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FATac

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Tout ce qui a été posté par FATac

  1. FATac

    Le F-35

    quod erat demonstrandum Faut-il le prendre au sens de "ça reste à démontrer", ou bien au sens de l'argument circulaire (qui mérite un point "pour avoir démontré votre conclusion à l'aide de votre conclusion") ?
  2. Pour ma part, je la considère comme un pis-aller de plus, doté des mêmes défauts que les autres solutions non-amphibies (nécessité d'atterrir pour remplir les soutes), bénéficiant, cependant, d'une vitesse de transit supérieure pour tenter de compenser cette perte de temps. Je vois, cependant, que les plates-formes accessibles à cet appareil risquent d'être moins nombreuses que celles pour les appareils turbo propulsées (longueur de bande et état de la piste compatibles biz-jet). Au registre des idées moyennement bonnes (voire mauvaises dans ce cas précis), j'ai un collègue qui me demandait pourquoi les dash et autres avions non-amphibies n'avaient pas une perche de ravitaillement en vol pour faire le plein d'eau. Un KC-10 ou un KC-135 retiré du service (voire un A330 MRTT dédié/modifié) plein d'eau faisant un hippodrome à un coup d'aile du foyer et les bombardiers d'eau viendraient biberonner à 1, 2 ou 3 sans avoir à se poser. J'ai beau lui avoir objecté que le ravitaillement était, potentiellement, une opération à risque, nécessitant une qualification spécifique supplémentaire, que les temps de plein n'étaient pas négligeables (j'ai souvenir de 1 tonne à la minute) et que la rejointe du ravitailleur, en site et en altitude, pouvaient prendre autant, voire davantage de temps que de rejoindre un pélicandrome, il n'en démord pas : il tient la killing feature de la lutte contre les feux de forêt.
  3. Il me semble que sur les CL-215 vanilla, les commandes de vol sont mécaniques, sans assistance hydraulique, mais que la tringlerie de commandes passe aussi exactement au-dessus de l'insertion de la mâture du ballonnet dans l'aile. Oui, on parle bien là d'un arrachement ballonnet+mâture. Et cet arrachement n'est pas, non-plus, obligatoirement synonyme de dégâts fonctionnels à l'aile. On pourrait n'avoir que des dégâts structurels imposant un retour au terrain le plus proche dans les plus brefs délais, voire des dégâts superficiels que la prudence voudrait faire inspecter à la base au plus vite. Dans tous les cas, impact (terrain, volatile, autre aéronef, débris,...), même mineur = abandon de mission. L'idée peut être intéressante à deux conditions : Que l'installation du système d'escamotage ne soit pas un point de faiblesse supplémentaire : s'il était hydraulique et qu'un dommage venait à arriver lorsqu'il est déployé (un impact à l'écopage par exemple), il ne faudrait pas que cela provoque les mêmes conséquences catastrophiques. Que le système ne soit pas un point de défaillance supplémentaire : un défaut sur ce système qui empêcherait son escamotage ne devrait pas provoquer une annulation de mission puisque l'on se trouve alors, au pire, dans la situation actuelle. Un truc qui ne bouge pas est toujours plus fiable qu'un truc qui bouge et dont on peut perdre le contrôle.
  4. A priori, l'arrachement du ballonnet, sur CL-215 au moins, peut provoquer un endommagement des commandes de vol, lesquelles semblent avoir une boucle dans la zone de rattachement. La perte du gauchissement sur une aile n'est pas une situation d'avenir à basse altitude dans une zone vallonnée, et encore moins en post-impact du ballonnet dans la végétation.
  5. FATac

    [Rafale]

    Evaluer la distance d'une cible potentielle de façon totalement passive : sans l'alerter par l'illumination d'un télémètre laser. C'est ce que je comprends de l'objet du Kinematic Ranging.
  6. C'est le même qui s'était aussi exclamé "Mais qu'est-ce qu'elle me veut de plus cette mégère ?! Mes couilles sur un plateau ?" On notera le progrès, entre-temps...
  7. Petite polémique qui aurait sa place sur le fil "Rafale : Faire face dans les forums" : https://www.lepoint.fr/monde/exercices-de-l-otan-et-les-rafale-c-est-du-poulet-25-07-2023-2529560_24.php Décidément, les Britanniques sont incorrigibles.
  8. FATac

    La Force aérienne suisse

    Non, au contraire, c'est ce qu'il y a de moins périlleux. C'est ce qui permet de gérer au mieux l'anticollision en conservant un visuel permanent sur des avions situés en dessous. Et en montagne, il est habituel de voir les avions passer vol dos, ou éventuellement tranche, pour franchir des cols, par exemple, parce que c'est ce qui permet de mieux voir le sol défiler "sous" l'avion, et de tirer le manche au meilleur moment pour replonger dans la vallée suivante. J'ai eu de nombreuses occasions de le voir pratiquer par des Mirage IV P, puis des 2000 N/P dans le Massif Central, par le passé.
  9. FATac

    La Force aérienne suisse

    Un qui pilote, un qui photographie. Où est le souci ?
  10. Hmmm... Je crois qu'il y a des précédents qui peuvent apporter matière à une interprétation différente. Cf l'attaque du WTC, revendiquée par Al Qaïda, qui a conduit à l'invasion de l'Afghanistan par les USA et au renversement (temporaire) du gouvernement des talibans (commanditaire et complice présumé) par les USA quelques semaines/mois plus tard. Le pays subissant une attaque, aussi bien que ses alliés, peuvent tout à fait imputer la responsabilité de celle-ci, au choix, à un commanditaire présumé, un fournisseur de moyens ou bien au pays dont elle est partie (et qui n'a rien fait pour l'en empêcher, s'en rendant ainsi complice - ou cobelligérant si l'on reprend les raisonnements du Kremlin). Je doute que cela fasse rigoler du côté des chancelleries de Minsk et de Moscou.
  11. FATac

    La Force aérienne suisse

    Euh... à mon avis, pour prendre cette photo, si c'est un photographe dans le cockpit, alors il est suspendu dans son harnais, l'appareil étant en vol dos. Donc t'auras le cul moyennement posé.
  12. C'est la maladie du "en même temps". Ca y est, ils sont contaminés à leur tour.
  13. FATac

    [Rafale]

    Il me semble pourtant bien que le MICA-IR dispose de la capacité LOAL (Lock-On After Launch). Il est envoyé vers son point de recherche sur un guidage inertiel (donc une probable trajectoire lobée s'il y a beaucoup de chemin à parcourir), avec ensuite un accrochage sur "ce qu'il trouve" et un guidage sur le mode de la courbe du chien, donc une trajectoire qui se tend (mais sans propulsion résiduelle à ce stade). Même si ce mode de tir nécessite une déconfliction d'un niveau nettement supérieur au tir LOBL, ça m'étonnerait que l'AAE n'ait pas prévu quelques scénarios d'emploi.
  14. Pas besoin de sous-munitions pour ces explosions secondaires. De simples munitions dispersées par l'explosion principale suffisent.
  15. Le chiffrement du flux augmente le volume de celui-ci de 25 à 30%. Le problème est davantage sur la bande passante que sur la charge CPU, la mémoire ou les I/O disque.
  16. Autant que je sache, la migration http -> https n'est qu'un paramétrage côté serveur. Ce n'est pas une migration lourde a priori. Par contre, passer en https impose de disposer d'un certificat pour assurer le chiffrement de la partie "s" (SSL). Généralement, les certificats ont un coût, auprès des autorités de certifications reconnues. Et qui plus est, ils doivent impérativement être renouvelés avant leur échéance (habituellement à 12 mois, les certificats à 24 et 36 mois étant le plus souvent refusés maintenant).
  17. Juste pour me rafraichir la mémoire : le Tigre qui s'était posé en Libye, c'était pas parce qu'un appareil numérique (récepteur GPS ou autre) s'était détaché et était tombé avec un risque d'interférence avec le débattement des commandes ? Le posé avait pour but de récupérer l'appareil en relative sécurité avant que ça ne provoque une catastrophe. Il me semble avoir lu ça quelque part.
  18. Sauf que là, on ne parle pas d'un thermomètre, mais d'un thermostat. En le cassant, si tu ne fais pas baisser la température pour autant, tu peux contribuer à stopper son élévation. (et on est toujours HS sur un sujet sensible à la distribution de Topol)
  19. Voire du colorant invisible, qui se révèle à la lampe aux UV (comme certains tampons de boites de nuit). Si ça prouve la présence parmi les personnes délogées, ça ne prouve pas la participation directe aux actions délictueuses. C'est là-dessus que les avocats fondent leur défense. En droit, c'est imparable : non-imputation <=> non-condamnation. Il faut donc trouver des moyens plus ou moins détournés pour arriver à ce que les personnes "marquées" soient aussi identifiées sans équivoque par ailleurs, ce qui est difficile lorsqu'elles sont masquées et qu'elles se sont changées. Tout au plus, ça participe au "défavorablement connu des services de police" et en même temps au sentiment que la Justice ne suit pas les forces de l'ordre en libérant pour charges insuffisantes ceux qu'on a eu tant de mal à arrêter.
  20. Effectivement, la limite de notre approche expéditionnaire, qui nous a amenée à construire l'AMX 10RC, est probablement atteinte quand l'adversaire met en place de grosses solutions de contre-mobilité. C'en est à se demander s'ils ne seraient pas mieux adaptés aux rezzous menés par les "russes libres" du côté de Belgorod - tactiquement, hein ! Pas politiquement ni diplomatiquement.
  21. FATac

    [Rafale]

    Non, mais le vrai truc essentiel, c'est à 5:55. Le booster du kit AASM vient transformer un corps de bombe de 250 kg en un missile. Ok, tout le monde ?
  22. La gestion indienne des affaires me fait toujours penser au paradoxe de Zénon (Achille et la tortue) : leur objectif s'éloigne à mesure qu'ils s'en rapprochent. Pour autant, s'ils ne s'arrêtent pas en cours de route, ils finiront par y arriver... mais quand ? Dans cette vie ou une autre ??
  23. Je ne disconviens pas de l'intérêt, mais pour autant, je propose que l'on en revienne au sujet direct de ce fil : FdO INFO ONLY. Si l'on pourrait inclure Douanes et autres forces de l'ordre dans ce fil, je crois que le sens du INFO ONLY n'est pas de proposer des solutions pour guérir la société. Ces propositions pourraient être débattues ailleurs, mais risquent de dériver rapidement vers d'autres empoignes et provoquer des embrasements propices à la fermeture.
  24. Sur la 3e des photos du tweet, moi, je compte au moins 3 silos endommagés, à différents degrés. Je n'ai pas la maîtrise des facteurs permettant de dire que leur contenu a été, ou non, préservé. Par ailleurs, quelle est la durée maximale de conservation du grain dans ces silos ? Les silos voisins ont ils été chauffés par l'incendie, rendant le grain impropre ? Les installations de vidage/soutirage sont elles toujours utilisables, le grain n'est-il pas condamné à pourrir dans les silos ? Après, si l'on raisonne en comptable, oui, on considère la perte maximale pour s'assurer une couverture (provision) suffisante. Et, c'est sur celle-ci qu'on communique, ce n'est pas scandaleux. D'autant que, jusqu'à ce que le bilan effectif soit réalisé (à quel terme), c'est cette valeur de perte qu'il faut, systématiquement, prendre en compte. La récupération d'une fraction des éléments - la reprise de provision, comptablement, n'est qu'un effet "bonus" face à l'aléa de perte.
  25. On est d'accord que c'est une entrave sérieuse à la navigation résultant en un pur et simple blocus maritime de l'Ukraine, non ? Bon, il ne faudrait pas qu'un piéton innocent vienne tester la détermination des Russes à appliquer leur blocus. Pour autant, les Ukrainiens pourraient ils répliquer de même, postuler que tout navire voyageant en mer Noire vers ou bien depuis des ports russes serait considéré comme participant à l'effort de guerre d'opération militaire spéciale et déclaré partie au conflit en soutien au régime de Moscou. Partant de là, faire peser une menace en lançant un Neptun sur un cargo russe de précurseurs d'engrais (ou, plus scandaleux encore, de céréales) qui passerait à portée, serait une réponse du berger à la bergère, bien malvenue, mais pas forcément malhabile.
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