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FATac

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Tout ce qui a été posté par FATac

  1. D'autant qu'à l'époque, on pouvait aussi se permettre de faire défiler les troupes récemment incorporées ou en cours de préparation pour monter au front. Ca faisait du monde à mettre dans le défilé, d'une part, et d'autre part il y avait peu de chances qu'une frappe de missile ou de bombardier vienne mettre le boxon.
  2. Allez... même avec du 5,56 OTAN, un projectile de 4g pour une cartouche de 11,20 g, ça fait quand même une grosse pression sur la logistique, avec près de 3t de munition à fournir pour ces 250 000 coups. Alors imaginez 100 000 morts dans chaque camp, dont 1/5 par tir de petit calibre (hypothèse relativement conservatrice supposant que le reste est victime de bombardements de sources diverses), pour ces 20 000 morts, chaque camp aurait eu à fournir un effort logistique de 60 000 t de munition de petit calibre ? Il n'y a pas à dire... la combinaison des grands chiffres donne toujours le vertige.
  3. Sinon, par ailleurs, je n'ai pas cherché à vérifier, mais est-ce que le 9 mai a été commémoré aussi en Ukraine ? D'une manière ou d'une autre, éventuellement avec des corps civils (police, pompiers, soignants, enseignants) faute de militaires disponibles pour honorer les monuments aux morts de la seconde guerre mondiale... Parce que si ça n'a pas été fait, c'est une erreur majeure qui pourrait placer, pour les esprits simples, l'Ukraine dans le camp des perdants du conflit mondial... Et si ça a été fait, ça coupe l'herbe sous le pied des accusations de néo-nazisme.
  4. Comme le dit la citation attribuée à Francis Bacon :
  5. La mention liminaire de l'entretien pose quand même les limites de l'exercice : ou, si je lis bien :
  6. Je les aime tous, et j'y joue encore (oui, ma PS/2 fonctionne toujours moyennant un adaptateur SCART/HDMI pour aller sur une télé moderne).
  7. Il y a, cependant, dans ces phénomènes, un problème à deux étages. Celui du culte qui dérape en fétichisme. Le culte, en acte de mémoire, est une forme d'élévation, qui sépare, effectivement, l'homme de l'animal (même si de telles manifestations sont aussi apparues chez des animaux). Probablement davantage parce qu'il montre une forme de conscience de la vie, de sa fragilité, de la mort et de sa permanence, mais aussi de la persistance des actes de la vie par delà la mort. Mais le faire tourner au fétichisme, le brandir comme un totem et un tabou, est une négation de l'acte de conscience qu'il représente. C'est le degré zéro de l'élévation et un retour cinglant vers l'obscurantisme et à une forme d'animalité : celle des moutons obéissant servilement et sans conscience à l'objet (et l'animateur) du culte.
  8. FATac

    Le F-35

    Ben... L'avion aussi est un "ship" pour les anglo-saxons (un peu comme pour nous, puisque c'est un aéronef, et qu'on y désigne la droite et la gauche dans le sens de la marche par tribord et babord...).
  9. FATac

    Armée de l'Air hellénique

    S'agissant d'appareils grecs, les décorations sont plus souvent sur les couleurs nationales que d'autres combinaisons.
  10. Rheinmetall Air Defence est une filiale de Rheinmetall, basée à Dusseldorf, n'est-ce pas ? Est-ce un rebranding d'Oerlikon ou est-ce une filiale distincte ?
  11. Je ne me risquerais pas à évaluer le risque de dommage cataclysmique pour un impact hypothétique, que l'on ne peut pas franchement quantifier, sur une structure dont on ignore tout ou presque. Je me borne à évaluer le plus probable : une déviation par le souffle ou l'impact de masse faible ou un impact indirect (pas plein-fer) sur un missile dont la structure est très probablement bien plus dense et rigide que pour les tubes bien légers auxquels nous sommes habitués pour les vitesses classiques de Mach 2 à Mach 4 (les efforts ne sont plus les mêmes vu la section). Et le missile hypersonique, mis en dérapage par un tel "impact", a de forte chances de finir incontrôlable (ce qui n'exclut pas la possibilité qu'il se disloque). Dans tous les cas, l'impact au sol, qu'il soit entier ou en morceaux, a peu de chances d'être hypersonique.
  12. Les tours jumelles se composaient d'une ossature périphérique en acier et d'un noyau central également en grande partie métallique. Ce n'était pas un collège Pailleron, mais l'idée est la même. Concernant le pont de Kertch, arrêtez-moi si je me trompe, mais le tablier autoroutier, en béton précontraint, a été ébranlé par l'explosion, ce qui a provoqué son ripage et son effondrement par défaut de ses appuis. Et le tablier ferroviaire était, lui, majoritairement métallique avec des parements bétonnés. C'est bel et bien l'acier, le maillon faible des ouvrages de BTP face à la chaleur. Le béton n'est pas magique pour autant, mais il peut être composé pour avoir une tenue à la chaleur assez remarquable - puisqu'on peut s'en servir pour faire des fours de métallurgie.
  13. Juste sur ce point... s'il y a un "impact" sur un missile hypervéloce, il y a toutes les chances que sa trajectoire post-impact soit déstabilisée, devienne erratique sous l'influence des efforts aérodynamiques qui vont être moins bien orientés et que cela dissipe très, très rapidement cette énergie cinétique - sauf dans le cas très particulier de débris ponctuels ou sphéroïdes.
  14. FATac

    [Rafale]

    Il n'y a pas qu'une question de boulard... ou pas que chez les gars de la DGA (au-dessus de celui des pilotes, je ne vois que celui des chirurgiens... ce côté demiurge ). Sur d'autres sujets, dans d'autres milieux, j'ai vu des experts criser parce que des gestionnaires refusaient leurs demandes au motif "pas de justification réelle, argumentation insuffisante". Il est vrai que la demande récurrente, justifiée par "mais j'en ai besoin" ou "parce que je ne l'ai pas encore" ne peut qu'être qualifiée de "caprice", quelle que soit la qualité du demandeur. Le pilote explique, maintenant, un réel problème opérationnel, à l'issue d'une expérience qualifiée et ayant probablement fait l'objet d'un rapport. Rapport qui n'a certainement pas été soumis en appui des demandes et justifications qui n'ont probablement pas été fournies à l'époque, faute d'expérience suffisante. Il n'en faut pas plus pour que ça passe dans la case "ressenti personnel du pilote" et que ça ne soit pas pris pour une justification effective de besoin.
  15. Cette vidéo et son tas de cadavres à moitié dénudés (donc difficilement identifiables avec certitude) sont déjà assez anciens. Il me semble qu'on avait déjà discuté de cette apostrophe en février... On commence à tourner en boucle, non ?
  16. Non, désolé... Mais je me posais la question vu que le son n'était pas pitché vers les aigus. Bon, certains algorithmes, dont celui de Youtube, font très bien une accélération à 100% avec un son qui reste cohérent, c'est un peu une surprise pour moi. Et finalement, vu la différence entre la vidéo originale et celle twitée, le timing de la séquence du premier au dernier tir passe grossièrement en 40 secondes, au lieu d'un peu moins de 60, d'où l'estimation du facteur d'accélération.
  17. C'est ça la partie importante. Bon, c'est une estimation, pas un rapport, mais le choix de l'adverbe "considérablement" fixe un ordre de grandeur bien au-delà de "largement" ou "probablement".
  18. N'importe quoi ! Le rendement américain est bien meilleur que le rendement russe ⸮ Les Russes ont fait environ 8000 morts civils en un an, au prix de 30 000 de leurs soldats quand les Anglos-Américains ont fait 200 000 victimes civiles en 20 ans pour 7 000 pertes. Et très accessoirement, les victimes civiles ne sont pas que les morts et les blessés, qu'ils soient Ukrainiens "kievistes" ou autonomistes du Donbass, mais aussi les quelque 7 000 000 de déplacés et réfugiés.
  19. Je crois que si le filet n'est pas tendu, mais relativement souple, son efficacité protectrice est peut être meilleurs - à condition qu'il ne soit pas, non-plus, trop proche de la cible à protéger. Sur la vidéo, moi, je vois de gars pétris de trouille (que je comprends), et qui se battent pour leur vie. Les fantassins qui ne se montrent pas agressifs sont, peut-être, excessivement prudents en multipliant les tirs de suppression sur des positions qui s'avèrent, finalement, vides. En ce sens, ils ne sont pas aidés par la reconnaissance (drone), mais ces tirs inutiles en apparence sont leur garantie de survie s'ils n'ont pas l'éclairage suffisant. C'est pourquoi je rejoins très largement ta conclusion !
  20. FATac

    [Rafale]

    @Picdelamirand-oil évoque, plus haut, un effectif de 1,4 pilote par avion.
  21. FATac

    [Rafale]

    Si, si, quand même... c'est un peu choquant. 3000 h / an, c'est 8h de vol par jour 7/7. Outre le fait que le vol n'est pas le seul travail du pilote (ajoutons au minimum les briefings et la préparation de mission), je doute qu'un pilote soit physiologiquement et psychologiquement apte à piloter, non-stop, à ce rythme plus de quelques jours avant d'être littéralement vidé, physiquement et nerveusement.
  22. Sans être déprimé pour autant, je dois reconnaitre que le sort de personnes que je ne connaîtrais jamais me préoccupe quand même parfois, notamment quand je fais l'analogie avec ma situation et que je me rends compte, par cela, de la fragilité du sort des personnes plus favorisées telles que nous le sommes. Je ne déprime pas, mais cela ne m'empêche pas d'avoir de l'empathie et de la compassion pour les victimes (quel que soit leur camp, la plupart du temps). Mais je reconnais que cela ne m'empêche toujours pas de dormir, ni de profiter du confort dont j'ai été généreusement pourvu, tant par mon lieu de naissance que par mon extraction sociale. Je ne suis pas certain que ce soit de l'émotion reconstituée, que ce soit artificiel, et je ne crois pas que cela me donne bonne conscience pour autant (d'autant moins que je n'agis pas en conséquence). Un reste de culture judéo-chrétienne plus ou moins assimilée, et quelques humanités en nombre limité ne me poussent pas à la révolte, mais ne m'empêchent pas de déplorer le sort de ces inconnus dont je pourrais être un jour ou l'autre.
  23. Ce ne sont pas les images de Maps qui font déprimer, mais leur association au fait qu'il s'agissait, à la base, de lieux de vie. Penser aux hommes et aux femmes qui avaient leur quotidien dans ces endroits avant qu'ils ne soient ravagés (comme au Soudan ou au Yemen, je n'ai pas d'échelle de valeur dans l'horreur), voire qui tentent d'y survivre, a quand même de quoi être déprimant, non ? Il y a tout de même un coeur qui devrait battre dans nos poitrines, et pas qu'un cerveau analytique traitant des données techniques et tactiques.
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