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FATac

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Tout ce qui a été posté par FATac

  1. L'étude du CVR a commencé. Apparemment, un "feu" a été évoqué par l'équipage, sans que davantage de précisions ne soient données par la source de l'info (http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/07/16/crash-d-egyptair-le-mot-feu-prononce-dans-le-cockpit_4970714_3212.html) L'enquête sera longue sur des éléments très parcellaires ...
  2. FATac

    menaces intérieures

    S'il était effectivement multi-récidiviste, le sursis n'aurait pas été retenu. S'il y a eu du sursis, c'est que ses antécédents le permettaient. Je n'ai pas accès à son casier, mais il ne semble pas si chargé que certains veulent le dire. 6 mois fermes, fin janvier (avec de la préventive jusqu'à la comparution de mars), fin mai il est dehors (ou au pire fin juin s'il s'est mal comporté en zonzon).
  3. FATac

    menaces intérieures

    Les planètes, tu semble les aligner comme tu le veux, du moment qu'elles tournent autour de la tienne. Dans le cas de celui-ci, je ne vois toujours pas pourquoi il aurait dû être en prison au moment des faits. Sinon, indépendamment de ce cas particulier, cela ne me paraît ni choquant, ni aberrant de voir que les terroristes qui menacent notre société sont recrutés essentiellement parmi ceux qui se trouvent en marge de celle-ci, qui rencontrent des difficultés d'intégration (de leur fait OU du fait de leur environnement), qui ont un large recours à la débrouille, voire à une économie parallèle. Ces personnes ont logiquement développé toutes les compétences nécessaires à la lutte armée, en plus du désespoir (pour certains) qui les fait plus facilement basculer qu'une Marie-Chantal qui n'a jamais volé que des ostie ou un Kevin-Eudes dont les parents assureront la subsistance jusqu'à ses 27 ans. Ceci dit, je te rejoins, il est permis de se poser des questions. Et il est salutaire de tenter d'y répondre de la manière la plus large possible et sans avoir de réponse toute faite a priori. Par contre, je ne comprends toujours pas ce qu'à fait Sarkozy qui à permis à ce meurtrier de ne pas être en prison de manière certaine ...
  4. FATac

    menaces intérieures

    Bien sûr, cette condamnation, en mars, pour des faits de violence avec arme par destination (une palette), en janvier à la suite d'une altercation liée à un accident de la circulation, cela justifierai qu'il soit à l'ombre et pour longtemps ... Même sans sursis, 6 mois ferme en mars, il serait déjà dehors et aurait commis la même chose. Et 2 ans fermes, n'aurait il pas fait pire en sortant, vraiment radicalisé (car pour le moment, on ne sait rien de ses motivations). C'est facile de rejeter la faute sur les avocats et la justice, non ?
  5. FATac

    menaces intérieures

    Justement, je sors d'en prendre ... ce fut très éclairant, très instructif, totalement inattendu et surprenant. Cela a même nettement renforcé ma confiance dans cette institution.
  6. FATac

    menaces intérieures

    J'ai omis de compléter la citation de ton propos par la mention "de salon" après "jusqu'au-bout-iste". Bien mal m'en a pris ... je voulais souligner l'engagement total de ces personnes, pour une cause qui nous est supérieure à tous et je prête finalement le flan à la critique. Tant pis ... La Justice n'est pas un outil. C'est un principe. C'est pour cela que l'on peut que se plaindre lorsqu'elle est instrumentalisée. La Justice n'a rien à voir avec la sécurité (qui est une prérogatives d'autres acteurs de l'état, au premier rang desquels se trouvent les forces de l'ordre). Elle a à voir avec les fautes (contraventions, délits et crimes), leurs conséquences, les possibilités de compensation ou de réparation et l'évitement de la réitération. Ce n'est pas pour rien qu'elle est représentée masquée d'un bandeau (symbole d'impartialité et d'objectivité), armée d'un glaive (symbole de son pouvoir et de sa capacité à "trancher"), et porteuse d'une balance (symbole de l'équilibre des soutiens et oppositions, lié au principe de contratdiction). Privilégier le glaive et rejeter le bandeau comme la balance, c'est transformer la justice en arbitraire, et finalement commettre davantage d'injustice, le tout au nom du Peuple de France. Désolé, mais s'il y a bien un endroit où tous les principes doivent être respectés, c'est bien en matière de Justice. Et pour avoir découvert récemment comment cela se passait, je ne peux que chanter les louanges de ceux qui se prêtent à cet "exercice de style" dont la fin est le respect du Droit et des lois par tous. Il ne peut y avoir de peine sans coupable, de coupable sans procès, de procès sans prévenu, de prévenu sans défense. Il faut donc accepter le risque d'affronter cette défense si l'on veut pouvoir condamner, in fine. Et la défense doit empêcher de condamner au moyen d'une nouvelle transgression du droit. Ce n'est pas du romantisme, les circonstances actuelles interdisant ce genre de fantaisie à mes yeux. Mais c'est plus probablement la négation de ce principe, plus que le principe lui même, qui mènera à l'anarchie et à la division. Quant à savoir où les djihadistes recrutent, je n'en ai, pour ma part, pas la moindre idée. Je soupçonne conjointement Internet, des mosquées radicales et des imams sauvages, et aussi des proches relations, dont certaines acquises en prison. Je ne saurai donc pas dire si, pour une petite frappe ou un petit délinquant multirécidiviste, le risque de radicalisation est plus grand lors du passage en prison ou lors du maintien dans son environnement habituel. Je sais juste que le maintien dans son environnement peut augmenter son risque de récidive de la délinquance (mais aussi le risque de subir une justice expéditive de son propre milieu).
  7. FATac

    menaces intérieures

    Ce n'est pas une idéologie jusqu'au-bout-iste, mais bel et bien le choix absolu, définitif, irrévocable et assumé de la liberté et de la démocratie. Aucun de ces juristes ou avocats ne "préfère" que les victimes souffrent, qu'elles soient seules ou nombreuses. Prétendre le contraire est au minimum un mensonge et très certainement une injure. L'avocat qui défend la pire ordure n'est pas son complice, mais bien davantage le garant du fait que la Justice s'exercera sans faille, sans faire de victime supplémentaire et sans que notre société n'y perde ses valeurs au passage. C'est autant "l'innocence" de la société qu'il défend, que les intérêts de son client, et c'est vrai que ce n'est pas forcément facile à admettre lorsque l'on n'instruit qu'à charge et du point de vue des victimes. Une petite lecture éclairante à ce sujet très connexe : http://www.maitre-eolas.fr/post/2004/04/18/15-comment-faites-vous-pour-defendre-des-coupables
  8. FATac

    menaces intérieures

    Si je peux éventuellement accepter la première partie de la proposition (l'appareil répressif adapté - bien que cela pose quand même pas mal de questions) ... Si j'adopte volontiers la toute fin (une justice rapide est appelée de tous mes voeux, en plus d'être la plus efficace possible) ... Il reste néanmoins des éléments dont je ne peux pas accepter l'association : une Justice arbitraire. L'arbitraire n'a rien à voir avec la justice ... Notre justice peut-être imparfaite, parce qu'elle est humaine. Cela lui évite d'être implacable, et donc inhumaine.
  9. FATac

    menaces intérieures

    On avait déjà les braquages au RPG-7 qui étaient préoccupants en matière de sécurité urbaine, si l'on commence à faire du contre-terrorisme au LRAC ou au Karl Gustav en marge d'un événement/attroupement populaire, on n'est pas sortis des ronces ... Personne n'a évoqué la possibilité de déployer des tigres avec 30 mm, roquettes et Helfire sur le territoire national ? Les drones du Belfort vont ils être armés pour survoler nos agglomérations ? Nos Rafales vont il s'entrainer à la GBU à domicile avant d'aller jouer à l'extérieur ? J'aimerai, vraiment, que certains réfléchissent au meilleur usage des moyens déjà disponibles (certainement insuffisants et d'autant plus quand ils sont mal employés) avant de se lancer dans la surenchère et la course à l'armement que l'émotion légitime permettra de faire accepter.
  10. FATac

    [Rafale]

    Pour avoir eu un précédent boulot qui traitait de problème d'ergonomie et d'IHM, je peux quand même affirmer qu'il y a une très grande différence entre une commande que tu as en permanence sous les doigts, fusse t'elle avec une action contextuelle, et une que tu dois aller chercher, au prix d'un geste, et dont il est nécessaire de s'assurer que c'est bien la bonne qui est actionnée car en plus d'être contextuelle, elle aussi, elle est entourée d'autres commandes aux actions pas forcément appropriées. Si les "boutons" à aller chercher comportent chacun une "empreinte" du style rond/croix/carré/triangle pour les différencier au toucher et que le pilote à une charge cognitive lui permettant de maintenir l'association entre contexte et symbole/commande, pourquoi pas. Dans le cas où tous les boutons sont identiques et qu'aucun repère tactile ne lui permet de garantir qu'il presse bien le 4e bouton et non le 3e (dans une association contexte <-> rang/commande), je crois que le contrôle visuel s'impose si l'on veut maintenir un minimum de sécurité.
  11. FATac

    US Air Force

    Des fois, j'ai l'impression que certains oublient aussi les contreparties, parfois pénalisantes, de la vitesse. Pour ce qui est de la surprise le jour où nos avions "à peine supersoniques" devront intercepter des avions croisant à mach 3, je crois que l'on a démontré, par le passé, que l'on savait faire malgré la difficulté. A l'époque, on a aussi développé nos systèmes spécifiquement pour contrer cela (le Super 530F) et on n'a rien oublié de l'expérience d'alors. Ce n'est pas facile, mais ce n'est pas perdu d'avance, au contraire.
  12. FATac

    [Rafale]

    Il y a des boutons sur le palonnier ?
  13. Que peut on attendre des rumeurs d'un hypothétique M88 gonflé, à part qu'elles se dégonflent ? :-D
  14. Dépressurisation, pas décompression. ;) La dépressurisation n'est pas nécessairement "explosive". Cela dépend de plusieurs facteurs, dont le nombre d'orifices et leurs dimensions. En gros, s'il y a assez de trous assez grands et hors des zones servant à la rigidité structurale de l'appareil, l'air pressurisé peut sortir en gros volume et les pressions s'équilibrer sans dégats supplémentaires à part un gros vent brutal à l'intérieur de l'appareil qui va faire voler papiers, textiles et objets légers.
  15. FATac

    Le F-35

    Je n'ai qu'une chose à dire : Perl, c'est bien !
  16. FATac

    Vol MH17

    A priori, surtout sur un missile Fire and Forget, cette fonctionnalité n'est pas désirable. Cela permettrait une forme de contre-mesure. C'est comme la balle du fusil : quand elle est partie, elle est partie et elle ira jusqu'au bout. Il est vrai qu'avec le guidé "manuel" ou le semi-actif, il y a la possibilité (minime) de dévier le coup au dernier moment, mais même ça ce n'est pas systématiquement efficace : une GBU, par exemple, est larguée dans un "basket" qui maximise ses chances de coup au but, sa trajectoire EST vers le but et le guidage ne fait que lui donner une précision supérieure. Même sans illumination, elle ne tape pas franchement "très à côté".
  17. FATac

    Le F-35

    La comparaison sur les lignes de codes n'est tout simplement pas un bon indicateur. Si les ingénieurs utilisent des ateliers de génie logiciel, une bonne partie de ce code peut être générée automatiquement et constituer un volume important, tout en ayant certaines garanties de consistance et de cohérence. Ce n'est pas là dedans que l'on pourra aller chercher le point-virgule en trop sur la ligne d'un for (...) ou la confusion entre les variables I et l. Si les ingénieurs, comme sur le Rafale, font appel à un système de virtualisation, le volume se trouve divisé en deux parties et l'influence sur l'un est sans effet sur l'autre : le logiciel de virtualisation peut se complexifier au fur et à mesure des générations de calculateurs, sans pour autant changer le code qui tourne dessus. Il peut disposer d'un harnais de tests assurant sa couverture et garantissant qu'il est complet et sans régression. Inversement, le code embarqué peut évoluer de son côté sans que pour autant les calcultateurs et la virtualisation ne change. Il y a encore de nombreuses autres raisons qui font qu'il peut y avoir une inflation justifiée du nombre de lignes sans que cela se traduise nécessairement par des défauts à la clé. Déjà, dans mes premiers jobs en assembleur (oui, oui !), avec des collègues, nous n'étions pas d'accord sur l'évaluation de la complexité de notre code : certains comptaient en lignes produites, d'autres en instructions (ce qui me semble le plus juste) et les derniers ajoutaient même une estimation des nombres de boucles (et d'instructions par boucle) pour converger vers les résultats. Les derniers étaient ceux qui avaient une culture du temps réel, en plus de celle de la programmation. J'en ai aussi connu, sur processeur CISC, qui altéraient leur code, quitte à ajouter des instructions, pour n'utiliser que les instructions les plus rapides (3 instructions en 3 ou 4 cycles chacune pour faire le même boulot qu'une autre, unique, en 20 cycles). On est donc, clairement au sujet d'ALIS et de sa complexité, en train de parler de quelque chose que l'on ne maîtrise pas, dont on a une vue extrêmement partielle sur une toute petite partie de son champ d'application. C'est comme estimer la biodiversité de la planète terre à partir d'un galet ramassé sur la plage de Dieppe !
  18. Je ne crois pas que les équipages soient tentés de prendre le risque d'une extinction volontaire d'un moteur sans avoir de très sérieux motifs pour le faire. Et en faire un schéma opérationnel, hors de circonstances exceptionnelles, ne va pas beaucoup les attirer. De plus, même si l'A400M peut voler sur 3 moteurs, il va nécessairement moins vite ou a moins de marge de vitesse/puissance que sur 4. Cette réduction de capacité est elle compatible avec un ravitaillement et les contraintes de sécurité qui tournent autour ?
  19. Pour autant que je sache, la perche, lorsqu'elle rentre dans le panier, passe en force sur un joint qui vient en resserrer l'espèce d'étranglement juste derrière le gland. Le pilote pousse encore un peu les gaz jusqu'à ce que le flexible forme une courte boucle qui permettra d'amortir les faibles variations de positions du ravitaillé par rapport au tanker. A la déconnexion, on se recule doucement pour déboucler la boucle délicatement, et lorsque le flexible est bien en tension, on freine encore un peu de manière à se séparer, dans l'axe, en repassant le joint en mode "sortie". Une manoeuvre trop brutale ou désaxée (perche/flexible) peut provoquer la rupture du gland. Pour ce qui est du panier, la collerette blanche est une espèce de parachute en tissu. Il est donc freiné, ce qui le "tire" loin de l'avion - lequel tire de l'autre bout pour avancer. Il y a donc une certaine tension dans le flexible qui tend à le rapprocher de l'horizontale alors que son poids seul tendrait à le faire descendre. Plus on va vite, plus c'est tendu. Un A400M, ou pire, un KC-130 auront donc des flexibles moins tendus que ceux des KC-135, à longueur équivalente. Du coup, plus long, plus tendu, les turbulences étant potentiellement orientée vers le bas, il y a moyen d'en tirer des conditions plus favorable et c'est l'objet des essais.
  20. FATac

    Armée de l'air Russe

    Tu veux parler des avions anglais plutôt, non ?
  21. C'est presque à se demander comment il est venu !
  22. De ce qu'on m'en a dit, les deux peuvent avoir raison simultanément. A priori, le séjour prolongé dans l'eau ainsi que la rupture d'intégrité du contenant, lors du crash, ont laissé pénêtrer de l'eau de mer qui s'est progressivement infiltrée dans le gel anti-choc. Cela impose un séchage long (minimum 8h d'étuve) pour chacun des composants avant toute tentative de remise sous tension pour diagnostic. Les premiers tests sur les premières mémoires disponibles montrent qu'elles ont pu subir des dégradations lors du choc. Cependant, ce n'est pas forcément critique. En effet, ce qui a subi les dégradations est très probablement le support des mémoires (le "casing" du circuit intégré, la "puce", le "chip" noir). Le composant de mémoire lui même, minuscule, protégé dans ce boitier, n'a pas forcément été impacté. Dans ce cas, le boitier contenant la mémoire peut avoir subi des ruptures de pistes ou des déformations rendant la connexion impossible. Il est alors nécessaire de "remonter" les composants mémoires dans de nouveau boitiers, ce qui est potentiellement lourd à réaliser, mais n'empêche pas, en suite, la récupération des informations. La récupération peut donc être lente, difficile parce que les opérations à faire sont lourdes et lentes, mais être bel et bien en cours et se dérouler sans accroc et sans perte.
  23. FATac

    L'Inde

    Désirs ardents, vessies, lanternes, interlocuteurs multiples, intérêts divergents, querelles d'influence, personnes "autorisées", prise de parole, avis ou opinions tranchés ... toute l'Inde en quelques mots. Tout ce qui manque, c'est le principe de réalité.
  24. FATac

    L'Inde

    Sur ce site, la nouvelle fraiche en matière d'aviation ne concerne pas le Rafale, mais l'Indigenous Trainer HTT-40 : http://www.ndtv.com/india-news/indigenous-trainer-aircraft-htt-40-makes-inaugural-flight-1420276
  25. FATac

    [Rafale]

    Et il y a encore de la marge pour diminuer : 12 Rafale sont beaucoup plus capables que 14 SEM. A iso-capacité, une flotille de 5 à 7 Rafale doit pouvoir faire le job ! Et on peut alors en déployer 3 ou 4 simultanément sur le PA. Classe ! Quoi ? Que je me taise avant d'être entendu par un décideur ? ...
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