FATac

L'info qui m'a séduit dans cet article viet-namien, c'est que la nacelle ASTAC est déjà qualifiée sous Mirage 2000, pour ceux destinés à Taiwan. S'il est possible d'exploiter cette intégration pour débroussailler celle sous nos 2000D, ce ne serai pas mal.

Et accessoirement, lier réellement achat de Rafale et vente de Mirage serait un mauvais signal de leur part En effet, si cela leur permet de gagner sur le coût de possession d'une flotte "Made in Dassault", cela les bride et leur enlève l'argument de négociation "votre proposition ne nous convient pas, nous préférons acheter du Typhoon/Gripen/Super-Hornet/Flanker/Thunder/Whatever". En effet, les constructeurs de ces autres oiseaux ne feront pas de reprise des -9, donc l'achat coûtera beaucoup plus. Objectivement, je crois qu'il est préférable de négocier séparément les deux volets pour obtenir le meilleur rendement : renouvellement des appareils, en faisant peser la menace d'un départ à la concurrence pour obtenir la meilleure propositionreprise de l'existant, en acceptant le risque que ce volet échoue, mais s'il aboutit et à n'importe quel prix, c'est toujours du bonus

A350-XWB 900-ULR ça commence à faire long et peu lisible comme variante, non ? Je le trouve toujours aussi élégant !

Ce n'est même pas la peine de chercher jusque là. Un incident a mis l'avion sous les feux des projecteurs de manière défavorable, la moindre nouvelle à connotation négative dans un délai bref viendra renforcer cette image et sera reprise par une presse avide de coups durs, de difficultés et pour qui tout arrive en série. Alors pourtant que cette "série" n'est - bien souvent - qu'un artefact d'information.

Pour la bande, certains ne veulent pas admettre que plus c'est long, plus c'est bon. ---> []

Je préférais quand ils avait mis de vrais avions sous les abris : Ne me cherchez plus, je suis déjà très, très loin ...

Tiens, c'est la Bundeswehr qui gère les Eurofighter Typhoon, maintenant ? Et quand ceux-ci voleront de nouveau, on les restituera à la Luftwaffe ?

Si la FREMM italienne a des allures de vaisseau de combat, elle en a aussi les inconvénients quand la FREMM française dissimule ses capacités. En gros, la FREMM italienne montre tellement ses muscles huilés qu'on ne voit plus que ça et qu'on le voit de loin. La FREMM française est un peu (à peine) moins musclée mais elle ne déchire pas sa chemise et n'a pas ajouté d'épaulettes à sa veste de costume. Du coup, on s'en méfie moins, on ne la voit pas forcément venir ou on la laisse s'approcher sans s'en méfier - ce qui est une erreur. La "discrétion" est une arme. Qu'une FLF fournisse la signature d'un chalutier jusqu'à ce qu'on la voit, c'est déjà un plus. Si la FREMM française ne trace pas plus qu'un patrouilleur alors que ses capacités sont largement au delà, c'est aussi un très bon moyen de faire baisser la garde au dispositif adverse jusqu'au moment de démuseler les pièces ...

C'est une question de goût. Pour ma part, en terme de goût et d'esthétique, je considère les FREMM italiennes comme particulièrement ratées et les françaises beaucoup plus élégantes bien qu'un peu moins "agressives". Au chapitre des différences qui comptent à mes yeux : la tourelle italienne au design bien lourd, même sur le "petit" calibre (large et profonde, ce qui a d'autres avantage, je le concède)la couverture de la plage avant qui galbe un peu mieux la française et évite à la tourelle de se détacher comme si elle avait été posée là comme une m...eplus de finesse dans les superstructures du modèle FR, notamment avec une passerelle moins large, un bloc d'antennes plus étroit devant la cheminée, l'absence de ce demi-pont disgracieux devant la passerelle, moins d'encorbellements dans tous les coins pour loger du matériella française a une mature discrète à la place du sapin posé sur le toit de l'italienne et surmonté d'une boule à facettes miniature du radôme de nos vieilles Suffren et Duquesne.les échappements au niveau de la flottaison ne sont pas visibles sur l'italienne ?Globalement, à bien y réfléchir, elles ne paraissent pas taillées pour la même guerre ... l'italienne est massive et aggressive (je n'ai pas dit poussive) quand la française est discrète et élancée. L'une montre ses muscles et ses capacités, l'autre dissimule sa force tranquille. L'une a un klaxon qui joue le pont de la rivière kwaï porte une livrée rouge avec deux pots d'échappement, l'autre est un break Renault Nevada Manager gris passe partout.

Oui. C'est le même avion, avec des sections ajoutées/retranchées dans le fuselage et une motorisation adaptée au gabarit et au poids de l'appareil.

Oui, ta photo est prise au début de la manoeuvre de repliage. A la fin, ça donne ça :

D'ou l'importance de commencer par faire des mauvais choix ...

Ok, et en dessous, c'est un dessin de Rafale, vu de face, dont on ne voit qu'une aile. Merci.

Oui, même quand ceux-ci (la logique et les choix) sont mauvais ... ;-)

C'est quoi le patch rouge sur la combe du tireur de MICA ? Je n'arrive à lire que le 2e mot, NAVY.

Ah non, on ne sait pas. Peux tu développer ?

Tiens, une question, côté soute : en terme de "personnel naviguant cabine", il y faut combien de loadmaster, pour comparer entre C235, C160, C130 et A400M ?

Australie, Grande-Bretagne, Nouvelle Zélande, Brésil, Chili ... L'Ikara a quelque chose de très britannique dans le design, mais en pire ... enfin, Empire puisque le design est australien, justement. Le voici sans son lanceur : En site : En action :

Tiens, je viens de retrouver celui-ci que j'aime beaucoup :

J'ai la même impression, et connaissant quelques indiens, il semble que cette situation soit confortable pour les deux. Certains indiens sont davantage dans le paraître, la prise de position, l'expression qui est le seul moyen d'exister à leurs yeux. Ils sont ancrés dans le présent, dans la nécessité de s'exprimer. Il semble que ce soit le cas de Parrikar. D'autres préfèrent l'action, la réalisation, le bilan et existent par les actions qu'ils auront mené, davantage que par leurs prises de positions. Ceux là regardent à la fois le futur (pour la projection) et le passé (pour le bilan), mais se contrefoutent du présent qui n'est que le temps de leur action. NaMo est plus de ce métal là. Les deux sont donc, chacun à leur place, chacun dans leur rôle et ont toutes les raisons d'être tous deux comblés par ce qui se passe, même si cela semble discordant, voire schizophrène ... C'est l'Inde ...

C'est une erreur de traduction : Ballistic Missile serait plus correctement traduit en "projectile balistique", au moins pour les premières génération. Maintenant, 70 ans plus tard, il est trop tard pour trouver une meilleure traduction qui tienne compte tant du mode de propulsion que du guidage. Le mot est trop rentré dans les usages. Cela n'empêche cependant pas les théoricien (doctrinaires) de faire ce distinguo entre projectiles réellement balistiques (artillerie "classique"), roquettes et missiles (propulsion et guidage). Mais les frontières sont minces ...

Tout fout le camp, mon brave monsieur ... ou alors il faut aussi compter les heures de pauses syndicales ... :D

Ok, merci. Alors ce doit être sur un statique que j'ai vu une AASM sur un point d'emport arrière. Il me semblait aussi avoir vu une photo des essais initiaux avec l'emport de 5 6 maquettes aérodynamiques d'AASM, 1 sur chaque point de fuselage. J'ai dû prendre mes souhaits pour une réalité. :-/

Rappelez moi : les tirs d'essais de l'AASM depuis un Mirage 2000 du CEAM, ils ont été effectués depuis quel point d'emport ? Est il possible que ces tirs puissent déboucher sur une qualification à terme, si le client étatique en fait la demande ?

Ce n'est pas un interlocuteur particulier qui veut faire l'alpha et l'omega avec les contraintes d'élimination des défauts prévisibles : c'est le domaine d'application. Que ce soit en aéronautique, dans le domaine médical ou autre sujet sensible (genre sécurité nucléaire), on ne développe pas un logiciel critique avec des contraintes de sureté ou de sécurité de la même manière que le code embarqué dans un produit grand public ou comme un logiciel tout-venant, fusse t'il temps-réel. La notion même de branche stable ou de branche de développement est erronée dans ce domaine - pour l'expérience que j'en ai eu. Il n'y a qu'une version par branche et pour simplifier à l'extrême, c'est la version en exploitation et la version en développement - laquelle bascule d'un côté à l'autre selon le résultat des tests. La version suivante n'est diffusée que lorsqu'il a été démontré que sa couverture de ce que faisait la version précédente est complète au vu des attendus (fonctions non abandonnées) et la version précédente n'est alors plus maintenue. L'assurance qualité, dans ce domaine, ce n'est pas le taux de bug, c'est la masse énorme de documentation et d'éléments de traçabilité. On ne parle pas de qualité pour un code critique, mais plutôt de conformité.