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FATac

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Tout ce qui a été posté par FATac

  1. On va finir par y arriver, aux drones chasseurs de drones... d'abord la surveillance, la traque, et plus tard, dès qu'un effecteur efficace aura été identifié, l'interception... La vulnérabilité du drone "rôdeur", c'est peut-être la partie de la mission durant laquelle il rôde, avant l'attaque elle-même, qui semble difficile à parer.
  2. FATac

    Armée de l'Air hellénique

    Alfa, Mythos ou Fix ?
  3. Faut voir avec le précédent (involontaire) de la Mer d'Aral : 65000 km² initialement, à peine 8000 km² ces 10 dernières années. Il a tout juste fallu 50 ans pour arriver à ce résultat, sans une réelle volonté politique de l'obtenir.
  4. C'est pas le genre de truc "qui va, qui vient" ? Et c'est pas un peu dangereux de dimensionner nos moyens sur ce besoin qui s'éteint pour le moment ?
  5. Effectivement, la Marine Nationale (et une large franche de ses huiles lourdes) est souvent présentée comme l'émanation vivante du conservatisme le plus absolu... Après, d'ici à ce que cette nouvelle approche leur soit imposée par d'autres acteurs "qui savent ce qui est bon"...
  6. FATac

    L'Inde

    Je note l'emploi du futur, plutôt que du conditionnel. J'espère que Papytoon et Mamytoon ont mis leurs affaires en ordre...
  7. Tu permets que je te corrige ? Sinon, l'idée sent un peu le "Destockons tout ce qu'on a qui peut faire boum, après tout, on économisera ainsi le démantèlement". Par ailleurs, la tiédeur de livraison des armes occidentales, qui finalement sont utilisées en opérations, ça sent un peu la réflexion en deux temps : Ouh là, ne livrons pas trop vite les joyaux de la couronne, dès fois que leurs secrets arriveraient entre les mains des Russes et que nos tactiques s'en trouveraient éventées Et puis finalement, allons-y, l'expérience qui en sera tirée permettra de savoir si leurs concepts étaient pertinents puisqu'en fait on n'a jamais eu l'occasion de les confronter au Pacte de Varsovie
  8. FATac

    [Rafale]

    Non, c'est vrai. Mais j'aurais peut-être dû préciser que je faisais, moi aussi, usage de prétérition pour que mon propos ne soit pas directement diffamatoire.
  9. FATac

    [Rafale]

    Tout à fait. Ça s'appelle une prétérition. En matière de rhétorique, c'est généralement un procédé qui pue : c'est destiné à faire accepter une opinion dont on sait qu'elle sera mal reçue si elle n'est pas diminuée par la prétérition. Maintenant, derrière le procédé, il y a deux options : on s'abstient, effectivement, de détailler, laissant ainsi l'autre, s'il n'est pas adversaire déjà convaincu, chercher par lui-même les éléments venant étayer la proposition, bénéficiant alors d'un potentiel biais de sélection... Donc crédit zéro, c'est destiné à semer de l'incertitude. on détaille, finalement, l'opinion soutenue. La prétérition n'était qu'une précaution oratoire pour délivrer "du gros lourd". C'est étayé, vérifiable, pas basé sur des rumeurs et des "on-dit". Ok, le procédé était discutable, mais on peut ensuite discuter, il y a du biscuit. Là, à la lecture de l'article, je n'ai pas exactement l'impression que le fondement de la déception soit franchement étayé. Vu les antécédents de PK en matière de "twist d'opinion", cela ne me rassure pas sur le sérieux de l'analyse - mais ça, c'est un biais dont je suis victime.
  10. Ceux qui préparent cet avenir ne le verront probablement pas. C'est ce qui me laisse à penser que ce ne sont pas ces enfants qui sont la cible de cette réécriture des manuels : davantage les parents, aussi bien comme ancrage de cette réalité que comme répétiteurs, de manière à la graver dans le marbre.
  11. Et la confusion entre circuits intégrés et circuits imprimés n'est pas près de s'estomper, maintenant que certains circuits intégrés sont fabriqués selon des procédés de stéréolithographie ou de fabrication additive : banalisés comme imprimés en 3D, ils en deviennent des circuits "imprimés" selon un nouveau sens.
  12. Je n'ai pas dit qu'il n'y avait que le terrain. "Le terrain commande" signifie que si tu ne prends pas en compte ses retours, ta réflexion stratégique va, très vite, se retrouver basée sur du vent, s'apparentant alors à un yakafaucon, augmentant encore la difficulté de tes opérations. Mais le terrain seul n'offre aucune perspective stratégique. Seulement des opportunités tactiques. Choisir lesquelles relever et lesquelles délaisser fait partie de la réflexion stratégique selon les buts fixés.
  13. Si la guerre n'était pas faite d'incertitudes, la Fédération de Russie aurait sa frontière à Krakovets et les moscovites auraient passé leurs congés d'été à Odessa. La météo est un impondérable, la friction est une contrainte, le brouillard de guerre un handicap et le plan une fiction... Tant que les stratèges n'ont pas intégré que "le terrain commande", les "grandes offensives" annoncées par les uns ou les autres s'apparentent davantage à un coup de poker (ou un coup de comm') qu'à des actes décisifs réfléchis et efficaces. Je crois que cet objectif est, effectivement, un préalable à toute suite pour réduire l'occupation russe. Mais il est tellement transparent qu'il est évident que les généraux russes ont intégré que leur survie dépend de leur capacité à le contrer, non ? Du coup, si cet objectif est rendu impossible à atteindre directement, il faut y arriver de manière indirecte, avec cet objectif pour conséquence d'autres opérations, moins prévisibles et moins lisibles, plutôt que comme cible désignée d'une offensive majeure.
  14. Je ne sais pas de quelle affaire tu parles, mais tout ça semble relever d'une organisation... qu'il s'agisse de services de renseignement en roue libre sur le territoire français ou bien de mafieux réglant des comptes (de manière "ordinaire" ou bien en profitant des mouvements de population liés aux congés d'été). Ou alors une secte ? Indécidable pour le quidam.
  15. Ce fonctionnement est, en réalité, le même que (et issu de) celui du privé : dès qu'il y a un dispositif de capitalisation des congés non-posés, des récupérations non-prises ou des heures supplémentaires non indemnisées immédiatement, alors ce dispositif (C.E.T le plus souvent) est une dette de temps de travail qui capitalise, potentiellement, des trimestres de retraite de la même manière que les congés payés - c'est d'ailleurs un point "oublié" de la réforme des retraites dont l'applicabilité dès le 1er septembre a conduit à rappeler, pour travailler un ou deux trimestres de plus, des personnels qui n'étaient pas encore en retraite, mais déjà partis pour solder ce capital, parfois depuis 15 à 18 mois (https://www.mercipourlinfo.fr/actualites/retraite/reforme-des-retraites-certains-francais-contraints-de-revenir-travailler-1023049). Le paiement "immédiat" de cette "dette" en rémunération supplémentaire ne permet pas de bénéficier des intérêts de cette capitalisation. Outre que le paiement est souvent forfaitaire (valeur par catégorie dans la FP, donc indépendant du grade et de l'indice, valeur forfaitaire d'entreprise dans le privé), ce qui est pénalisant lorsque le paiement intervient plus de 3 ans après avoir "gagné" ces jours, on constate aussi que les organisations de services ne permettent pas d'apurer la dette de manière progressive : c'est tout, à la fin, avec un départ anticipé, ou bien c'est payé avec une perte "d'intérêts". Ce n'est donc pas la panacée supposée pour équilibrer d'éventuels services déficitaires (ponctuellement ou structurellement) en personnels : Soit on les lèse par le paiement, Soit on ne règle pas le déficit de personnels puisqu'ils prennent des absences aussitôt après leurs excès de travail, ce qui ne fait que déplacer le problème de quelques semaines Soit la capitalisation leur permet de partir plus tôt (pour le même age légal), en soldant les congés en fin de carrière, mais il faut alors que les remplacements arrivent plus vite - si l'on oublie ce point, on aggrave le sous-effectif. Le temps, c'est de l'argent...
  16. Il ne faut pas oublier que le dépôt de plainte n'est pas un acte "policier", mais le premier des actes judiciaires qui peut conduire à une mise en cause, un procès et une condamnation. Par conséquent, l'aspect habilitation et le formalisme sont essentiels pour éviter les conditions de nullités ou risquer que la défense du mis-en-cause ne profite d'un vice de forme pour obtenir une relaxe ou un non-lieu. Si ce n'est pas du maintien de l'ordre, c'est néanmoins une tâche critique de la police dans son rôle d'auxiliaire de justice. C'est pour cela que l'agent qui reçoit les plaintes est nécessairement agent de police judiciaire ou officier de police judiciaire.
  17. FATac

    La Force aérienne suisse

    C'est la Singularité de Prandtl-Glauert La vapeur d'eau se condense autour du fuselage de l'avion à des vitesses proches de celle du son. C'est la chute de pression (liée à l'augmentation de vitesse) qui crée une chute de température et provoque la condensation de l'eau présente dans l'air. Les cônes de Mach, de mémoire, c'est davantage les formations en diamant dans les pointes de post-combustion (visibles en faible luminosité).
  18. FATac

    La Composante Air belge

    Oui, mais non. Il n'y a pas que le F-35 dans la composante Air, et tout le reste y a sa place sans être puni par les débordements du sujet F-35. D'ici là, moi, je n'ai rien contre les récits de leurs exercices ou opérations extérieures, leurs collaborations avec (tous) leurs voisins, les aventures de leurs F-16, les affres de la refonte de la formation, l'usage de leurs A400M, les retours sur les NH90, etc. Et le F-35 fait partie de ces aventures, le tout c'est qu'on soit assez disciplinés pour ne pas voir que lui...
  19. Et par ailleurs, ne pourrait-il pas avoir été acheté et livré antérieurement au conflit ?
  20. Mais, moi aussi, si je pouvais annuler mes erreurs, récupérer mes pertes, mais conserver mes gains, je repartirais aussi en arrière. Après, que les choses soient claires : Puisque le gambit tenté par Moscou en février 2022 n'a pas fonctionné, la possibilité qu'il y ait un gagnant à ce conflit a été anéantie. Pour gagner, il fallait gagner tout de suite. Les pertes d'un camp comme de l'autre ne peuvent aller qu'en augmentant, alors qu'aucun des deux camps ne semble pouvoir gagner directement sur le terrain, à présent. Cependant, la profondeur du banc ukrainien ne permet pas d'envisager une durée importante et l'équilibre des forces est quand même en faveur de la Russie. Il y a des chances non nulles pour que, à la fin, l'Ukraine perde, que ce soit le conflit ou simplement des territoires. La Russie n'est pas directement menacée dans son existence par l'Ukraine. De ce point de vue là, elle ne peut pas "perdre". Mais elle peut ne pas remplir ses objectifs d'OMS, et ça, ça reste une défaite. La Russie a, déjà, perdu une large partie de sa crédibilité diplomatique, et tente de la regagner par des jeux d'influence. La garantie du territoire ukrainien en échange du démantèlement nucléaire ? Aux orties. Minsk dans n'importe laquelle de ses versions ? Pas franchement défendu une fois bousculé. La prédation des ressources africaines en échange de la protection des SMP illégales en Russie ? Acceptée par ceux entre le marteau et l'enclume. La diplomatie du passeport ? Bien comprise comme dangereuse par tous les voisins dont l'arsenal juridique tente d'y faire obstacle. Pas besoin d'être grand clerc pour voir à quel point il n'y a que des perdants, au premier rang desquels tous ceux qui reçoivent quotidiennement des kilos de tolite sur la tête. Mais au bout du compte, chacun comparera ses pertes avec ses seuils d'acceptation des pertes. Et celui qui perdra le moins (qui sera le plus loin de son seuil) sera le "gagnant". Et c'est là-dessus que ça se joue, entre Vladimir et Volodymyr : c'est un sinistre marché qui consiste à minimiser ses propres pertes en maximisant les pertes de l'adversaire. Pour cela, chacun est prêt à mobiliser toutes les ressources qu'il peut recevoir, au meilleur "coût" de celles-ci (qu'il s'agisse de l'aide occidentale d'un côté, ou de celle de républiques-soeurs de l'autre). Je ne suis pas certain qu'il faille y voir une volonté de poursuite de la part des soutiens non-belligérants. Il y a une volonté d'aider à ne pas céder, à ne pas perdre, parce que oui, la perte dépasse le simple cadre du territoire ukrainien puisque c'est devenu une question de principe. Mais je n'ai pas de doute sur la symétrie du mécanisme : si l'Ukraine s'était lancée dans une agression de la Russie, pour annexer Belgorod ou Koursk, s'y trouvait toujours en situation d'occupation, alors je suis certain que Minsk, Pékin, Piong Yang, et même Delhi soutiendraient très activement Moscou pour éviter son effondrement et que les chancelleries occidentales pointeraient leur volonté de faire durer les choses, de ne pas abréger les souffrances du peuple russe. Par conséquent, souligner la volonté de durée du conflit de la part de parties non-belligérantes, mais impliquée en soutien, est, au mieux, un procès d'intention, mais bien plus probablement une posture intellectuelle potentiellement (auto-)toxique, car elle ne tient plus si l'on inverse les fronts.
  21. Le voilà, le next-step. Si ça a marché une fois, pourquoi ça ne marcherait pas une autre...
  22. À ce stade du conflit, je pense qu'en cédant la Crimée et les zones acquises "séparatiste ou russe", celui qui prendra cette option pourrait permettre à Vladimir Poutine de valider la quasi-totalité de ses buts de guerre d'opération militaire spéciale. Next step ?? Une ex-steppe ?
  23. Pourquoi pas, ça peut correspondre à une perception de la situation. Mais il y a d'autres perceptions (autant que d'acteurs, en fait), et par conséquent, ce qui me gêne, c'est l'intentionnalité que cela suppose. Soit l'intentionnalité est un biais cognitif, soit elle est contre-productive, suicidaire à un terme qui n'est pas toujours lointain et donc aberrante.
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