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FATac

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Tout ce qui a été posté par FATac

  1. FATac

    Protection du secret

    J'ajouterai que dans "Secretaire", il y a "secret" et il y a "taire". C'est à ça qu'on reconnait une bonne secrétaire, et pas au fait qu'elle soit éventuellement bonnasse.
  2. FATac

    [Rafale]

    La dissymétrie se gère au niveau des commandes de vol en "trimant" celles-ci. Bien-sûr, ce n'est pas sans conséquences sur les qualités de vol puisque le débattement est davantage limité dans un sens que dans l'autre, mais cela permet de conserver l'avion manoeuvrant pour les évolutions de base. L'avantage du numérique est d'avoir un trim instantané et "invisible" pour le pilote puisque c'est intégré aux CDVE, mais cela fonctionnait déjà avec des commandes mécaniques, c'était juste un truc en plus à gérer. Pour les dissymétries les plus importantes, il faut quand même que les gouvernes aient l'autorité suffisante pour contrer le déséquilibre lorsqu'il s'établit - afin d'éviter de partir au tas si le délestage est trop brutal et les gouvernes trop faibles. Accessoirement, le vol avec un avion dissymétrique n'a, généralement, rien de confortable. Les écoulements différents d'un côté et de l'autre peuvent parfois provoquer des phénomènes aérodynamiques désagréables ou néfastes imposant des restrictions de domaine de vol ou une attention particulière pour éviter certaines situations. Le tout conjugué avec un braquage partiel des gouvernes pour compenser, cela limite d'autant plus ce qu'il reste possible de faire.
  3. FATac

    [Rafale]

    Pour répondre à certains questionnements, sur la base de ce que je sais : A priori, non, ça ne "pendule pas" et ça ne compense aucune faiblesse hors celle de la capacité interne en carburant opposée à une consommation débridée pendant la démo. Pleine PC, si ma mémoire est bonne, les deux EJ-200 engloutissent plus de 10 kg de kéro par seconde, soit 3t pour 5 minutes de démo. Si l'on ajoute ce qui est nécessaire pour la mise en route, le taxi, l'attente, plus une marge de déroutement après la démo (20 minutes de vol, il me semble), alors les 5t internes ne suffisent plus et les 800 kg du reservoir ventral de 1000l donnent l'autonomie et la sécurité qui manquent. Je ne crois pas qu'un quelconque organisateur de meeting prendra le risque de déroger aux règles de sécurité, notamment sur les marges en carburant. Il y a donc peu de chances qu'une telle démonstration passe un jour - ou alors coupée en 2 passages. Je ne comprends pas "l'efficacité en tangage" d'une dérive verticale. S'agit il de son efficacité en lacet lorsque l'angle d'attaque est élevé ? Pour le maintien des pylônes pour des vols de démonstration, plutôt que de voir une intention "a priori" coupable, je crois qu'il s'agit plutôt de la conjonction de 2 facteurs : - faire les vols en lisse impose de démonter puis remonter ces pylônes sur des avions dont l'essentiel de la carrière est opérationnel. Si leur présence n'altère pas trop négativement les performances de vol, alors c'est du temps perdu et un risque de panne accru sur ces dispositifs si on les manipule à tout bout de champ. Donc autant s'en passer. - l'avion étant conçu pour faire usage de ces matériels le plus clair de son temps, il n'est pas certain que son domaine de vol soit aussi bien et complètement balisé en lisse. Certes, on "verrait", mais qu'est-ce que cela pourrait démontrer ? Cela a t'il finalement un intérêt pratique ? L'effet aéro-dynamique des smokewinder est à un seuil en deçà du minime ... un peu de trainée en plus (quelques pouièmes par rapport au rail nu), pas vraiment de stabilisation supplémentaire. Tout au plus cela peut avoir un effet sur la génération de tourbillons marginaux, et encore ... on sera très loin de l'efficacité d'un winglet. Par contre, cela souligne tellement bien les trajectoires ... que ce serait dommage de s'en priver.
  4. Le temps aller/retour supplémentaire du signal pour un objet se trouvant 50 km plus loin est de 0,3 ms. Je ne sais pas si cela implique réellement une plus forte latence d'attendre 0,3 ms de plus avant de scanner l'azimut suivant. Passer de 100 à 150 km de portée de détection fait passer la durée de transit du signal de 0,6 à 0,9 ms ... +50% sur la durée, -33% sur la vitesse de balayage (et respectivement +33% et -25% si l'on passe de 150 à 200 km). Faut aussi voir ce que cela donne vis à vis des temps de traitement. Enfin, je me suis toujours demandé s'il fallait autant de modules en réception qu'en émission. Je me demandais s'il n'était pas possible d'avoir des modules en attente du signal des positions scannées précédentes pendant que l'on continue à avancer en émission avec un peu d'avance (je ne sais pas si c'est très clair et j'avoue mon incompétence crasse en électronique et traitement du signal).
  5. En dehors de l'Armée Rouge, je ne suis pas certain qu'il y ait eu beaucoup de combattantes ou de personnel féminin dans des unités combattantes de tous bords pendant le second conflit mondial. Cela semble confirmé par le Musée de l'Armée : http://www.musee-armee.fr/fileadmin/user_upload/Documents/Support-Visite-Fiches-Objets/Fiches-1939-1945/MA_fiche-objet-femmes-armees.pdf Je cite :
  6. Je ne suis pas spécialiste et je m'exprime avec mes mots de béotiens dans le domaine ... De ce que je sais, l'AESA permet d'affecter séparément chacun des modules ou groupes de modules. Ainsi, il est possible d'augmenter le nombre de modules émettant dans une direction pour augmenter l'énergie envoyée vers une zone de l'espace et récupérer ainsi un signal plus faible (furtif) ou plus lointain (augmentation de portée). Bien sûr, cette affectation de modules pour récupérer plus de signal se traduit par une diminution du nombre de modules pouvant faire autre chose, et notamment scanner le volume ... Cette baisse du nombre de modules se traduit alors soit par une réduction du champ de balayage si l'on décide de conserver les mêmes paramètres de puissance/portée, soit par une réduction de la portée de détection si l'on décide de conserver le même volume balayé. C'est du moins comme ça que je vois les choses, vulgairement.
  7. Je vais m'auto-citer ... C'était valable en Aout, cela le reste en Septembre ... Je dis ça, je ne dis rien, hein ...
  8. FATac

    [Rafale]

    Exact. Les munitions bonnes de guerre ne peuvent être tirées qu'à Captieux (ou à l'étranger).
  9. FATac

    [Rafale]

    A ma connaissance, il n'y a pas de tirs à Captieux pendant les deux mois d'été pour limiter les risques de départ d'incendie. Cela a peu à voir avec la pression des touristes et des riverains. Et j'imagine que la situation doit être la même (en pire) pour la Corse.
  10. Je suis un peu distrait, je n'ai pas bien vu l'affichage de la position de Moscou sur les "touristes" issus de l'Armée Russe qui passent leurs permissions à défendre la Novorussie. Parce que si la position affichée est que "on n'y peut rien, chacun fait ce qui lui plait de son temps personnel", rien n'empêche, non plus, le Pentagone d'accorder de larges permissions à la 2nd Marines Division pour leur permettre de profiter de l'automne en Europe. Il parait que le climat peut y être plus chaud qu'un éventuel été indien en Caroline du Nord.
  11. FATac

    F-22

    Le F-22 n'est pas invisible à tous les radars, ne l'a jamais été et ne le sera jamais. La furtivité passive qu'il affiche est liée aux longueurs d'ondes les plus couramment utilisées pour la détection (qui résultent le plus souvent d'un compromis entre capacités de détection, portée, puissance d'émission et possibilités de traitement). Dès que l'on s'éloigne de ces longueurs d'ondes (radars trans-horizon par exemple), la furtivité passive perd de son efficacité. De même, il est probable que le F-22 devienne détectable avec les radars multistatiques et il est maintenant quasi-certain que le sillage du Raptor peut aussi être détecté par certains radars conçus à cet usage, quand bien même l'avion resterait invisible. Enfin, même pour les radars auxquels il est censé être invisible, il reste détectable : c'est juste une question de distance de détection - ça n'a que peu d’intérêt si la détection radar intervient alors que le pilote peut voir le F-22 de ses yeux, mais cela reste assez dangereux pour décocher un Sparrow (ou autre) sur un Raptor distrait qui laisserait l'intrus venir trop près. Quant à mes sources pour le prouver, est-tu sûr de vouloir les connaître ? Si je te les donne, après je dois te tuer. =D
  12. Parfois, il est intéressant de ne pas zapper systématiquement la pub avant les vidéos sur youtube ... on tombe , de temps en temps, sur des choses finalement très bien. Je viens de découvrir ceci : Et à l'éclairage de ce qui se passe à Gaza, en Irak, en Libye, en Syrie et en Ukraine, je me disais que ça avait sérieusement besoin d'être rappelé. Il ne s'agit pas d'un pacifisme bêlant, mais bien d'un pragmatisme permettant de maintenir la dignité humaine de tous afin de préserver l'avenir post-conflit. Elle est disponible dans un grand nombre de langues (anglais, espagnol, arabe ...). Ca mérite un coup d'oeil et peut être un peu de relais en ce moment pour pouvoir continuer à espérer dans le genre humain.
  13. En passant, le cliché de cette couverture est magnifique.
  14. FATac

    [Rafale]

    Pour revenir là dessus et pour conclure le HS : Poutrer est, à l'origine, une expression de gamer. Sa première utilisation publique est avérée dans une chronique de la revue "Joystick" qui a eu son heure de gloire dans les années 1990. Son sens initial est celui de "faire bander intensément". Par extension, il a aussi pris le sens de "baiser, niquer". Ce glissement de sens a eu lieu, sensiblement, au moment où l'expression "Déboiter" à connu le même glissement de sens (bien loin de son sens premier). Ainsi, de la même manière, le "Ca déboite" qui signifiait un enthousiasme sans limite est de venu un "je les ai déboités" pour dire "Je les ai anéantis (et j'y ai pris du plaisir)". Accessoirement, ces expressions sont maintenant largement répandues chez les geeks (et pas seulement informaticiens). Il y a maintenant presque une quinzaine d'année que "Poutrer", "Déboiter" et "Roxxer" (maitriser, dominer) sont passés dans le langage courant dans les lycées, classes prépas et écoles d'ingénieurs. Des pilotes en activité actuellement ont donc certainement été baignés dans la culture qui leur a donné ces éléments de langage.
  15. FATac

    [Rafale]

    Un comparatif objectif, c'est celui où l'Eurofighter est devant le Rafale et où il "Check Six !". Rien d'autre ... ------> []
  16. FATac

    Les BPCs Egyptiens

    Pour ma part, je trouve l'intervenant alarmiste et vindicatif. Ses propos me font penser à un chiffon rouge agité par un activiste (il se définit lui même comme opposant farouche à la vente). Pour ce que j'en sais, il exagère sur plusieurs points : à ce niveau ce n'est plus grossir le trait, c'est presque du scient mensonge partisan.
  17. @rendbo tout à fait d'accord, mais cela constitue, en fait, une anomalie de plus et montre (démontre) l'incapacité des forces en présence à gérer ce conflit dont certains éléments combattant leur échappent au point de ne plus permettre le respect de ces facteurs d'humanisation des conflits.
  18. Je reviens là dessus ... Si, cela a déjà été largement commenté ... Si ces prisonniers sont, effectivement, issu des troupes régulières ukrainiennes, alors il s'agit effectivement de prisonniers de guerres qui doivent bénéficier de la protection de ces conventions. A contrario, deux obstacles, au moins, les mettent à l'écart de cette protection : - il peut s'agir de miliciens, ce qui rend leur statut beaucoup moins clair et limiter l'application des conventions (un peu à l'image des "terroristes" détenus par les américains). - les républiques populaires de l'est de l'Ukraine ne sont pas signataires de ces convention, ce qui, en pratique, les autorise finalement à faire n'importe quoi ... mais avec le risque de payer ce n'importe quoi par une mise au ban des nations et de ne pas pouvoir recevoir de reconnaissance internationale s'ils vont trop loin. Accessoirement, si ces images peuvent permettre à des proches de découvrir que leur frère, fils ou parent n'est pas mort mais prisonniers, c'est aussi une anomalie ... en théorie, la Croix rouge ou un organisme équivalent devrait avoir un accès prioritaires à ces prisonniers pour en établir l'identité et l'état civil et prévenir leur famille. Cette démarche est celle d'une certaine humanité que n'ont pas ceux qui font parader leurs captifs.
  19. FATac

    [Rafale]

    Pour les canons de l'Aéronavale qui sont réputés s'enrayer fréquemment, on a quoi comme source ? Qui est à l'origine de l'information dans un DSI ? Cela a t'il été repris ailleurs ? Y a t'il des éléments, des rumeurs ou des avis permettant d'étayer cette indiscrétion ? Je ne veux pas discréditer l'information, mais juste souligner qu'il faut la prendre avec prudence, notamment s'il s'agit davantage d'un avis personnel que d'une information officielle - et à ce stade, je ne sais pas trancher, n'ayant pas vu le DSI en question. Ensuite, il serait intéressant de confronter le taux de pannes/avaries/enrayages constaté par la Marine avec celui mesuré dans l'Armée de l'Air pour cet équipement. On peut compléter en vérifiant l'impact de l'embarquement s'il y a des différences de taux de défauts selon si les flottilles sont à terre ou sur le PAN. Pour poursuivre la démarche, il peut être intéressant d'analyser l'origine des défauts de fonctionnement constatés : parties mécaniques ou bien électriques, usure ou fatigue éventuelle, défaut de maintenance ou usage hors des préconisations, etc. Enfin, mettre toutes ces informations en regards des usages et procédures en vigueur de part et d'autres peut être intéressant pour faire apparaître un particularisme (aussi bien positif que négatif) de l'une des armes. Je dis juste ça car j'ai l'impression que certains sautent directement vers des conclusions négatives sur la base d'une information pas forcément confirmée et sur un sujet dont on ne connait finalement pas grand chose.
  20. FATac

    F-22

    Comme tout classement, celui de fool semble incomplet ... il manque au moins le gadget (sans les pleins complets) qui est réputé coller périodiquement des branlées aux Cigognes. Cette absence et le fait qu'on puisse donc contester le classement ne le rend donc que plus crédible : on cherche à nous cacher quelque chose !
  21. FATac

    Le F-35

    Si vous me le permettez, je vais ouvrir une troisième voie : à mes yeux, le verre est deux fois trop grand ...
  22. FATac

    Les ailes volantes

    Principalement parce que, à l'époque, c'était hors de portée des techniques de construction aéronautique, au point de vue résistance et structure. Tant que techniques de construction ne permettaient pas de charger substantiellement l’extrémité des ailes, les ingénieurs ne se sont même pas penché sur les aspects aérodynamiques en dehors de la forme du saumon, dans le plan. Ensuite, lorsque les longerons ont été assez résistants pour pouvoir charger l'aile loin de la cellule, ce sont surtout des emports, et notamment des bidons, voire des moteurs dans quelques cas, qui ont été implantés. Enfin, c'est dans les années 1970 que la recherche s'est enfin penché sur la possibilité d'implanter des ailettes marginales, en s'inspirant des plumes de l'extrémité des ailes des rapaces (rémiges - comme sur le Pygargue à tête blanche des armoiries US).
  23. Ne nous méprenons pas : lorsque je parle "d'adaptations improvisées", cela n'a rien de péjoratif et s'exprime en opposition avec une "doctrine opérationnelle" qui serait quelque chose de largement réfléchi, préparé, entraîné au préalable.
  24. Lorsqu'elles surviennent après plusieurs mois de combat, les "nouvelles manières d'opérer" sont généralement des adaptations improvisées à la situation tactique et construites en réaction à "la manière d'opérer" des adversaires.
  25. FATac

    Le F-35

    J'ai eu l'occasion de travailler dans un établissement d'enseignement supérieur, avec un enseignant reconnu comme une sommité du domaine de la gestion de projet, leader français d'un groupe de réflexion sur les méthodes et animateur d'un groupe régional de diffusion de la connaissance dans le domaine, orienté vers les entreprises ... ça a été l'épisode le plus cauchemardesque de ma carrière en terme de projets, justement. De tout ce qu'il a lancé et sur auquel j'ai pu participer, rien n'a jamais abouti : les délais ont systématiquement été explosés et les couts se sont envolés ... C'était le règne de la réunion dans un coin de porte qui redéfinit des pans entiers de l'action, des consignes verbales, des changements d'objectifs de dernière minute et de la gestion du temps au plus juste (t'as besoin de 8h, je t'en mets 2 sur le planning). Faites ce que je dis, pas ce que je fais ... dans le supérieur, il existe une proportion non négligeable d'enseignants, spécialistes d'un domaine, qui distribuent leur savoir sans pour autant utiliser les échantillons à leur propre profit. :/
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