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FATac

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Tout ce qui a été posté par FATac

  1. Je rallie aussi @herciv et pense aussi que l'on peut privilégier la discussion sur les points qui nous rassemblent. Par contre, @pascal, je suis déçu ... Stan Smith et Nastase sont nazes ! Elles ont connu des resucées modernes ... Je crois, en revanche, que l'emblématique Americana, elle, n'a toujours pas été rééditée alors que c'était la meilleure de toutes (@FATac profite du confinement pour ranger la cave ... je viens de jeter mon sac US barbouillé au marqueur, et les badges qui y étaient épinglés).
  2. Tiens, mon apéro-skype de ce soir n'a pas été infructueux. Mon copain médecin avait besoin de décompresser un peu, et en évitant de parler du quotidien à l'hôpital ... Je l'ai sondé sur le traitement à l'hydroxychloroquine. Son opinion à lui, c'est que, pour une maladie qui est bénigne dans 80% des cas (hypothèse prudente, selon lui), grave dans les 20% restants dont un quart décèderaient (5% de mortalité totale) un médicament destiné à traiter les 20% graves doit faire preuve d'une efficacité sans faille. Un placébo traiterait efficacement un tiers des cas (homéopathie, ou tout autre solution "bien vendue" comme un traitement curatif). Il faut donc, sur la population concernée, viser une efficacité nettement supérieure si l'on veut une réelle amélioration du pronostic dès la prise en charge. Pour lui, l'hydroxychloroquine, au vu des résultats dont il a eu connaissance, n'a pas une efficacité absolue réellement supérieure au placébo. Ca mériterait une étude en double aveugle pour confirmation, mais l'urgence sanitaire rend cette possibilité assez inhumaine. Et les effets secondaires, connus, eux sont largement plus présents que ce qui serait juste un effet nocébo. Et pour lui, l'hydroxychloroquine n'est pas significativement plus efficace que d'autres antipaludéens. Pour lui, cela offre potentiellement un peu de répit, un peu de confort au patient en soulageant ses poumons (je n'ai pas bien compris quoi et comment), et diminue légèrement la gravité de son cas, permettant une action marginalement plus efficace du système immunitaire, et une auto-guérison. C'est donc une béquille du système immunitaire, pas un traitement de la maladie. Voila ... moi j'utilise ça comme un argument d'autorité. Vous le prenez comme vous voulez ...
  3. Pour préciser, c'est bien cette société bretonne qui a une ferme d'élevages d'Arénicoles en Vendée. Leur produit est une hémoglobine "libre" (à contrario de l'hémoglobine humaine encapsulée dans des globules rouges qui sont d'assez grosses cellules. Cette hémoglobine libre permet le transport de près de 50x plus d'oxygène. La cible de leur produit, ce sont les patients en grande détresse respiratoire, avec des poumons fonctionnant à 25 ou 30% de leur capacité, de ce que j'ai compris. Le but, c'est d'administrer ce produit avant que la pneumopathie n'exige le recours à la réanimation. Ainsi, on peut libérer des places pour les cas les plus graves, et les cas traités ainsi et qui ont évité l'insuffisance respiratoire critique, peuvent ensuite se remettre naturellement, de la même manière que ceux dont la pneumopathie n'a pas été sévère. Le but est d'éviter la réa, pas de l'utiliser dans ce contexte où l'état du patient est peut être déjà trop dégradé. Le test humain, autorisé dans la nuit du 3 au 4 avril, concernera une dizaine de patients dans deux hôpitaux parisiens : Pompidou, et La Pitié Salpétrière (pas certain pour le second). C'est une première étape, au moins pour valider définitivement l’innocuité du produit (à priori déjà établie), et qu'il ne nuit pas aux patients dans le cas du CoViD-19. La société dispose de 5000 doses de son produit, actuellement disponibles, et peut en produire à très court terme près de 15000 de plus.
  4. FATac

    Les Falcon d'assaut

    Petite inexactitude dans la vidéo de H1Min : même monté sur Falcon 50, je doute que l'Exocet soit tiré sur rail. Il est éjecté du pylône et son moteur s'allume une à deux secondes plus tard.
  5. Ou bien l'auteur s'est pris les pieds dans le tapis, et ce sont les Voyager KC-3 qui ont servis à l'entrainement, avec les KC-10. Ce serait logique puisqu'à terme, la KLu aura des A330 MRTT.
  6. Il a tenu un bastion, au prix de moyens qui ont pu manquer à ses voisins de la même première ligne. Donc, si ça ne s'est pas effondré, est-ce parce qu'il a tenu son bastion ou bien parce que l'assaut n'était pas suffisamment puissant pour anéantir les points faibles (qui ont été sérieusement bousculés au passage) ?? Pas de polémique dans ma seconde phrase, c'est une vraie question, dont je doute que qui que ce soit, ici, détienne la réponse.
  7. J'avais retenu deux choses : Les réseaux vétérinaires ne sont pas reliés au "réseau des professionnels de santé (humaine)", ce qui complique, voire bloque, la transmission sécurisée des résultats. Je rappelle que les "données de santé" sont au niveau XXXXL des données protégées, largement au delà des autres données personnelles protégées par le RGPD. La responsabilité habituelle de ces laboratoires, notamment vis à vis des faux positifs et négatifs, est à un cran en dessous de celle des laboratoires d'analyses médicales, entre autres du fait des volumes d'analyses, permettant de combler les "mauvaises" avec une cohorte de "correctes". Les processus y sont alors ajustés à ce niveau de responsabilité. Là, avec une responsabilité accrue, les processus doivent être durcis, pas nécessairement beaucoup, mais surtout requalifiés pour assurer les garanties attendues. Et le reste me parlait moins et m'était un peu passé au dessus (mes sujets à moi, ce sont les processus, les données, leurs acteurs et les qualifications/certifications qui vont avec). A priori, le virus est manipulable en labo P3, et les échantillons à tester sont en P2+ (renforcé). Les labos vétérinaires ne doivent pas en être si éloignés.
  8. Quant à la Corée du Nord, le nombre de cas varie ... 8h05, nombre de cas : 1 8h10, bang, nombre de cas : 0 etc.
  9. Embauche un thésard ! Tu lui laisse ça, et toi tu fais quelque chose de vraiment important comme aller siroter des margarita au bar d'un congrès au Mexique ... Ah, non, merde. Plus de congrès, plus de bar, et le doctorant ne sort plus de chez lui. Bon, bah désolé, et bon courage pour les 8 jours qu'il te reste avant de finir ton travail de Pénélope ...
  10. "Ce n'est pas le chemin qui est difficile, c'est le difficile qui est le chemin." Si je cite Kierkegaard, ce n'est pas seulement à propos de ce semi-hors-sujet à propos des responsabilités politiques, mais aussi pour montrer ce qui nous attend. On n'est encore qu'au début de la crise. On a pris la vague, on a confiné, ok on réfléchit au déconfinement, mais on ne sait rien de cette échéance, de comment elle se passera, ni de comment évoluera la crise sanitaire au cours des 1, 2, 4 ou 10 prochaines semaines. Ni ici, ni ailleurs, ni pendant, ni après. Ce n'est pas pour défendre la gestion de crise que certain qualifient volontiers d'amateurisme, mais pour souligner que la nécessaire réactivité face aux aléas de la gestion de risque qu'elle impose va certainement encore bouleverser l'impression de "voie tracée" que certains aimeraient trouver chez nos (leurs) dirigeants.
  11. Un élément au sujet des mensonge des gouvernements, d'ici où d'ailleurs, de maintenant ou d'avant ... il ne faut pas oublier qu'une crise est nécessairement quelque chose d'évolutif : la vérité d'un jour n'est pas nécessairement celle du lendemain. Dans ces conditions, j'ai du mal à considérer la parole d'un jour comme un mensonge le lendemain quand la situation a évolué. Ca ne facilite pas la lecture, mais ça facilite les réécritures opportunistes.
  12. C'est pas Deng Xiaoping qui, questionné sur le peuple partageant le plus de points communs avec les chinois avait répondu "sans hésitation, les français !" ?
  13. Pendant ce temps, au Japon ... https://www.lepoint.fr/monde/deux-masques-par-foyer-au-japon-le-plan-du-premier-ministre-dechaine-critiques-et-moqueries-02-04-2020-2369852_24.php
  14. Effectivement, il parlait des masques jetables. Accessoirement, sur les masques en tissu lavable, il a envisagé d'en équiper les équipes d'éboueurs, depuis longtemps déjà. Mais il faut en changer à chaque pause pour en remettre un propre. Le lavage domestique n'est pas toujours efficace, et peut endommager les plus filtrants. Il a pensé à faire un étuvage dans le service, suivi d'une exposition aux UV C. Il attend l'avis des services vétérinaires sur le dernier point. Il compte sur la crise actuelle pour faire évoluer sa demande.
  15. Un peu au hasard : Pression sur la surface de la DZ ? (Le Caiman étant plus lourd et sa charge répartie seulement sur les trois points de l'atterrisseur) Plate-forme (DZ CHU) non qualifiée ou non reconnue, donc non autorisée ? (pas de prise de risque supplémentaire) Circuit particulier d'arrivée des malades, en utilisant toujours le même circuit (arrivée routière) plutôt qu'en multipliant les "itinéraires" au sein du CHU ? Rodage de procédures avec une arrivée unique, mais répétition pour des arrivées multiples arrivant par l'aérodrome (ou le rail, ou la route) ? Il doit y avoir encore plein d'autres motifs recevables, mais à mes yeux, rien que ceux-ci justifient le passage par le Versoud.
  16. Petite discussion d'apéro, hier, avec un ami d'ami qui travaille pour les services d'assainissement de la métropole où j'habite ... Il est farouchement opposé à la généralisation du port du masque et présente des objections qu'il estime solides : Il s'agit de déchets potentiellement actifs, biologiquement. Ils ne doivent pas être jetés dans le tout-venant incinérable, mais faire l'objet d'une filière de traitement spécifique, avec des manipulations sécurisées pour les opérateurs. Déjà que ça le hérisse de voir des gants de vinyle d'origine inconnue dans les poubelles ... Les masques "chirurgicaux" en intissé cellulosique (juste anti-projection, la base quoi) terminent aussi souvent dans les toilettes que dans les poubelles, où ils forment, comme les lingettes nettoyantes et désinfectantes, des bouchons posant de sérieux problèmes à l'échelle d'un quartier - avec un risque de dissémination d'autres pathogènes, dont fécaux. Leur place, ce sont les bacs de collectes de déchets biologiquement actifs, point ! Sa fibre écologique est heurtée par le volume que cela peut représenter et il se demande si notre population n'est pas trop nombreuse pour pouvoir bénéficier intégralement de masques jetables (à l'échelle du pays comme à celle de la planète. Et le coût du retraitement des déchets d'une population intégralement équipée lui semble aussi prohibitif. Clairement, il est favorable à un équipement limité aux personnes exposées ou symptomatiques, avec un traitement "dans les règles" évitant l'exposition de nouveaux acteurs. Et il souhaite aussi limiter la pollution supplémentaire en lingettes, solutions désinfectantes, etc. Eau, savon, huile de coude (pour l'application de l'eau et du savon), ainsi qu'un peu de gel hydro-alcoolique en l'absence des éléments précédents, pour lui, c'est suffisant pour la plupart des foyers, surtout en période de confinement. Le tout, c'est d'être rigoureux avant, pendant et après les (rares) sorties.
  17. @Deres : dans la structure étatique à laquelle j'appartiens, nous avons vécu une chronologie un peu différente de celle que tu évoques et de ce que le grand public a bien voulu entendre. Nous accueillons de nombreux étudiants et chercheurs étrangers, nous avons reçu, très tôt, des consignes venant de très haut, et qui nous ont largement laissé le temps d'anticiper un confinement qui était prévisible. Début janvier, au retour des congés de Noël, nous avons reçu des consignes de renvoyer dans leur chambre les étudiants chinois et italiens revenant de congés dans leur pays, avec consigne d'y rester pour 2 semaines, en limitant leurs sorties. Mi janvier, nos chercheurs rentrant de ces mêmes destinations ont aussi été renvoyés en quatorzaine. Dans le même temps, notre infirmière du travail, sur instruction extérieure, à commencé à distribuer massivement du gel hydro-alcoolique dans tous nos services recevant du public. Fin janvier, les consignes de quatorzaine ont été élargies aux personnes revenant d'Angleterre, et les affiches concernant les gestes barrières ont commencé à fleurir sur toutes les portes de nos locaux (lavez vous les mains, saluez vous sans contact, etc.). Avec mes collègues, dès le 1er février, nous ne serrions plus la main, mais maintenions un contact par un "check" à la Obama - 2% de la surface de contact d'une poignée de main. Le mois de février a, visiblement, été le mois de flottement, le temps de voir si les premières mesures suffisaient ou pas. A mes yeux, c'est normal. On n'empile pas les mesures sans savoir si les précédentes ont été efficaces ou non. Début mars, par contre, si la première semaine a été calme, la seconde a été une avalanche d'annonces internes et de mise en place de structures et de moyens en vue d'assurer la continuité de nos services. Le 13 où j'étais en congés, j'ai été rappelé au boulot pour organiser les choses, vue la tendance du message présidentiel du 12. Nos étudiants partaient, pour la plupart le soir même. Enfin, le 16 au matin, notre site était déjà fermé, avant même l'annonce Présidentielle du confinement. Les seules entrées autorisées étaient, à l'unité, celles des personnels venant récupérer du matériel indispensable pour le télétravail. Nous avions déjà les consignes préfectorale relatives au confinement - et sa durée annoncée était largement supérieure à 15 jours. Moi, si je tire une conclusion de tout ça, c'est surtout que la communication du gouvernement est beaucoup plus limitée et restreinte que son action et celle de ses services. Les "petites mains" avancent à grands pas, et sur consignes de la "tête" quand la "bouche" (la communication officielle), elle, doit rester beaucoup plus mesurée, au vu des résonances que déclenchent chaque parole.
  18. Là, ce qui ne te tue pas, en revanche, tue l'amour ...
  19. Que les spécialistes en microbiologie aient pitié de moi, je rassemble des souvenirs vieux de 30 ans dans ce domaine (et qui pourraient avoir besoin de mise à jour dans un domaine que je n'ai pas suivi depuis cette glorieuse époque). Le paludisme, c'est un parasite, qui est un organisme vivant dont l'environnement "naturel" (où il accomplit son cycle biologique) est conjugué entre le sang des victimes, l'estomac du moustique, ses glandes salivaires et le sang et le foie des victimes, de nouveau. Le coronavirus n'est pas complètement un parasite, dans la mesure où les virus échappent un peu à la définition de "vivant". Un virus (pas que celui-là) peut être considéré comme vivant lorsqu'il est contenu au sein des cellules qu'il infecte. Il est généralement peu circulant en dehors (souvent après "éclatement" des cellules infectées). En conclusion, pour "trouver" un virus, il est difficile de le faire dans le sang. On y mesure des anticorps, permettant de savoir s'il y a eu une réponse immunitaire et donc un contact avec l'antigène/le pathogène, mais pas de virus ou les particules virales. Pour le HIV, on peut le trouver dans le sang, parce que les cellules qu'il infecte sont des cellules sanguines (lymphocytes, je crois), présents dans tout échantillon sanguin. Pour le Coronavirus, pour "trouver" un virus, il faut collecter des cellules qu'il infecte (cellules naso-pharyngées ou cellules pulmonaires), et c'est là dedans que l'on va pouvoir chercher sa signature. Le SARS-CoV-2 ne se trouvant pas ou peu dans la circulation sanguine, le moustique a très peu de chances de le transmettre d'une personne à l'autre. Et s'il se transfusait ainsi, pourrait il rejoindre les cellules auxquelles il se lie aussi facilement que par la voie aérienne ? Je sais bien que tout le sang finit par passer par les poumons, mais je ne suis pas certain que tous les virus puissent y arriver en partant d'un point de piqure cutanée lambda. De plus, le parasite du paludisme ayant une partie de son cycle de vie dans le moustique, c'est pour cela qu'il se transmet (sans avoir été digéré - il s'est transformé). S'il n'y a pas un élément du cycle dans le second hôte, généralement la transmission est plus rare ... je vais jeter un oeil sur la transmission du Bacille de Yersin par les puces, mais globalement, l'idée est là. Et au sujet de la transmission par un hôte dans lequel s'effectue une partie du cycle de reproduction, je viens de retomber sur celui de la douve du foie ... prodigieux ! Voila ... globalement, la transmission par moustique, puce ou autre, je n'y crois pas trop.
  20. La levée du confinement est un sujet que l'on commence à aborder avec les collègues. On sait déjà que ça va être un bordel multiforme : Des comportements sociaux qui vont basculer brutalement de l'isolement sanitarisé au partage orgiaque (sans aller jusque là, au moins quelques noubas bien balancées) Un retour du monde dans les commerces/coiffeurs/services avec un engorgement prévisible, probablement des ruptures sur des choses qui n'auront pas été approvisionnées pour répondre à cette demande irrationnelle de rattrapage Un retour sur site de personnes ayant pris des habitudes de travailleur isolé ou de télétravailleur "sous contrôle lâche", avec une réadaptation que je ne pressent pas facile Des gens qui vont, au contraire, vouloir que tout fonctionne "comme avant", alors que "après n'est pas avant" et que, mine de rien, on ne s'interdit pas de tirer le positif de l'expérience pour pouvoir progresser. Le confinement a secoué nos usages, profitons en pour sortir du carcan des méthodes antérieures. Sérieusement, ça a poussé pas mal de dématérialisations. Ce n'est pas encore la transition numérique parce qu'on gère toujours du document au lieu de gérer de l'information, mais il y a moyen de pousser le pion suivant Les services informatiques vont voir revenir des postes sur leur réseau, après 6 ou 8 semaines dans des réseaux sans contrôle, avec parfois des failles ou des voisinages réseaux exposés. Certains seront plus ou moins explosés, c'est certain ... comment éviter de corrompre tout le SI de l'entreprise au moment où l'on va vouloir tout redémarrer "en avant comme avant" ? Non, franchement, le confinement et le télétravail, ça a été géré dans l'urgence, mais avec une forme d'insouciance. La suite me fait quand même un peu peur !
  21. On peut aussi envisager une conjonction des deux facteurs, non ? Après, il y a aussi des cas où je suis tenté d'appliquer le rasoir de Hanlon ... au moins en première lecture et jusqu'à plus ample informé. Il y a une blague qui circule à ce sujet : c'est Jesus qui s'exprime sur Twitter : "eh, les gars, désolé mais c'est trop le bordel, chez vous, en bas. Ce coup-ci, pour Pâques, je ne descends pas. C'est vous qui montez ..."
  22. Si c'est bien le cas, moi, une telle remarque m'inquiète énormément. En effet, si la manière de compter les morts est la même, et que la courbe de progression se superpose, cela veut dire que les différences dans la réaction - et on a trois approches différentes - n'ont aucune influence sur le déroulement de l'épidémie.
  23. Non, @Henri K. n'a envie de se mettre à la place de personne d'autre (et je le comprends). Tenir sa propre place est déjà suffisamment difficile. ;-) Et il nous a déjà largement expliqué sa méthode et ses habitudes de travail, ainsi que la manière dont il construisait son jugement. La méthode étant transparente, il est difficile de la critiquer. Après, que ses conclusions ne soient pas les nôtres, pourquoi pas, mais il faut avoir du biscuit, et la même transparence que lui pour pouvoir argumenter - ce qui n'est pas facile pour ceux qui ne lisent pas le chinois ou n'ont pas accès aux ressources dans la langue du pays.
  24. En recentrant la vue sur la Chine, la chaine que tu indiques est plus visible : https://nextstrain.org/ncov?f_country=China Mais il me semble délicat de raisonner en "chaines" alors que l'ensemble est largement réticulé. C'est un maillage avec des canaux en double, triple, quadruple, qui essaime à chaque étape.
  25. On va quand même sérieusement tempérer le propos. "En temps de crise, il est normal que la parole du gouvernement soit transmise", mais "par des moyens dont il a la maitrise et sur lesquels il est souverain". La seconde partie est totalement indispensable. Partant de là : soit le gouvernement dispose d'un canal de communication officiel (une radio ou une télévision d'état, voire une télévision nationale). Libre aux autres acteurs du domaine de repiquer le signal ou la communication pour assurer leur propre part de marché, mais c'est un autre débat. soit le gouvernement ne dispose pas de ce canal, et subit alors les aléas propre à la politique interne de ce canal. C'est notamment bien plus délicat lorsque le canal appartient à une entreprise étrangère (sans même parler d'un canal sous le contrôle d'une puissance étrangère). Je ne crois pas que quiconque crierait au scandale si le président de la République Française se faisait bloquer des gazouillis sur Weibo. Si ?
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