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FATac

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Tout ce qui a été posté par FATac

  1. FATac

    [Rafale]

    Et plus récemment, le versement des Harrier de la FAA à la RAF n'a t'il pas été un bon moyen de se débarrasser totalement du type au motif d'économies lors d'une SDSR ? Le départ de tous les Harrier britannique pour Davis-Montham a fait des heureux, au sein de l'USMC, même si ces appareils étaient en partie différents des AV-8B du Corps. Sinon, pour en revenir au Rafale, il semble clair pour beaucoup que des commandes de M supplémentaires devront certainement être passées à un moment ou à un autre. L'attrition plus les appareils "immobilisés" pour instruction à l'ETR pèsent sur le format opérationnel des flottilles. A moins de redifinir celui-ci ou de dissoudre des formations, le manque d'appareil va finir par se faire sentir avant le RSA du CdG ... A moins qu'il n'y ait un successeur d'ici là.
  2. FATac

    [Russie] Sukhoï Su-34

    Ce MiG 29 est Slovène Slovaque, si je ne m'abuse ...
  3. Quel cerveau ? Elle est blonde, britannique et prof ! Par contre, elle est hyper-réactive au traitement dans les médias anglais qu'elle suit et qui l'ont alertée sur tous les points indiqués, davantage avec des rumeurs que des faits. C'est une campagne de peur, plus que de raison. Elle joue sur l'émotion, plus que sur le projet.
  4. Plus on approche de la date fatidique, et plus l'inquiétude est palpable chez les quelques britanniques que je fréquente. Ma voisine d'en face est paniquée ! Pèle-mèle, voici quelques uns des aspects qui la stressent : Elle est fonctionnaire RF (prof d'anglais dans le supérieur) et se demande si elle ne va pas être mise à la porte, ou repasser en CDD une fois le RU sorti de l'union. Ses collègues, Maltais et Irlandaise, la charrient d'ailleurs quotidiennement sur ce point en disant bien qu'ils restent européens, eux. Elle se pose des question sur les droits qu'elle aura vis à vis de ses enfants, notamment dans la lutte qui l'oppose à son ex-mari, Français. Déjà qu'elle apprécie très moyennement les parenthèses autour de son nom dans le livret de famille et sur les actes de naissances des enfants ... Elle gère les affaires de sa mère, qui vit à Manchester et dont elle est la tutrice légale. Pourra t'elle continuer à le faire de France - et notamment les mouvements de fonds Restera t'elle vraiment libre de faire des allers-retours RU-France comme elle le fait actuellement, aux vacances ou en cas de nécessité ? Comment se passera l'imposition sur le revenu ? Ne risque t'elle pas de se retrouver avec une situation de double imposition, à terme, alors qu'actuellement elle peut prouver son imposition en France pour se dégager d'impôts anglais ? Et la maison dont elle est propriétaire en France ? Comment cela se passe t'il pour les propriétaires extérieurs à l'UE ? Ils n'ont pas des taxes ou des obligations supplémentaires ? Si oui, est-ce que ça va rester dans ses moyens ou bien est-ce que c'est suffisamment douloureux pour que seuls les plus riches restent en France, obligeant la "classe moyenne" à retourner d'où elle vient. etc. Là où c'est cocasse, c'est que j'ai une cousine, Française, prof de Français dans une école en Angleterre qui a un certain nombre de questionnements symétriques. En fait, ce qui n'est pas drôle, c'est qu'à cantonner le débat sur des questions de principe, le quotidien de ceux qui peuvent être le plus affectés par un Brexit (en bien ou en mal) n'est jamais évoqué.
  5. FATac

    Le F-35

    Si le merge se fait face à face, il faut tourner à 90° pour rompre la mesure de rapprochement que fait le Doppler. Or, en tournant à 90°, il perd aussi son bogey puisque sa propre antenne ne peut être dépointée que jusqu'à 60/70° latéralement (mécaniquement). Il peut donc virer jusqu'à 60/70° en conservant le contact radar, mais ce-faisant, il risque aussi de permettre un accrochage à l'adversaire. Par contre, sur un engagement face à face mais décalé (trajectoires parallèles, écartées de 20 km par exemple), cela peut tout changer. C'est l'objet des entrainement et des définitions de tactiques du BVR.
  6. FATac

    L'Inde

    Plutôt 360. Tant qu'il n'y a rien de signé, les chiffres annoncés ont autant de valeur que les dates proposées : aucune ...
  7. FATac

    [Rafale]

    C'est un peu comme le passage en fut de chêne dans le bordelais, alors. On part d'un bon cépage sur un terroir favorable, on assemble un équilibre délicat, puis on laisse murir, prendre de l'ampleur, ajuster la robe, et si l'on est patient cela donnera un cru exceptionnel. C'est vrai que rien qu'un Fox Three N°19 qui parlerait de l'export, par exemple, ce serait plaisant. Le N°18 commence à dater, mais ce qu'il présentait est toujours d'actualité ...
  8. FATac

    [Rafale]

    Je ne suis pas certain que tu aies envie de le savoir, même si tu as l'air de vouloir l'apprendre ...
  9. FATac

    Le F-35

    A ta guise ...
  10. FATac

    Le F-35

    Pas sûr. Tout est question de méthode. Tu as écrit : En analyse du discours, on décompose : Une affirmation péremptoire. D'une part, elle pose le point de vue et assure que celui-ci est définitif (emploi du qualificatif "largement" qui n'accepte généralement pas la remise en question). D'autre part, comme dans un article de journal, elle transmet l'essentiel du message. C'est le chapeau de l'article, c'est peut être la seule partie qui sera lue par un lecteur pressé. Il faut donc que tout y soit. Une justification. Ce n'est pas une explication. Ce sont des arguments qui sous-tendent l'affirmation initiale. Un contrefeu. La dernière remarque vise à minorer l'impact de l'affirmation initiale au cas où, finalement, un contradicteur se montrerait convaincant. Pas nécessairement à ouvrir le dialogue car une telle présentation péjorative (ce n'est que) d'un avis personnel est souvent un indicateur que cet avis est définitif. Tu aurais écrit : Le discours est le même, ce sont tes mots, j'ai mis en gras le seul ajout. Par contre, l'analyse est différente : Des éléments de réflexion qui étayent ce vers quoi va tendre le discours Une mention réductrice qui limite la portée de la conclusion aux éléments démontrés précédemment Une conclusion qui est, du coup, tirée des éléments préalable et qui n'a donc pas le caractère absolu qu'elle peut avoir quand elle est établie en mention liminaire. Pourtant, vois tu la différence que cela peut avoir dans la discussion ? Moi, quand je lis, je suis naturellement tenté d'accorder du crédit à la seconde version quand la première me rebute : je ne suis pas tenté pour y remettre moi-même les choses en ordre. Si ce que tu souhaites exprimer est bien le message de la seconde version, alors il faut l'écrire comme telle. Ce n'est pas à X lecteurs de faire l'effort d'analyse du propos de 1 auteur. C'est au contributeur de tenter de faire l'effort pour être compris par le maximum.
  11. FATac

    [Russie] Sukhoï Su-34

    Zinc Chromate ? A l'ancienne ?
  12. FATac

    Ici on cause MBT ....

    L'EFA est conçu pour deux objectifs, et c'est peut être là son drame : Faire le "bac" pour franchir des coupures humides en noria. C'est ce que tu appelles le "radeau" Faire un pont flottant fixe, mais pas permanent. Une fois la brèche franchie par le train roulant, le pont est démantelé et les EFA suivent le mouvement. L'une n'est pas prioritaire sur l'autre et l'instruction prévoit les deux en proportion égale à ma connaissance. D'ailleurs, l'Entraineur au Pilotage Aquatique installé à Angers avait pour but de diminuer substantiellement le coût de l'entrainement à l'accouplage, en évitant qu'une fausse manip d'un stagiaire débutant ne vienne plier cette pu***n de broche d'accouplement dont le remplacement coûtait 1 MF. En mode "bac", l'EFA déploie ses 5 caissons (le central, les deux latéraux qui viennent couvrir l'avant et l'arrière du véhicule roulant, ainsi que les deux rampes extrêmes, dépourvues de flotteurs et qui servent à la prise de rive. En mode pont, les deux EFA extrêmes ont un de leur côté configuré en mode bac, pour la prise de rive, et l'autre où la rampe n'est pas déployée. Tous les EFA intermédiaires sont en mode 3 caissons, les broches d'accouplement étant sur les caissons latéraux et imposant que la rampe reste repliée. En théorie, tous les engins de l'AdT peuvent passer sur un EFA, qu'il soit en mode pont ou en mode bac ...
  13. Le volume de 1200 m3, c'est aussi un cylindre creux de 6 m de rayon extérieur et de 5 m de rayon intérieur, sur 36 m de long ... globalement il doit y avoir la place de loger ça sur un cigare de 97 m de long et près de 14 m de diamètre ... non ?
  14. FATac

    [Rafale]

    Je ne souhaite pas rentrer dans une polémique au sujet de laquelle je manque d'informations pour me prononcer, ma boule de cristal n'étant déjà pas capable de me donner 3 ou 4 chiffres du tirage du loto. De plus, je ne souhaite viser personne en particulier (désolé, Shorr kan), mais je vais profiter d'une des dernières interventions, certainement rédigée de manière pourtant modérée, pour pointer quelques unes des difficultés de cette discussion. La première phrase présente le défaut d'être tout aussi péremptoire que tout le reste des propos critiqués auparavant. Les conflits passés (avérés comme finalement "mineurs") ne sont pas représentatifs du grand soir à venir. Il va être difficile de continuer à discuter sur cette base bien affirmée. Personnellement, j'ai même tendance à croire qu'elle est aussi fausse. Certes, l'ex-yougoslavie, la Libye ou le Mali ne sont pas des conflits majeurs entre adversaires equipotents, mais initialement, les Malouines ou GW I présentaient toutes les caractéristiques d'un affrontement équilibré. Sauf que finalement, ce qui parait potentiellement équilibré initialement risque très rapidement de ne plus l'être. C'est Clausewitzien, une histoire de friction : l'action des un et des autres s'appliquera toujours d'autant plus fortement qu'ils pourront, localement, bousculer l'équilibre. Si le conflit est de grande ampleur, entre adversaires symétriques, la furtivité et la guerre électronique seront aussi sérieusement bousculés par l'accumulation de moyens complémentaires susceptibles d'en effacer le bénéfice, pourvu que les appareils soient capables de bénéficier de pistes extérieures et de les engager. AWACS, radars terrestres, ordinaires ou multistatiques, défense SA seront aussi utilisés au maximum - ce qui les exposera, certes à du DEAD/SEAD - mais leur combinaison pourra annuler une partie de l'avantage des appareils furtifs et permettre au minimum une localisation qui permettra d'éviter d'être surpris. Obtenir du préavis, ou a minima éviter d'engager les appareils dans une zone où l'ennemi est susceptible d'agir, c'est un des enjeux de tout l'environnement autour des appareils furtifs - qu'il soit autonome ou conçu pour un travail en coalition, en misant sur la stabilité et l'intégrité de celle-ci. Un autre point, c'est que si les appareils misent largement sur la furtivité et la guerre électronique, ils risquent de subir les mêmes limites les uns que les autres pour le combat rapproché lorsqu'ils ne sera pas évitable. En ce sens, si la furtivité et la GE, lorsqu'ils sont partagés, nivellent les capacités de d'engagement à grande distance, ils pèsent aussi à égalité sur le combat à courte distance. Accessoirement, celui qui fera pencher son compromis vers davantage de manoeuvrabilité aura nécessairement moins de capacités sur la furtivité ou la GE. Il sera, certes, plus apte au combat WVR, mais il s'exposera bien plus pour la partie BVR qui précédera. Le dosage du compromis est un point essentiel de la réussite de cette stratégie - hors éléments extérieurs et multiplicateurs de force. Chaque force peut y voir un dosage optimal en fonction de ses moyens, de ses doctrines, potentiellement différents des autres. Et tant qu'ils n'auront pas été confrontés les uns aux autres, on ne sait pas lequel est le plus optimal de tous - d'autant que les facteurs extérieurs influerons toujours ... Et si le biais, c'était surtout de limiter la réflexion à une toute petite partie du problème : les appareils. Or, l'ensemble du problème est à prendre avec tous les éléments de doctrines, le niveau d'entrainement des équipage, les moyens complémentaires, le soutien, le renseignement, etc. Or, pour ma part, je ne suis certainement pas outillé pour gloser sur la vue d'ensemble - et sans vouloir paraître pédant, je ne suis pas certain que beaucoup de monde, ici, dispose du background nécessaire. Restons donc dans la discussion, mais certainement pas dans la réflexion. Non, on ne sait pas de quoi elles seront faites. On ne l'a jamais su mais cela n'a jamais empêché de s'y préparer. En fait, chacun dans son coin, prépare la guerre de demain selon la manière dont il veut pouvoir la mener. Tout le monde la prépare à sa manière, mais seul le futur vainqueur fait les bons choix. Les autres font nécessairement les mauvais, mais on ne peut le savoir qu'après. Donc, où est le problème de choisir un axe de préparation, et d'y pousser un avantage que l'on estime décisif au maximum de ce qu'il pourra donner ? Cela ne ferme pas les autres possibilités (les avions emportent toujours des canons), mais fait baisser leur cote dans le compromis global dans une mesure plus ou moins importante selon les moyens de chacun. C'est, globalement, le sens d'un discours qui est pourtant fortement critiqué ici (peut être essentiellement parce qu'il n'est pas assez 'anti-F35', et accessoirement parce qu'il est parfois apporté d'une manière abrupte qu'une forme d'usure peut, peut-être, expliquer à défaut de le justifier). Et si, maintenant, on essayait de raisonner plus large avant de basher ... ou de revenir au Rafale qui, globalement, rentre dans l'essentiel des propos que je tiens ci-dessus, avec un dosage des ingrédients qui lui est propre, sans que je sache dire si c'est le meilleur ou s'il est voué à l'échec face au pigeon obèse. Si je devais aller voir un meeting à Avord, ce serait davantage dans le but de découvrir un vrai monstre, plutôt que le Rafale : il y aura moyen de découvrir les E-3F d'une manière ou d'une autre ? Seront ils seulement présentés/exposés ?
  15. FATac

    Les FREMM de la Marine Nationale

    C'est le fait de s'amarrer sur une bouée (grosse dans le cas d'une FREMM), aussi appelée "coffre". Et si aucune FREMM de l'avait essayé avant, c'est effectivement une première, même si, en tant qu'équipier occasionnel de plaisance, la manoeuvre semble finalement très ordinaire (à moins qu'ils n'aient pris le coffre avec la chaine d'une des lignes d'ancre, ce qui est un peu plus "velu"). Reste qu'un gros bateau comme ça, accroché à sa bouée, ça doit quand même faire bizarre
  16. Mais la classe "Formidable" (le contrat DELTA), ce sont justement des LaFayette en version singapourienne ...
  17. Pourquoi pas des VL-MICA, plutôt que des CAMM-M Sea-Ceptor ? Ca aurait l'avantage d'une certaine rationalisation (AdlA, Aéro et Marine) tout en conservant des capacités intéressantes, même si la portée semble un peu plus faible. En plus, les containers VL-MICA pourraient, peut-être, être rechargés en mer, il me semble (la version terrestre est donnée pour pouvoir être rechargée en 15 minutes avec 3 servants).
  18. L'immatriculation de l'appareil ne le dira pas ... par contre, il semble bien qu'il s'agisse d'une collision entre les deux solos : le #5, Capt Michael Maestro Meister, et le #6, Capt Reto Tödi Amstutz.
  19. Si j'étais superstitieux, je n'aimerai pas être à la place du Capitaine Tardif, je crois que c'est lui Athos #6 cette saison.
  20. Il y a eu des précédents de déploiement de batteries de Patriot PAC 3 hollandais, espagnols et allemands (durant 3 ans pour les dernier), en Turquie. C'est juste un mouvement au sein de l'OTAN pour rassurer un de ses membres.
  21. FATac

    [Rafale]

    Les américains ont toujours géré la déconfliction en cloisonnant les zones d'action. Les autres (que les américains) ont l'habitude de le gérer en faisant comme les américains (ou l'OTAN) disent de faire. Donc ce sera chacun sa zone, avec liberté d'action à l'intérieur, et arbitrage par un contrôleur aérien pour les actions aux interfaces. C'est une affirmation péremptoire, gratuite et infondée, mais probablement assez proche de la réalité. Concernant le Meteor, le premier des eurocanards à en avoir la capacité est le Gripen. La capacité vient d'être mise dans les dernières évolutions logicielles du SNA (avant, c'était des avions de développement, ça ne compte pas). Sachant que c'est la plate-forme retenue pour le développement du Missile, je dirais que c'est naturel et facile. Le second, c'est bel et bien le Rafale. J'ai lu ici ou là que le SNA le gérait, pouvait le simuler pour les exercice, qu'il était donc déjà possible de travailler "comme-si". Pour la qualification du missile avec le porteur, c'est en cours et cela débouchera dès 2018 sur une disponibilité opérationnelle. Les deux éléments arriveront quasi-simultanément : le stock de missiles et la capacité de les tirer depuis des avions "en ligne". C'est plutôt bien géré, non ? Après, le coup de rabot sur les commandes, c'est une question de moyens et de priorités, hélas, pas de faible appétence. Après, les usages prévus du Meteor (high value assets, vu le coût de la praline) militent en faveur d'un stock relativement limité. Les cibles plus "ordinaires" étant destinées à subir les foudres du MICA qui reste extrêmement piquant à des distances importantes. Le dernier ne sera pas le Rafale, mais le Typhoon dont les mises à jour pour pouvoir tirer le Meteor ont été repoussées aux calendes grecques. Les missiles déjà livrés et qui continuent d'arriver dans la RAF sont stockés en conditionnement protecteur jusqu'à ce que l'avion soit apte à les tirer. Là, c'est moche.
  22. FATac

    [Rafale]

    Plusieurs éléments d'éclairage : Que sait on vraiment des missions qui sont menées lors des exercices conjoints et des rencontres menées avec des forces aériennes amies ? Pas grand chose, à part ce qu'on veut bien nous dire. Heureusement, on nous dit parfois que le premier jour a été de la familiarisation, en BFM/WVR, histoire de tisser des liens, et que les journées suivantes ont été très instructives (comprendre, "on a bossé comme des malades en BVR"). Que demande le public, vis à vis des retours de ces exercices ? Le public qui s'y intéresse, ce sont des fanboys. Il faut donc que le Rafale/Typhoon/Gripen/F-35 ait collé une dérouillée, photo de HUD à l'appui, à plus gros, plus fort et plus beau que lui. La restitution sur écran, du kill à 60 km, par les appareils du second rideau quand l'assaillant pistait le premier rideau parti en évasive couverte par un déluge d'ECM, tout le monde s'en fout à part les premiers concernés, les opérationnels. Comme les fanboys aiment l'entendre, les pilotes aiment surtout parler du moment ou ils ont mouillé leur liquette en soufflant comme des boeufs dans leur groin pour tenir les 9G nécessaire pour aligner le réticule sur la silhouette de l'adversaire (et là c'est un autre sous-vêtement qu'ils mouillent). Je ne vais pas dire que ce sont tous des vantards, mais comme les bons vantards qu'ils peuvent être, ils ne parlent que ce qui est accessible à leur public : le combat de papa, celui que tout le monde comprend. Enregistrer un "kill" en WVR lors d'un exercice, c'est difficilement contestable, alors que pour le BVR, chacun ira de son grain de sel sur les performances supposées/réelles de son missile ou de ses contre-mesures. Tout le monde rechigne encore à communiquer sur des performances effectives de missiles BVR et reste jalousement secret sur ses ECM. C'est pour cela que la plupart des exercices se font sur la base d'un armement tiers simulé et en retard de quelques générations. Ca met tout le monde d'accord et ça fait travailler les aspects tactiques qui restent la base du métier.
  23. FATac

    [Rafale]

    [+- connexe au Rafale] Il me semble que beaucoup, ici, sous-estiment la difficulté du combat BVR et les prises de têtes qui en résultent pour définir des modes d'engagement à grande distance qui soient sûrs, fiables, assurent une couverture mutuelle et une déconflixion des appareils agissant dans le même volume. Le BVR, ce n'est pas seulement "je vois loin, je désigne ma cible, je tire et je fais demi-tour avant qu'elle n'ait pu me voir". Ca, c'est F-15 SE II de Microprose. C'est, presque comme en WVR, "je trouve ma cible, je la désigne, je suis couvert par mon ailier ou le reste de ma patrouille, j'évolue par rapport à elle et je déploie mon dispositif pour réduire les possibilités d'évasive de ma cible, j'affermis ma prise pour qu'elle ne puisse pas s'échapper, je prends la meilleur opportunité de tir avant d'entrer dans ses volumes de détection et de réaction ou je passe la main à un autre appareil mieux placé". C'est du ballet à grande distance et grande vitesse ... Je crois qu'il y a un nombre certain de PIM ou de SCP du 1/2 qui ont sué sang et eau, qui ont planché des schémas tactiques abscons, dans le cadre de leur progression, pour arriver à définir et à documenter quelque chose d'exploitable et avec assez de repères pour pouvoir être intégré par les équipages et appliqué ensuite tant en exercice qu'au combat. C'est d'ailleurs pour cette expertise qu'il me semble que plusieurs chassous des Cigognes ont été versé sur Rafale afin de diffuser la culture du Air-Air et du BVR à une population majoritairement orientée Mud. Tout ça pour dire que celui qui ne maîtrise pas le BVR mais seulement le WVR n'a pas d'autre solution que de mener une lutte d'embuscade pour tenter d'accrocher un appareil avant d'être lui même éliminé par celui ou ceux qui l'accompagneront et le couvriront (et qui seront, eux, dans leur champ d'action BVR), qu'il s'agisse de Rafale, de Typhoon (un jour), de F-35 (à l'avenir) ou de Gripen-NG (bientôt).
  24. Je les attendais, ces deux là ... les F67 étaient déjà des appeaux à contestation. Mais c'est peut être de tous ces navires que l'on a appris et que l'on a finalement décidé que armements cinétiques et moyens aéronautique devaient occuper des segments distincts. Accessoirement, qu'il s'agisse des Foch/Clémenceau ou de la Jeanne, l'artillerie du secteur arrière est placée sous la plate-forme aéro, ce qui me semble la moins pire des solutions - à condition d'avoir encore de la place pour éviter de ranger les tourelles sous la flottaison. Pour le dessins initial des F67, cette position haute ne lasse pas de m'interpeler. Filleul d'un MP artilleur, je ne peux renier l'usage du canon, mais dans ce cas, leur remplacement par les Crotale était quand même bienvenu.
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