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FATac

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Tout ce qui a été posté par FATac

  1. FATac

    [Rafale]

    La poudre de ressuage en bombe ?
  2. FATac

    SR-71 Blackbird & U-2 Dragon Lady

    Pour moi, "l'avant pétrole", c'est le kérogène. Le pétrole ET les bitumes sont des étapes ultérieures qui dépendent des conditions de température, pression et oxydation. Sinon, l'équivalence goudron/bitume est largement admise et les distinctions entre origine organique/minérale naturelle/artificielle sont largement estompées.
  3. FATac

    SR-71 Blackbird & U-2 Dragon Lady

    Alors, syntax, ta question est simple, mais la réponse est complexe ... A la base, un goudron est un résultat de distillation pyrolitique (à chaud, très chaud) de sève de résineux. C'est donc un composé organique, que l'on utilise notamment pour la préservation des bois, tant morts (étanchéïté) que vivants (mastic de cicatrisation après coupe et taille). Par analogie, on a nommé goudron les résidus de la transformation de la houille (charbon "ordinaire") en coke (charbon "hi-perf" destiné aux hauts fourneaux). De même, les goudrons "naturels" coproduits dans les gisements de pétrole ne répondent pas exactement à la définition du goudron mais ils y ressemblent tellement que l'analogie a pris. Ce sont ces gisements de brai ou de bitume que l'on appelle aussi goudron de la même manière. La formation du pétrole répond un peu aux mêmes conditions physico-chimiques que celles de la fabrication des goudrons (température, pression, pyrolise en milieu réducteur) mais très, très, très lentement. Après, selon les conditions géologiques, les hydrocarbures vont migrer vers la surface et une dégradation (oxydation) va les transformer en bitumes, ou bien vont rester piégés dans des conditions particulières et former un gisement. Accessoirement, les goudrons de cigarette n'ont rien à voir avec les autres goudrons, si ce n'est d'être formés à base de résidus végétaux transformés à haute température. C'est en fait l'acronyme anglais de l'analyse de ces résidus qui leur a donné leur nom : TAR = total aerosol residue, c'est à dire la fraction solide présente dans la fumée. De TAR en goudron ... Enfin, pour bitumeux ou bitumineux, je ne sais pas faire la différence. Il semble que l'usage soit équivoque.
  4. FATac

    [Rafale]

    Vu la signature (chasse embarquée), c'est très, très probablement un Rafale M. Donc c'est la poudre magique graphitée anti-corrosion qu'ils mettent partout et qui donne un tel air de "vieux guerrier" à tous leurs avions. [Edit] C'est bien un M. Devant le feu vol en formation arrière, on distingue la cocarde et on devine l'ancre dessus. Et devant cette cocarde, les zones plus claires correspondent aux lettres gris-clair du mot "MARINE". [/Edit]
  5. FATac

    SR-71 Blackbird & U-2 Dragon Lady

    Attends toi toujours au pire. Nous ne te décevrons jamais ! :D
  6. FATac

    [Rafale]

    Il est magnifique cet avion ! ;)
  7. FATac

    SR-71 Blackbird & U-2 Dragon Lady

    Je suis d'accord, mais pour bien des lecteurs, goudron, bitume, asphalte et macadam sont des choses similaires, voire identiques. On "goudronne" une route alors qu'en réalité on pose un "enrobé bitumeux" (le macadam). C'était juste une précision pour éviter que certains ne se fassent une idée fausse de la viscosité du JP-7 en se basant leur leur usage habituel du mot goudron. ;)
  8. FATac

    SR-71 Blackbird & U-2 Dragon Lady

    Effectivement, les panneaux des réservoirs et un certain nombre de joints ne se mettaient correctement en place qu'après avoir atteint une température et/ou une vitesse suffisante. L'étanchéité du circuit de carburant dépendait de l'échauffement et d'un colmatage aérodynamique. Aux vitesses de décollage, d'atterrissage et de ravitaillement, l'avion fuyait. Pas dans des proportions dramatiques, mais il suintait du JP-7 un peu partout et ça se voit, en trainées sur les ailes et le fuselage, sur de nombreuses photos de ravitaillement en vol. Attention avec la comparaison, et avec la traduction. Il ne s'agit pas du goudron au sens dont nous avons l'habitude en France. Ce que nous appelons habituellement goudron, c'est un mélange de (vrai) goudron et de gravillon qui constitue le macadam, dont le vrai nom est tar-macadam (goudron-macadam), abrégé en tarmac ... eh oui, nos bêtes routes départementales sont en tarmac ! Le goudron (tar) dont il s'agit ici est une pate fluide, comme celle avec laquelle on fait l'étanchéité de certaines toitures ou avec laquelle on calfate certains bateau en bois : le coaltar (goudron de charbon). C'est, aussi, l'épais liquide noir qui sert à fabriquer le macadam. Pâteux mais fluide (non newtonien) à température ambiante, quasiment liquide entre 35 et 65° selon le degré de raffinage (raffinage est impropre, ce n'est pas un produit raffiné, mais cela indique le degré de "pureté" ou de "mélange" des composants). Il faut penser au JP-7 comme à un miel coulant ou comme à de la colle "scotch" (oui, la colle transparente des écoliers, pénible, qui pue et qui n'arrête pas de couler de son tube quand on l'a ouvert).
  9. Il me semble qu'il y a eu un cas, dans les années 90, sur les dernières années de vol des Cruzes ... je vais essayer de retrouver ma source.
  10. FATac

    AASM

    Si j'étais un homme politique (américain), j'en conclurais volontier que l'AASM est une arme de non-emploi, un outil de menace et de dissuasion. En effet, une BANG plus le kit de guidage coûtent ensemble près de 250 à 300 000 € là où une bête Mk.82 (tiens, est-ce que c'est muratisé une Mk.82 GD ?) équipée en PW II ou IV coûtera de 30 à 50 000 dollars. Ca coûte donc cher à employer (pour un effet similaire mais une précision et un domaine d'emploi pouvant varier sensiblement). De plus, la BANG SAMP permet de faire 10x plus de cycles que la Mk.82 de GD, ce qui pousse encore d'avantage à la monter sur les avions "au cas où", pour ne toujours pas l'employer puisqu'elle est si chère. C'est donc une arme de "grandes bouches", de gens qui vont rouler des mécaniques mais qui vont hésiter à s'engager tellement ça peut leur coûter cher et qu'ils n'en ont pas les moyens ... French Cheese Eating Surrender Monkeys, tiens ! =D
  11. FATac

    Drone aérien

    - 2h à 2h30 d'autonomie en vol - 2 à 3 paires d'yeux, selon la configuration retenue, épaulées de JVN ou d'intensificateurs de lumière ainsi que d'un potentiel viseur de toit (caméra thermique/optique et télémètre laser) - potentiellement, des missiles Hot ou Mistral ou un canon de 20 mm. Et pour répondre plus précisément à la dernière question, l'armement envisagé dans l'environnement immédiat d'un site électronucléaire ne doit certainement pas dépasser le calibre 12 opéré par un passager. On ne va pas défourailler à tout va et représenter, pour le site, un danger plus important que la menace du fait de l'armement utilisé. Si renfort de Gazelle il y a pour surveiller et protéger les centres électronucléaires, ce sera sous la forme d'une équipe d'alerte, qui décollera sur signalement, interceptera (ou pas) et reviendra se poser après recueil éventuel de quelques renseignements. Des missions de 15 à 20 minutes, probablement, avec un décollage sur (très court) préavis, de 2 à 5 minutes et avec un armement limitant le danger pour l'environnement immédiat des centrales.
  12. Sauf qu'entre 400 km/h et 800 km/h, l'énergie cinétique conférée à un objet de 330 kg varie du simple au quadruple. Plus on donne d'énergie à la munition, plus elle va loin, plus elle nous permet de se tenir hors de la bulle de défense adverse et plus les gouvernes peuvent être efficaces (notamment parce qu'elles consomment une partie de cette énergie cinétique en manoeuvrant). En gros, le risque c'est qu'à 400 km/h, l'énergie transférée par le lanceur à la bombe ne permet pas trop de corrections de trajectoire sur les profils de vol les plus longs ou les moins directs (notamment lors des tirs qui évitent le survol direct de la cible). Deux alternatives en première approche : - Aller plus vite (c'est ce que font les chasseurs bombardiers) - Aller plus haut (l'énergie potentielle liée à l'altitude peut alors être convertie en énergie cinétique) Ces deux options ne sont pas franchement dans les possibilités des C-130 ou Atl-2 utilisés comme frégates du désert. Il faut alors se tourner vers des palliatifs : - Disposer de munitions avec kit de propulsion leur permettant d'ajouter de l'énergie cinétique à celle fournie par le lanceur - Accepter un survol plus ou moins direct de l'objectif pour limiter les corrections de trajectoire nécessaires
  13. En fait, c'est assez simple.
  14. FATac

    Drone aérien

    A priori ("selon des sources proche de l'enquête" comme le dit l'expression consacrée), un des drones utilisés pour les survols de Centrales Nucléaires pourrait être un Storm 6. 500 g de charge utile maximale (250 g recommandés). Pour une GoPro et un rôle de renseignement, ça va ; pour un rôle plus offensif, c'est peu. Par contre, le pilotage est d'une aisance qui met les missions de survol comme celles-ci à la porté de n'importe quel amateur un peu fortuné et même pas forcément très compétent dans le maniement de l'engin.
  15. FATac

    Le F-35

    Je ne suis pas un farouche partisan de ce programme, et je ne vais pas non plus tenter de défendre l'indéfendable. Toutefois, on peut lui accorder que, vu les moyens consentis pour son développement, il lui reste des chances non négligeables d'échapper à la malédiction "daube un jour, daube toujours". Les problèmes qu'il rencontre sont des problèmes qui semble pouvoir être résolus à un terme plus ou moins long. Ce sont, clairement, des maladies de jeunesse comme en ont connue de nombreux programmes. Celles-ci sont aggravées par le fait que la population des appareils pas encore matures continue de progresser à un rythme soutenu et que cette jeunesse semble partie pour durer encore un peu (F-35 en mode Tanguy !). L'intention reste néanmoins affichée de pouvoir effacer tout ça - moyennant, certes, un bon paquet de dollars. La daube de maintenant (ou considérée comme telle par certains) ne sera certainement jamais un grand cygne élégant, mais nous verrons probablement, dans les prochaines années, que le vilain petit canard aura passé son bac, sa licence et sa thèse de doctorat, et que dans le même temps, il aura fait de la musculation. A bien des égards, le F-35 me rappelle le F-105. Raté au départ, c'est surtout que sa mise au point a été plus longue que le délai prévu pour sa mise en service. Une fois au point (comprendre profondément remanié), il s'est montré très efficace - mais sa carrière a été raccourcie par l'enchainement rapide des programmes que l'on connaissait à l'époque.
  16. FATac

    Alenia Aermacchi M-346 Master

    Il me semble que c'est un mortier contenant le parachute de récupération des vrilles et décrochages profonds (Aircraft Spin Stall Recovery System). Airborne Sys en fournit pour le M-346.
  17. FATac

    [Rafale]

    Moi, j'étais mauvais ... mes camarades se sont jurés de faire de moi un cador, en y passant le temps nécessaire, et je me suis montré rétif à tous leurs efforts. Quand on n'est pas cablé pour, on n'est pas cablé pour ... Meme mon SN où j'avais un accès libre à une table (dont j'avais les clés) 3 soirs par semaine n'a pas permis de débloquer la situation. J'ai une défense de fer sur tous les tirs directs, mais je suis incapable de marquer, j'ai des tirs mous et je ne sais pas placer mes joueurs pour réagir aux tirs indirects. Hors de l'enceinte universitaire, au café au bout de la rue. On va dire que j'ai suivi ces cours de (très, très) loin. Mais là, on rajoute du bruit au signal en s'éloignant du sujet.
  18. FATac

    [Rafale]

    Si j'en crois mes (très) vagues souvenirs, c'est bon quand on parle de rapport de puissances. J'ai une vague réminiscence de ce facteur 2 supplémentaire lorsque l'on parle de bruit "absolu", par rapport à une puissance estimée comme nulle, donc en mesure du niveau. En comparaison de deux niveaux non nuls, il me semble qu'il disparait et le "bruit" double tous les 3 dB. (Mais j'admets une grosse lacune sur ce sujet, ayant passé l'essentiel des cours de cette matière au babyfoot il y a 25 ans de ça ...)
  19. Et question fréquences, rien n'empêche un tiers mal intentionné de s'équiper en drone/télécommande dans un pays tiers en prenant des modèles utilisant des fréquences interdites en France.
  20. FATac

    Les portes-avions géants

    De toutes manières, tu ne peux plus sortir du vieux port dès que la moindre sardine se pointe à l'horizon. ;)
  21. FATac

    Gripen

    Si, si, le développement se fait bien "juste pour 8 appareils". Le reste n'est qu'hypothèse. Toute commande supplémentaire sera la bienvenue pour amortir le développement, mais en attendant, il reste bien coûteux tant que rien de plus n'est acquis. Et la création du Gripen F par une opération "ala Frankenstein" qui couperait un E pour lui mettre une section de D et rebrancher les équipements spécifiques du NG/E n'est pas simple, quoi qu'on en dise. L'intégration du E dans un C pour faire le NG n'était déjà pas simple. Là il faut faire la même chose et s'assurer de l'absence de régression, tant depuis le D que depuis le E. Je ne dis pas que c'est irréaliste ni impossible. Je souligne juste que ce n'est pas simple, que cela va prendre du temps, et qu'il n'est pas impossible, au final, que les F soient opérationnels après les E, vu le développement nécessaire.
  22. FATac

    Les BPCs Egyptiens

    Dans le numéro d'octobre de la revue Capital, il y a 2x2 pages d'infographie au sujet des BPC Russes. Pour des personnes au courant du dossier, cela n'a pas d'intérêt, mais en termes de vulgarisation, ce n'est pas mal pour poser un bon début de discussion. http://www.capital.fr/a-la-une/actualites/mistral-plongee-dans-le-navire-qui-fait-scandale
  23. FATac

    Drone aérien

    19 sites différents à couvrir, et donc autant de Fennec et d'équipes MASA à mettre en oeuvre pour éviter une "attaque saturante" simultanée sur tous les sites. Il doit y avoir moyen de trouver de trouver moins cher et aussi efficace (voir plus) et de réserver les Fennec MASA pour des interventions où leur emploi peut être plus déterminant (ULM, deltaplanes et autres voiles motorisées ou non par exemple).
  24. FATac

    Drone aérien

    1 kg d'explosif, ça me parait énorme ! Quelle garantie peut on avoir qu'il n'y ait pas de dommages collatéraux ou que la munition ne tombe pas non-explosée entre de mauvaises mains. Quitte à mettre de l'explosif, je ne crois pas qu'il soit nécessaire d'y mettre plus que quelques dizaines de grammes. Eventuellement, il est souhaitable de travailler sur les effets de surpression ou de dépression pour déstabiliser le drone et le faire tomber, plutôt que de compter sur un coup direct. La solution avec éclats me paraît plus dangereuse qu'autre chose. Sinon, une "roquette" soft avec éjection d'un filet sur la cible, ou un drone volant capable de larguer un tel filet, cela devrait pouvoir suffire et être plus facile a développer, et moins dangereux pour le public environnant. Il y a aussi la possibilité de faire un drone ou une roquette qui libérerait un "nuage" de filaments ou de chainettes (20 à 30 cm) pour entraver les hélices. Il suffit d'avoir une trajectoire d'interception et de laisser les obstacles sur la route du drone hostile pour qu'il se prenne dedans.
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