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FATac

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Tout ce qui a été posté par FATac

  1. De ma faible expérience de stratège de salon, ce n'est pas une bonne idée non-plus. Pour reprendre l'analogie du blindage réactif, une fois la protection consommée, on laisse une brèche potentielle, dangereuse si l'adversaire renouvelle ses tentatives faute d'avoir déjà trouvé un point faible. Enfin, sortir de ses lignes va fournir probablement autant de renseignement utile que de s'appuyer dessus. Si la cartographie n'est plus complètement possible, l'analyse dynamique fournit, elle, bien des enseignements : itinéraires de sortie, non-minés donc retournables en pénétration nature et combativité des unités présentes possibilité de renseignement par les prisonniers révélation des lignes logistiques pour regarnir les lignes etc. Pour la jouer comme ça, il faut être persuadé de bénéficier d'un épais écran de brouillard de guerre - ce qui ne semble pas franchement le cas sur ces zones.
  2. Méfiance. En Amérique, quand on est très fort (mais moins que Chuck Norris), il est accepté de porter le slip par-dessus le pantalon.
  3. Eh non. Vraie nuance de la langue française. Peinturlurer signifie "peindre avec des couleurs criardes". Par conséquent, si c'est fait avec soin, ce n'est pas forcément fait avec goût. Mais le glissement de sens est fréquent, le côté criard étant fréquemment amalgamé à un manque de soin (au moins dans le choix des couleurs !).
  4. Peinturer est un véritable verbe français, dont le sens le distingue franchement de peindre. Ça signifie, "barbouiller de peinture", donc couvrir sans soin particulier.
  5. Le rouge est peinturé, pas peint. C'est pour ça que ça bave. Et après, la bande noire, appliquée avec soin, va recouvrir les bavures (et dissimuler les souillures dues au fouling sur la ligne d'eau). J'ai bon ?
  6. C'est marrant, "les mines, les mines, les mines", c'est la dernière des choses que j'aurais reconnue. J'aurais dit "le relief", "la végétation", "les coupures humides", "les combattants ennemis isolés", n'importe quoi, mais pas ce qui constitue, réellement, un point fort de l'adversaire qu'il pourrait encore renforcer en constatant son efficacité et la gêne qu'il représente. Niez, niez, il en restera toujours quelque chose !
  7. FATac

    Luftwaffe

    Der Pantoffel, bitte ! Pardon, "dèreu paneutoffèleu, putaincong" si tu montes dans un taxi blanc au soleil.
  8. Mon indonésien de cuisine (pas celui dans la cuisine) me permet de constater qu'ils ont donné un nouveau surnom au M2000 : bécasse. C'est certes plus flatteur que le pigeon F-35 ou la dinde F-14, mais ça reste moins glorieux que les aigles F-35 ou les faucons F-16 (qui, à force d'être trainés le ventre dans la boue par des muds, sont maintenant devenus des vipères). Blague à part, la traduction du lien donne : https://www-kompas-id.translate.goog/baca/polhuk/2023/06/13/kemhan-ri-beli-12-pesawat-tempur-bekas?_x_tr_sl=id&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=wapp&_x_tr_hist=true
  9. Quelle idée, aussi, de vouloir faire une démonstration de jonglage avec des parpaings... Karacho Genia, Karma is a bitch !
  10. L'évidence a toujours été quelque chose de très relatif. En matière de conflits armés, j'évite de l'invoquer, par prudence.
  11. FATac

    B-1B upgrade

    Tu es conscient que tu risques d'avoir mon divorce sur la conscience, si ce n'est pire...
  12. Moi, je trouve que ce bouchain qui plonge dessine une ligne que je ne peux pas pleinement qualifier d'élégante, mais qui n'est pas totalement sans charme. J'aime bien. En plus de permettre d'évaser davantage la carène pour donner de l'amortissement en tangage, voire plus marginalement en roulis et en pilonnement, il donne aussi du volume intérieur.
  13. FATac

    B-1B upgrade

    Je me demande si le Bone Porn n'est pas encore meilleur que le Tomcat Porn...
  14. FATac

    [Rafale]

    @Ponto Combo a donné quelques éléments de réponse juste un peu au-dessus :
  15. Ils assument... dans quel sens ? Au sens anglo-saxon, synonyme de "ils supposent" (to assume est un faux ami) Au sens français, pour dire "ils endossent la responsabilité" Si tu peux préciser, car ton message change complètement de sens selon l'interprétation retenue.
  16. Sur le plan purement politique (interne) de chacun des deux protagonistes, de ce que l'on peut voir publiquement en occident sans trop creuser, je constate une très nette différence d'approche du conflit au sein des opinions. Pour la Russie, le message d'état est celui d'une défense d'un peuple frère face à l'oppression occidentalo-nazie qui a germé en Ukraine. On devine, plus ou moins, qu'une partie de l'opinion n'achète pas ce discours, mais le prend avec une forme de fatalisme, de soumission, qui vaut, finalement, pour une acceptation tacite. Une frange, très minoritaire en apparence, rejette ce discours et subit, en retour, une répression visible, mais discrète et plus que ferme. Pour le Donbass, l'opinion est partagée entre représentants des deux camps, chacun se ralliant, avec enthousiasme, à celui dont il estime qu'il défendra le mieux ses intérêts. Il n'y a pas vraiment d'opposition puisque les opinions semble s'être réparties géographiquement, de part et d'autres, de la ligne de front selon le camp soutenu. Tout au plus, il y a une masse silencieuse, attentiste, qui laisse venir, sans prendre le risque d'une expression publique et adoptera, tièdement, le camp du vainqueur quand la poussière des combats retombera. Pour l'Ukraine, le message d'état est celui d'une défense face à une agression injustifiée et au vol de larges portions de territoires (et de leurs ressources). Et derrière, il semble y avoir une union sacrée. Il n'y a pas de voix discordantes, pas d'opposition marquée, qu'elle soit intérieure ou en exil. Les appels à la mobilisation (humaine, financière, morale) paraissent largement suivis. Alors ? La société ukrainienne est-elle toujours monolithique, derrière son gouvernement, à ce stade du conflit ? La Russie a-t-elle réussi à l'unifier contre elle ? Ou bien les voix discordantes restent-elles, pour le moment, dans un faible bruit inaudible de l'extérieur, ou étouffé à l'intérieur ?
  17. Est-ce que l'affaire Yoann Barbereau pourrait aussi rentrer dans ce contexte, dans cette méthode "à l'iranienne" ?
  18. FATac

    Le successeur du CdG

    Pardon ? Si c'est à l'épisode de l'extension des encorbellements que tu fais référence, cette extension n'était qu'une précaution pour ajouter de la sécurité à un cas d'opération jugé possible, mais rare (dégradation des brins). Le but était d'éviter de prendre des risques ou de diminuer les capacités de la plate-forme si le risque se produisait. Et cet épisode faisait suite aux premiers essais à la mer, donc à la "découverte" au réel des contraintes, tant de l'appareil qui était nouveau pour nous, que du bâtiment tout neuf. Pour autant, la plate-forme était conçue, d'emblée, pour l'opération du E-2C, ce cas ne se produisant qu'à la marge. Pour tout le reste, on fonctionne toujours aujourd'hui sur les plans "de base" qui ont prouvé leur pertinence. Es-tu sûr qu'il s'agisse d'une erreur de conception ? N'est-ce pas, plutôt, un choix doctrinal ou culturel de notre Marine ? A-t-on déjà transporté les chasseurs à réaction par 2 sur les ascenseurs des porte-avions de la Royale ? Le besoin de mouvements par paire est nettement plus réduit lorsque l'on a un groupe aérien de 25 ou 30 avions que quand on en a 70 à 90 comme sur les CVN. Le tonnage transportable par l'ascenseur est peut-être cohérent avec le transport d'une paire de chasseurs, mais m'est avis qu'il est surtout dimensionné pour un Hawkeye en première intention.
  19. FATac

    [Rafale]

    Tu es conscient que tu taxes ainsi Dassault, la DGA et l'AAE (entre autres) d'amateurisme ? Et par ricochet, tous les clients de cet appareil qui adhèrent à ce choix ? Je ne suis pas certain que toi ou moi disposions de suffisamment de biscuit pour juger aussi péremptoirement un choix dont nous ne pouvons expliquer ou justifier qu'une portion congrue tant nous, sur AD.net, sommes juste des amateurs.
  20. FATac

    [Rafale]

    C'est, effectivement, le choix de Lookheed Martin. Pas encore le nôtre. Et comme on a un peu mauvais esprit, on se gausse des obsolescences à traiter sur le système de désignation laser du F-35 quand, sur le Rafale, c'est traité en passant du Damocles au Thalios (et sans avoir à traiter tous les avions, puisque c'est un équipement de mission dont tous les avions ne sont pas systématiquement équipés). Il y a un choix de riche d'un côté, et un choix pragmatique (par nécessité et faiblesse des moyens) de l'autre. La solution américaine n'a rien de mieux pour nous, à moins de passer tout le budget de la défense dedans.
  21. Ben... Globalement, les témoignages WW2 (et après) que j'ai eu l'occasion de voir/lire insistent tous sur la récupération des chassis, des équipements, lorsqu'ils ne sont pas irrémédiablement endommagés, pour les réparer, parfois sommairement, avant de repartir au combat, parfois toujours farcis de trous.
  22. Ce raisonnement n'a de sens que si tous les acteurs, du fauteuil du dirigeant suprême jusqu'au dernier des mobiks dont les réseaux sociaux lui annoncent qu'il est sous le feu ennemi, agissent avec rationalité et selon un plan défini. Cela fait donc fi de tout ce qui est surprise, opportunisme, vision à court terme, sentiment de menace, perception d'un risque d'insuccès (sans parler d'échec), pression hiérarchique, luttes de pouvoir, etc. Ce sont tous ces éléments, qui ne devraient pas être signifiants, en théorie, qui font tous les chaos du déroulement des conflits, font barrage aux plans, et parfois cèdent, eux aussi, sous la pression interne ou externe.
  23. Enfant ou pas, ça ne change rien au problème. Le côté "enfant" en rajoute juste dans l'horreur. Et c'est déjà assez terrible pour ne pas en rajouter dans la vulgarité Pour reprendre ce que l'on sait de l'affaire, on a : un réfugié étranger, en situation tout à fait régulière, du fait de son status suédois et de la liberté de circulation au sein de l'espace européen qui s'est muni d'une arme par destination - un opinel, semble-t-il qui semble avoir pété les plombs et s'être lancé dans une folie meurtrière et a trouvé ses victimes dans un espace public où il n'y avait aucun motif de vigilance particulière. La même situation peut se produire avec un gaulois muni d'une serpe à la sortie d'un parc d'attraction. Alors, effectivement, les arguments de @christophe 38 et @jojo (lo savoyârd) sont insignifiants (et provocateurs) parce qu'excessifs, mais pour autant, la "simplicité" de la situation n'offre pas de réponse possible à un tel acte imprévisible, avec des moyens banaux, et dans un espace apaisé. L'émotion ne peut qu'entrainer l'excès en tout pour sécuriser : contrôles et checkpoint tous les 200 m, vigiles armés dans les bacs à sable, interdiction de tout ce qui peut devenir une arme par destination - et être dissimulé, ce qui est visible sera bloqué aux checkpoints, etc.
  24. Il me semble qu'il est difficile de faire la part des choses entre munitions incendiaires et munitions de marquage/éclairage. Si c'est bien le cas, les soldats qui reçoivent ces tirs peuvent tout à fait supposer que leur position est marquée pour un déluge de fer à venir après celui de feu.
  25. FATac

    B-1B upgrade

    A quel moment ils récupèrent l'aiguille du débitmètre qui s'est plantée dans le plafond du cockpit ?
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