).
  14. Bah ... comme les Mystère IV (ou Ouragan, je ne sais plus) interceptaient les F-101 Voodoo des USAFE, ou comme les Mirage III s'y sont entrainés avec les SR-71 : avec beaucoup de préavis, pas mal d'anticipation, en décollant du bon endroit et en se plaçant sur sa route. Moins tu vas vite, plus tu dois densifier ton maillage de plots de PO. Ce n'est pas un problème, c'est un paramètre de l'équation. Après, je ne suis pas certains que les Suisses qui proposent ces solutions à base de M346xx aient réalisé que cela imposait de multiplier les bases, d'augmenter le nombre d'appareils, et de pilotes de permanence simultanément.
  15. FATac

    AASM

    Ben quelque part, quand on porte sur la poitrine la devise "Sauver ou Périr", c'est quand même délicat de s'extasier devant une image de destruction avec potentiellement des victimes (les "innocents", pas nécessairement les "cibles").
  16. FATac

    Achat suisse

    Les suédois sont déjà dehors, non ? Now-Show aux évaluations en vol, c'est pas éliminatoire, mais rédhibitoire quand même. Par contre, le Super-Bug est à égalité de traitement avec le Rafale : on n'en parle pas, c'est donc probablement que ce sont les deux finalistes. Je ne sais pas ... l'expérience montre qu'il y a à peu près autant d'imbéciles à Gauche qu'à Droite ... ils ne s'expriment pas toujours sur les mêmes sujets, mais leurs opinions (et leurs conséquences) sont tout aussi désastreuses pour les sujets sur lesquels ils se penchent.
  17. FATac

    Armée de l'air Russe

    Si c'est pris à la source, tu ne devrais pas avoir besoin d'invoquer les grands anciens. Tu ne sais jamais ce que ça pourrait déclencher ...
  18. FATac

    L'Inde

    En physique quantique, l'observateur altère le système qu'il observe. L'observation fixe l'état du système. Donc, c'est lorsque l'on observe que l'on fixe l'état. En Inde, les états du systèmes, qui sont superposés et sont tous vrais simultanément, ce sont les avis des uns et des autres sur un système. D'où le (ou l'avis). En physique quantique, lorsque tu observes une particule, tu ne peux pas à la fois déterminer sa position ou sa vitesse. Tu dois choisir la donnée que tu observes, et tu perds l'autre, voire d'autres informations (spins ou autres curiosités exotiques). C'est pourquoi c'est en fonction du choix d'observation que l'on a fait. Et en Inde, le choix d'observation que tu fais, c'est la personne à qui on a demandé, en fait. Le soucis, c'est peut être d'avoir fait des allers-retours entre l'Inde et les principes de physique quantique ...
  19. FATac

    L'Inde

    Non, en Inde, les avis ne changent pas tant que ça. L'Inde est quantique. C'est une superposition d'états (ou d'avis), c'est tout à la fois et tout est vrai. In fine, c'est lorsque l'on observe que l'on fixe l'état (ou l'avis), en fonction du choix d'observation que l'on a fait - à qui on a demandé, en fait.
  20. FATac

    L'Inde

    Il me semble bien me souvenir que le kit pour AASM (Hammer) est vendu pour être "maintenance-free" (en plus d'être ITAR-Free). @Ponto Combo devrait pouvoir le confirmer, il me semble.
  21. FATac

    L'Inde

    Mais pourquoi donc ne suis-je pas surpris de cette citation de ta part ???
  22. FATac

    AASM

    Tu as raison ! C'est vrai qu'il n'y a pas de raison, si ça avait été le soleil, pour que les autres bidons n'aient pas le même reflet sur le culot. Mais il doit quand même un peu prendre une lumière directe parce qu'il "glow" tellement que ça s'en reflète sur le dessous du fuselage.
  23. FATac

    AASM

    Je trouve les images magnifiques ... J'adore le rayon de soleil sur le cul du bidon central à 1:11 : on dirait qu'il a une tuyère et la PC. Après, le débat bombe/missile (ou roquette guidée tant qu'on y est) me passe un peu au dessus et me lasse ... C'est un armement. Il est construit en "kittant" un corps de bombe. Ok. Il obtient, de fait, des capacités propres à un missile. Ok. Pour autant, son côté modulaire le distingue quand même pas mal des missiles et tend, à mes yeux, à le ramener du côté de la bombe, qu'il redevient si quelque partie du kit qui le compose vient à défaillir. Finalement, le vocable "Armement", pour imprécis qu'il est, couvre assez bien l'objet et m'évite de me poser la question "bombe ou missile ?". Pour tout vous dire, j'ai un peu le même soucis sémantique avec les EEI (ou IED). Pour moi, cela reste un "Engin Explosif Improvisé", qu'il soit construit sur la base d'un obus, d'une bombe, d'un missile ou d'une roquette. C'est un "truc" qui explose, qui est conçu dans ce but et avec des conditions particulières d'emploi (piège), quel que soit son arbre phylogénétique ou sa morphologie.
  24. FATac

    Le F-35

    Tu permets que je complète ? Et je n'ai pas mis la Turquie ... F-104 / F-16 / F-35 ou plutôt autre chose en fait. Et le Canada : F-104 / F-18 (tiens ?) / F-35 probable ...
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