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FATac

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Tout ce qui a été posté par FATac

  1. C'est l'illustration typique de la démarche promue par Trump dans son bouquin "L'art du deal" : on ne commence à négocier qu'après avoir acquis une position dominante et la négociation porte sur les accessoires, pas sur les éléments déjà acquis. En gros, tu peux choisir la couleur des graviers ...
  2. Tant que ces éléments ne sont pas interdits, ni illégaux, je ne vois pas quelle est la responsabilité de l'hébergeur. Est-ce que l'imprimeur est responsable du contenu du journal ? Et les services de messagerie ou le marchand de journaux. Ca n'empêche pas les bas du front de brûler des kiosques, mais c'est se tromper de responsabilité. Mais comme le dit PD7, ce serait bien qu'on arrête de tourner en rond autour de ça.
  3. Oui, c'est vrai : ils ont la responsabilité d'un hébergeur, donc celle de devoir retirer tout propos illégal ou offensant dès le signalement de celui-ci. https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F32075 Il ne faut pas chercher plus loin. Ce n'est pas parce que l'hébergement est fourni par un "journal" que son contenu est imputable à son directeur de publication. C'est seulement quand il y a revue préalable à la publication (sous la houlette du rédac-chef ou d'un comité de rédaction) - ce qui serait en contradiction totale avec l'esprit du blog (contraction de web-log, soit journal - intime ou de bord - sur la toile). A défendre l'hébergement de Mediapart ainsi, je me fais l'impression d'être l'avocat du diable ... Accessoirement, c'est peut être un des travers actuels de notre société que de ne pas percevoir le sens du droit et de chercher des responsabilités partout, en dehors de leurs limites, et surtout où elles ne sont pas (je ne dis pas ça pour qui que ce soit en particulier, ici).
  4. FATac

    Les FREMM de la Marine Nationale

    Même si tu as déjà consommé ton quota hebdomadaire/mensuel d'articles M&M en libre accès ?
  5. FATac

    F-22

    Le 08-4156 est un Block 35 affecté au 94th FS du 1st FW, à Langley, Virginie. Il est donc "combat coded", avec les dernières versions des logiciels et toutes les améliorations d'armement apportées depuis les blocs initiaux.
  6. Sauf que les Blogs de Mediapart n'expriment que l'opinion de leurs auteurs, lesquels n'ont pas nécessairement de lien avec Edwy Plenel, sa ligne éditoriale, ses méthodes et ses marottes. C'est un peu pareil avec les blogs de Le Monde ou de Libération. L'idée, c'est de donner une exposition (gratuite) à des auteurs en vue de repérer les fines plumes à intégrer ensuite à la rédaction. Des fois, ça marche, et des fois, c'est une greffe impossible - d'où le "disclaimer" systématiquement présent sur ces blogs pour indiquer qu'ils n'engagent pas le responsable de leur hébergement.
  7. Il est assez ironique de transformer le Cuirassé Richelieu en une sorte de Cuirassé Couteau-Suisse (Vecteur SLBM, renfort anti-aérien, porte-aéronef anti-sous-marin, atelier de maintenance aéronautique, artillerie anti-surface, etc.) surtout quand on sait ce que Richelieu (Armand du Plessis, le Cardinal) a fait subir aux couteaux en en faisant limer la pointe.
  8. FATac

    F-22

    Si la photo peut paraître choquante vis-à-vis de ce que l'on estime être le top du top (quasiment au prix du platine, au kilo), il manque quand même un peu de contexte pour savoir si c'est grave ou non : antécédents d'aléas climatiques (grêle, orage, tempête ou cyclone traversés) antécédents d'aléas aviaires cycle d'opérations subi par l'appareil avant d'en arriver là age du revêtement code de l'avion Le dernier point est même, à mes yeux, essentiel. En effet, si l'avion n'est pas parmi les 120 et quelques appareils codés comme avions de combat, alors il n'est apte qu'aux missions d'entrainement et je doute que l'état du revêtement ait un impact significatif sur cette activité - ce qui permettrait de diminuer le coût du MCO en le "laissant filer" et en allégeant la maintenance.
  9. Jair Bolsonaro a récemment snobbé JYLD en tournée sud-américaine. https://www.20minutes.fr/monde/2574767-20190731-bresil-jair-bolsonaro-refuse-rencontrer-jean-yves-drian https://www.lemonde.fr/international/article/2019/07/31/jair-bolsonaro-annule-une-rencontre-avec-jean-yves-le-drian-pour-une-coupe-de-cheveux_5495059_3210.html La diplomatie française a pris acte. En langage diplomatique, ça signifie qu'il ne faut rien demander à la France avant d'avoir fait amende honorable ou avant que le Brésil n'ait subi une "humiliation" équivalente (et ne pas en avoir pris davantage ombrage).
  10. Je sais bien qu'il s'agit d'un croiseur léger, mais dès 1982, l'exemple du ARA General Belgrano ferait phosphorer le CEMM sur la vulnérabilité de sa FOST de surface. En fait, plutôt que de l'intégrer à un GAN (et donc de lier intimement un vecteur FOST à un vecteur FANU), il faudrait l'en dissocier, tout en lui donnant l'escorte nécessaire à un tel capital-ship qui, du fait de sa visibilité, resterait une cible prioritaire pour tout adversaire à dissuader. Ainsi, il serait nécessaire de lui donner un GAC (Groupe d'Accompagnement du Cuirassé) doté d'au moins deux Frégates Anti-Aériennes, deux Frégates Anti-Sous-Marines, un SNA et quelques Aviso/Escorteurs d'Escadre/Frégates de Surveillance ou Frégates Légères Furtives pour faire le nombre et occuper l'espace. Si le cuirassé reste doté d'une bonne DCA pour interdire le passage à proximité d'un appareil tentant de le bombarder ou de l'arroser de roquettes (lesquelles n'auraient probablement pas une action décisives mais permettrait de forcer un retrait temporaire), il reste la menace des missiles anti-navire (Kh-22 en nombre, portés par 3 sous les ailes et le fuselage d'un raid de Tu-22) et des sous-marins (les torpilles des années 70/80 commençant à davantage ébranler la poutre-navire pour le briser plutôt qu'à viser la voie d'eau par un impact direct). La survivabilité de la solution n'en fait pas, je crois, un réel moyen de dissuasion, du moins pas contre un adversaire vraiment motivé, notamment s'il veut nous couper les ailes avant la suite ...
  11. FATac

    Le F-35

    Je crois même que la Turquie était partenaire de rang 3. Je crois que seuls la Hollande et l'Italie sont de rang 2. Et le Japon n'était pas partenaire du tout, juste client, ce qui ne lasse pas de m'étonner.
  12. Bah oui, après l'avoir validé sur le S-300PMU1 ils étaient confiants ...
  13. FATac

    problèmes de dates

    Surtout quand j'ai vu ce vieux lycée Ampère. (accessoirement, vous saviez que "Superman a une bouille incroyable !")
  14. M2000 SCALP-EG de la HAF (Hellenic Air Force) ... donc pas l'AdlA.
  15. Même pas ... J'ai juste oublié de mettre un smiley après ma kyrielle de points d'exclamations.
  16. Pour ça, il faut établir qu'il s'agit réellement d'une perte capacitaire, et pas d'une perte de potentiel capacitaire. Le Transall était il utilisé à 100% de ses capacités, ou bien à un niveau correspondant aux capacités du CASA ? Dans le premier cas, c'est une perte capacitaire avérée. Dans le second, c'est une rationalisation de moyens, et la perte n'est que potentielle - pour le jour ou l'on aura besoin d'une sur-capacité, et encore, à condition de n'avoir aucun moyen complémentaire disponible (C-130 US de la base voisine, CASA ou Atlas venu de métropole si le problème peut être anticipé, etc.).
  17. Hors-Sujet !!!! Les TB-30 ne sont pas des Turbo-prop (moteur 4 temps 6 cylindres) ... sinon, pourquoi ne pas récupérer des AD-1 Skyraider, ça avait fait ses preuves pour larguer tout et n'importe quoi en COIN, y compris des cuvettes de chiottes !
  18. C'est quoi, ce que personne n'entend dans "Les avions Pilatus ne doivent pas être assimilés à du matériel de guerre" ? Car c'est la position officielle de la Confédération Helvétique. Les armer, c'est courir le risque de se retrouver tout seul pour leur qualification, leur MCO et tutti-quanti. Il y a donc un (sérieux) coût caché derrière l'opération qui ne rend pas la plate-forme parmi les plus pertinentes, même quand elle est déjà en inventaire.
  19. FATac

    L'Inde

    - 6 AASM : 3 t à la louche, en comptant (très) large pour l'adaptateur tribombe (320 kg par AASM) - 4 MICA : 800 kg (112 par missile, plus deux pylônes, comptés large aussi) - 2 Meteor : 800 kg (185 par missile, et encore des pylônes mesurés à la louche) - 3 bidons de 2000 l : 6 t (400 kg par RPL+pylône, plus 1600 kg de carburant chaque) On arrive sur une config à 10,5 t d'emport externes, en comptant relativement large. On est plus probablement sur du 10 t en réalité. Et peut être même qu'au décollage, on a déjà brulé 500 kg de pétrole. Je crois qu'on discute de valeurs qui sont cachées dans l'épaisseur du trait, là ...
  20. FATac

    L'Inde

    Ca dépend ... 9.5 t, c'est uniquement les charges externes ... le 15 t, par hasard, ça ne serait pas un arrondi de la différence entre la masse maximale au décollage et la masse à vide ? Ce compterait les pleins internes, fluides, munitions du canon, leurres et pilote dans la "charge" ...
  21. Tu n'as pas tort du tout. Les Brits ont fait tourner leurs Apache exactement comme des avions, selon le même mode opératoire, avec les mêmes trajectoires, mais en partant de plus près du but grâce au HMS Ocean. Eux pouvaient se permettre ce mode d'action et le maintien de leurs HdC au dessus du plancher de la menace Sol-Air (Manpads et armes de petit calibre) grâce à la portée des Hellfire. Du coup, ils n'avaient pas de délégation d'engagement, et comme les avions de CAS ils devaient tirer contre des cibles préalablement désignées et validées par le COAC. L'ALAT, elle, était responsable de tous ses tirs et pouvait engager à loisir n'importe quelle cible d'opportunité.
  22. Je ne veux pas réécrire l'histoire, mais il me semble qu'il y a plusieurs motifs. La proposition de l'ALAT était d'évoluer au plus près du sol pour garantir la protection passive des équipages. Le vol de nuit et l'imbrication avec le dispositif ennemi étaient, eux, des prérequis tactiques. Côté engins, on a tout engagé : Gazelle (Viviane, Hot, Canon et Mistral), Tigre et Puma (comme PC et pour l'IMEX, les Puma). Tous ont bénéficié de la protection passive du terrain, les Tigre comme les Gazelles. Sans cette protection passive, la seule solution (outre l'alourdissement par un blindage à la A-10 ou Su 25) aurait résidé dans le mouvement permanent et les trajectoires évasives, potentiellement bien plus risqués lorsque l'on est en plein territoire ennemi, imbriqué voire isolé dans son dispositif. Les trajectoires sont lisibles, prévisibles, surtout lorsque l'on est et que l'on doit rester très près de l'ennemi. Pas facile de rester "tapi" en embuscade lorsque l'on ne peut pas s'arrêter.
  23. Arrêtez moi si je me trompe, mais dans le cas d'Harmattan, les raids se déroulaient de nuit (noire), au plus près du terrain, profitant du moindre masque pour disparaître en stationnaire, puis faire un popup le temps du tir. Dans ces conditions, l'hélicoptère a quand même une grosse paire d'avantages : la capacité de stationnaire qui évite d'avoir à faire des évasives en permanence et de se cacher des éventuels tirs réalisés à vue pendant l'éloignement ou le retour sur zone. la capacité de stationnaire (encore), ou au moins de vol très, très, très lent en territoire non connu ou invisible (nuit noire) afin d'éviter un CFIT qui, même à 80 kts, serait toujours dommageable à la mission (au moins).
  24. Non ... mais c'est tous les étés ... Globalement, sur juin/juillet/aout/septembre, chacun des trois "grands" magazines anglo-saxons disponibles dans les "Relay" a toujours un gros encart et une couverture sur le Rafale. Il y a souvent un supplément de 24 pages dans Air International ou dans Combat Aircraft Monthly au cours de ces trois mois.
  25. FATac

    L'Inde

    @Lordtemplar Très accessoirement, pour atteindre Mach 2, le M88 n'est pas en cause - cette vitesse a bien été atteinte par le Rafale A, plus gros, plus lourd, lorsqu'il était doté de 2 M88, et des vitesses supérieures ont été atteintes par des appareils plus gros, plus lourds, dotés de réacteurs moins puissants (Mirage IV et ses ATAR 9K). La limitation opérationnelle à Mach 1.8 a donc une autre cause ou une autre raison. Et là, les possibilités ne manquent pas : limitation du vieillissement, économie sur le MCO ou sur le coût de fonctionnement, utilité opérationnelle, emports qualifiés pour cette vitesse, etc. Si le choix de limiter la vitesse a été fait, c'est parce que "plus n'est pas toujours mieux".
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