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Messages posté(e)s par FATac

  1. il y a 13 minutes, R force a dit :

    Au sujet de l'OSF je me suis souvent demandé pourquoi la tête optique n'avait pas été mise en dessous (et IR au dessus) ?

    @Ponto Combo a donné quelques éléments de réponse juste un peu au-dessus :

     

     

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  2. Sur le plan purement politique (interne) de chacun des deux protagonistes, de ce que l'on peut voir publiquement en occident sans trop creuser, je constate une très nette différence d'approche du conflit au sein des opinions.

    • Pour la Russie, le message d'état est celui d'une défense d'un peuple frère face à l'oppression occidentalo-nazie qui a germé en Ukraine. On devine, plus ou moins, qu'une partie de l'opinion n'achète pas ce discours, mais le prend avec une forme de fatalisme, de soumission, qui vaut, finalement, pour une acceptation tacite. Une frange, très minoritaire en apparence, rejette ce discours et subit, en retour, une répression visible, mais discrète et plus que ferme.
    • Pour le Donbass, l'opinion est partagée entre représentants des deux camps, chacun se ralliant, avec enthousiasme, à celui dont il estime qu'il défendra le mieux ses intérêts. Il n'y a pas vraiment d'opposition puisque les opinions semble s'être réparties géographiquement, de part et d'autres, de la ligne de front selon le camp soutenu. Tout au plus, il y a une masse silencieuse, attentiste, qui laisse venir, sans prendre le risque d'une expression publique et adoptera, tièdement, le camp du vainqueur quand la poussière des combats retombera.
    • Pour l'Ukraine, le message d'état est celui d'une défense face à une agression injustifiée et au vol de larges portions de territoires (et de leurs ressources). Et derrière, il semble y avoir une union sacrée. Il n'y a pas de voix discordantes, pas d'opposition marquée, qu'elle soit intérieure ou en exil. Les appels à la mobilisation (humaine, financière, morale) paraissent largement suivis.

    Alors ? La société ukrainienne est-elle toujours monolithique, derrière son gouvernement, à ce stade du conflit ? La Russie a-t-elle réussi à l'unifier contre elle ? Ou bien les voix discordantes restent-elles, pour le moment, dans un faible bruit inaudible de l'extérieur, ou étouffé à l'intérieur ?

  3. Il y a 11 heures, ARPA a dit :

    En effet, ils ne sont pas idiot au point de faire deux fois la même erreur. On a déjà eu le CDG qui n'a pas été dimensionné pour le Rafale M, on ne se loupera pas pour le prochain.

    Ou alors, on a oublié ce RETEX...

    Pardon ? :blink:

    Il y a 11 heures, Benoitleg a dit :

    Ni tout à fait pour l’E-2 C d’ailleurs. À la base, le CDG a été conçu pour un F-18  « enveloppe ».

    Si c'est à l'épisode de l'extension des encorbellements que tu fais référence, cette extension n'était qu'une précaution pour ajouter de la sécurité à un cas d'opération jugé possible, mais rare (dégradation des brins). Le but était d'éviter de prendre des risques ou de diminuer les capacités de la plate-forme si le risque se produisait.

    Et cet épisode faisait suite aux premiers essais à la mer, donc à la "découverte" au réel des contraintes, tant de l'appareil qui était nouveau pour nous, que du bâtiment tout neuf.

    Pour autant, la plate-forme était conçue, d'emblée, pour l'opération du E-2C, ce cas ne se produisant qu'à la marge. Pour tout le reste, on fonctionne toujours aujourd'hui sur les plans "de base" qui ont prouvé leur pertinence.

    Il y a 11 heures, ARPA a dit :

    A titre d'exemple, les ascenseurs du CDG peuvent transporter 2 chasseurs... type F-18 Hornet. Pour les Rafale à ailes fixe, il manque quelques mètres. Pourtant le tonnage est cohérent.

    La conception du CDG étant contemporaine de celle du Rafale, j'ai du mal à comprendre que cette donnée n'ait pas été prise en compte. Ou alors c'était un choix, vu que le Rafale a ailes delta n'était pas crédible comme avion embarqué.

    Es-tu sûr qu'il s'agisse d'une erreur de conception ?

    N'est-ce pas, plutôt, un choix doctrinal ou culturel de notre Marine ? A-t-on déjà transporté les chasseurs à réaction par 2 sur les ascenseurs des porte-avions de la Royale ? Le besoin de mouvements par paire est nettement plus réduit lorsque l'on a un groupe aérien de 25 ou 30 avions que quand on en a 70 à 90 comme sur les CVN.

    Le tonnage transportable par l'ascenseur est peut-être cohérent avec le transport d'une paire de chasseurs, mais m'est avis qu'il est surtout dimensionné pour un Hawkeye en première intention.

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  4. Il y a 2 heures, stormshadow a dit :

    Mais ne serait-il pas mieux d'intégrer directement ce pod dans l'avion comme le F35 ? Ainsi tout Rafale F5 sera apte à faire de la reco et désignation laser tout en étant pleinement supersonique.

    C'est, effectivement, le choix de Lookheed Martin. Pas encore le nôtre.

    Et comme on a un peu mauvais esprit, on se gausse des obsolescences à traiter sur le système de désignation laser du F-35 quand, sur le Rafale, c'est traité en passant du Damocles au Thalios (et sans avoir à traiter tous les avions, puisque c'est un équipement de mission dont tous les avions ne sont pas systématiquement équipés).

    Il y a un choix de riche d'un côté, et un choix pragmatique (par nécessité et faiblesse des moyens) de l'autre. La solution américaine n'a rien de mieux pour nous, à moins de passer tout le budget de la défense dedans.

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  5. il y a une heure, ksimodo a dit :

    Le char est peut être à remettre dans son contexte WW2,  ou même Vietnam ( ça date, mais depuis on n'a pas d'exemple sur une guerre qui dure plus que qq jours ). Le char est du consommable. Abimé, jeté. On a vu d'ailleurs les doctrines US versus Allemagne. Le grand nombre de qualité moyenne en jetable contre la qualité pseudo superlative à réparer....Le pb aujourd'hui est que l'occident à une qté ridicule...avec une qualité qui reste...celle du consommable. C'est vrai aussi pour les US, qui ne l'engerait que si supériorité aérienne, pas de risque anti char ( ou trés faible ) etc...et c'est aussi pour celà qu'on n'est pas près de voir des Abrahams avec la tourelle satellisée, ça ferait pas une bonne pub.

    Ben... Globalement, les témoignages WW2 (et après) que j'ai eu l'occasion de voir/lire insistent tous sur la récupération des chassis, des équipements, lorsqu'ils ne sont pas irrémédiablement endommagés, pour les réparer, parfois sommairement, avant de repartir au combat, parfois toujours farcis de trous.

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  6. il y a 10 minutes, Akilius G. a dit :

    Le raisonnement est solide et particulièrement tentant, mais il demeure la question du mobile, de l'intérêt au crime.

    Le barrage et la centrale nucléaire sont deux garanties précieuses dans les mains du Kremlin. Si la situation militaire dégénère, ce sont des monnaies d'échange. Un peu comme le méchant d'un film qui aurait le fils et la fille du président  en otage. Il ne va pas tuer le fils parce qu'il s'est moqué de la couleur de sa cravate, il va lui donner quelques torgnoles... Là le Kremlin vient de perdre un otage... Des luttes de pouvoir internes en Russie? J'ai du mal à y croire, je ne vois pas en quoi cela affaiblirait la position d'un successeur potentiel de Poutine... Le succès ou l'insuccès des opérations militaires aura plus d'importance.

    Ce raisonnement n'a de sens que si tous les acteurs, du fauteuil du dirigeant suprême jusqu'au dernier des mobiks dont les réseaux sociaux lui annoncent qu'il est sous le feu ennemi, agissent avec rationalité et selon un plan défini.

    Cela fait donc fi de tout ce qui est surprise, opportunisme, vision à court terme, sentiment de menace, perception d'un risque d'insuccès (sans parler d'échec), pression hiérarchique, luttes de pouvoir, etc.

    Ce sont tous ces éléments, qui ne devraient pas être signifiants, en théorie, qui font tous les chaos du déroulement des conflits, font barrage aux plans, et parfois cèdent, eux aussi, sous la pression interne ou externe.

  7. Il y a 2 heures, casoucasou a dit :

    Des enfants se font ouvrir le bide ?

    Enfant ou pas, ça ne change rien au problème. Le côté "enfant" en rajoute juste dans l'horreur. Et c'est déjà assez terrible pour ne pas en rajouter dans la vulgarité

    Pour reprendre ce que l'on sait de l'affaire, on a :

    • un réfugié étranger, en situation tout à fait régulière, du fait de son status suédois et de la liberté de circulation au sein de l'espace européen
    • qui s'est muni d'une arme par destination - un opinel, semble-t-il
    • qui semble avoir pété les plombs et s'être lancé dans une folie meurtrière
    • et a trouvé ses victimes dans un espace public où il n'y avait aucun motif de vigilance particulière.

    La même situation peut se produire avec un gaulois muni d'une serpe à la sortie d'un parc d'attraction.

    Alors, effectivement, les arguments de @christophe 38 et @jojo (lo savoyârd) sont insignifiants (et provocateurs) parce qu'excessifs, mais pour autant, la "simplicité" de la situation n'offre pas de réponse possible à un tel acte imprévisible, avec des moyens banaux, et dans un espace apaisé. L'émotion ne peut qu'entrainer l'excès en tout pour sécuriser : contrôles et checkpoint tous les 200 m, vigiles armés dans les bacs à sable, interdiction de tout ce qui peut devenir une arme par destination - et être dissimulé, ce qui est visible sera bloqué aux checkpoints, etc.

  8. Il y a 4 heures, metkow a dit :

    ici des soldats ukrainiens qui ont l'air de stressé un peu a cause de ca

    Il me semble qu'il est difficile de faire la part des choses entre munitions incendiaires et munitions de marquage/éclairage. Si c'est bien le cas, les soldats qui reçoivent ces tirs peuvent tout à fait supposer que leur position est marquée pour un déluge de fer à venir après celui de feu.

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  9. Il y a 1 heure, pascal a dit :

    (au bout de 6 mois de déploiement il doit y avoir un peu de perte).

    Le fameux coefficient de berniques.

    Un de mes anciens collègues, recruté ensuite à Lorient par DCN Ingénierie, spécialiste structures navales, voileux amateur et accessoirement autoconstructeur de son embarcation, avait une excellente formule empirique pour l'estimer.

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  10. il y a 5 minutes, ogo a dit :

    C'est plus Landivisiau que Lann Bihoue, non ?

    La base des Rafale M est Landivisiau, mais il y a eu un plot de PO parfois tenu par les marins, au moins de 2005 à 2017 à Lann Bihoué.

    Il y en a eu un monté occasionnellement à Tours jusqu'en 2021.

    A part ça, je n'ai pas trop suivi où ils étaient implantés pour couvrir l'Ouest de la France ces derniers temps.

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  11. Il y a 2 heures, Oxcart a dit :

    Non, c'était une navigation tout ce qu'il y a de plus classique.

    Tout dépend de la définition du classique. Quand on me dit "Oh, c'est la première fois que je vois un Rafale à Nantes", je me dis que ce n'est pas un classique fréquent. :wink:

    Et puis moi, j'ai plus l'habitude de voir passer les Rafale par paire, que ce soit près de Cognac ou avant Covid du côté de Tours. L'indication d'un Rafale seul dans le ciel de Nantes m'a aiguillé vers de l'exceptionnel, plus que du classique. À tort.

    Il y a 2 heures, Oxcart a dit :

    De plus, ça fait un moment que la PO n'est pas à Lann Bihoué.

    Ah. Merci. J'en étais resté sur un plot intermittent, armé par les marins quand il était activé.

  12. il y a 27 minutes, TMor a dit :

    Até Chuet avait évoqué un mode spécial dans le Rafale M justement par rapport à ça. C'est très flou dans ma tête mais il me semble qu'il était question d'un commutateur CATOBAR/??????????

    On en a parlé ici mais je suis nul en recherche sur le forum.

    J'ai préféré remonter à la source, plutôt que de chercher dans le forum :

     

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  13. il y a 1 minute, Fred974 a dit :

    Est-ce que la rupture du barrage pourrait favoriser Moscou, au détriment de Kiev, dans la compétition à l'approvisionnement des pays tiers ? (Et donc donner un levier politique supplémentaire à Moscou pour faire pression sur les pays du sud, pour les votes à l'ONU par exemple ?)

    A priori, les terres arables inondées et les récoltes gâchées par l'inondation provoquée par la rupture du barrage sont davantage sur la rive gauche (sous contrôle russe) que sur la rive droite (sous contrôle ukrainien).

    Cela peut, alors, jouer à la baisse sur les volumes de céréales (par exemple) offerts par la Russie sur les marchés, la capacité ukrainienne restant inchangée (c'est-à-dire assez diminuée par la situation ante bellum).

    Petite question corollaire : ce déversement, en aval, ne pourrait-il pas avoir comme effet corollaire de forcer l'artillerie ukrainienne à reculer, et d'en éloigner, en parallèle, les cibles russes ? Dans ce cas, les applications de feux réalisées dans cette zone pourraient revenir davantage à celui qui peut retrouver une liberté d'action de ses moyens aériens, plutôt qu'à celui qui utilisera l'arme savante (reine des batailles), non ?

  14. On m'a signalé le passage d'un Rafale solitaire au-dessus des faubourgs nord de Nantes, ce soir, entre 20h et 20h30, à grande vitesse et une altitude estimée à 750 m, sur un axe nord-ouest / sud est.

    Un scramble du plot PO de Lann Bihoué ?

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  15. il y a 5 minutes, paulwingwing a dit :

    Par ailleurs il me semble qu'avant l'invasion l'Ukraine avait coupé le débit du canal de Crimée pendant un an sans provoquer un exode massif ?

    L'Ukraine avait coupé le débit sur le canal de Crimée depuis son occupation russe en 2014, et au moins jusqu'en 2020 (après, je n'ai plus suivi ce point).

    Cela a bel et bien provoqué un exode massif, non pas en Crimée, mais dans les régions qui ont, depuis, été annexées par Moscou. :wink:

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