FATac

Le 1er avril, vraiment ?

De toutes manières, du Rafale, le F-22 ne se relève pas ! -------------------> []

Juste une remarque : embarquer des terriens en mission Jeanne, c'est peut-être un bon moyen d'habituer les Midships à travailler avec des pousse-caillous non-amarinés - ce qui correspond finalement à une situation qu'ils auront à gérer plus tard dans leur carrière. En fait, le détachement AdT n'est qu'une forme de plastron pour les marins, pour qu'ils apprennent (beaucoup) du pire qu'ils pourront rencontrer. ;-)

Tenez, c'est HS mais c'est cadeau : http://contrails.free.fr/fcl.php Je vous recommande les "ATC records", en bas de plusieurs sous section. Sinon, à une époque ou emprunter les vols de Turkish Airlines étaient moins suspect, j'ai souvenir d'équipages turcs ayant toutes les peines du monde à faire comprendre leurs annonces - mon épouse ayant même eu l'impression que l'annonce du pilote sur l'altitude, les températures et l'ETA était faite en turc.

Moi, je rêve de devenir pilote d'anglaises. Les Jaguar ont ma préférence, mais le concessionnaire n'a jamais voulu me laisser essayer et tout le monde s'en fout. ;-)

Quand même, il y a une nette différence entre : - des satellites de géolocalisation qui émettent un signal horodaté que des stations de réception peuvent analyser, comparer, et permettent un positionnement avec des calculs (relativement) simples. - des satellites de télécom qui reçoivent et envoient des signaux quelconques et sur lesquels une analyse à rebours, complexe, incertaine et sans possibilité de lever les ambiguïtés, permet d'esquisser des fuseaux depuis lesquels les signaux auraient été émis. Les premiers permettent une localisation, mais celle-ci reste "privée". Seule la station de réception sait où elle est - et en l'occurence, l'avion devait certainement connaître sa position. Les second ne livrent une localisation imprécise que par indiscrétion et au prix de calculs astronomiques. En fait, il faut les deux : précisément localisé par les premiers, l'appareil émettrait sa position dans chacun des messages "techniques" des systèmes de diagnostic. Ca prendrait quoi ? 10% d'inflation de bande passante en taillant (très) large ?

Je reprends l'info qui a fait frémir la presse tout le week-end : http://www.ledauphine.com/sante/2016/03/28/services-des-pompiers-payants-dans-le-calvados-et-la-gratuite-des-secours http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2016/03/26/01016-20160326ARTFIG00074-dans-le-calvados-certains-services-des-pompiers-vont-devenir-payants.php http://www.metronews.fr/info/calvados-certaines-interventions-des-pompiers-bientot-payantes/mpcA!8WS2XUqkBdAA2/ http://www.ouest-france.fr/normandie/calvados/pompiers-payants-les-importantes-precisions-du-sdis-4128714 Les réactions vont du "normal" au "consternant". On part cependant vers une espèce de rétro-pédalage, vers une tarification plus consensuelle. Cependant, je suis presque surpris que le débat n'ait mis aux prises que les politiques, l'opinion et les services d'incendie. Je suis certain que les assureurs auraient pu y mettre leur grain de sel, ainsi que les professionnels de santé et bien d'autres encore qui auraient à redire sur les conséquences d'une telle tarification. Il n'empêche qu'une solution doit être trouvée pour limiter les abus, mais pas au point de limiter les usages légitimes.

Concernant les scénarios à venir, je ne suis pas persuadé qu'il faille spécialement craindre une pression terroriste permanente, à bas bruit, avec des actions régulières même si peu meurtrières. De ce qui transparait dans la presse, les réseaux ne semblent pas assez structurés pour cela. Ainsi, les attentats de Bruxelles - qui semblent incomplets vus les explosifs non détonnés retrouvés et le troisième homme dans la nature - semblent davantage une fuite en avant en réponse à l'arrestation d'Abdeslam plutôt qu'une action planifiée et réalisée selon le plan. Je ne dis pas que ce n'est pas ce qu'avait prévu l'organisation, mais plutôt que le moment où cela s'est passé, dans la précipitation, peut avoir été contraint par l'arrestation d'un ou plusieurs membres et le risque que les cellules soient remontées/démontées. Ainsi, les attentats de mardi de la semaine dernière étaient hautement prévisibles (le risque, pas l'endroit où cela se réaliserait, hélas). Ne pas les commettre aurait gâché tous les efforts préalables des terroristes. Donc ils ont agi, peut être dans la précipitation et, on peut l'espérer, en faisant moins de victimes que s'ils n'avaient pas eu la pression. Cette porosité entre les groupes ou les cellules est certainement un des plus grands freins à leur efficacité et à leur pouvoir de nuisance. On voit bien que, d'une manière ou d'une autre, les différentes cellules sont liées, soit par le passé, soit par les fréquentations, soit par le banditisme. Du coup elles peuvent tomber de proche en proche lors d'une enquête après un passage à l'action. En conséquence, passer à l'action trop souvent va griller toutes les "cartouches". Maintenant, il ne faut pas prendre les terroristes pour des blaireaux intégraux non plus : ils vont se reconfigurer et séparer mieux leurs cellules. Ils peuvent aussi apprendre de leurs échecs, surtout tant qu'on n'a pas fait tomber les têtes de réseaux et les donneurs d'ordres. Le renseignement humain va regagner de l'importance. Le "fichage", et le suivi de ces fiches va être essentiel. Si les liens ne sont plus visibles, moins évidents, l'historique et l'analyse de celui-ci pourront donner des indications aux enquêteurs pour "sauter" d'un réseau à l'autre. De plus, une furtivité accrue des organisations se traduira par des actions qui surprendront davantage (tant les forces de l'ordre que la population). Donc, on peut s'attendre plus facilement à des coups forts, mais rares, plutôt qu'à des actions fréquentes, continues et une banalisation du terrorisme. D'ailleurs, les djihadistes et autres apprentis kamikaze n'ont rien à gagner d'une banalisation du terrorisme. Si la population s'y "habitue", elle vivra avec cette fatalité et l'action terroriste n'a alors plus de raison d'être - surtout qu'elle a un coût non négligeable pour l'organisation. Mais tout ça ne nous promet pas des lendemains qui chantent. [Edit] En fait, ce message à peu à voir avec Daech, mais plus à voir avec les "menaces intérieures". Dans le cas des territoires tenus par Daesh, on voit bien l'action terroriste par le fait qu'ils entretiennent la terreur en haussant le niveau de barbarie chaque fois que la population semble s'habituer au précédent. Dans ces zones, l'évolution est imprévisible (à part la tendance à se rapprocher d'un paroxysme apocalyptique).

Je dois avouer que je suis un peu perdu sur le programme d'intégration du Meteor. Certes, je reconnais que j'ai suivi les choses de très loin et très distraitement, mais dans mon souvenir on avait une capacité acquise (opérationnelle) en 2018 avec un programme très progressif d'essais de séparation (buches inertes), puis de tirs sans autodirecteur (buches (?) propulsées), avant les ultimes tirs guidés sur cibles volantes d'abord en environnement neutre avant de tester un environnement dense en défenses EM. La charge militaire ne faisant éventuellement partie que des tous derniers tirs - ou des premiers tirs périodiques de validation en vie opérationnelle. Or, là, on parle d'un tir d'essai de séparation, mais aussi d'un coup au but - donc d'un guidage. C'est moi où on a "compressé" des étapes. Il y a eu suffisamment de retour des premiers essais pour permettre d'anticiper certains jalons ? En tous cas, ce programme ne semble pas du tout prendre de retard, au contraire. C'est bien !

Ah, tiens, au chapitre des doléances ... Faire gaffe avec les dossiers qui courent sur plusieurs numéros : - pas plus de un dossier à suivre par numéro : il est hors de question d'avoir à la fois la 3e partie d'un dossier et la première d'un autre dans un même numéro, par exemple - pas étalés sur trop de numéros : 2 c'est bien, 3 c'est beaucoup, 4 c'est la limite extrême. Plus justifie presque un hors-série Je dis ça parce que, jeune et limité financièrement, ça m'a gavé que ce soit avec Air Fan dans les années 80 ou avec le Fana - de tous temps. Et même maintenant où je suis plus à l'aise, le Fana me laisse souvent l'impression d'être une vache à lait ... que je ne suis pas alors je laisse des séries ou des dossiers en plan et ça m'énerve. C'est à la fois une question de respect du lecteur et de choix éditorial assumé : si l'on montre que l'on accepte une volatilité du lecteur en fonction des thèmes abordés, paradoxalement celui-ci peut être plus fidèle que si on le contraint à suivre en le bridant et en ne lui délivrant qu'une partie de ce qu'il attend. Je ne sais pas si je suis très clair, là ...

D'expérience, je crois que la plupart des informations publiées ici ont déjà été publiées ailleurs. Les fuites sont rares - même si je ne dis pas qu'elles n'existent pas. Après, c'est sur que cité, mis en évidence par le gras, ça va vraiment être beaucoup moins confidentiel ensuite. ;-)

Moi, je dis qu'avec ce qui est proposé, au mieux on est en véritable dictature, et au pire c'est la guerre civile. Les terroristes ont déjà gagné si vous raisonnez ainsi, en estimant que votre "riposte" est graduée. Elle ne s'attaque pourtant pas aux racines du mal, mais seulement à ses manifestations les plus visibles.

C'est facile, il suffit de raisonner à iso-capacité alors que les capacités des systèmes évoluent. Tu te retrouves alors avec les capacités d'auto-défense de la FASM boostée qui deviennent équivalentes aux capacités d'engagement de la FAA ... Le haut du spectre d'antan se retrouve bien plus bas dans le spectre actuel. Pas la peine de chercher d'autres ambitions que celles de l'économie dans tout ça.

Parfois, une petite monographie peut aussi être intéressante, sans forcément aller jusqu'au niveau de détail du Fana de l'Aviation, ou alors avec un peu plus de photos (comme dans feu Air Combat). Le F-101 Voodoo, le A-5 Vigilante, le Su-15 ou même le mystère IV, voire aussi le F-100, peuvent être des appareils sur lesquels tout n'a pas été dit, ou bien pour lesquels un petit rafraichissement de connaissances peut être amusant (historique + anecdotes + doctrine d'usage et missions type + opération "phare" par exemple). De même, quelques récits de confrontations peuvent être intéressants s'ils sont bien faits. Que ces confrontations soient guerrières (incidents du Golfe de Syrte, le raid de représailles sur Baalbek, les combats aériens entre Chine nationaliste et République Populaire dans les années 50 et 60, ...) ou bien pacifiques (premières visites à l'ouest des Mig-23 et Mig-27, découverte du Mig-29 et de ses capacités après la chute du mur, ...). D'autres sujets/dossiers : les aviations du sud-est asiatique ou d'amérique latine dans les années 50 à 80, les missions de reconnaissance US sur tous les théâtres en devenir, feu-la RNZAF, la ROKAF de ses débuts à maintenant, la deliquescence supposée ou réelle des aviations libyennes ou syriennes, les grands exercices européens ou OTAN des années 70-80, retour sur des épisodes méconnus des conflits en ex-Yougoslavie, ... Il y a aussi - parfois - de bons dossiers qui mériteraient d'être traduits ou francisés, que ce soit dans Combat Aircraft Monthly, dans Air Forces Monthly, dans Aeroplanes, etc. du groupe KeyPub. Pour ma part, je me concentre davantage sur la période réacteurs/missiles. Un article de temps en temps sur les appareils WWII ne me gène pas mais d'autres titres sont aussi sur ce créneau. Par contre, l'époque des cages à poules ou de l'aviation de loisir/commerciale ne me branche pas.

Ce sont des mois indiens ?

C'est marrant, j'aurais plus dit que c'était un cliché dans l'esprit "Tien-An-Men", plutôt que "Kamikaze".

S'il tient ce genre de déclaration, c'est qu'il est contesté et que certains mettent en doute sa volonté de conclure ce contrat qu'il agite comme une espèce de miroir aux alouettes. C'est un mouvement défensif pour garder la main. Du coup, je rejoins sa conclusion : cela devrait se conclure sous peu, il n'a plus trop le choix de temporiser.

Apparemment, il y a une partie de l'argumentation de DEFA550 que tu n'as pas perçue. Il a souligné que le F-135 est plus gros que le M88, et nettement. Or, en matière de moulins à vent (hélices, éoliennes, soufflantes, turbo-réacteurs a compresseurs et turbines axiales), la taille compte : plus c'est gros, plus c'est "efficace". En première intention, le rendement est proportionnel au carré du diamètre de l'engin. Partant de là, nettement plus gros, le F-135 est nécessairement plus puissant que le M88 avec un surpoids qui ne croit pas au même rythme. Son rapport puissance/poids est donc, logiquement, plus favorable que celui du M88, même associé par paire. C'est une évidence et ce point n'a pas forcément besoin d'être rappelé : il n'amène rien au débat. Qui plus est, DEFA souligne que cet argument de comparaison est contre-productif car cet avantage lié à la taille n'est pas exploité par l'appareil tant il est handicapé par d'autres facteurs : consommation spécifique défavorable, taille et masse de l'appareil porteur supérieures, taux de dilution entrainant des gammes de performances différentes.

Félicitation, Gibbs ! Et permets nous de vous souhaiter, à tous les deux, autant de bonheur à venir que vous en avez eu ensemble jusqu'à maintenant.

eVince sous Linux me montre tout sauf 12 à 22. Finalement, le fichier est peut être compromis et les lecteurs de pdf sont plus ou moins sensible aux défauts constatés.

Je crois que les pages 12 à 22 ont été expurgées du document (qui reste cohérent, informatiquement parlant - pour le contenu, je ne peux pas encore en juger)

Et sur les bidons, cela ressemble bien à une flèche/pointe de flèche.

46 Ka-52, ça fait 8 par BPC, plus 14 en entretien/stockage/attrition. Si on ajoute quelques hélicoptères de manoeuvre, ça va quand même faire plus que nos groupes aériens anémiques sur les BPC Fr, non ? Quant aux 3 ponts, si les BPC doivent être équivalents à une base terrestre, ça permet de loger des ateliers, des stocks de spares en containers EVP, des véhicules de réserve, etc. Le radier serait juste la partie la moins utilisée - tout en restant employable au besoin. Mais je le redis, c'était une idée en l'air ... ça parait intéressant tant que ça flotte, ça peut devenir stupide quand ça retombe.

C'est peut être une approche à la con, mais pourquoi n'utiliseraient ils pas des BPC comme bases permanentes pour leurs futurs Ka-52. La capacité amphibie peut alors être une capacité accessoire - mais intéressante - la capacité principale étant alors le pont d'envol et le hangar. L'avantage, c'est que c'est peut être plus facile à protéger, sécuriser, mettre à l'écart des menaces terroristes qu'une base terrestre permanente. Une menace ... il "suffit" de prendre le large. Les capacités amphibies peuvent même être employées pour le ravitaillement, à la "sauvage" depuis une côte accessible ou un simple quai de port de commerce par les rampes. Je dis ça, je n'en sais rien, mais dans un territoire contesté, où il devient difficile d'assurer la sécurité en tous points, la base mobile, compacte, entourée d'un glacis facile à surveiller (la surface des flots), ça permet quand même un niveau de tranquillité au dessus.

La fonction prime le grade. Moi, je trouve ça sain comme fonctionnement. Anecdote perso hors monde des fusilliers : ca m'a permis, simple caporal-chef, de remettre en place le colonel commandant de base qui voulait jeter un oeil sur les cahiers de tests psychotechniques des épreuves de recrutement. 4 mois plus tard, on voyait sa fille passer les-dits tests. J'y ai gagné les félicitations de mon chef d'unité.