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FATac

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Tout ce qui a été posté par FATac

  1. Oui et non ... Avec sa finesse voisine de 20, le 777 peut planer à près de 200 km en partant à 10000 m. Mais il me semble qu'il a été dit que le MH370 avait sérieusement diminué son altitude après son changement de route. Ca diminue nettement la distance pouvant être parcourue en planant.
  2. FATac

    [Rafale]

    Ou sinon, elle peut aussi évoquer les trajectoires respectives de l'objet de la première et des avions de poursuite qui seront chargés des prises de vues. Cet aspect aussi se prépare, et très, très sérieusement.
  3. FATac

    [Rafale]

    Toute cette actualité sur la première mondiale aurait peut être davantage sa place dans le fil sur l'entreprise Dassault, non ? Sinon, pour être rigoureux sur les termes, il ne me semblait pas que le nEUROn était "piloté". Il me semblait que tout le challenge de ce projet était qu'il vole de façon autonome du hangar au hangar en passant par son objectif de mission. Le dialogue avec le sol n'étant là que pour mettre à jour la "situation tactique" en fonction du contexte rencontré et éventuellement recevoir de nouvelles affectations. Dans une telle hypothèse, une belle première mondiale serait de faire voler un Rafale avec le système de mission du nEUROn, sans pilote, autonome du lâcher des freins à la remise des cales. Ce serait vraiment beau ... mais j'ai peur que ce ne soit pas pour demain.
  4. FATac

    Le F-35

    Sur cette vidéo, je suis d'accord, on voit le F-35 faire un tonneau. C'est tout ce que je peux conclure car l'apparente baisse d'altitude peut aussi être liée à une prise d'altitude de l'avion de poursuite qui filme.
  5. FATac

    Le F-35

    Quand bien même il descendrait beaucoup, c'est peut être davantage dû à des facteurs tiers plutôt qu'aux qualités intrinsèques à l'avion. Plusieurs facteurs jouent sur cette photo pour lui ôter toute valeur de "preuve" : - Pas de référence fixe, comme souligné par aviapics - Pas de référence temporelle - on ne sait même pas en combien de temps ce tonneau est bouclé. - L'enchaînement de clichés peut très bien être tiré d'un tonneau barriqué plutôt que d'un tonneau sur l'axe - et on ne nous montre pas la prise d'altitude correspondante - Le pilote n'est peut être pas familier de la voltige et ne fait pas ses figures "proprement" - d'où le nez apparemment vers le bas pendant le passage dos. - Tiens, il y a un paquet de charges extérieures sur celui-ci. Ca doit jouer sur les capacités dynamiques, au moins autant que sur la SER. En fait, la manière dont le F-35 bouge, il faut bien reconnaître que l'on n'en sait pas grand chose. Et il y a même à parier que les capacités dynamiques seront différentes selon les versions (il me semble que c'est un C, donc une grande voilure, sur ce montage non, c'est un A, en fait).
  6. Sinon, en cette période de centenaire, il y a aussi cet album : La faute au Midi. On y retrouve le ton un peu distancié de l'Ambulance 13 : Les hommes ordinaires sont impuissants à faire évoluer la situation et subissent la guerre, sans se révolter mais sans être résignés non plus. Ce n'est pas anti-militariste, comme on pourrait le supposer d'une oeuvre sur des soldats "tués pour rien", c'est davantage anti-système et anti-connerie ambiante - quelques unes, bien comme il faut, sont d'ailleurs bien pointée du doigt. Si, graphiquement, quelques éléments me déçoivent à la marge - mais je suis très exigeant - cela reste un bon album comme il y en a beaucoup en ce moment pour redécouvrir la grande guerre sous un nouveau jour, plus humain et moins technique (mécanique, stratégique, patriotique et hagiographique).
  7. FATac

    Gripen

    Moi, je n'ai aucun doute. Le Gripen a été, est et sera un bon avion. Il n'aura pas toutes les capacités du Rafale, n'aura pas toutes les performances de l'Eurofighter, ne sera pas forcément au niveau du F-35 et ne rivalisera pas avec des Su-35, mais la version NG représentera quand même un compromis plus qu'acceptable, notamment pour toutes les petites forces aériennes ou celles avec des besoins limités. Après, il ne faut pas avaler les couleuvres non-plus : - les motifs de choix annoncés sont rarement les motifs réels du choix - les choix politiques ne sont jamais rationnels - dans ce domaine, le marketing efficace a toujours consisté à sur-vendre son poulain et à semer le FUD sur les adversaires Partant sur ces constats, je reste un fan du petit suédois et sa sélection en lieu et place du Rafale sur plusieurs marchés ne me choque pas plus que ça.
  8. FATac

    Eurofighter

    Au hasard ... BAe ? Sinon, comment auraient ils cet inside look ... Cela n'empêche pas tout ce qui est dit d'être parfaitement juste, mais pas toujours parfaitement rigoureux, ni exhaustif dans l'information. Il y a un biais, mais il reste lisible.
  9. FATac

    Eurofighter

    Ceci dit, pour le rapport poussée/poids différent inférieur à 1, dans le cas du Rafale, ça doit se jouer à la 3e décimale pour cette configuration ... Il y a même moyen que ça passe si on remet une paire de Magic II en bout de plume à la place des deux MICA
  10. Ce point relativement normal, et c'est même heureux pour notre justice et pour la procédure pénale. Charles Hernu étant mort, la famille n'a que peu de droit à faire valoir en matière de diffamation depuis des restrictions de 1881 destinées à protéger le travail des historiens. Il faut vraiment salir et humilier la mémoire d'un défunt pour permettre une action en diffamation de la famille. Une accusation de ce type, fondée ou non, ne suffit pas et relève davantage de l'hypothèse de travail pour tenter éclairer l'histoire contemporaine d'un autre regard. Il aurait été vivant, il aurait pu répondre lui même (et n'aurait certainement pas été débouté d'ailleurs, même si les accusations s'étaient avérées justes au bout du compte, c'est ça la magie de la diffamation) Ooh ! C'est proprement scandaleux. On a menti au peuple français, que dis-je, au monde entier et à nos alliés, simplement pour ménager la famille ! Faut reconnaître une chose, dans ce cas, c'est qu'on a un sacré sens de la famille ...
  11. FATac

    [Rafale]

    A priori, la ligne d'assemblage final du Rafale pourrait construire jusqu'à 36 appareils par an. Sauf qu'une telle montée en charge se prépare, tant du point de vue des équipes a affecter (et à former éventuellement pour cela) que du point de vue des approvisionnement en amont : 36 Rafale par an, c'est 72 M-88, 36 RBE2-AESA, 36 jeux de trains d'atterrissage, etc. Et chacun des fournisseurs a un rythme et des contraintes. A priori, j'avais entendu dire qu'en donnant le coup de sifflet maintenant, on pouvait produire 24/an dans 2 ans, et 36/an dans 3 ans mais que pour des raisons de stabilité de l'entreprise et des entreprises sous-traitante, il n'était pas souhaitable de monter trop en cadence si c'était pour avoir un trou d'air derrière en retombant à 11/an après un feu de paille.
  12. FATac

    Eurofighter

    Ce point fait débat. Lorsqu'une indiscrétion a fait état d'un début de retrait des appareils de la tranche 1 à partir de 2019, il était question d'un plan de RTP (Return To Produce - comprendre ferraillage/recyclage chez l'industriel). Ce départ coïncidait avec le début de retrait des Tornado GR4. Depuis, les retards du F-35 ne permettent plus la déflation de la flotte de Typhoon telle qu'elle était envisagée sans passer par une phase critique avec un nombre d'appareils insuffisant. Il commence donc à être sérieusement envisagé de conserver les Tranche 1 en activité pour avoir un nombre de cellules correct. Cependant, cela pose des problèmes d'organisation et ce n'est pas encore définitivement tranché. Le rôle naturel qui leur serait dévolu serait la DA/PO (AD/QRA outre Manche) ... sauf qu'ils n'auront ni le CAESAR, ni le METEOR qui sont des attributs propres aux tranche 2 (METEOR) et 3 (METEOR et CAESAR). Or, pour l'interception loin des côtes, au dessus des champs gaziers/pétroliers de la Mer du Nord, la RAF préfèrerait disposer de ces éléments de détection/destruction à grande portée. Pour leur laisser faire de l'attaque au sol ou du Swing-Role, il faudrait passer par un gros chantier d'intégration d'armements et de modification des systèmes logiciels. De plus, pour l'intégration de certaines armes A/S lourdes, il est apparu que les cellules et certaines gouvernes des tranches 1 étaient un peu sous-dimensionnées - ce qui a conduit à des renforts et des corrections mis en oeuvre dans les tranches 2 et 3. Ces renforts imposeraient un chantier lourd sur les tranches 1, économiquement peu soutenable - d'où le plan initial de retrait au moment où le F-35 aurait dû être mur pour faire la soudure avec le retrait du Tornado. Du coup, la panoplie d'armement A/S utilisable sur Typhoon Tranche 1 sera plus étroite que celle des Tranches 2 et 3 - à condition, cependant, de faire l'effort d'intégration. En gros, leurs appareils de la Tranche 1 sont un peu comme nos Rafale F1, mais avec une différence structurelle en plus. Et il n'y en a pas que 10, mais 53. Rien n'est définitivement tranché pour le moment ... et tant que la pelleteuse n'a pas attaqué un des plus anciens Typhoon, tout espoir est permis.
  13. FATac

    Eurofighter

    Il n'y a pas de question bête ... Les appareil de la tranche 3A sortent avec l'essentiel de ces modifications déjà intégrées, avec en plus des réserves structurales et la circuiterie pour l'emport de réservoirs conformes. De ce qui m'a été dit, il restera des modifications légère à faire sur les appareils de série pour apposer le nouveau radar : ce n'est pas plug and play ni même un changement de backplane, mais un petit chantier (genre quelques jours) pour passer du Captor M au CAESAR sur les avions prêts à le recevoir. Il n'est pas clair, non plus, de savoir si ce sera réversible. Si ma mémoire est bonne, le premier appareil de la tranche 3 a fait ses vols de qualification constructeur en décembre 2013. Par contre, toutes ces modifications sont trop lourdes financièrement et industriellement pour pouvoir les justifier sur les appareils de la tranche 1. C'est une des explications de leur retrait de service annoncé par le MoD.
  14. FATac

    Eurofighter

    Ca me fait de la peine de voir ce fil inactif. =D Je n'ai pas vu passer l'information au sujet du premier vol du Typhoon banc d'essai pour le CAESAR. L'IPA 5 (ZJ700) a pris l'air, à Warton, le 28 février, après 18 mois de modifications intensives pouvoir accueillir le nouveau radar de l'Eurofighter. Ainsi, depuis aout 2012, le chantier a consisté à le porter au plus près du standard de la tranche 3 pour faciliter l'intégration du nouveau capteur. Il a fallu implanter de nouveaux points de fixation pour accrocher le radar et son mécanisme de repositionnement à la cellule, aménager de nouvelles alimentations électriques, augmenter les capacités de refroidissement et ajouter quelques éléments système. Enfin, c'est fait ... toutes les modifications sont accomplies, l'avion est sorti de chantier et a pris l'air. Maintenant, il ne reste plus qu'à faire voler le Radar dans l'avion ... O0
  15. FATac

    Navy quiz

    <Joke on> A lire vos réponses, je n'ai capté que "Cole Porter", influences musicales obligent ...
  16. Je suis aussi d'accord, mais il faut aussi savoir raison garder. Les garanties aux conséquences plus vastes que prévues font déjà des ravages dans la banque de détail depuis 4 ou 5 ans : les accords Bâle 2 ont imposé une cotation des clients en fonction de leur activité et du niveau de risque qu'ils représentent. Cette cotation ne tient pas compte, par ailleurs, des encours, des avoir, et de la couverture du risque dont peuvent disposer ces clients. Là où ça devient croquignolet, c'est que les clients sont regroupés par entités, par cellule, de proche en proche, lorsque des liens peuvent être mis en place. Ainsi, il devient possible, bancairement, de se retrouver associé avec le conjoint de l'un de ses enfants. Que celui-ci ait un incident de paiement dans le même établissement, un compte qui persiste en solde (faiblement) négatif parce qu'il ne le gère plus et hop, c'est tout le groupe qui se retrouve déclassé - quels que soient les actifs disponibles par ailleurs, à quel que niveau que ce soit. Or, s'il y a déclassement, il y a prise de provision pour couvrir le risque. C'est automatique, les banques n'ont pas eu le choix, elles ont dû implanter ça dans leurs systèmes informatiques. Du coup, la provision est directement proportionnelle aux avoirs en compte. La banque passe une belle provision pour tout vos avoirs (épargne, assurance-vie, PEA, livret, etc.) simplement parce qu'un compte de votre gendre ou de votre bru reste obstinément débiteur (alors même que son livret à côté suffirait à éponger la créance). Ainsi, la provision est astronomique et totalement virtuelle. En attendant, elle intervient dans le monde réel en réduisant le résultat avant impôt, ce qui limite celui-ci et la contribution des banques à l'activité de l'état - ainsi que la distribution de bénéfices aux actionnaires (dividendes) ou au salariés (participation). Ce n'est que partie remise, puisqu'il y a reprise de provisions lors d'un retour à meilleure fortune des comptes déclassés, mais globalement, il y a un petit matelas qui se balade en permanence en provisions, hors de la réalité économique. L'état commence d'ailleurs à se pencher dessus et le Trésor Public tape régulièrement sur certains établissements ou certaines agences lors de contrôles : les provisions étant déconnectées de la réalité, même si elles sont imposées par la réglementation bancaire, elle font l'objet d'un redressement pour l'impôt sur les sociétés ... double peine. Lorsque les banques (ABF) sont soumises à la pression du dividende et des actionnaires, ces doubles ponctions (provisions et redressements) les incitent à chercher d'autres marges pour assurer leur PNB, leur résultat et tutti-quanti. Au final, c'est le client qui paiera pour un système vicié - mais pas par choix du système bancaire français qui, lui, subit tout ça. Et là où ça va devenir génial, c'est avec Bâle III dont l'application stricte est imminente : selon votre cotation, vous n'aurez plus votre crédit au même taux (comme les banques ou les états avec leur note d'agence de notation lorsqu'ils se refinancent sur les marchés). Vous allez l'apprécier le petit con dont votre fille s'est entichée lorsque son découvert permanent de 7,33 € va vous couter 1 point sur le taux du crédit de l'aménagement de votre cuisine ou du remplacement de votre berline. Je précise que tout ce qui est dans ce message (aux marges du HS), sauf le dernier point sur Bâle III, est du vécu (direct ou indirect). J'ai de bons rapports avec mon banquier et ai plusieurs occasions d'avoir des regards inside, même à des niveaux qui brassent les euros par millions ...
  17. Sauf qu'il y a une distorsion entre la garantie accordée (celle des dépôts) et la perception qu'en ont les agences de notation (qui couvre tout l'établissement). C'est cette distorsion qui attribue des notes différentes. Ce sont ces notes différentes qui donnent des taux différents. Ce sont ces taux différents qui faussent la concurrence. Et pour régler ce problème de perception, on propose de donner un coup de hache pour bien séparer des activités qui sont déjà, structurellement, distinctes ... alors qu'il suffirait d'y regarder de plus près ou de chausser des lunettes.
  18. Et l'équivalence avec la subvention est quelque chose de très relatif et qui peut être sujet à caution. Les banques concernées sont les banques mixtes mêlant banque d'affaires et banque à réseau. La garantie des dépôts des épargnant par l'état pour la banque à réseau est supposée "contagieuse" par les agences de notations qui ré-évaluent la partie banque d'affaires avec un critère plus favorable dans leur notation. Du coup, ces banques mixtes bénéficient de taux plus favorables sur les marchés, ce qui leur permet d'économiser 48 milliards par rapport aux taux qu'elles auraient obtenus sur la seule notation de leur partie affaires. Donc, déjà, ce n'est pas de l'argent perçu en plus dans les caisses de ces banques, mais des dépenses en moins. Je comprends que cela reste en travers de la gorge de ceux qui n'en bénéficient pas, et à mon avis ce sont eux qui sont derrière cette charge. Ensuite, parler de subventions publiques cachées est un peu fort car ces dépenses en moins ne résultent pas d'une action publique et ne pèsent absolument pas sur le budget national tant qu'il n'y a pas de défaut de paiement et de faillite. Tant que ce n'est pas arrivé, on ne sait pas jusqu'où l'état exercera son pouvoir de garantie. Seulement sur les dépôts des banques de détail, ou bien aussi sur les créances des banques d'affaire ? Enfin, la supposition de contagion est faite par les agences de notation. Si le système existe tel qu'il est et bénéficie aux banques mixtes, c'est à cause de supposition infondées (caractère contagieux des garanties) et, je serais tenté de dire par manque de discernement. C'est limite dramatique quand on voit les impacts que peuvent avoir les avis de ces agences de notation - finalement, cette distorsion de concurrence en est un de plus, d'ailleurs. Avant de songer à réglementer une fois de plus et de trancher dans le vif pour séparer les activités de détail des activités financières, il serait peut être sage de proposer aux agences de notation d'évaluer la note "financière" des banques mixtes sur le seul aspect de la qualité de leur véhicule financier puisque la plupart de celles-ci portent leur activité de marché dans des structures spécifiques. Ahhh ... mais j'oubliais ... ce serait porter un coup inadmissible à l'autonomie et l'indépendance des agences de notation. Un diktat insoutenable, une ingérence intolérable de la politique dans les affaires ...
  19. FATac

    [Rafale]

    Une petite question, en passant. Le rail qui sera utilisé pour les MICA en point 3 sera t'il le même que celui utilisé en point 2, notamment par les appareils de DA/PO ? Et le pylône est il commun ou bien s'agit il d'un accessoire spécialisé, dédié, propre à chaque point ?
  20. MAM avait une "stature d'homme d'état" que n'avaient pas certains de ses prédécesseurs et successeurs. C'est à mon avis un bon motif pour le ressenti positif qu'a eu son ministère. Elle a cependant dû, sur la fin, faire de plus en plus de sacrifices qui lui ont été imposés en même temps qu'une certaine disgrâce politique, ce qui fait qu'elle a perdu de son aura. Cependant, elle a remarquablement duré à ce poste, et ce n'est pas anodin. Joxe jouissait d'une popularité relative dans l'ADLA et la Marine Nationale. Pour la verte, je ne sais pas. Chevènement a crispé et cristallisé des ressentiments autour de ses amitiés et de ses prises de position. Giraud a été très efficace, sans briller ni s'imposer personnellement. Le type qui sait ce qu'il veut et qui bosse dans l'ombre pour le construire patiemment et l'obtenir au bout du compte. Je n'ai pas de souvenir particulièrement marquants de Quilès, Bérégovoy, Léotard, Millon, Richard, Juppé ou Longuet, pour ne parler que de ceux des 30 dernières années.
  21. FATac

    Achat suisse

    4000 €, dans le powerpoint, vous êtes sûrs ? Ca fait un peu cher, non ? C'était pas 4000 $, plutôt ? -----------> []
  22. Je réponds avec un peu de retard ... Quelques posts plus haut, j'évoquais déjà cette série (Missions Kimono) puisque les tomes 13 et 14 présentaient des phénomènes lumineux et des spirales aériennes ... Là, si je ne m'abuse, c'est une page extraite du tome 15 paru en librairie vers la mi-mars (1 tome par an, vers mars-avril). Sinon, si le temps et l'envie de t'y remettre te reprennent ... tu as des lecteurs qui t'attendent, TMor. ;-)
  23. FATac

    Achat suisse

    C'est comme ça que je voyais les choses : tant que ça ne sort pas de la maison Suisse ...
  24. Ca nous éloigne de la défense, mais vis à vis des banques, en Europe continentale et particulièrement en France, il y a un moment ou les politiques et certaines technostructures vont devoir sortir de leur schizophrénie. On ne peut pas à la fois dire ça : Et en même temps rejeter la faute de manque de vigueur de la reprise économique sur les banques qui ne prêtent pas assez ou qui ne prennent pas assez de risques en soutenant l'innovation ou l'entreprenariat. Si une banque doit immobiliser des fonds propres en regard des créances qu'elle octroie (l'objectif réglementaire est de 12% d'ici quelques mois/années), et qu'en plus elle doit mettre la main au porte-monnaie - en plus du risque de perte qu'elle prend - sur ses engagements ... bah la solution la plus simple, c'est de ne pas s'engager. Dans ce cas, elle tourne en mode "caisse d'épargne", elle ne prend les dépôts, ou ne gère en créances que des dossiers sains, voire sur-sains, avec double ou triple garantie ... et tout le monde se retrouve le bec dans l'eau avec une économie au ralenti. Il ne faut pas se leurrer, ni trop se scandaliser des résultats que les banques vont afficher dans les mois/années qui viennent : ils vont tout faire pour avoir un résultat le plus gros possible pour pouvoir en recycler une partie en fonds propres pour rejoindre les seuils réglementaires qu'ils n'ont pas encore atteint. C'est ça ou diminuer leur activité ... Et voire même, certains établissements vont se séparer de certaines activités, de certains sites ou de certains collaborateurs afin de dégager un résultat encore plus important dans ce but - un peu à l'image de ces comptables qui désindustrialisent pour assurer le bénéfice de certains groupes. Le secteur de la banque de détail est malade de la réglementation ... je connais des banquiers qui rêvent d'une grève du zèle, d'une application stricte de la réglementation qu'on leur impose. S'ils respectent tout scrupuleusement, un retrait au guichet, c'est 1h de parerasserie et de vérifications. Une ouverture de compte : 3h. Une instruction de dossier de prêt à la consommation : la journée. Un prêt immobilier : 2 à 3 jours. Un prêt à l'entreprise : plus d'une semaine ... et encore, il n'est pas sûr que le dossier puisse être bouclé tant les entreprises sont légères dans la fourniture des pièces pourtant indispensables à la constitution du dossier (fourniture des comptes et du bilan, divers extraits, K-Bis, etc ...). Le secteur bancaire est un secteur dont les agents sont très souples vis à vis de clients non coopératifs, alors même que la réglementation leur impose une rigidité extrême et inconciliable avec ces mêmes clients.
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