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FATac

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Tout ce qui a été posté par FATac

  1. FATac

    Luftwaffe

    Euh... juste comme ça, excusez-moi d'interrompre votre récréation, parce que j'ai lu autre chose (dont je n'ai pas la source) : les F-35 pour la Luftwaffe ne seraient pas fabriqués sous licence en Allemagne, mais bel et bien chez Lookheed Martin, aux USA (et non pas à Cameri, sur le sol européen). Si c'est le cas, on va ranger les pointes creuses avant que le gros bouton rouge ne démange trop ceux qui le regardent.
  2. S'il suffisait d'en avoir 5 pour en faire voler 4...
  3. En fait, le parachute de freinage sert à freiner (Cpt. Obvious dans la place) dans tous les cas où le freinage intrinsèque de l'appareil peut s'avérer insuffisant : Appareil lourd Vitesse d'approche élevée Posé long Avarie du système de freinage Incapacité de freinage aérodynamique (par roulage avec incidence ou par aérofreins) Piste contaminée ou adhérence réduite etc. Le cas des premiers essais d'un appareil me paraît compatible avec toutes ces circonstances tant que le comportement de l'appareil n'a pas été totalement caractérisé.
  4. Juste pour rappeler ce concept : à l'Est, le Mur de Berlin était désigné "mur de protection antifasciste" ou "rempart antifasciste", ce qui ne manque pas de piquant quand le fascisme se définit comme un système politique autoritaire qui associe populisme, nationalisme et totalitarisme - toutes composantes qui se retrouvaient dans le système politique du bloc de l'est, la principale différence étant dans l'alignement "gauche/droite". L'étiquette de "néonazi" par des acteurs qui en appliquent eux-même les codes a, à peu près, autant de valeur probante que l'étiquette de "fasciste" par leurs devancier, eux-mêmes imbibés des mêmes valeurs que celles qu'ils pourfendent. Il n'y aura pas davantage d'interprétation ou de redéfinition permanente de la notion de néonazi que celle actuelle : "opposant à nos valeurs au nom d'une souveraineté que nous réfutons - qui doit alors être éliminé ou rééduqué s'il peut être assimilé"
  5. Je ne vois pas où serait la contradiction entre le fait que la mort d'Alexei Navalny serait un assassinat (ou, très éventuellement, un meurtre) et le fait que celui-ci n'ait pas été ordonné directement par Vladimir Poutine en préalable immédiat à sa commission. Je vois même deux objections majeures (dont nous ne saurons jamais rien) : La consigne peut être ancienne L'élimination peut aussi être le fait d'une initiative des échelons décisionnaires intermédiaires ou locaux pour se faire mousser dans la hiérarchie. Ca n'enlève rien au fait que le décès présente un grand nombre de circonstance laissant penser qu'il est organisé ou volontaire de la part des geoliers.
  6. Soit l'atmosphère n'est absolument pas saturée (température élevée et/ou taux d'humidité bas) et la vapeur n'a alors aucune raison de condenser de manière visible. Outre le vent relatif qui peut fort bien balayer très rapidement les volutes résiduelles, vu le "flou" provoqué par le pinceau des réacteurs sur le clapot, je doute un peu d'un montage... Et pour un touch and go, je trouve que l'avion est bien bas - il aurait fait son go avec bien peu d'énergie résiduelle, alors que d'habitude, un bolter se fait avec suffisamment de vitesse pour ne pas s'enfoncer en sortie de pont... sans compter que l'arrière de la piste oblique est sérieusement encombré, rendant une approche dangereuse impossible. J'ai finalement, assez peu de doute sur un catapultage faible puissance/forte température ambiante, d'où un enfoncement important de l'avion qui semble un peu lourdeau pour reprendre de l'altitude. Après, on ne peut pas exclure un passage bas, parallèle à la course du porte-avions, pour la photo, mais dans ce cas, le train sorti m'interroge... j'aurais plutôt vu le passage train rentré, pour ne pas dégrader une aérodynamique déjà perturbée par les gros bidons et un passage lent, donc cabré, mais avec la crosse sortie pour saluer.
  7. Dites voir... c'est pas totalement innocent d'exposer un Marder II Sd.Kfz 131 dans le lot... Si ?
  8. FATac

    TAIWAN Air Force .

    Comme le soulignait @Steph33, en journalisme (puisque c'est la presse qui relance le débat), c'est plutôt ce qu'on appelle un "marronnier".
  9. C'est vrai, l'ardoise blanche ne résout rien. Mais pour autant, pour tous ceux qui n'ont connu que la situation "post", au fur et à mesure que les protagonistes (ou responsables) directs disparaissent, il devient difficile de capter la justice qu'il y a dans ces réparations relatives à des préjudices qui s'estompent... Ce n'est pas pour rien que l'action de la Justice s'éteint au terme d'un délai de prescription, ou lors du décès des acteurs des dossiers, même pour les crimes imprescriptibles. Il est nécessaire de conserver la mémoire des événements, éventuellement des horreurs qu'ils ont apportées, afin d'en tirer des leçons d'avenir. Ça devrait être le sens des lois mémorielles qui ne devraient jamais devenir le fondement d'une compensation mercantile qui finit par être perçue comme une vendetta (pour le côté sans fin).
  10. Je n'en disconviens pas - même si les USA ont la subtilité de ne pas aller remonter aussi loin dans le temps, à ma connaissance. L'exterritorialité extensive de leur droit et leurs politiques de sanctions économiques suffisent à alimenter ce mécanisme de prédation.
  11. A un moment, exiger des réparations de crimes commis plus de 3 générations auparavant n'a plus aucun autre sens que de servir de prétexte à une forme de prédation. A ce stade, et avec le nombre de transformations et de crises que nos sociétés (au sens social, pas seulement les entreprises) ont connues, les actifs d'aujourd'hui ne doivent plus grand-chose au passif d'hier - même quand ils ont conservé les "marques".
  12. Ce que je tenais à souligner, surtout, c'est qu'il s'agit de choix de la part d'acteurs qui ne sont pas impliqués directement dans la sécurité et qui impactent pourtant fortement celle-ci. Pour le gestionnaire de ladite sécurité, il se retrouve pris entre deux feux, avec des injonctions contradictoires (ouvrir d'un côté, assurer la fermeture de l'autre). Il doit alors choisir entre son "confort immédiat" en satisfaisant des demandes parfois comminatoires et sa "tranquillité d'esprit" en assurant ce qui est, en réalité, le coeur de son métier. Il doit choisir entre le quotidien de ses collègues et l'avenir de sa structure. Personne ne devrait être confronté à ça hors du top-brass. Par le passé, face à ce type de situation, j'ai temporisé, le temps d'une étude de risque minimale (certainement incomplète, mais ce n'était pas le but). J'ai présenté au demandeur une liste des risques, une liste des règles ou usages que sa demande transgressait, et la liste des cadres et dirigeants (nom ou poste) qui avaient mis en place ces règles, en lui demandant de me signer une décharge expliquant son besoin absolu. Dans une large majorité des cas, "pas de couilles, pas d'embrouilles", la demande est restée lettre morte - le besoin n'était pas si impératif que ça. Dans TOUS les autres cas, on a fini par avoir un incident. C'est allé du, juste, "pan sur les doigts" jusqu'à un désaveu personnel - et la mise au placard - pour les responsables, mais on m'a toujours soutenu dans la démarche.
  13. Et c'est là qu'on se rend compte de l'inversion de valeurs entre exigences de l'utilisateur et exigences relatives à la sécurité de ce qu'il manipule (et qui le dépasse). Il peut avoir ce besoin. Mais il doit ne pas le faire. C'est la règle. Donc il ne peut pas, légitimement, exprimer ce besoin. Point barre ! On a donc des "pions" qui mettent le "roi" en danger par leur initiative malheureuse et le droit qu'ils supposent avoir de changer les règles. Ce n'est pas un problème technique, c'est un problème de gouvernance. Et c'est partout, tout le temps - je parle de mon expérience passée avec un chercheur qui m'affirmait que sa recherche n'avait rien de secret, qu'il ne pouvait pas être une cible et que les mesures de sécurité prises sur son poste étaient excessives et gênantes ? Il a vu la lumière, d'un coup, quand je lui ai fait remarquer que, dans le cambriolage de son domicile pendant le week-end de Pâques, les voleurs ont embarqué son PC pro qui était dans le tiroir de son bureau, mais ont ignoré le PC perso de son épouse (plus bankable, pourtant) qui trônait sur la table basse du salon...
  14. FATac

    Le F-35

    C'est possible, mais un aphorisme courant en gestion de projet établit que "lorsqu'un projet est en retard, y affecter du personnel supplémentaire ne fait qu'augmenter le retard" (et c'est fondé : formation du nouveau personnel, appropriation du sujet, tendance naturelle à y reproduire ce que l'on a déjà fait ailleurs, quand bien même le projet doit reposer sur de nouveaux axiomes, etc.)
  15. FATac

    Le F-35

    Moi, c'est ça que je trouve savoureux. Il n'y a pas eu, récemment, un Milestone C plus ou moins complaisant pour permettre de passer du LRIP au FRP, et permettre ainsi de produire des avions "de série", plutôt que des centaines d'appareils de présérie ? Parce que, juste après le passage autorisé en FRP, annoncer une réduction de l'objectif de production, afin de limiter l'impact d'un manque de maturité technique, c'est quand même un tour de passe-passe d'un niveau inédit, non ?
  16. FATac

    US Air Force

    N'hésite plus... Il n'y a que des appareils LM dans l'action... La performance est chez eux !
  17. Le problème est rarement dans la gestion technique de la sécurité. Les solutions sont, souvent, proposées, déployées, mises en place. Le problème est dans la culture de la sécurité et dans l'opposition (apparente) entre sécurité vécue, comme un frein, et objectifs ou exigences perçus de performance et de rapidité de circulation de l'information. Ca pousse à prendre des "raccourcis dangereux". La désactivation des ports USB conduit généralement à tenter des évasions de données par cloud/box. Le blocage des accès réseaux finit par se reporter sur des impressions de documents, rescannés de la maison. La mise à disposition de clés USB avec conteneurs chiffrés finit toujours par entrer en concurrence avec des clés personnelles ou le transfert de fichiers via le smartphone. Au prétexte de transmettre plus vite, ou bien de travailler "plus" (de la maison, dans le train (sans filtre de confidentialité qui gène pour bien voir l'écran), ...), ils savent parfaitement ce qu'ils font comme en témoignent les "prises de conscience" post-incident... mais ils le font quand même. J'avais une image que je donnais à mes stagiaires pour illustrer le danger des écarts à la politique de sécurité des SI : le travail qui vous est confié, c'est une route à virage. Pour aller au bout, vous allez être tenté de couper dans les virages... ne le faite pas, car dans les virages, il y a toujours le risque qu'il y ait un poteau. Restez en sécurité : ne quittez pas la route balisée - elle, on a la garantie qu'elle est sans obstacle susceptible de vous planter.
  18. Ca arrive tellement régulièrement... dans le train, au restaurant, au comptoir d'enregistrement, à l'aéroport... En théorie, les ordinateurs sont chiffrés et la clé USB est soit personnelle, soit avec un conteneur chiffré si elle est professionnelle... enfin, ce sont les consignes que certains s'évertuent à ignorer parce que ça les freine/ralentit au quotidien. Le chiffrement n'est pas une protection absolue, même quand il est fort et sans backdoor, mais ça réduit l'intérêt du vol si l'on n'a pas les moyens techniques de déchiffrer dans un temps raisonnable... L'ordinateur a alors plus de chances de réapparaitre vierge, en "seconde main" que d'être exploité pour son contenu.
  19. Tu dis ça à cause des essais souterrains ? Cynique ou pas, moi, je dis qu'un gars qui passe le plus clair de son temps de travail sous la terre ET sous l'eau, quand il prend l'ascendant, c'est qu'il voit le bout du tunnel...
  20. FATac

    Armée de l'air Croate

    Ceci dit, le 1/7 (Provence) arbore toujours ce "Casque de Bayard", sur Rafale, sur la BA 104 d'Al Dhafra, à ma connaissance.
  21. FATac

    Alenia Aermacchi M-346 Master

    Un peu comme le F-35 alors... Oups...
  22. FATac

    [Rafale]

    Petite dédicace @mgtstrategy au sujet du M88 9T... Hop ! Une pièce dans le nourrain !!
  23. FATac

    Armée de l'air Croate

    Cet insigne, si proche du "Casque de Bayard", me trouble à chaque fois. Et la cabane "Lustucru" ne manque pas de piquant, quand tu sais qu'elle est sur un terrain en Croatie.
  24. A faire mousser le journaliste. C'est lui qui dit ça... l'autorité ne s'est pas exprimée directement à ce sujet. (c'est ma vision perso)
  25. L'absence de cohérence, c'est de l'incertitude (stratégique ?)
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