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FATac

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Tout ce qui a été posté par FATac

  1. FATac

    Pod guerre électronique M2000 RAFALE

    Tu veux dire créer un auto-directeur anti-radar à monter sur un mica pour pouvoir l'employer en ARM ?
  2. FATac

    US Air Force

    Je crois me souvenir que le Neuneu, du temps des F1-CR, avait développé ces compétences largement au delà du seuil où on la qualifie d'expertise. J'espère que cette culture s'est maintenue à ce niveau, même si je suis persuadé que hors des experts, les bases sont très bonnes dans le cursus de formation de nos pilotes.
  3. FATac

    Pod guerre électronique M2000 RAFALE

    Pardon, je me suis mal exprimé. Nous, forumeurs lambda, n'avons pas le "besoin d'en connaître" qui justifierai d'obtenir ces détails s'ils ne sont pas encore rendus publics par les services étatiques.
  4. FATac

    Pod guerre électronique M2000 RAFALE

    Bah, en fait, qu'est-ce qu'on a besoin d'en connaître ?
  5. FATac

    [Rafale]

    Je confirme. Ce sont des simulateurs pour vérifier que les procédures ou les réactions aux alarmes sont bien maîtrisés. Pas besoin d'images, on ne restitue pas une mission, mais plutôt un incident que l'on fait passer "à blanc", sans pression : incendie ou rallumage moteur, défaut de calculateur, panne hydraulique, gestion du circuit de carburant, ... C'est pour savoir comment passer en mode "secours" avec un temps de réaction de plus en plus bref, et sans mettre en jeu des moyens plus coûteux pour une simple répétition. C'est comme en musique : l'orchestre ne répète à l'Opéra Garnier qu'en préparation finale, pour la "générale", juste avant la première. Tout le reste se passe hors de la fosse, dans de bêtes salles et studios Sinon, en plus, déjà du temps du 2000 certains PIM et autres stagiaires se transmettaient des plaques de carton ou de contreplaqué avec une vue des instruments, histoire de machinaliser le geste et de savoir, à l'aveugle, tendre la main vers n'importe quelle commande demandée ou n'importe quel instrument. C'est le plus basique des simulateurs car il ne réagit pas, mais il permet déjà de mémoriser l'environnement. Cognitivement, ça fait progresser.
  6. FATac

    [Rafale]

    De plus, si ma mémoire est bonne, les simulateurs peuvent dialoguer avec des avions en vol - et je me demande si les avions en vol peuvent être reportés dans la simulation - lorsqu'il s'agit de monter des missions complexes.
  7. FATac

    [Rafale]

    Ils sont passés de l'IRIX à Intel et exploitent maintenant, essentiellement, des GPU Nvidia. Ils ont connu plusieurs faillites et ont été repris par HP en 2016. Leurs derniers produits sont surtout typés HPC (High Performance Computing). Mais ce qui est intéressant, dans leurs produits, c'est tout ce qui est "adapté", avec des bibliothèques et du code qui exploite vraiment à fond les capacités de leur matériel. Les coûts de licences sont élevés, mais comme dit le cousin de Pascal : "Le prix s'oublie, la qualité reste."
  8. FATac

    Eurofighter

    C'est parce que tu n'intègres pas la tactique Reforger / Able Archer. Les saoudiens vont organiser un exercice de grande ampleur, pas trop loin du Qatar, sous prétexte de montée en puissance des prochaines unités amenées à intervenir au Yemen. Ca va alerter le Qatar, le pousser à la protestation pour cette gesticulation à ses portes, et lui faire monter son propre niveau de vigilance. Mais en attendant, les troupes sont prêtes, les colonnes blindées sont proches de la frontière, ainsi que quelques régiments d'hélicoptères, et tout ça peut, d'un coup, changer d'objectif : passer de l'exercice à l'invasion proprement dite - en parallèle d'une campagne aérienne brutale déclenchée simultanément. Si le Qatar ne se prépare pas à lutter contre ça (comme l'Union Soviétique se préparait à une agression à chaque exercice occidental), alors il ne se prépare à rien.
  9. FATac

    [Rafale]

    Pour avoir travaillé sur d'autres simulateurs destinés à nos forces armées, je confirme : tous les équipements avec lesquels l'opérateur est susceptible d'interagir sont issus des mêmes approvisionnements que les équipements montés au réel sur les appareils. Par contre, le monsieur a indiqué un coût du siège à six chiffres avant la virgule. Pas un chiffre avec 6 zéros. On n'est donc pas à plus d'un million d'euros pour le siège mais plutôt à moins d'un million. Le siège serait à 100 000 ou 200 000 €, ça fait cher, mais c'est la contrepartie de l'utilisation d'un matériel réel, qualifié pour le vol, bien que certainement dépourvu de sa pyrotechnie - mais pour autant, porteur de toutes les mises en sécurité qui vont bien histoire de "répéter" les procédures d'embarquement et de débarquement, en plus du reste. Pour l'expérience que j'ai d'autres simulateurs, plusieurs chosent participent au coût de manière très significative : la modélisation de l'appareil et des lois de comportement de celui-ci. La qualité de simulation demandée, côté modèle physique, est quand même un cran au dessus de celle de Falcon 4.0. les campagnes de mesures et d'acquisitions de données expérimentales pour recaler le modèle vu ci-dessus par rapport à la réalité. les campagnes de test et de validation du modèle, et notamment lorsque des phénomènes physiques sont correctement restitués d'un point de vue numérique, mais que la sensation n'est pas au rendez-vous. On "tweeke" alors le simulateur en remplaçant le modèle physique par un effet spécial. Généralement, on évite, c'est le dernier recours et cela signifie que l'on a déjà tout essayé auparavant (pour plusieurs centaines de milliers d'euros de développement, vu les équipes impliquées) la génération d'images : on est sur des solutions haut de gamme, très peu tolérantes à la panne ou avec des conditions de remplacement/maintenance en extrême urgence, voire avec un parc de remplacement préconfiguré/prépositionné. Ca coûte un rein, en plus du bras. C'est pas la ATI Radeon sur un vidéoproj de salon. Ce sont des fermes de SGI (Silicon Graphics, rappelez vous les années 1990) sur des Barco hors catalogue grand-public ou voire des projecteurs à techno-laser, dont les champs de projection ont été calés au millimètre sur les écrans de plusieurs mètres de diagonale, disposés en dodécaèdre sur une structure indéformable. Les premiers points relèvent du développement. Le dernier concerne l'installation et l'exploitation, et à lui seul représente plusieurs millions d'euros - dont quelques centaines de milliers rien que pour la qualification/certification/recette/preuve de fonctionnement.
  10. FATac

    Le F-35

    Je crois que 1 semaine plus tard, la volée d'AMRAAM n'aurait aucun sens. Invoquer les grands anciens non plus, d'ailleurs ... Vous avez un avis, il est consistant, vous pouvez le conserver. D'autres ont un autre avis, tout aussi consistant, et ce n'est pas votre conviction qui les fera revoir les fondements de leur position ... Pour ma part, j'ai déjà exprimé les points principaux de ma perception : les pylônes divergents du super-bug se trouvent, justement, alignés dans les lignes de courant, notamment pour toutes les incidences positives - l'écoulement étant perturbé dans ce sens par les gigantesques LERX. Les mettre "droits" les feraient trainer davantage. D'autres facteurs peuvent justifier la réduction d'autonomie. On y compte : l'augmentation de poids, l'augmentation de trainée liée à une voilure plus imposante, l'augmentation de trainée liée à une surface frontale largement plus importante (facteur essentiel). Le tout à iso-SFC. L'augmentation de l'emport de carburant ne peut pas tout compenser.
  11. Le Warthog est vraiment loin d'être enterré. Les prévisions de budget pour l'année fiscale à venir tiennent compte de demandes pour l'achat de nouveaux jeux d'ailes afin de régénérer le potentiel des appareils et les maintenir en service, potentiellement jusqu'en 2030. Voir ici : https://www.defensenews.com/air/2018/01/25/air-force-to-order-more-a-10-wings-in-fy19-budget-request/
  12. Pire ... Il y avait de la réserve sur le site de l'aéroport historique. Initialement, l'aéroport de Nantes qui s'appelait encore "Chateau Bougon", avait deux pistes. L'une, dans l'axe actuel (NNE/SSO) qui impose un survol du centre de Nantes et une approche qui empêche la tenue de barbecue estivaux dans la commune de Bouguenais-Les Couets (vu le niveau de bruit des appareils, leur fréquence et leurs altitudes de passage). C'était pire (en bruit) il y a 30 ans, avant la systématisation des double-flux. L'autre, axée davantage SE-NO avaient été construite, bétonnée, par les anglais en 1940. Elle n'impose aucun survol gênant ou dangereux, s'aligne sur l'estuaire de la Loire plutôt que sur le lac de Grand Lieu et fait face aux vents dominants. Les deux ont été détruites par les bombardement de 1943, mais seule la première (qui était aussi la plus récemment bétonnée) a été rebatie, avant d'être allongée vers le SSO, sa longueur étant plus que doublée dans cette direction - mais ne pouvant pas aller plus loin, sinon les avions vont emporter le clocher de Saint Aignan de Grand Lieu qui leur sert de repère. Les terrains de la piste SE-NO ont été alloués à d'autres objets, et surtout, les décideurs politiques de l'époque (années 50 et 60) ont commis deux erreurs majeures : Ils ont laissé la carrière située à l'extrémité NO prendre des proportions telles qu'il n'est pas sûr de construire quoi que ce soit à proximité immédiate (et encore moins d'agrandir une piste dans ce sens puisqu'elle est pile dans l'axe Ils ont choisi de développer la zone d'activité aéroportuaire à l'extrémité SE, et au delà de celle-ci, ils ont permis une urbanisation pavillonnaire galopante. Partant de ces deux points, la "vieille piste" était condamnée. La voit sur Google Earth ici (marquée par des croix pour éviter que quelqu'un ne s'y pose par erreur) : https://www.google.fr/maps/place/Aéroport+Nantes+Atlantique/@47.1538788,-1.6084642,2982m/data=!3m1!1e3!4m5!3m4!1s0x4805eaee9b19622b:0x18246ec2038c3524!8m2!3d47.1574188!4d-1.6062316 Et, lorsqu'il s'est agit de trouver un aéroport de déroutement, à l'ouest de Paris, pour Concorde dans les années 60, la réserve foncière de Chateau Bougon était consommée. Il a fallu en faire une nouvelle, et c'est le début de l'aventure de Notre Dame des Landes (en 1962 si ma mémoire est bonne). Tout cela pour souligner que l'ensemble des problèmes actuels n'est pas liée à l'imprévoyance des décideurs de ces 10, 20 ou même 40 dernières années, mais que c'est la courte vue d'il y a 70 ans qui nous pénalise actuellement. Bon ... qui pouvait, à l'époque, envisager la situation de l'aviation civile aujourd'hui ? Et vu le mitage des campagnes qui a été permis pendant la même période, où existe t'il une surface assez étendue pour implanter un aéroport sans provoquer des nuisances à tout le voisinage ? Et tout en restant malgré tout assez proche d'un centre urbain pour rester intéressant ? Je crois qu'à un moment, il va falloir l'admettre : inévitablement, tous les aéroports finirons enclavés, avec leur cortège de risque et de nuisances. Il faudra vivre avec, tout comme les riverains des voies ferrées ont aussi appris à vivre avec les nuisances de ce moyen de transport, à l'époque.
  13. FATac

    PARIKRAMA Story

    En plus, @Dorfmeister nie l'évidence. Moi, je me fous de savoir ce qu'il se passe dans la vidéo qu'il nous montre et ce qu'y fait l'appareil : tout ce qui compte, c'est ce qui est marqué sur la dérive de l'avion. STOVL, en toutes lettres (je suis même tenté de dire "en lettres de feu").
  14. FATac

    Armée de l'air norvégienne

    Le container à parachute était sensé être monté à la demande, lorsque les conditions l'exigent. A priori, lorsque les terrains de déroutement permettent de s'en passer, que l'avion n'est pas lourd (comprendre chargé), même si les conditions météo rendent la piste difficile, son usage ne sera pas systématique.
  15. FATac

    PARIKRAMA Story

    OTAN faire ça en Freestyle. (comprend qui peut)
  16. FATac

    PARIKRAMA Story

    Les russes réfléchissent à la solution d'embarquer un F-35 sur une Amiral Gorshkov ?? Personne ne les laissera jamais faire ça !
  17. FATac

    US Air Force

    Accessoirement, cette trappe n'est pas propre aux Orion US : elle est présente sur tous les appareils. En fait, à bien y réfléchir, on peut dire que je me suis déjà autorisé à le faire.
  18. FATac

    US Air Force

    Cette trappe donne sur le compartiment de l'APU. D'ici à ce qu'il s'agisse d'une mise à l'air de l'échappement, il n'y a qu'un pas que je suis très tenté de franchir.
  19. Tiens, voici une vraie BD qui parle vraiment de défense, et pas d'histoire (militaire) comme le font beaucoup. Il y a, bien sûr, une histoire, une intrigue, mais le projet à l'origine de cette BD est bien un projet destiné à faire de l'Ecole Militaire Inter-Arme le personnage central du récit. Je l'ai longuement feuilleté. Globalement, ça a l'air plutôt pas mal. C'est un peu raide et rigide comme peut l'être une école d'officier (:-)), mais ça se laisse lire. En période de réduction de budget BD, je n'ai pas franchi le pas de l'achat, mais ce n'est pas passé loin.
  20. FATac

    La Composante Air belge

    Pour avoir été des deux côtés du manche en matière "d'outsourcing" de services de l'Etat, je dois relever que cette tendance est aussi développée en France que dans les pays anglo-saxons, et ce depuis quasiment toujours. La principale différence, et elle est culturelle, c'est sur le contrôle exercé sur cette externalisation. Pour caricaturer, les anglo-saxons externalisent au moins disant, laissent le contrat se dérouler, et choisissent un nouveau prestataire moins disant au renouvellement du marché. Ils délèguent une confiance totale au prestataire et ne font de contrôles (qui conduiront à l'annulation du contrat) que s'il y a un incident, accident ou défaut majeur porté à la connaissance du public. Et toujours pour caricaturer, les français externalisent au mieux disant, ce qui leur coute déjà une blinde, exercent un double contrôle strict de la réalisation de la prestation (conformité permanente au cahier des charges, plus recette finale de la qualité de la prestation par une seconde équipe), ce qui ralentit l'exécution et exige de maintenir des compétences en interne pour assurer ce contrôle et ne diminue finalement pas les coûts. La confiance ne peut être installée que par l'accumulation des retours positifs (ou par le copinage, hélas) et malgré cela, il reste des vérifications qui sont toujours susceptibles de rejeter les prestations qui ne sont pas d'un niveau suffisant. En gros, c'est l'application stricte et permanente de "La délégation n'exclut pas le contrôle".
  21. Et qu'est ce que ça dit ? Parce que ça montre un Mirage 2000 qui semble suivre une trajectoire parallèle à celle d'un autre appareil, comme lors d'une identification à vue, et le tout à un e distance assez respectable vues les difficultés du zoom pour rester cadré serré sur le chasseur. En matière d'interception d'appareils civils, il me semble que la norme est celle du pays survolé, mais que l'usage veut que l'on demande l'accord de l'appareil intercepté lorsqu'il s'agit d'un simple exercice, mais qu'on ne demande rien lorsqu'il s'agit d'une interception de contrôle. Je n'arrive pas à comprendre où est le problème dans cette mayonnaise que certains essaient de faire monter autour de ces vols.
  22. FATac

    Le JSF menacé au Canada !!!!

    Pourtant, certains l'ont fait ... Bon, c'est tiré par les cheveux, mais Marcel Bloch était un mec de 1917. Et ça ne l'a pas empêché d'imaginer l'avion qu'il faudrait en 1960. Bon, par contre, il n'a jamais été question de l'imaginer en 1917, ni de le produire dès 1920, ni de le garder 40 ans en service (ça, c'est venu tout seul). Mais en 1917, un appareil était obsolète en quoi ? 12 mois ? 18 ? 2 ans ? Et l'investissement coûtait quoi ? Je dois admettre que l'exercice de projection est illusoire, totalement casse-gueule, voire impossible. Mais il faut aussi reconnaître que la durée de vie opérationnelle des appareils s'étire tout comme leur coût gonfle, génération avec génération. Cela fige les capacités pendant plus longtemps que par le passé, nécessite des retouches successives pour maintenir celles-ci au goût du jour et expose à une sérieuse et mauvaise surprise si quelqu'un, un jour, trouve une arme de rupture contre ces appareils maintenus en service si longtemps.
  23. J'ai vu ma voisine ce week-end et j'en sais plus. Apparemment, à l'époque Hong-Kong était un terrain d'affrontement entre factions communistes et nationalistes. Ce terrain, sous tutelle britannique, était un terrain neutre sur lequel chacun tentait d'assoir son emprise. A l'occasion de la fête nationale de Taiwan, en fin d'année, il semble qu'il y ait eu des provocations de la part de chacune des deux factions, provocations attisées par des interventions de la part du crime organisé. Ca a conduit à des émeutes, de nombreuses arrestations et des déportations. Le gouverneur de Hong-Kong a dû faire donner la troupe. L'oncle de ma voisine, marin à l'époque et déployé dans le sud-est asiatique, était placé en réserve au cas où le calme ne reviendrait pas rapidement. La famille a balisé ... Les émeutes ont montré l'importance de la "5eme colonne" taiwanaise sur le territoire et ont fait craindre que Taiwan ne tente de s'en servir comme tête de pont sur le continent.
  24. FATac

    [Chine] J-20

    Ca donne l'impression d'un modèle kitté limousine.
  25. Ce n'est pas un stator, c'est un redresseur ... Autre vue : Après, ses aubes sont elles fixes ou orientables pour accompagner les régimes de l'hélice, c'est une autre question.
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