FATac

Si l'on veut etre précis, le PDG n'a pas reçu la Légion d'Honneur, il a été promu dans cet ordre. Si j'en crois la pendante, il est devenu Officier, il devait donc déjà être Chevalier auparavant depuis plusieurs années. Par contre, je suis curieux de savoir de quelle promotion fait partie cette épinglade ... Abkar Al Baker ne fait partie d'aucune des 5 dernières promotions civiles (Pâques 2015, 1er janvier 2015, 14 juillet 14, Pâques 2014 et 1er janvier 2014). S'agit il d'une anticipation de la promotion du 14 juillet ou bien d'une remise décalée d'une promotion plus ancienne ?

Bah, les saoudiens ont déjà en inventaire des Tornado qu'il vont conserver encore facilement 10 ans, des F-15S/SA qui pourraient avoir une fonction AS et des Typhoon a qui l'on promet un bel avenir multirôle. Objectivement, ils ont déjà le parasite Typhoon qui tape dans la gamelle en faisant miroiter le remplacement des Tornado, ce n'est pas pour inviter le Rafale à partager le gateau et ajouter un nouveau type à leur orbat. Ils opteraient pour le Rafale comme prochain mud, je me poserais des questions sur leur santé mentale (ou leur degré d'influençabilité). Ils casqueraient le même prix que celui de l'achat de Rafale mais pour développer autant que possible un Typhoon Air-Sol, je me dirais qu'ils sont aussi rationnels et pragmatiques que l'on peut l'être quand on est déjà engagé.

Bah, pour quoi faire ? Pour immobiliser ici le précieux argent qui pourrait être mieux utilisé ailleurs ?

Tiens, la location des Gripen en Hongrie était une LOA ? 20 ans de loyer pour devenir propriétaire des appareils ?

Ouh la ! Je vais voir si le "Down Them All" de mon Firefox arrive à tout récupérer d'un coup ... [Edit] Hop, j'ai tout eu en un clic ! Il y a quelques doubles sur les 279, mais c'est beau quand même ![/Edit]

Capital Hors série : La formidable aventure de l'aviation et de la conquête spatiale - L'aviation Civile (les patrions qui ont révolutionné le secteur, Airbus vs Boeing, le courrier de l'aéropostale à FedEx, la lutte des classes, les aéroports, etc.) - La conquête de l'espace (tourisme spatial, SpaceX, engins célèbres, etc.) - L'aviation de guerre (Dassault - éternel franc tireur, les drones, les maîtres de la bataille du ciel de 1917 à maintenant, etc.) - La passion de l'extrême (fous volants et shows aériens, la course aux records, etc.)

On n'a pas claqué une blinde dans la réfection des installations de Landi pour tout jeter ensuite au panier et déménager à Lorient ...

Entre le personnel féminin et les drones MALE, quelle est la fréquence des rapports ? C'est bien ça ta question, Beleg ? Plus sérieusement, je ne suis pas certain que la filière "drones" soit particulièrement bien perçue des pilotes et NOSA - tant chez les muds que chez les chassous, et même chez les "chasseurs intelligents". Je crois qu'une affectation en escadron de drones est plutôt perçue comme un purgatoire, plus que comme un réel élément motivant dans le déroulement d'une carrière. Si c'est obligatoire pour accéder aux échelons supérieurs et qu'il n'y a pas d'autre choix que d'y passer du temps, ainsi que comme instructeur ou dans quelques autres unités moins glamour, ceux qui visent les étoiles le feront - à contre coeur, mais ils le feront. Ceux qui visent des carrières courtes, en revanche, n'ont certainement pas l'intention d'y aller tant que l'on ne les y force pas. C'est comme ça que je vois les choses ...

De mémoire, mais il est possible que j'ai télescopé plusieurs informations, il me semble que les tirs d'essais de l'AASM 125 aient été réalisés depuis un 2000 du CEV. De ce que je me souviens d'avoir entrevu, les tirs furent des succès, mais l'analyse à montré que la relative légèreté de la munition, ainsi que les importants efforts aérodynamiques liés à des gouvernes très largement dimensionnées et actives dès la séparation, pouvaient poser des problèmes dans certaines conditions de tir (grandes vitesses, virages, emports complexes, ...). Il n'y a, alors, rien d'extraordinaire et suffit donc juste de procéder à un déverminage ordinaire avec une exploration des domaines de tir pour apporter les solutions adéquates (matérielles ou logicielles). Sauf que c'est des vols en plus, de l'analyse, du développement, et que c'est loin d'être gratuit et que tant qu'il n'y a pas de débouché garanti, personne ne veut se risquer à le financer à perte. Quand un prospect sera chaud-bouillant ou qu'un usage opérationnel l'exigera, je ne crois pas qu'il faudra très longtemps pour finir le chantier.

Je suis toujours embêté par les documents officiels concernant les navires en charge de l'action de l'Etat en mer : ils parlent souvent de leur "armement" tout en entretenant une certaine ambiguité entre l'armement militaire (les moyens cinétiques d'action coercitive) et l'armement maritime (les moyens d'opération et de mise en oeuvre du navire pour ses missions). Un navire peut être armé pour le premier par une structure, et pour le second par une autre. Et s'agissant des agents des douanes, sur les patrouilleurs, s'ils ne sont pas militaires, ils ne sont pas pleinement civils non-plus : il s'agit de forces de l'ordre issues d'un Ministère particulier (les Finances) au même titre que les autres forces qui peuvent exister et qui peuvent être armées lorsque la situation l'exige (Policiers pour l'Intérieur, Gendarmes pour la Défense, Agents des Eaux et Forets pour le Ministère de l'Agriculture, ...).

Pour le Brésil, ne cherchez pas ... Sur le Foch/Sao Paulo, ils n'iront certainement pas mettre quelque chose d'autre que leurs Scooter en cours de modernisation. Ce serait un non-sens générationnel et opérationnel. Si, d'aventure, ils trouvent un successeur à ce pont-plat, alors ils pourront envisager un appareil embarqué moderne, mais ils auront aussi le temps de voir venir tranquillement à ce moment.

L'AASM étant - par définition - un missile (que l'on a choisi de continuer à qualifier de bombe), il n'existe pas des masses de moyens pour faire des munitions d'exercice présentant la même dynamique et la même trajectoire (ainsi que la même précision). Il me semble que, comme pour les missiles AA et les autres missiles AS, on ne peut s'entrainer qu'à sa manipulation (pour les mécanos et artificiers) ou à la gestion de son dialogue avec le SNA (pour les pilotes et NOSA). La seule validation complète de la chaine venant du tir d'une munition bonne de guerre de temps en temps. Je crois que les britanniques connaissent les mêmes limitations d'entrainement avec leurs Brimstone. Après, si le prix des kits de guidage de l'un ou de l'autre finit par baisser rien n'empêchera d'utiliser des kits "réels" en fin de vie sur des munitions inertes pour les entrainements ...

Oui, il fait très "In the Navy" !

Je m'en veux de creuser un peu le HS, mais je voudrais conclure sur un point (sans viser personne en particulier) : La comparaison de la dette au PIB n'a aucun sens. Même si ses partisans disent qu'elle est sensée car le PIB est un peu l'équivalent du revenu annuel des ménages, l'analogie reste erronée : la part d'endettement des ménages se mesure sur leur leurs échéances par rapport à leurs rentrées d'argent - pour déterminer un "reste à vivre" - et pas sur la dette cumulée en regard du revenu annuel. Avec l'analogie des ménages, moi qui viens d'acheter un appartement, j'ai maintenant une dette qui équivaut encore à 5 ans de mon revenu annuel. Comme si la France avait une dette de 500% de son PIB. Pas mal, hein ? Pourtant, cette dette ayant un terme et un plan de remboursement, ce n'est qu'un quart de mes revenus mensuels qui part à son remboursement. Et dans 20 ans, ma dette sera éteinte - et j'en aurai même probablement contracté d'autres d'ici là (voiture, équipements, etc.). Voila, fin du HS ... désolé de l'avoir fait durer. Sinon, s'il doit y avoir des clients en Amérique latine, après l'issue négative de la campagne brésilienne, je vois surtout le Pérou ou très accessoirement l'Equateur comme prospects possibles.

Et pour éliminer tout malentendu avec le sujet de ce fil, ce malheureux appareils (et je ne parle même pas des PONEV qui ne savent certainement plus où se cacher à ce moment) appartient à l'US Navy.

Ben ... les Mirage IV n'avaient pas le déblaiement de parkings urbains pour seule mission. En l'occurrence, ce que je décris est une mission réelle qui a eu lieu en 1986 et qui est la plus longue mission conduite en Mirage IV à ma connaissance. Près de 11h de vol pour le BDA du raid des Jaguars sur la piste de Ouadi doum. Le vol est bien rentré, ça va ... ;)

Je ne crois pas, non. De ce que j'ai pu lire ici ou là et qui n'était donc plus classifié, au moins pour le IV P c'était largage des bidons et des supports de réservoir avant l'arrivée en territoire hostile, et run à Mach 2 sur la capacité interne (14000 l, quand même), puis ravito des que possible au retour.

Le premier vol du Dreamliner (B787) a eu lieu le 15 décembre 2009, depuis Paine Field à Everett, juste à côté de l'usine Boeing. Il a atterri ensuite à Boeing Field. Les deux sont comparables à Toulouse Blagnac en terme d'abords.

Bienvenu parmi nous. N'oublie pas de passer par la case "présentation" dans la rubrique idoine du forum. ;) Séville n'est pas, exactement, un site d'essai. C'est avant tout un site de production duquel partent des vols d'essai au risque largement modéré (pensait on) et des vols de réception. C'est un peu analogue au terrain de Bordeaux Mérignac, duquel partent les vols de réception des avions Dassault. Ces vols sont faits par un pilote d'essai, ce sont les premiers vols des appareils et le niveau de risque est similaire à celui de Séville. Pourtant les alentours sont soit boisés, soit urbanisés et n'offrent pas, non plus, d'espaces vierges de présence ou d'installation pour "vautrer tranquillement" un appareil en difficulté. A contrario, Edwards est un site d'essais sur lequel se feront des vols bien plus risqués - à l'image de ce que l'on peut envisager depuis Istres pour la France. D'où un isolement relatif et quelques précautions ...

Bienvenue parmi nous. Janmary et Conan, je tempèrerais volontiers votre propos : Science & Vie n'est plus, à mes yeux, que l'ombre de ce qu'il a pu être. C'est devenu un assemblage de dépêches et je n'y trouve plus le fond scientifique et technique, inabordable au collégien que j'étais mais qui a fait énormément progresser le lycéen qui lui a succédé. J'avais l'impression de lire des articles écrits par des profs de maths ou de physique et SVT qui seraient partis en roue-libre sans programme et sans limites. Je n'aimais pas Science & Avenir, trop superficiel à mes yeux de l'époque. Science & Vie s'en rapproche au point que j'envisage, depuis plusieurs années, de faire cesser un abonnement de 30 ans. Il suffirait pourtant d'un sursaut pour que j'adhère de nouveau : trouver une rubrique avec quelques articles ayant la densité scientifique et la pédagogie que l'on trouve dans "Pour la Science" ou dans "Tangente" me suffirait. Juste un ou deux, tous les mois, dont la lecture et la compréhension me prennent toute une semaine, plutôt que le survol total de la revue en une soirée ...

C'est comme un ninja faisant chemin la nuit dans la forêt obscure, accompagné d'un croisé, sur son destrier et porteur de torche ou de flambeau. J'ai bon ?

On n'a pas aussi profité du passage au Rafale pour noyer des spots dans la dalle de béton, pour faciliter l'éclairage de l'oiseau par le dessous ?

Tiens, je viens de réaliser qu'hier était mon 2500e jour sur AirDefense.net Punaise, ce que ça passe vite !

Tu seras déçu, Kiri. Ce que tu attends ne sera jamais publié, à moins que le coupable ne se dénonce et ne passe aux aveux complets, détaillés et circonstanciés. L'enquête en cours ne concerne que le déroulement de l'accident/attentat et ne produira probablement pas d'élément à charge contre l'une ou l'autre partie, à moins de disposer de preuves en béton armé qui ne pourront pas être réfutées par le "coupable". Diplomatiquement intenable ...

Ce que tu viens de remarquer, c'est peut être que "prix/poids = k" est une formule suffisamment réductrice pour ne pas représenter la réalité. Cela n'empêche pas, pour autant, d'estimer que le prix et le poids sont liés - pas de manière linéaire et même plutôt de manière différente entre les génération, les zones de production et les technologies mises en oeuvre. Pour reprendre une analogie avec les maths et la physique, ce n'est pas que "prix / poids = k", c'est plutôt que la fonction poids et la fonction prix ont des évolutions analogues, en regard d'une variable d'origine que l'on ne maîtrise pas forcément à notre niveau d'analyse. Après, ce n'est ni la peine d'en faire des pages et des pages - ce qui est agaçant - ni de se plaindre quand les remarques sont piquantes, à force ... Il faut bien prendre ce qui fait mal, ça fait grandir : c'est parfois en frottant les murs qu'on apprend le mieux à faire du vélo.