FATac

Non ! La sécurité des opérations et des combattants impose deux règles absolues : Un système, un équipement, un engin ne doit pas fonctionner lorsque l'on n'attend pas qu'il fonctionne (exemple con, une munition ne doit pas détonner quand ce n'est pas prévu). Un système, un équipement, un engin doit fonctionner lorsque l'on le demande (exemple con, le tir doit partir lorsque l'on presse la détente). C'est pour cela que les matériels sont prévus avec un potentiel excessif, dont une partie est garantie. Lorsque la partie garantie est consommée, le matériel est déclassé, réformé ou régénéré. Donc le moteur de chasseur en fin de vie : soit il lui reste du potentiel garanti, il sort de visite ou équivalent, et il n'a alors pas de vraie raison de servir à autre chose que ce à quoi il sert déjà : propulser un chasseur. soit il n'a plus de potentiel garanti, il peut fonctionner, mais il devient un facteur limitant pour la mission, car il est prévu qu'il puisse ne plus fonctionner - on a de la chance s'il fonctionne encore. Le recyclage de moteurs de chasseurs imposerait d'avoir des moteurs excédentaires, en volume important, et de gâcher de la ressource à restaurer du potentiel aux moteurs à droniser. A la limite, ça trouve sa place dans la perspective d'un remplacement de la flotte de chasseurs (ou de leurs moteurs) par un successeur, un nouvel appareil ou un nouveau moteur. C'est tout. Idéalement, le drone avec une durée de vie limitée doit être propulsé par des moteurs qui lui sont propres, qui sont développés pour être le moins coûteux possibles à la production puisque consommables, mais qui sont cependant fiables dans leur fonctionnement. On y retrouve alors des technologies "historiques", éprouvées, d'ancienne génération, dont le rendement n'est pas idéal, mais est suffisant pour l'objet.

J'ai aussi tendance à soupçonner la connerie, ou plus simplement l'ignorance, la méconnaissance, l'incompétance ou la surconfiance du côté russe pour provoquer une catastrophe de manière accidentelle. Un remplissage excessif du réservoir, avec une infrastructure préalablement endommagée, est une fausse bonne idée dont il faut, à un moment ou un autre, assumer des conséquences qui n'ont pas forcément été anticipées. Ce n'est pas une critique générale de l'action russe, mais en l'espèce, y a-t-il une chance que, sur ce front, la gestion de l'installation ait été réalisée par de vrais hydrauliciens, libres de leurs choix techniques, plutôt que par des clampins moyens recevant des ordres dont ils ne mesurent pas les conséquences ? Ce ne serait pas la première fois que, dans une guerre, les soldats feraient se feraient dépasser par des forces qu'ils ne maitrisent pas.

Perso, c'est celui ci que j'achète (de scénario) !

Sinon, de manière très annexe aux aspects géopolitiques et économiques, il y a le sport... Elina Svitolina, la joueuse de tennis ukrainienne (et accessoirement épouse de Gaël Monfils) est en train de paver sa route vers le dernier carré du tournoi féminin de Roland Garros avec un enchainement de joueuses russes (sous pavillons blanc) : Blinkova vendredi dernier, Kasatkina hier et un gros morceau, demain, avec Sabalenka (TS2). Si elle passe, elle pourrait rencontrer, mercredi, une quatrième et dernière russe, Pavlyuchenkova, si celle si se défait de son adversaire Tchèque.

Je viens de réaliser que ça fait, aujourd'hui, 15 ans que je suis inscrit ici. Pu***n, que ça passe vite !

Le Temps qui parle des horaires... Blague à part, si je comprends la grogne, il reste que c'est un peu crier avant d'avoir mal, non ? Les changements d'horaires sont, aussi, destinés à permettre les travaux de réfection et de refonte de l'arc afin d'en améliorer la desserte, non ? Sans ces travaux et les changements d'horaires qu'ils impliquent, le service va se dégrader jusqu'à son extinction totale... Mais le risque est que le report de trafic, durant les 10 années des travaux et des horaires "aménagés", ne questionne sur la nécessité de maintenir le service. Il faut donc sanctuariser, au plus vite, les travaux d'amélioration, qui déboucheront sur un service amélioré, et ne hurler au scandale que si ceux-ci tardent, montrant alors une intention dissimulée de faire disparaître le service. J'ai bon ?

Elle y a sa place lorsque l'on applique les implications : Avoir des F-35 implique d'être aligné. La réciproque n'est pas garantie. On peut être aligné sans avoir de F-35 Ne pas être aligné implique de ne pas (pouvoir) avoir de F-35. La réciproque n'est pas assurée non-plus. On peut ne pas avoir de F-35 sans être non-aligné pour autant. Conclusion, nous pouvons être alignés et ne pas avoir de F-35 sans difficulté. CQFD !

Morandi, le pont. Morandini, lui, fait le con à la télé et la radio, pas le pont.

J'aurais bien aimé le Danton, mais si l'on envisage son désarmement à terme, en fin de vie, la transition vers le numéro de coque en vue du démantèlement risque de s'avérer un peu douloureuse.

Si Naval Group et la Marine Nationale appliquent la Politique de Sécurité des Systèmes d'Information de l'Etat (PSSIE), alors l'informatique de bord, réseaux compris, fait l'objet d'inspections périodiques de recherche et de détection de "piégeage" (boitiers parasites, boitiers d'écoute, keyloggers et autres). Cela s'appelle un "dépoussiérage" et ce n'est pas un secret. Un accès à l'informatique de bord ne serait, alors, que temporaire, transitoire, et pas forcément dans la période permettant de glaner le plus d'informations utiles (la construction/finition présente moins d'intérêt que les phases d'opération).

Quelques suppositions : Parce que le nouveau standard n'était pas pleinement défini à la mise en production de l'avion et que certains éléments n'ont donc pas été produits au bon standard ? Parce que l'introduction d'un nouveau standard à la production imposerait de basculer toute la production au nouveau standard, alors que certains appareils en commande le sont encore à l'ancien ? Parce que la mise au nouveau standard hors des locaux du constructeur permet de valider la migration des anciens appareils, telle qu'elle va se faire en unité ? Et il y a encore bien d'autres hypothèses qui peuvent justifier cette démarche dont on ne sait pas grand chose.

« Qui domine les mers, domine tout le reste » Thémistocle (524 avant J.C- 459 avant J.C)

Comme dit précédemment, non. Mais... Elles peuvent se dégrader si leur développement n'est pas stabilisé. Elles peuvent exposer le ferraillage à la corrosion saline, laquelle altère la tenue du béton à la compression (l'effort contre lequel, justement, on utilise le béton). Elles augmentent la sensibilité au délabrement lié aux modes vibratoires - ce qui, pour un ouvrage routier, n'est pas un gage de pérennité. Elles augmentent la sensibilité au choc. Elles peuvent travailler au froid et à l'humidité pour se développer catastrophiquement. ... En fait, visuellement et ne sachant pas comment sont faits les piliers, on ne peut rien conclure. Il faut inspecter, confronter l'inspection au mode de construction (si ça se trouve, le béton profond n'est pas touché, ce n'est qu'un parement de finition qui est fissuré, etc.). Une petite note de calcul plus tard nous donnera une idée du potentiel de ces piles, en longévité comme en charge admissible... Mais en attendant, ça désigne un potentiel point faible à viser. C'est là qu'un apport d'énergie (cinétique, thermique, pression, explosion,...) peut avoir un effet maximisé.

Pour la photo sur laquelle ils sont au sol, pourquoi pas. Mais quand ils sont aux trainées, tout la haut, je pense que c'est bien le 13e qui les prend (au cours d'une large barrique par exemple, pour donner du fun à un transit monotone - transit sur le seul bidon supersonique ventral si je vois bien).

Ben le 13e prend les photos, non ?

Presque, quand même : https://www.bfmtv.com/international/europe/ukraine/guerre-en-ukraine-vladimir-poutine-en-visite-dans-les-regions-occupees-de-kherson-et-lougansk_AD-202304180300.html

Si, globalement, je suis d'accord, je n'en remarque pas moins que l'opinion exprimée avec précaution marque quand même une nette différence de respect (entre "le Zel" et "Poutine"). Personnellement, je n'ai jamais été partisan de l'usage de surnom, qu'il s'agisse de Tonton, Chichi, Flamby, Sarko, Winnie, Trumpy, Sleepy Joe ou autre (même si je confesse avoir pu m'y laisser entrainer des jours de fatigue). Ça me rend d'autant plus sensible à l'écart de traitement entre les deux protagonistes. Écart que je considère comme une différence de respect, voire une marque de mépris pas forcément consciente, et dont la banalisation m'inquiète (et m'a inquiété de tout temps, pour tous les personnages en cause).

Il me semble que c'est négliger la portée de l'article 12 qui permet, après dix ans d'application, à un membre de demander au Conseil une révision du traité motivée par l'évolution de la situation sécuritaire et/ou géopolitique. Or, je n'ai pas vu qu'il fallait l'unanimité des membres pour cette révision. De fait, une révision pourrait alors être écrite de manière à ne pas permettre sa ratification par la Turquie, conduisant à son éviction, de fait. Ce serait extrême et outrancier (voire outrageux), mais ça reste dans le champ légal du possible. Je ne dis pas que ça se fera, mais c'est une porte ouverte - tout comme la politique d'autorisation d'élargissement.

Ca, c'est un raisonnement qui postule qu'il n'y a pas besoin de courir plus vite que le tigre, mais juste plus vite que l'autre paysan poursuivi par le tigre. Mais ça suppose que le tigre s'arrête de courir après avoir mis un coup de patte au premier paysan. S'il continue à courir...

Chez nous, en France, on ne parle pas de tactiques dépassées, Môssieur ! Nous n'utilisons, et enseignons, que des tactiques éprouvées. Et même quand nous sommes ainsi à contre-courant des tactiques et des modes de nos alliés et amis, nous continuons de les utiliser avec une efficacité reconnue, parce que nous en avons totalement intégré la culture et assimilé les limites - ce qui n'est pas le cas de tous nos alliés dont le pivot vers d'autres tactiques les a gravement démunis vis-à-vis des basiques du "canal historique". Maintenant, si les drones peuvent apporter un plus à l'action du JTAC (mais aussi des contraintes et des risques supplémentaires), j'aimerais vraiment qu'on me dise en quoi la formation "classique" sans drones serait une tactique dépassée ?

J'arrive après la bataille, mais... Pour rappel, les aviateurs en formation à Nancy puis Mont de Marsan en début d'année 2023 n'étaient pas des pilotes venus découvrir le Mirage 2000 en vue d'une cession de ce type d'appareil, mais des personnels au sol venus s'acclimater aux procédures JTAC occidentales avec des équipages de Diesel comme plastron. Le souci de l'Ukraine, c'est que forcer le Kremlin à densifier la garde à la frontière, c'est aussi s'obliger, soi-même, à augmenter l'effectif en face pour éviter qu'une brutale concentration de gardes frontières russes ne devienne soudainement un corps expéditionnaire en goguette sur les arrières ukrainiens.

Mais je trouve que c'est quand même un bon move. Pas de Suède dans l'OTAN = pas de F-16V Si pas de F-16V et recherche d'une alternative "de rejet" type Su 35, alors départ/suspension de l'OTAN et plus de véto pour la Suède. Dans tous les cas, la Suède est dans l'OTAN, et le chantage à la qualification "terroriste" des opposants à RTE tombe à l'eau. Reste juste à voir où va tomber l'arbre Erdogan, à force de vaciller d'un camp à l'autre.

Comme dans un mariage : Le meilleur, c'est l'intention, le projet Le pire, c'est le quotidien qu'il faut gérer quand il ne ressemble plus au projet

Ne m'en veux pas, @Manuel77, mais le sens de la realpolitik dont je suis si fier m'oblige à te corriger... Et comme on dit en France, souvent quand on parle de politique : "Les promesses n'engagent que ceux qui les reçoivent".

Pfff... si c'est le Take-Off qui est incroyable, c'est bien parce que c'est un F-35... on a la preuve qu'il est disponible. Parce que sinon, si c'est l'aspect dynamique du décollage que le titre de la vidéo souligne, alors on a la même avec un C-135FR...