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FATac

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Tout ce qui a été posté par FATac

  1. FATac

    Le F-35

    De mémoire, la variation de poussée n'est pas directement corrélée avec la variation d'altitude. C'est même plutôt une corrélation inverse : pour un régime donné, la poussée diminuant avec l'altitude, conserver la même poussée (ou aller chercher une poussée "max") revient à augmenter le nombre de tours du moteur, avec un stress mécanique accru, et un volume d'air à ingérer qui croit aussi (et qui n'est pas nécessairement fourni par la veine en amont du compresseur). La poussée maximale a toutes les chances d'être obtenue au sol, au banc, avec une alimentation en air et en carburant idéale. Monté, le moteur poussera probablement moins puisqu'ils sera bridé par son alimentation. En vol, il sera, de plus, contraint par la prise d'altitude qui va raréfier l'air disponible et le forcer à "monter dans les tours" pour une même poussée, ou à diminuer la poussée une fois les régimes maximaux atteints. Grossièrement, la poussée du réacteur est le produit du débit massique par la différence de vitesse entre le flux entrant et sortant. Le F-135 accélère très très fort le flux, à ce qu'il semble, mais le débit massique ne peut que diminuer avec l'altitude - en plus d'avoir une variation complexe avec la vitesse et la géométrie des entrées d'air. Moi, ce que je crois, c'est que les valeurs 25 000 lbs et 40 000 lbs sont données "rondes", parce que c'est joli et séduisant à l'oeil et que, franchement, s'agissant de puissances au banc, le quidam moyen se fout un peu de 5 ou 10% d'écart par rapport à la fiche technique destinée aux services officiels. De même, 125/190 kN étaient plus "ronds" que 111 et 177 (pour 25000 et 40000 lbs), et donc plus "séduisants". Je ne serais pas surpris que toutes ces valeurs soient fausses et résultent simplement d'une forme d'arrondi de l'un des chiffres de poussée (PGS ou PCPC) dans une unité choisie arbitrairement et que l'autre ne soit qu'une simple extrapolation (la PC doit donner 60% de poussée supplémentaire par rapport au PGS), elle même affublée d'un arrondi qui ne doit rien à la réalité mais tout au marketing. Où est la rigueur dans une plaquette commerciale ?
  2. FATac

    Le F-35

    En tout cas, à la rubrique "Propulsion", la mention "uninstalled thrust rating" est d'une honnêteté rare !
  3. FATac

    Luftwaffe

    Tu permets que je te reprenne ? Et le Scalp/Stormshadow est validé sur l'EF GiBi au travers du projet sans Taurus.
  4. Pour la Grèce, il me semble que l'essentiel des cas est à Athènes et dans l'Attique. Pour le reste, la combinaison du facteur insulaire et d'un micro-confinement très précoce à la moindre suspicion sont des éléments qui permettent de freiner efficacement la propagation de la maladie. En effet, il me semble qu'au moindre symptôme, c'est tout le quartier/tout le village ou toute l'île qui se trouve confiné, mais pour 15 jours seulement comptés à partir de l'apparition du dernier cas.
  5. FATac

    [Rafale]

    Si c'est une question de masse, le B est 300 kg plus lourd que le M qui est 300 kg plus lourd que le C (à la louche, et à vide). Est-ce suffisamment significatif pour avoir un impact ? Et dans l'affirmative, qui peur assurer quel est cet impact ? Notamment sur sa capacité à pointer le nez ou à conserver son énergie ?
  6. Bah oui ... Normal https://www.lecabinetdecire.fr/e-shop/bougies-tatouées/professeur-raoult/
  7. FATac

    [Rafale]

    Bah oui : emmener un pax qui va paniquer et s'éjecter. Ca, dans le mono, ce n'est pas possible. Sinon, à la base, le Rafale B dispose de toutes les capacités opérationnelles du C, y compris le canon.
  8. FATac

    [Rafale]

    N'ayant pas la capacité pour mesurer la SER à l'oeil nu d'après une photo (spécial poke @Henri K.), je me résous humblement à supposer que si c'était réellement un problème, celui-ci serait en voie de résolution sur cet appareil en service depuis 15 ans et pour au moins 30 de plus.
  9. Juste parce que c'est trop croquignolet ... Mon administration a dû être littéralement violée par les représentants syndicaux et quelques recours administratifs individuels pour mettre enfin en place le télétravail au 1er janvier de cette année. Et encore : pas plus d'un jour par semaine, et pas possible les semaines ou il y a au moins un jour d'absence (congés, formation, mission, ...). Maintenant, 4 mois plus tard dont 1/3 confiné, on parle de ramener moins de 20% des effectifs sur le site après le 11 mai, et de laisser les autres en télétravail au maximum tant qu'on n'a pas de certitudes ni de consignes et d'organisation claire. Accessoirement, mon service télétravaillait, certes hors de tout cadre légal et de tout contrôle, depuis plus de 15 ans ... tout ça parce que ceux qui interdisaient le télétravail exigeaient en parallèle que tel ou tel serveur soit remonté immédiatement s'il venait à défaillir la nuit ou le week-end, sans pour autant organiser d'astreinte ou de roulements d'équipes. Bien sûr, c'était sur la base du volontariat, hein ... ceux qui ont refusé se sont juste vu maintenir dans leur échelon sur la durée maximale de passage - sans qu'il y ait le moindre lien, je vous assure. Les Fonctions Publiques sont des employeurs dont l'hypocrisie n'a rien à envier à celle du pire des "salauds de patron". Au moins, l'entreprise de mon épouse avait, depuis plusieurs années, deux options (activables simultanément) de Télétravail (à l'initiative de l'employeur, 1j à 2j par semaine) et de Home-Office (au choix du salarié, 1j par semaine). Oui, c'est clairement un génie. Et vous savez pourquoi ? Parce qu'il a correctement "adressé" le problème. Il a raison sur toute la ligne. Oui, le désinfectant considéré (alcool isopropylique) EST efficace contre le virus, dans un délai relativement bref. Faites ce qu'il dit, et vous pourrez bien constater des poumons nettoyés de tout virus. C'est d'une simplicité et d'une efficacité désarmante.
  10. Plein d'options possibles ... Plus de disponibilité dans l'Ouest que dans l'Est et en RP pour répondre au questionnaire, et donc sur-représentation de ceux qui ne sont pas "la tête sous l'eau" ? Moindres protections et moindre niveau de vigilance dans les régions les moins touchées, sans cluster alertant les praticiens et leur faisant prendre davantage de précautions ? Arrivée plus tardive de la pandémie dans ces régions, avec un recours plus important à la médecine de ville (malgré les consignes "appelez le 15") par peur d'aller aux urgences, de braver le confinement ou tout autre fantasme irraisonné poussant à se "rassurer" avec le praticien que l'on connait quand on a des symptômes ? Mouvements de personnels soignants, comme le souligne @Fusilier (plus probable à mes yeux que la contamination par mouvement/transfert de malades en décharge des hôpitaux de l'Est évoquée par @DrWho) ? Et il y en a certainement d'autres ... Densité de population ? Mouvements de population ? Densité de personnels soignants ? etc.
  11. FATac

    [Rafale]

    Tu parles de l'ouverture rectangulaire qui est juste derrière le cockpit ? Sur les biplaces, il me semble qu'elle a toujours été là : Et de mémoire, sur les monoplaces, elle est sensiblement sur le même couple, mais positionnée davantage sur le dessus (dos) que sur le flanc.
  12. FATac

    La Composante Air belge

    @Teenytoon Je crois même que la Heer a perdu ses CH-53 au profit de la Luftwaffe et qu'ils n'en sont pas heureux du tout !
  13. Perso, je préfère me dire que je n'ai pas la vision complète du problème et qu'il est possible que ces respirateurs, en particulier, ne servent que marginalement sur des patients CoViD-19 (prise en charge initiale, transport, ...) avant de laisser la place aux modèles plus complexes et mieux adaptés - notamment à un fonctionnement durable sur un poumon lésé ou enflammé. Les modèles plus haut de gamme n'ont pas nécessairement besoin d'être achetés s'ils sont déjà en dotation dans les hôpitaux et peuvent être dégagés de leurs usages actuels non-CoViD-19 en les remplaçant par ces modèles palliatifs. L'ordre des signataires d'un article scientifique, ou l'ordre des auteurs dans une référence, répond il à un protocole ? Du genre on met le Directeur de Recherches en premier ou en dernier des cosignataires ?
  14. A mes yeux, ce n'est même pas une hypothèse. C'est une certitude. C'est ce que, au boulot, j'appelle "la confrontation au réel", et pour la plupart des gens, le réel, c'est quand ça frotte, ça pique, ça brûle. Donc, à force d'être protégé, on ne perçoit plus la réalité et la nécessité de la protection. Là, les comportements déviants s'installent (parfois en toute confiance - le fameux "Mais je savais bien qu'il ne fallait pas le faire, mais je l'ai fait quand même puisque ça ne devait pas prêter à conséquence"). Autant chez les professionnels, la verbalisation, le conditionnement, la rigueur et les check-lists peuvent compenser ces déviances, mais il s'agit d'un contexte particulier, dans lequel la vigilance peut être imposée, autant chez les individus, dans la sphère privée/semi-privée, c'est un pur phénomène d'éducation. Mais ce n'est pas à un vieux singe que l'on apprend à faire des grimaces. Donc pour tous ceux qui ont plus de 10/12 ans, c'est mort. Et pour ceux qui en ont moins, l'exemple des ainés ne va pas aider. Sauf à ramener les gens à la réalité, avec toute la brutalité de ce que ça représente : des malades, des soins lourds, des traitements désagréables, des morts, des confinés, etc.
  15. On va se retrouver avec un motif supplémentaire d'engorgement des tribunaux de police et des juridictions d'appel afférentes ... Les contraventions des catégories I à IV excluent explicitement la notion de récidive. C'est déjà un problème avec l'amende sur le non-respect du confinement (la première infraction est punie d'une amende de IVe catégorie, la seconde en est une de Ve, sauf que pour établir la seconde, il faut considérer une récidive de la première, ce qui est exclu par le choix de la catégorie de celle-ci). C'est encore pire avec la privation de liberté envisagée pour la quatrième amende en moins de 15 jours puisque, outre l'exclusion de récidive par le choix de la catégorie, la contravention fait l'objet d'un délai de contestation de 45 jours. On ne peut donc la considérer comme définitive (en l'absence d'appel) qu'à l'issue de sa confirmation ou à l'expiration du délai sans contestation. Il faudrait alors attendre la "chute" du délai et l'épuisement de tous les recours de la 4e contravention pour enfin exécuter la peine. Là, pour le non-port du masque, on risque de ramener cet arbitraire contestable dans les condamnations (qui sont soit automatique, soit directement le fait des Forces de l'Ordre au lieu d'être celui de la Justice). Et quel régime d'infraction pour les contraventions de non-port du masque ? Une infraction pour chaque constatation, ou bien, comme pour le non-respect du confinement, le choix d'une infraction continue (on ne peut pas être verbalisé deux fois au cours de la même sortie, la rupture étant la même entre la sortie du lieu de confinement et son retour dans celui-ci). Dans le cas d'une infraction pour chaque constatation, la prise en compte de la récidive pourrait être proprement scandaleuse (je sors sans masque, je me fais verbaliser, je rentre en chercher, je me fais re-verbaliser une fois, deux fois, trois fois sur le chemin du retour ? Je pars direct en prison à la première contredanse dans ce cas ! Ca fera gagner du temps et de l'argent).
  16. Bruler les corps dans la rue, comme en Equateur ?
  17. Je ne parle pas du pays, mais du système médical. Mécaniquement, une grosse vague emportera davantage de personnel médical, personnel qui ne sera pas remplacé avant plusieurs années. Si l'augmentation du flux de malade s'accompagne d'une diminution des personnels aptes à les soigner, cela va nécessairement conduire à un effondrement du système médical, préalable à un effondrement plus global ...
  18. Avant de se "prendre la vague", ok, il y a peut être plus de place en réanimation, plus d'appareillages techniques, etc. Mais pour autant, on n'a pas eu un peu (!) d'attrition sur le personnel soignant ? Parce que même en mode guerre, ça ne se remplace pas en 2 mois. Et si l'on augmente l'intensité de la guerre, on devrait mécaniquement augmenter les pertes sur ce secteur ... jusqu'à l'effondrement ??
  19. J'ai eu plusieurs échos de malades longue (à très longue) durée avec l'infection au SARS-Cov-2. Apparemment, quand c'est le cas, il y a une première phase aigue potentiellement très grave, suivie de rechutes à 6-10 jours d'intervalle, de gravité variable selon les autres facteurs personnels. Le soucis, dans un tel schéma, c'est que si les tests de charge virale sont un faux négatif lors d'une période calme - cas toujours possible - alors la personne est déclarée guérie alors qu'elle n'est qu'en répit temporaire. La cinétique de la maladie reste, quand même, entourée de pas mal de mystères et de rumeurs.
  20. Si les chiffres varient, c'est que leur sujet varie aussi !! La puissance de 1650 MWe est celle annoncée pour l'EPR (European Presurised water Reactor). Celle de 1382 MWe est celle, mesurée, pour les REP (Réacteurs à Eau Pressurisée - annoncés à 1400 MWe). Les tranches 1 et 2 sont les "vieux" REP, alors que la tranche 3, en chantier, est celle de la nouvelle génération de réacteurs. Vue la fascination du quidam pour les chiffres et la facilité avec laquelle on peut leur faire dire n'importe quoi, il est imprudent, voire inconscient (!), de les choisir au doigt mouillé pour assoir un raisonnement ou une démonstration. Ce n'est plus de l'optimisme ...
  21. Quelques points qui me titillent : Dans le 3e paragraphe : Si la criticité n'est pas obtenue, alors il ne peut pas y avoir divergence, donc pas de réaction auto entretenue et il faut apporter des neutrons en permanence pour que le réacteur fonctionne. Je ne suis pas certain que cela soit efficace. Au contraire, un réacteur doit dépasser le seuil critique pour que la fission soit auto-entretenue (divergence) et la production des neutrons par la fission est modérée de manière à éviter que la réaction ne devienne explosive. Si le réacteur fonctionne, il dispose donc nécessairement d'une masse fissile dépassant le seuil (et/ou la géométrie) de criticité. Cet argument comme soutien de la sûreté est alors nul et non avenu. Dans le 5e paragraphe : Euh ... je ne suis pas sûr qu'un lac soit une source de refroidissement suffisante, sur le long terme. La rivière devra avoir un débit suffisant, hiver comme été pour éviter les problèmes connus à Civaux (certes 10 à 15 fois plus "puissante" que ce K22 civilisé). Et quant au choix du lac, l'absence de circulation et de renouvellement de l'eau en fait un refroidisseur ne pouvant compter que sur son effet "masse". L'énormité de la masse de l'Océan est avantageuse pour les K15 à la mer, mais à part les lacs les plus importants (Léman, Grand Lieu, Hourtin, Bourget, éventuellement Serre Ponçon), je ne suis pas absolument certain que l'on pourrait diffuser cette production électronucléaire, sans risque à l'étiage. Et à revenir sur le 4e paragraphe : Je doute que la télésurveillance et le télépilotage soient réellement suffisants face à toutes les menaces pouvant peser sur de tels engins posés au milieu de tout et de rien (cible de terroristes, d'activistes, de personnes malintentionnées vis à vis du combustibles, et même simples "voleurs" ou pirates de l'électricité. Ok, les éoliennes sont téléopérées et fonctionnent sans personnel local de sûreté et de sécurité, mais les conséquences d'un défaut majeur sur une éolienne sont sans commune mesure avec celles d'un défaut, même mineur, sur un réacteur nucléaire. Ce type d'installation me parait justifier d'un "glacis" périmétrique, de mesures de sûreté renforcées et de dispositifs d'alerte et de protection quasi à demeure. Je ne vais pas plus loin ... je ne suis pas anti-nucléaire, loin de là. Mais je me méfie de tout angélisme vis à vis de cette énergie abondante, dense, mais ô combien délicate à manipuler en toute sûreté. C'est un domaine où, parlant des marges de sécurité, trop n'est pas toujours assez - tant les conséquences peuvent être importantes. Et c'est un domaine qui gagnerait à trouver des designs plus simples, plus "smart" car la complexité y est un facteur aggravant de nombreux incidents (on l'a vu avec Fukushima), et dans ce sens, les dérivés des chaudières K15 peuvent peut être être une orientation intéressante en "micro" production, mais pas n'importe comment ...
  22. Petite vidéo de présentation du MakAir, respirateur artificiel conçu en projet open source. Conçu à Nantes, fabriqué à Grenoble, testé à Nantes, Grenoble et Brest. Il est, a priori, validé : les approvisionnements pour 5000 unités ont été lancés, les cartes sont maintenant faites sur mesure (les prototypes étaient à base d'arduino) et le montage se fait en salle blanche (au LETI) ... Et l'article de Le Monde (pour les abonnés) : https://www.lemonde.fr/campus/article/2020/04/20/entre-nantes-et-grenoble-une-course-contre-la-montre-pour-creer-un-respirateur-artificiel-a-bas-cout_6037140_4401467.html Et les sources du projet (pour que d'autres le reprennent) : https://github.com/makers-for-life/makair Le coût cible est de 1000 € / machine. La validation technique/médicale est faite, ils n'attendent plus qu'un feu vert administratif pour une première utilisation avec un patient dans l'un des trois centre d'essais.
  23. Effectivement, puisque c'était le 61-PR, donc un KC-130J. Par contre, ce n'est pas le Poitou (3/61), mais le Franche-Comté (2/61) qui l'opère ... désolé.
  24. Je l'ai vu : départ d'Istres, une douzaines d'hippodromes de Colmar à Sarreguemines, avant un tour dans la région parisienne et un passage vers Auxerres à 17h sur la route du retour. Dans le même temps, un C-130 du Poitou croisait entre Angers et Le Mans, direction Ouest, et un TBM7 du COTAM se balladait vers Dreux ...
  25. FATac

    Hud rafale

    Pour la tranquillisation de la plate-forme, dans le cas du CdG, il faudrait que j'interroge des anciens collègues qui ont bossé dessus, mais je ne suis pas certain qu'ils puissent me répondre. Objectivement, je ne vois pas vraiment de contrainte sur l'utilisation en continu des ailerons, mais les navalistes comme @ARMEN56 ou @true_cricket pourront confirmer mieux que moi. Concernant les trains du Cogite, je crois que leur utilisation génère pas mal de nuisances, sonores au moins. Donc, à bien y réfléchir, je vois plus ces systèmes comme activables graduellement, selon l'état de mer et les contraintes d'exploitation de la plate-forme. Après, de mémoire, les brins sont facilement à mi-chemin entre le point autour duquel le navire oscille (je crois que c'est le métacentre de carène, mais mes souvenirs de ce domaine ont déjà 20 ans) et la poupe. Après, il ne faut pas oublier que la trajectoire d'approche a un taux de descente entre 3,5 et 4° que, viser un terrain de tennis selon cette pente ne conduira pas nécessairement à un échec si le fameux terrain est un peu plus haut ou un peu plus bas. L'appontage se fait sans arrondi, tout droit jusqu'à l'impact en théorie. Pour le SEM, par exemple, le plan de descente était calé pour avoir 40 cm de marge à l'arrondi, dans les cas les plus défavorables et avec les tangages les plus extrêmes autorisés. Par contre, il ne faut pas descendre sous le plan de descente - sinon, remise de gaz ... L'impact sans arrondi reste un gage de précision. Par contre, sur un appontage, on différencie, effectivement, incidence et assiette - lesquelles doivent rester constante, avec le taux de descente. L'indication AOA ne porterait elle pas sur l'incidence (donc en incluant le calage de l'aile) alors que l'indication alpha porterait sur l'assiette (donc l'axe fuselage) ?
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