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FATac

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Tout ce qui a été posté par FATac

  1. Et la confusion entre circuits intégrés et circuits imprimés n'est pas près de s'estomper, maintenant que certains circuits intégrés sont fabriqués selon des procédés de stéréolithographie ou de fabrication additive : banalisés comme imprimés en 3D, ils en deviennent des circuits "imprimés" selon un nouveau sens.
  2. Je n'ai pas dit qu'il n'y avait que le terrain. "Le terrain commande" signifie que si tu ne prends pas en compte ses retours, ta réflexion stratégique va, très vite, se retrouver basée sur du vent, s'apparentant alors à un yakafaucon, augmentant encore la difficulté de tes opérations. Mais le terrain seul n'offre aucune perspective stratégique. Seulement des opportunités tactiques. Choisir lesquelles relever et lesquelles délaisser fait partie de la réflexion stratégique selon les buts fixés.
  3. Si la guerre n'était pas faite d'incertitudes, la Fédération de Russie aurait sa frontière à Krakovets et les moscovites auraient passé leurs congés d'été à Odessa. La météo est un impondérable, la friction est une contrainte, le brouillard de guerre un handicap et le plan une fiction... Tant que les stratèges n'ont pas intégré que "le terrain commande", les "grandes offensives" annoncées par les uns ou les autres s'apparentent davantage à un coup de poker (ou un coup de comm') qu'à des actes décisifs réfléchis et efficaces. Je crois que cet objectif est, effectivement, un préalable à toute suite pour réduire l'occupation russe. Mais il est tellement transparent qu'il est évident que les généraux russes ont intégré que leur survie dépend de leur capacité à le contrer, non ? Du coup, si cet objectif est rendu impossible à atteindre directement, il faut y arriver de manière indirecte, avec cet objectif pour conséquence d'autres opérations, moins prévisibles et moins lisibles, plutôt que comme cible désignée d'une offensive majeure.
  4. Je ne sais pas de quelle affaire tu parles, mais tout ça semble relever d'une organisation... qu'il s'agisse de services de renseignement en roue libre sur le territoire français ou bien de mafieux réglant des comptes (de manière "ordinaire" ou bien en profitant des mouvements de population liés aux congés d'été). Ou alors une secte ? Indécidable pour le quidam.
  5. Ce fonctionnement est, en réalité, le même que (et issu de) celui du privé : dès qu'il y a un dispositif de capitalisation des congés non-posés, des récupérations non-prises ou des heures supplémentaires non indemnisées immédiatement, alors ce dispositif (C.E.T le plus souvent) est une dette de temps de travail qui capitalise, potentiellement, des trimestres de retraite de la même manière que les congés payés - c'est d'ailleurs un point "oublié" de la réforme des retraites dont l'applicabilité dès le 1er septembre a conduit à rappeler, pour travailler un ou deux trimestres de plus, des personnels qui n'étaient pas encore en retraite, mais déjà partis pour solder ce capital, parfois depuis 15 à 18 mois (https://www.mercipourlinfo.fr/actualites/retraite/reforme-des-retraites-certains-francais-contraints-de-revenir-travailler-1023049). Le paiement "immédiat" de cette "dette" en rémunération supplémentaire ne permet pas de bénéficier des intérêts de cette capitalisation. Outre que le paiement est souvent forfaitaire (valeur par catégorie dans la FP, donc indépendant du grade et de l'indice, valeur forfaitaire d'entreprise dans le privé), ce qui est pénalisant lorsque le paiement intervient plus de 3 ans après avoir "gagné" ces jours, on constate aussi que les organisations de services ne permettent pas d'apurer la dette de manière progressive : c'est tout, à la fin, avec un départ anticipé, ou bien c'est payé avec une perte "d'intérêts". Ce n'est donc pas la panacée supposée pour équilibrer d'éventuels services déficitaires (ponctuellement ou structurellement) en personnels : Soit on les lèse par le paiement, Soit on ne règle pas le déficit de personnels puisqu'ils prennent des absences aussitôt après leurs excès de travail, ce qui ne fait que déplacer le problème de quelques semaines Soit la capitalisation leur permet de partir plus tôt (pour le même age légal), en soldant les congés en fin de carrière, mais il faut alors que les remplacements arrivent plus vite - si l'on oublie ce point, on aggrave le sous-effectif. Le temps, c'est de l'argent...
  6. Il ne faut pas oublier que le dépôt de plainte n'est pas un acte "policier", mais le premier des actes judiciaires qui peut conduire à une mise en cause, un procès et une condamnation. Par conséquent, l'aspect habilitation et le formalisme sont essentiels pour éviter les conditions de nullités ou risquer que la défense du mis-en-cause ne profite d'un vice de forme pour obtenir une relaxe ou un non-lieu. Si ce n'est pas du maintien de l'ordre, c'est néanmoins une tâche critique de la police dans son rôle d'auxiliaire de justice. C'est pour cela que l'agent qui reçoit les plaintes est nécessairement agent de police judiciaire ou officier de police judiciaire.
  7. FATac

    La Force aérienne suisse

    C'est la Singularité de Prandtl-Glauert La vapeur d'eau se condense autour du fuselage de l'avion à des vitesses proches de celle du son. C'est la chute de pression (liée à l'augmentation de vitesse) qui crée une chute de température et provoque la condensation de l'eau présente dans l'air. Les cônes de Mach, de mémoire, c'est davantage les formations en diamant dans les pointes de post-combustion (visibles en faible luminosité).
  8. FATac

    La Composante Air belge

    Oui, mais non. Il n'y a pas que le F-35 dans la composante Air, et tout le reste y a sa place sans être puni par les débordements du sujet F-35. D'ici là, moi, je n'ai rien contre les récits de leurs exercices ou opérations extérieures, leurs collaborations avec (tous) leurs voisins, les aventures de leurs F-16, les affres de la refonte de la formation, l'usage de leurs A400M, les retours sur les NH90, etc. Et le F-35 fait partie de ces aventures, le tout c'est qu'on soit assez disciplinés pour ne pas voir que lui...
  9. Et par ailleurs, ne pourrait-il pas avoir été acheté et livré antérieurement au conflit ?
  10. Mais, moi aussi, si je pouvais annuler mes erreurs, récupérer mes pertes, mais conserver mes gains, je repartirais aussi en arrière. Après, que les choses soient claires : Puisque le gambit tenté par Moscou en février 2022 n'a pas fonctionné, la possibilité qu'il y ait un gagnant à ce conflit a été anéantie. Pour gagner, il fallait gagner tout de suite. Les pertes d'un camp comme de l'autre ne peuvent aller qu'en augmentant, alors qu'aucun des deux camps ne semble pouvoir gagner directement sur le terrain, à présent. Cependant, la profondeur du banc ukrainien ne permet pas d'envisager une durée importante et l'équilibre des forces est quand même en faveur de la Russie. Il y a des chances non nulles pour que, à la fin, l'Ukraine perde, que ce soit le conflit ou simplement des territoires. La Russie n'est pas directement menacée dans son existence par l'Ukraine. De ce point de vue là, elle ne peut pas "perdre". Mais elle peut ne pas remplir ses objectifs d'OMS, et ça, ça reste une défaite. La Russie a, déjà, perdu une large partie de sa crédibilité diplomatique, et tente de la regagner par des jeux d'influence. La garantie du territoire ukrainien en échange du démantèlement nucléaire ? Aux orties. Minsk dans n'importe laquelle de ses versions ? Pas franchement défendu une fois bousculé. La prédation des ressources africaines en échange de la protection des SMP illégales en Russie ? Acceptée par ceux entre le marteau et l'enclume. La diplomatie du passeport ? Bien comprise comme dangereuse par tous les voisins dont l'arsenal juridique tente d'y faire obstacle. Pas besoin d'être grand clerc pour voir à quel point il n'y a que des perdants, au premier rang desquels tous ceux qui reçoivent quotidiennement des kilos de tolite sur la tête. Mais au bout du compte, chacun comparera ses pertes avec ses seuils d'acceptation des pertes. Et celui qui perdra le moins (qui sera le plus loin de son seuil) sera le "gagnant". Et c'est là-dessus que ça se joue, entre Vladimir et Volodymyr : c'est un sinistre marché qui consiste à minimiser ses propres pertes en maximisant les pertes de l'adversaire. Pour cela, chacun est prêt à mobiliser toutes les ressources qu'il peut recevoir, au meilleur "coût" de celles-ci (qu'il s'agisse de l'aide occidentale d'un côté, ou de celle de républiques-soeurs de l'autre). Je ne suis pas certain qu'il faille y voir une volonté de poursuite de la part des soutiens non-belligérants. Il y a une volonté d'aider à ne pas céder, à ne pas perdre, parce que oui, la perte dépasse le simple cadre du territoire ukrainien puisque c'est devenu une question de principe. Mais je n'ai pas de doute sur la symétrie du mécanisme : si l'Ukraine s'était lancée dans une agression de la Russie, pour annexer Belgorod ou Koursk, s'y trouvait toujours en situation d'occupation, alors je suis certain que Minsk, Pékin, Piong Yang, et même Delhi soutiendraient très activement Moscou pour éviter son effondrement et que les chancelleries occidentales pointeraient leur volonté de faire durer les choses, de ne pas abréger les souffrances du peuple russe. Par conséquent, souligner la volonté de durée du conflit de la part de parties non-belligérantes, mais impliquée en soutien, est, au mieux, un procès d'intention, mais bien plus probablement une posture intellectuelle potentiellement (auto-)toxique, car elle ne tient plus si l'on inverse les fronts.
  11. Le voilà, le next-step. Si ça a marché une fois, pourquoi ça ne marcherait pas une autre...
  12. À ce stade du conflit, je pense qu'en cédant la Crimée et les zones acquises "séparatiste ou russe", celui qui prendra cette option pourrait permettre à Vladimir Poutine de valider la quasi-totalité de ses buts de guerre d'opération militaire spéciale. Next step ?? Une ex-steppe ?
  13. Pourquoi pas, ça peut correspondre à une perception de la situation. Mais il y a d'autres perceptions (autant que d'acteurs, en fait), et par conséquent, ce qui me gêne, c'est l'intentionnalité que cela suppose. Soit l'intentionnalité est un biais cognitif, soit elle est contre-productive, suicidaire à un terme qui n'est pas toujours lointain et donc aberrante.
  14. Que l'objectif d'un état soit de contrôler sa société, pourquoi pas (mais c'est un sujet glissant). Qu'il soit de miner la société, ce n'est clairement pas dans son intérêt. Franchement, aucun état qui ne soit pas suicidaire n'a le moindre intérêt à miner sa société.
  15. <ma vie> Je ne sais pas, je ne me suis jamais, mais vraiment jamais, fait contrôler mon identité (ni mon alcoolémie, ni mes papiers de voiture) en plus de 50 ans. Que ce soit en province, à Paris, ou à l'étranger - hors des passages de frontières. J'ai pourtant un morphotype suffisamment méditerranéen pour qu'on me parle en arabe sur les souks du Maghreb, en turc, en grec, en italien ou en espagnol sur les marchés de ces pays, en créole aux Antilles (où j'ai des origines) et dans des dialectes que je n'ai pas identifiés dans les Balkans et les Carpates. Soit, je suis une anomalie statistique qui n'est pas prise en compte par le défenseur des droits, soit il y a d'autres critères que le morphotype qui entrent en ligne de compte et qui, dans mon cas, m'ont fait passer à côté des contrôles avec un grand sourire des FdO qui m'incitaient à circuler. </ma vie> Pour autant, bien davantage que le contrôle, c'est probablement la manière dont il se déroule et le côté intrusif perçu, voire abusif, qui est à l'origine des réclamations. Une de mes cousines, en balade à Ploumachin dans le Finistère pour la journée, s'est fait sévèrement cartonner sa voiture, pourtant bien rangée en stationnement. L'auteur s'étant enfui sans laisser de trace autre que celle de sa propre carrosserie sur la Clio blanche, aucun témoin ne se manifestant, elle est allée porter plainte à la gendarmerie du coin. Elle y a très mal vécu l'interrogatoire poussé qu'elle y a subi, la vérification approfondie de son identité, de sa situation, de ses antécédents (inexistants), de la régularité de son véhicule et surtout les deux questions sur "mais comment avez-vous payé cette voiture quand vous l'avez achetée ?" et "Mais que faisiez-vous à Ploumachin ? Pourquoi êtes-vous venue aujourd'hui ?". Si ces questions peuvent avoir une légitimité côté FdO, il serait bon de s'en expliquer, car elles sont, véritablement, perçues comme intrusives et abusives, surtout quand l'absence de réponse ou le refus de répondre à ce qui parait "déplacé" ne fait qu'envenimer les choses (menaces de mise en cause pour "outrage" lorsque la réponse a été "je ne vois pas en quoi cela concerne mon dépôt de plainte"). Il y a peut-être un peu de progrès à faire dans le "contact", même si je comprends un peu l'usure des FdO face à cette corvée des contrôles répétés. Il faut cependant admettre ce que signalait Coluche (il me semble) à l'époque du début de sa célébrité : tu dois accueillir tous ceux qui te demandent un autographe avec la même politesse. Peu importe si c'est le centième que tu fais aujourd'hui. Pour celui qui te le demande, ça reste toujours le premier.
  16. FATac

    La Composante Air belge

    Non, non, l'argument tient. C'est juste la capacité d'un constructeur ou d'un autre pour y répondre qui diffère.
  17. Désolé de revenir là-dessus... Pour ma part, en calculs géométriques, dynamique de mouvement et asservissement, j'avais l'habitude de considérer 6 axes : 3 de rotation, et 3 de translation. Roulis, Tangage, Lacet, Cavalement, Embardée et Pilonnement. Qui plus est, lorsque les mobiles étaient articulés, je considérais les 6 axes du corps principal du mobile, combinés aux x axes de la partie mobile (x dépendant de la nature de l'articulation et donc du nombre d'axes propres différents des axes principaux. Et cette combinaison reprise autant de fois qu'il y a d'articulations. Des alignements intelligents de pivots ou d'axes de translation peuvent simplifier les calculs, mais pour autant, le maintien d'une visée (sur but fixe) dans un mobile en mouvement simple impose déjà de connaître et maitriser les mouvements sur les axes principaux (allez, simplifions : 5 axes pour un tank, la chenille se prêtant peu à l'embardée). La rotation de la tourelle permet de découpler le lacet tourelle du lacet caisse. Cela transforme les lacet, roulis et tangage de la caisse en composantes de lacet, roulis et tangage (les trois simultanément) au niveau de la tourelle. Et l'élévation du canon va aussi transformer (projeter) ces trois composantes sur trois composantes locales. Ainsi (pour simplifier), tourelle à 90°, élévation nulle, pour des articulations placées intelligemment, le tangage de la caisse va donner du roulis au canon, ce qui ne change rien à sa visée. Par contre, du roulis de la caisse va donner du tangage au canon et du lacet de la caisse va juste changer le lacet du canon. Mais pour les positions intermédiaires, et à élévation non nulle, les mouvements de caisse sur les trois axes de rotation vont bien être projetés sur les trois axes de rotation du canon, dans des proportions dépendant des angles de braquage. Il est bien nécessaire d'avoir une stabilisation 3 axes pour les rotations. La prise en compte des translations, elle, est davantage considérée comme un problème de visée (et de conduite de tir) que comme un problème de stabilisation. Pour autant, elle ne doit pas être écartée de l'équation non plus...
  18. En fait, si j'ai bien compris, ce que le défenseur des droits souhaiterait, c'est qu'il y ait une justification préalable (écrite) pour ces contrôles "sur critères discriminants". L'exemple donné plus haut par @christophe 38 sur les contrôles en Pays Basque peu servir de base la réflexion : zone frontalière, mouvements de populations pas forcément maîtrisés, disparition des contrôles systématiques aux frontières dans l'espace Schnegen, ... tout ça légitime le contrôle de personnes n'ayant pas le morphotype local afin de tenter de saisir "au vol" un éventuel étranger en situation irrégulière. Et je crois que cela ne poserait pas de problème au défenseur des droits s'il y avait, au préalable, un ordre de mission écrit indiquant "opération de contrôle en zone frontalière de la régularité du séjour sur le territoire national". L'ordre de mission, valable pour une période donnée serait produit aux contrôlés à l'issue du contrôle (ou au début) pour justifier de la réalité du motif du contrôle, et il n'y aurait plus de sujet. Même chose à proximité des grandes gares ou dans les zones de rassemblements de migrants par exemple. Après, reste le contrôle ponctuel, de voie publique pour lesquels le "flair" (l'appréciation si vous voulez) pourra toujours faire l'objet de contestation, les motifs du choix de la personne à contrôler (lorsque l'on est en recherche d'une activité en particulier) ne sont généralement pas agréables à entendre pour celui qui n'a rien à voir avec ces activités : "bah t'es habillé comme un dealer" ou "Ta casquette/ton tatouage est le même que telle bande de quartier".
  19. Oui, mais de quelle Chine ? (cette question n'est ni trollesque, ni rhétorique)
  20. FATac

    [Rafale]

    Je me suis peut-être mal exprimé sur ce que je trouve gênant. Ce que je trouve gênant, ce n'est pas l'utilisation de GPU dans un autre contexte que le traitement graphique. C'est plutôt l'idée qui s'insinue, petit à petit, dans les esprits pour finir par considérer que si c'est un GPU, c'est nécessairement plus puissant (en puissance de calcul) qu'un CPU.
  21. Sinon, sur un sujet un peu annexe : a-t-on une idée, même vague, de l'impact du conflit sur les réseaux russes et ukrainiens de criminalité organisée ? Il y a, d'une part, l'impact du conflit sur leurs ressources humaines respectives : mobilisation d'un côté, élargissement de condamnés à l'issue de leur service wagnerite de l'autre. Mais aussi l'impact sur leurs marchés et leurs ressources : trafic de stupéfiants (notamment la Pervitine en République Tchèque), d'armes, proxénétisme, prostitution et pornographie, trafic d'êtres humains (migrants et ou clandestins), cyber-délinquance, etc. Le conflit actuel permet-il à ces organisations de continuer à prospérer, voire à se développer, ou bien conduit-il à un ralentissement marqué de leurs activités, avec un fort risque de rebond à l'issue du conflit et à la libération des ressources (humaines et matérielles) qu'il mobilise actuellement ? A votre avis ?
  22. FATac

    [Rafale]

    [Parenthèse HS] Ça me gêne un peu de voir le GPU devenir l'alpha et l'oméga de la capacité de calcul. C'est né d'un glissement d'usage, mais on s'oriente vers un glissement de sens qui tourne au contresens. Un GPU n'est jamais qu'un CPU qui a perdu son rôle central et qui s'oriente (et s'optimise) vers une fonction périphérique, initialement de gestion de l'affichage (ou de l'environnement géométrique/graphique). Alors, certes, son parallélisme le rend apte à des performances calculatoires importantes, mais pour autant, quand on l'utilise pour un autre rôle que la gestion de l'affichage, ce n'est plus à proprement parler un GPU. Et pour rappel, et je vous parle d'un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître, mais lorsque les CPU Pentium se sont vus dotés du jeu d'instruction MMX, ont acquis des capacités de calcul au niveau central, qu'on ne voyait à l'époque qu'intégrées dans les cartes graphiques. De même, la PS/2 de chez Sony intégrait, à l'époque, 3 CPU 128 bits identiques et relativement parallèles et les guidelines de développement recommandaient d'en utiliser un comme CPU réel, pour gérer la mécanique des jeux et l'interaction utilisateur, le second comme GPU, et le troisième pour les besoins supplémentaires de calcul (environnement notamment). La dualité CPU/GPU n'est qu'apparente et la porosité entre les deux est extrême puisqu'un GPU est un PU (Process Unit) dédié et optimisé pour un rôle particulier. Sorti de son rôle, il peut devenir n'importe quoi d'autre selon son nouveau rôle : CPU en processeur central, SPU s'il traite des signaux, etc. [/Parenthèse HS]
  23. C'est pas un détecteur d'alerte radar, pour pouvoir plonger en urgence en cas de balayage par un MPA lors d'une navigation proche surface ?
  24. Si, initialement, l'AUKUS semblait faire dériver le retrait des Collins vers le milieu des années 2030, on en arrive maintenant à préparer un programme de refonte pour un retrait du service du dernier exemplaire en 2048.
  25. En fait, le bruit propre, c'est une saleté... ---> []
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