Aller au contenu
AIR-DEFENSE.NET

FATac

Members
  • Compteur de contenus

    12 662
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    95

Tout ce qui a été posté par FATac

  1. FATac

    [Rafale]

    Tout à fait. Le soucis, c'est qu'en matière de gestion des risques (oh, que je déteste accoler ces deux notions), les taux sont des éléments hérité d'un passé qui ne représente pas forcément l'avenir. Un taux de panne ou d'accidents ne demande qu'à déraper avec le temps, l'age et les usages et nécessite de constant efforts pour rester limité (c'est pour cela que je préfère la maîtrise des risques à la gestion de ceux-ci). Croisons les doigts pour que la situation actuelle du Rafale perdure et que sa vie opérationnelle soit à l'image de ces taux historiquement bas.
  2. FATac

    US Air Force

    Tiens ... encore cette photo ... c'est pas comme s'il en existait des centaines du même appareil. Déjà, en 2009, elle était utilisée ... Et déjà, ça m'avait fait tiquer : http://www.air-defense.net/forum/topic/10102-presse-guerre-des-unes/
  3. Si l'on se fie au précédent des Mirage 2000 (Egyptiens et Indiens, déjà) cet axiome n'est pas vérifié.
  4. FATac

    L'actualité du CdG

    Parce qu'en matière militaire, tout n'a pas à être rendu public. Sont rendues publiques les choses qui peuvent l'être sans compromettre quoi que ce soit, notamment sur les opérations en cours ou à venir. Sont rendues publiques les choses qui ont une utilité à être rendues publiques (communication, diplomatie, avertissement ou intoxication).
  5. Ben ... je crois que si tu cumules porte latérale et rampe arrière, ça doit aller encore plus vite, non ?
  6. FATac

    [Rafale]

    Dassault n'a pas de "queues blanches". Je crois que ce type de fabrication sans client final (ou pour un client qui s'est dédit avant la livraison) ne se pratique plus depuis de nombreuses années dans le domaine des avion de combat. Les garanties à la commande sont généralement telles que le client prend généralement livraison ou bien cherche lui-meme un substitut pour absorber ce qu'il ne peut plus intégrer (un peu à l'image des Typhoons Autrichiens/Allemands ou Saoudiens/Anglais).
  7. Il me semble que l'on a dit et redit que le montage envisagé c'est de prélever, tout de suite, des créneaux dans les chaines de production pour satisfaire l'export et rejeter ensuite les productions pour la France à une date ultérieure - ce qui soulage les budgets actuels et à court terme. En théorie, cela ne doit donc pas affecter l'effectif total dont nous devrions disposer - sous réserve que nous soyons, capacitairement, capable d'attendre pour prendre livraison de nos matériels. Le risque est que nous soyons effectivement capables, et qu'aux yeux du politique (de tout bord), cela ne soit la preuve de l'absence de besoin, ce qui conduirait alors à une annulation des tranches les plus tardives.
  8. FATac

    [Rafale]

    Il me semblait que l'opercule était frangible et qu'il se déchirait sous la pression des gaz du tir du premier obus de la rafale. Par contre, il me semblait aussi qu'il n'était pas systématiquement remplacé, notamment quand la menace anti-aérienne était faible. Son rôle étant, semble t'il, de diminuer la signature radar de l'appareil, alors en l'absence de menace ce n'est pas la peine de les gâcher en les remplaçant quand un nouveau tir est probable à la mission suivante. Alors, rumeur bien ancrée ou bien traditions d'un autre temps (celui des débuts, qui a précédé la maturité actuelle) ?
  9. FATac

    Crash ATR-72 Taiwan

    Tiens ... pour tenter d'expliquer les erreurs toujours possibles : on parle de moteur N°1 et de moteur N°2 ou bien de moteur bâbord et tribord (ou gauche et droite, comme vous voulez) ? Est-on sur que tout le monde a toujours les mêmes références ? Les qualifications le supposent, mais finalement, au quotidien, est-ce bien le cas ?
  10. Si TR n'en parle pas, c'est que ça va se faire :D
  11. Ca fait 125 millions de dollar par appareil. Même en supposant le support/MCO inclus, c'est pas un peu cher, non ? C'est 4 fois le prix fly-away annoncé sur cette page (dont la fiabilité peut être contestable par ailleurs mais qui a au moins le mérite de fixer une échelle de valeurs).
  12. FATac

    [Rafale]

    Et je complèterai en disant que, en matière d'armes, les principale qualités recherchés sont : - La sécurité (le tireur ne veut pas se faire péter la tronche en faisant usage de son arme) - La fiabilité (il veut que le coup parte quand il l'a décidé, comme il l'a décidé, et pas autrement) Tout le reste n'est que bonus, notamment la souplesse d'emploi. On ne cherche pas de nouvelles qualités si cela doit conduire à un compromis sur les principales. Du coup, l'axiome "KISS" est souvent employé comme ligne directrice de la conception (Keep It Stupid Simple).
  13. FATac

    [Rafale]

    La rigueur et l'exigence sont des graines de valeur et d'excellence qui ne demandent qu'à germer ...
  14. FATac

    Les Frégates de la Royale

    1 Frégate = 1 Flotte C'est ça la France ! On a le sens de la grandeur. ;)
  15. FATac

    [Rafale]

    D'un autre côté, JMT présente, sur la page suivante, un tableau de synthèse des deux appareils (Rafale vs Typhoon). A la rubrique "Clients", le Typhoon ne compte pas les EAU sur les rangs. On est donc dans une situation ni-ni : le Rafale a perdu face aux Typhoons et F-16 aux EAU, mais le Typhoon n'a pas gagné pour autant puisque ce nouveau client n'y est pas ... Dans le même article, un autre point me chagrine : sur la même page que le tableau dont je parle, JMT évoque l'intégration des RGL (Roquettes Guidées Laser), notamment sur le point 0 de voilure, tout à l'extérieur. Déjà, il me semblait que ce point était conventionnellement le point 3, mais ce n'est pas vraiment grave. Là où je suis plus gêné, c'est quand je lis, quelques lignes plus bas, que les RGL pourraient être emportées sur des configurations asymétriques ou panachées. La configuration décrite avec 2 RGL sur un tribombe et une bombe en point central de celui-ci me pose beaucoup de questions. Je croyais que la séquence de distribution des ordres de tir interdisait ce genre de fantaisie, ou alors qu'elle en réduisait l'intérêt car elle imposait un mode "tout-ou-rien" pour le tir des roquettes. Il y a quelque chose que j'ai mal compris sur le tir des munitions ? Il est possible de distribuer des ordres d'éjection sur certains points et de "tir" sur d'autres sur le même emport ? C'est une fonctionnalité à l'étude ou une sortie de standard qui nous serait propre pour gagner en souplesse ? Ou alors c'est de l'enthousiasme de journaliste, mais c'est infondé techniquement ? Qui peut m'éclairer ?
  16. FATac

    [Rafale]

    En terme de mise en oeuvre, le catapulte depuis un porte-avion offre beaucoup plus de points de contrôle que le décollage depuis une base aérienne. Le fait d'être isolé, en pleine mer, sur un bâtiment doté de tout un équipage réputé loyal est sensé garantir le niveau de sécurité requis. Reste que la Gendarmerie veille néanmoins au respect des procédures et à la sortie des armes de leur dépôt spécial. C'est une fiction, mais le protocole est cependant bien décrit (pour SEM) dans un des albums de "Missions Kimono" : A.M.N. (le tome 7).
  17. Le Général, de Gaulle, avait ses qualités, mais aussi ses défauts. Nous sommes en d'autres temps, avec d'autres usages et il serait peut etre bon de laisser le glorieux homme où il est, plutôt que de l'invoquer à chaque instant en regrettant le charme suranné de la supposée grandeur de la France à l'époque de ses mandats. Les leçon que l'on peut tirer de son action ne sont pas forcément transposables à la situation actuelle.
  18. Pas encore, pas encore ... soit patient, ça viendra ...
  19. FATac

    Armée de l'Air hellénique

    Si tu permets la correction ;)
  20. Un des trucs faciles à compter, en unités impériales, c'est que 1 noeud (kt) = 1 mile par heure. Ce doit être à peu près le seul truc.
  21. Un Narwhal, depuis un coin du pont d'envol, peut battre un secteur un peu inférieur à 270°. Même en tablant sur 240°, ça fait un bon recouvrement des secteurs de tir. Reste alors un angle mort, le long de la coque du BPC, sur une largeur équivalente, au pire, à deux ou trois largeurs du navire lui-même et vraiment pas facile à approcher sans danger.
  22. On m'a précisé expressément minimal ejection altitude in inverted flight ... en "vol" normal, c'est 0 ft sur un siège zéro/zéro, non ? Cette faible altitude d'éjection possible serait liée à l'ouverture très précoce des extracteurs et parachutes.
  23. Le polycarbonate de la verrière du F-16 est trop épais pour une éjection à travers, effectivement. Elle doit être éjectée en préalable à la séquence de sortie des deux-sièges des occupants. C'est connu pour rallonger la séquence totale d'éjection sur F-16, mais ce compromis a été accepté dès la conception de l'appareil. Il me semble, du reste, que la séquence totale ne dure pas beaucoup plus d'une seconde après la percussion de la charge d'ejection. Mais il peut s'en passer, des choses, en 1 seconde dans un avion en perdition. Après, l'ACES, le siège du F-16, permet quand même l'éjection en vol dos si l'altitude est supérieure à 140 ft et la vitesse à 150 kts. Cela reste des performances très valables ! Mais hors de ce domaine ...
  24. Quoi d'autre comme défense terminale ? Pour moi, les couches les plus proches restent CIWS / Hard Kill à la Trophy/Iron Fist / Slat et autres grillages à poules / Blindage réactif. Sauf que, au mouillage ou à quai, je vois mal mettre en branle le moindre dispositif cinétique/pyrotechnique sans faire courir de gros risques aux hommes passant à proximité. Là, en dehors des gardes et vigies ou de l'éloignement (barrières) pour limiter les risques liés à un kamikaze porteur d'explosifs, un véhicule piégé ou un tir de RPG-7 au coin d'un container de la zone, je ne vois pas trop ce qu'il est possible de faire. LRU/LRM/155 mm en mode MRSI, dans tous les cas ça fait des kilos de ferraille sur l'objectif et ça peut faire très mal. Objectivement, est il possible de stopper net une telle salve ? Si ce ne l'est pas ou si c'est difficile et coûteux, alors il reste pertinent de travailler essentiellement sur les autres axes qui sont les moyens d'éviter la salve en faisant en sorte qu'elle tape à côté (brouillage + leurrage + manoeuvre). Et il faut aussi admettre que ces moyens ont leurs limites, tout comme les moyens sensés faire barrage imperméable aux projectiles menaçants. On peut voir les choses autrement : est il concevable d'aller consciemment s'exposer à ces batteries pour aller faire un tir de son propre canon ? Ne vaut il pas mieux : 1) utiliser d'autres effecteurs cinétiques offrant plus de portée et de sécurité (de l'Exocet à l'avion de combat rallié pour l'occasion) 2) améliorer ses capacités de renseignement et de croisement/diffusion de celui-ci afin d'éviter de venir se mettre à portée d'une batterie qu'on n'aura pas perçu avant d'aller faire le coup de feu et de se prendre une praline en retour.
×
×
  • Créer...