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FATac

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Tout ce qui a été posté par FATac

  1. FATac

    Air quiz

    L'humoriste Pascal Légitimus, à qui un présentateur télé lui demandait des informations sur sa voiture tout en lui interdisant d'en citer la marque avait dit que la sienne était : Supérieure Aux Autres Bagnoles. A priori, là, c'est un AJ-37, la version initiale.
  2. FATac

    Appel d'offre brésilien

    NON !! D'un côté, les US replacent des copains de copains politiques dans leurs équipes - qui connaissent certes les affaires Brésiliennes et qui ont du réseau, mais qui restent avant tout des diplomates et des politiciens. De l'autre, les français ont abandonné ce type d'approche et intègrent à leurs équipes des techniciens, des financiers, des économistes et des capitaines d'industrie. Les équipes françaises se penchent avec intérêt sur les (futurs) problèmes de leurs client en vue de proposer des solutions et des issues possibles. L'aspect réseau, relation, amitiés et confiance est, de plus en plus, laissé de côté pour un pragmatisme plus froid et efficace. Sur le long terme, je ne sais pas quelle est la meilleure option dans le monde d'aujourd'hui - ni dans celui de demain. Pour cela, ils ont peut être d'autres motifs que nous ne connaissons pas. Et sinon, ils peuvent aussi affirmer qu'ils n'y croient pas, mais néanmoins tout mettre en oeuvre pour obtenir la meilleure position possible. Cela reste une grosse partie de poker menteur dans laquelle tous les joueurs ont des cartes que nous, spectateurs, ne voyons pas et ne verrons jamais. Désolé, mais ceux là existent. On n'en parle plus parce qu'on les vit, au quotidien (notamment dans les établissements universitaires et certains centres de recherches).
  3. FATac

    Air quiz

    C'est un JA-37, surnommé Jaktviggen. Par contre, je ne sais pas déterminer si c'est une variante originale ou bien un JA-37C, D ou DI.
  4. FATac

    Appel d'offre brésilien

    Les propos de la présidente de Boeing Brazil n'engagent personne, même pas elle ! Ce type d'affirmation est, le plus souvent, invérifiable, gratuite et sert à occuper le terrain. On a zéro chances, effectivement, si on n'occupe pas, nous-même, une partie du terrain au Brésil. Partir perdant fait, toujours, arriver derrière le podium.
  5. FATac

    28 mois plus tard .

    Au bout d'une heure de cas similaires rapportés à gauche et à droite, sur les radios de la police avant que les policiers ne se fassent attaquer, je suis persuadé que toutes les interventions se feront avec beaucoup de nervosité et en tirant systématiquement sur tout ce qui a l'air agressif et sanguinolent - en mode "tuez les tous, Dieu reconnaîtra les siens" ...
  6. FATac

    28 mois plus tard .

    Tout simplement parce qu'ils ont déjà travaillé dessus et que cela fait partie de cas, hypothèses et scénarios étudiés et pour lesquels des plans ont été préparés, très sérieusement. Le CDC d'Atlanta (Center for Disease Control) a même publié les résultats de ces travaux, ainsi que certains de ces plans. En fait, partant de différentes hypothèses inspirées des films de zombie, ce qui était, au départ un simple "jeu de rôles" pour mesurer la capacité de réaction et d'organisation de la structure, cela a débouché sur un vrai ensemble de mesures, de conseils et de guides qui répondent à ce type de crise très hypothétique, mais qui couvre en fait beaucoup d'autres situations de crises bien moins spectaculaires. Ainsi, la mode des Zombies permet de faire passer plus facilement ces recommandations du CDC et de les diffuser dans la population - mais le plan de réaction complet existe ... Un aperçu ici : Sur cette page tout à fait officielle du gouvernement US
  7. FATac

    [Rafale]

    Je n'ai pas dit le contraire. Ils ne sont entrés en service opérationnel qu'en 2004. Heureusement qu'ils ont quand même duré 4 ans de plus avant leur retrait temporaire ! Par contre, de 2001 à 2004, ils étaient seuls à accumuler du temps de vol. Ni l'AdlA ni les Eurofighter n'en faisaient autant. Merci HK pour ces valeurs.
  8. <mode délire> Le 29 octobre 1944, au large des Philippines dans l'est de Leyte, l'USS Franklin est touché par un kamikaze. Peu après c'est l'USS Veracruz qui est atteint de même, le kamikaze s'écrasant sur l'ascenseur arrière en provoquant un incendie et des explosions de munitions faisant 92 morts ou disparus et 54 blessés graves. Le vétéran des campagnes du "Tir au pigeon des Marianes" et de la conquête des îles Gilbert (dont le célèbre assaut sur Tarawa la sanglante) doit quitter la campagne en cours et part pour de lourdes réparations à San Diego. Ce porte-avion léger, basé sur une coque de croiseur léger de la classe Cleveland convertie, était nommé d'après le nom de la célèbre bataille qui opposa le corps expéditionnaire US aux armées mexicaines durant l'été et l'automne 1918. Les troupes du Général James G. Harbord, débarquées dans la ville portuaire 4 ans après l'incursion de Frank F. Fletcher, comptaient l'utiliser comme base de départ d'un mouvement tournant, destiné à prendre à revers les troupes régulières mexicaines avec des régiments de Marines débarqués d'une noria de steamers venus de Virginie. Malheureusement, cette manoeuvre, éventée par une indiscrétion auprès d'un marin irlandais, membre de l'IRA et sympathisant de la cause mexicaine, s'est heurté à une résistance populaire forcenée - de type guerilla - dès que les troupes US ont commencé à fouler l'arrière pays. Stoppant ses incursions le temps de rassembler assez de Marines pour constituer une colonne qui ne pourrait pas être arrêtée par une bande de pancho-villiste en pyjama blanc montés sur des mules, le Général Harbord en profite pour renforcer les défenses de la ville port, de manière à ancrer sa base dans la durée. Bien lui en a pris, car les Mexicains ont rassemblé, en toute discrétion, une importante armée de siège. Conseillés par des militaires allemands rapatriés de Russie à la suite de la révolution bolchévique, et équipés de matériel lourd peu nombreux, mais robuste et efficace, en provenance de la Ruhr, les généraux mexicains parviennent à mettre en place un barrage terrestre infranchissable et à dévier le cours des fleuves et rivières traversant la ville. Commence alors un long siège dans la chaleur de l'été mexicain, au cours duquel les troupes américaines ne sont approvisionnées et renforcées que par voie maritime, alors que 6 U-Boat affrétés par les allemands et basés à Campeche maraudent dans le Golfe du Mexique pour torpiller les convois de renforts des alliés. Coincés sur place, enfermés dans leur citadelle, les Marines meurent, décimés par les frappes d'artillerie mexicaines et les attaques aux gaz, mais davantage encore de soif, de faim et de maladie. Les traditionnelles pluies d'automne, en retard en 1918, arriveront à la toute fin d'octobre, relâchant un peu la pression sur un corps expéditionnaire très diminué, juste avant que le Mexique ne reconnaisse l'armistice conclus par les puissances centrales en Europe et ne cesse, à son tour, les hostilités le 14 novembre 1918. Cette bataille, et la résistance héroïque du corps des fusiliers marins, est commémorée par le baptême de ce porte-avion. Mais elle sonne le glas des Marines en tant qu'unité autonome et en tant que troupes expéditionnaires. Dorénavant, l'essentiel des combats au sol reposera sur l'US Army, habilement menée par le Général Pershing dans les états du nord et de l'ouest Mexicain où il a volé de victoire en victoire, approchant même à 200 km de Mexico au plus fort de son avancée. Le rôle des Marines restera cantonné à l'assaut maritime, de navire à navire, lors de possibles prises d'abordage. Cela ne sera pas sans difficulté lors de la seconde guerre mondiale et lors de la reprise du Pacifique central, face à l'empire japonais. Notamment à Tarawa où l'US Army va faire le difficile apprentissage de l'assaut amphibie, perdant une grosse partie de ses moyens lourds (tanks, véhicules, logistique) lors du trajet des navires de débarquement jusqu'aux plages. La conquête des îles Gilbert devra se faire de façon rustique, primitive même puisque les GIs seront privés de tout support logistique et de tout confort au cours des 10 jours d'enfer que dureront les combats. L'USS Veracruz, réparé, finit sa campagne du Pacifique en participant à la reddition du Japon. Par la suite, devenu surnuméraire en temps de paix, il fut placé en réserve en 1947. Pas assez moderne pour être réactivé pour la guerre de Corée, il fut cependant prêté à la France en 1953, à la suite de son sister-ship, le Lafayette. La France le réarma sous le numéro de coque R97 et lui conserva son nom de "Veracruz" afin d'honorer la mémoire de l'expédition française au Mexique, en 1861, et l'arrivée de la flotte de l'Amiral Jurien de la Gravière.
  9. FATac

    Air quiz

    Tout à fait, ce sont des Tornado F3 en cours d'intégration au programme "Return to Produce" (joli nom pour une déconstruction). Et pour le cockpit du Gripen, Kiri, ce montage est affreux, mais le rendu final est assez proche de la réalité des versions A/B (pour les C/D ou futurs E/F, je n'ai pas d'info).
  10. FATac

    [Rafale]

    Influencé par des amis anglophones (non britanniques), j'ai une notion du fair-play assez poussée. Je vais donc rectifier les chiffres, ou surtout la perception qu'on en a, afin que le Typhoon ne passe pas systématiquement pour le vilain petit canard (qu'il est peut etre, mais c'est un autre débat). Certes, livrés bruts de forme, ces chiffres donnent l'impression d'un Rafale qui vole plus que le Typhoon. Toutefois, trois éléments méritent d'être pris en compte pour corriger cette impression : - la période n'est pas équivalente. Si le Rafale a commencé à voler dès 2001 aux couleurs de l'Aéronautique Navale et au standard F1, il faut attendre 2004 pour la mise en service du Typhoon chez ses utilisateurs. De 2001 à 2004, les 9 Rafale F1 sont en service (expérimental, mais pas opérationnel) au sein de la 12F. Ils accumulent du temps de vol, sans toutefois pouvoir prétendre expliquer, à eux seuls, l'important volume horaire d'écart. - le "ramp-up" du nombre d'heures de vol n'est pas le même non plus. La production et la mise en service ont, certes, démarré plus tard, mais leur démarrage doit - hors phase de lancement de la production - être plus "brutal" que celui du Rafale. En effet, avec 4 chaînes de production et 4 forces utilisatrices (puis 5, puis 6, et bientôt 7), le nombre d'heure de vol doit, à un moment ou à un autre, s'envoler (!) - même si le nombre d'heure rapporté au nombre d'appareil doit être approximativement équivalent. - les britanniques ont, apparemment, déjà commencé à réduire leur volume horaire de vol sur les appareils de la Tranche 1 (lesquels sortiront de service en 2018). Ils n'en sont pas à la mise sous cocon, mais le "non-emploi" opérationnel de ces avions a quand même un impact significatif sur leur volume de vol. Un avion qui fait la guerre vole pour la faire, mais aussi pour la préparer ... Ce que je veux souligner avec ces trois éléments, c'est qu'on ne parle pas d'une flotte finie, sur laquelle toutes les règles de 3 sont possibles - mais pas toujours pertinentes. On parle d'une flotte dont l'entrée en service est progressive, décalée d'un pays à l'autre et ne se fait pas au même rythme et pour laquelle une partie de l'effectif est promise à un retrait rapide. Difficile de faire des comparaisons dans ces circonstances. La réalité des faits et des unités n'est peut être pas systématiquement conforme à ce qu'on peut essayer d'en deviner d'après ces chiffres. Et il y a peut être de grandes disparités d'un pays à l'autre et d'une unité à l'autre ... Un point intéressant, sans permettre davantage de conclusion pertinente, serait de mesurer le délai entre les jalons : - notre passage de 30000 h (c'était sans l'Aéronavale, je crois) à 100000 h ... si possible à périmètre identique - le passage des Eurofighter de 100000 h à 20000 h. - le passage des allemands à 50000 h, il n'y a pas si longtemps (un appareil a été décoré à cette occasion, il me semble), par rapport à une autre borne ... Les chiffres m'inspirent toujours la plus grande méfiance ... enfin, les chiffres non, mais plutôt les conclusions qu'on en tire. ;)
  11. FATac

    Atlantique 2

    Il est très réducteur de dire que "c'est juste pour les faire parler entre eux". Il y a : - la dépose intégrale des anciens équipements sur 1 appareil - le coût d'achat des équipements pour 1, voire 2 appareils - le conditionnement spécifique de ceux-ci pour les adapter à l'Atlantique 2 - l'installation physique - l'intégration (les faire "parler entre eux") - les tests de validation/recette ainsi que la vérification de non-régression - reprise intégrale du cahier des charges d'origine de l'Atl-2 et de ses évolutions depuis sa mise en service, et contrôle de la satisfaction du nouveau cahier des charges - rédaction des documents et des éléments de formation qui permettront au SIAé d'être autonome sur le retrofit des 13 à 14 avions suivants - et ça, ça a un coût important. Le transfert technologique prend toujours en considération une portion du manque à gagner que cela représente pour l'industriel. De plus, cette documentation va décrire une industrialisation pour une petite série (donc coûteuse), industrialisation basée sur la réalisation artisanale d'un unique prototype. Je suis près à parier ma chemise que les deux dernier point vont représenter pas loin de la moitié de l'enveloppe.
  12. FATac

    Air quiz

    Cette photo là a, très longtemps, été utilisée pour la promotion du Saab JAS-39 Gripen. Elle montrait à quel point son glass cockpit était moderne (alors qu'en fait, il avait été dégrossi aux 2/3 par le JA-37 - pas le AJ-37, ne pas confondre).
  13. Cet enlèvement a eu lieu le 22 juin, soit quelques jours après les 2 premiers (6 juin). L'information était restée confidentielle à la demande conjointe des familles et du Quai D'Orsay. A priori, les rédactions qui étaient au courant ont eu énormément de mal à étouffer la chose, mais y sont quand même arrivées pendant 3 mois 1/2 (heureusement qu'il y avait les vacances dans l'intervalle).
  14. C'est très bien montré dans le premier tome de Berlin, la BD de Marvano au sujet d'un équipage britannique de Lancaster. Ils n'avaient pas l'âge pour conduire une voiture, mais on les autorisait à prendre les commandes d'un avion de 30 tonnes, à 450 km/h, avec près de 10t de bombes à bord et à utiliser leurs mitrailleuses à leur convenance dans la zone des opérations. Ils ne pouvaient pas encore voter, mais défendaient leur pays comme les meilleurs citoyens possibles, jusqu'au sacrifice auquel tous souhaitaient échapper mais qui pouvait leur tomber dessus à tout moment.
  15. Il ne faut peut être pas raisonner ainsi. Post hoc, propter hoc, c'est souvent à côté de la plaque. Que le vote au sujet de l'Iran ait donné un prétexte pratique au Brésil pour éviter de se trouver engagé jusqu'au cou dans un marché pour lequel ils n'avaient pas forcément les épaules est, pour moi, une certitude. Que ce soit la cause profonde des reports de l'époque, c'est, je crois, un saut excessivement rapide à une conclusion tronquée.
  16. C'est HS, mais non ! 60% du parc va être maintenu en ligne, et avec des capacités améliorées et augmentées, jusqu'en 2025, voire 2030.
  17. FATac

    [Rafale]

    On est encore HS à parler du Typhoon sur le fil Rafale. Ce n'est pas comme si nous n'en avions pas l'habitude. ^-^ Je ne sais pas pourquoi, je vois bien cet obstacle contourné par un marketing britannique audacieux et agressif : "Ce n'est pas un problème puisque pendant la période chaude, on vous permet (gratuitement dans le cadre de cette coûteuse acquisition) de vous entraîner dans nos zones exclusives et tempérées en Espagne, au large de l'Ecosse ou en Mer du Nord. Cela vous donnera une expérience unique et exclusive dans des environnements auxquels vous n'êtes pas habitués. C'est une occasion extraordinaire pour permettre à vos pilotes d'acquérir des compétences qu'ils ne connaissent pas encore, tout ça, tout ça ..." On passera sous silence le fait que cela ne résout rien des problèmes que rencontreraient ces les appareils s'ils devaient être utilisés dans leur pays d'acquisition et qu'il restera 4 mois dans l'année où ils ne pourront pas défendre leur espace aérien dans les meilleures conditions ... Accessoirement, les Typhoons n'ont pas de problème avec la chaleur en Arabie Saoudite ? Le climat ne doit quand même pas être si différent de celui du Qatar, si ?
  18. FATac

    Air quiz

    F-16B (place arrière) =)
  19. FATac

    Questions en vrac

    Pour ce qui est des profils de vol, pour être rigoureux, dans tous les cas le vol est balistique, donc parabolique, et ce, même dans le cas où il serait parfaitement vertical et par vent nul. De ce point de vue, il n'y a aucune différence entre un tir à 0°, 10°, 89° ou 90° d'élévation. La trajectoire décrite suit les mêmes lois. Sinon, pour le vol "pointe en avant" ou "cul par dessus tête", il y a tout lieu de croire que le second prévaut, et ce dans tous les cas. En effet, la forme même de la balle fait que le cul est le plus lourd (centre de gravité reculé) alors que le freinage aérodynamique se fait pour beaucoup sur la surface frontale de l'ogive (à part une petite contribution en trainée de culot). Le point d'application de ces forces de freinage est donc en avant du centre de gravité. Tant que ces deux points restent parfaitement alignés sur le vecteur vitesse, la balle est stable pointe en avant. Au premier décalage un moment de rotation va se créer qui va faire basculer la balle vers un mode plus stable (le CdG en avant du centre de freinage, ou le plus près possible de celui-ci s'il doit rester derrière). Ce décalage va arriver, inévitablement, et pour plein de raisons : flèche de la trajectoire, vent, dissymétrie quelconque au passage de la bouche du canon, ralentissement de l'auto rotation du projectile imprimée par les rayures du canon, effet magnus en cas de vent latéral, etc. Enfin, si l'on veut, on peut s'amuser à approximer la vitesse limite de la chute de cette balle. La page wiki est un bon départ. Considérer la balle comme sphérique ne constituera pas une grosse erreur, et vu la densité du plomb par rapport à l'air, la poussée d'archimède peut être négligée. On peut même savoir au bout de quel temps de chute cette vitesse limite sera atteinte et ne changera plus, quelle que soit la hauteur à laquelle la balle est partie. Quoi qu'il en soit, pour les vitesse limites généralement admises (90 à 180 m/s, je reconnais que la plage manque de finesse), l'effet reste destructeur simplement par impact cinétique. L'énergie cinétique est, je le rappelle, équivalente à un lest de 1 kg qui tombe à 30 km/h, soit de 4m de haut. Ca ne va pas forcément percer un os comme une FMJ en tir direct. Par contre, le crâne représentant environ 1/3 de la surface du corps vu du dessus va certainement être sérieusement choqué (au minimum, fracture sans embarrure et commotion cérébrale, au pire fracas, perforation, dégâts internes, ... l'horreur totale vu le comportement erratique du projectile qui n'est plus optimisé pour la pénétration). Le risque est donc réel, même si les chances d'être touchées restent faibles. (HS, mais pour le bad, j'ai vu ça dans le dos - pas le mien - plutôt que sur la tête, et c'était pas beau à voir ... outre le bleu qui a atteint la surface d'une soucoupe en 1h, ça a suinté au point d'impact pendant plusieurs jours, aucune croute ne se formant. La gêne au mouvement a persisté longtemps).
  20. FATac

    [Rafale]

    Je peux te corriger ? Et comme je suis d'humeur trolleuse, je vais m'approcher dangereusement d'un point de Godwin en disant que les Russes n'ont pas forcément de très bons souvenir du dernier partenariat de défense et de coopération qu'ils ont signé d'égal à égal, sans avoir une vraie domination, à l'époque soviétique. On appelait ça un pacte, en ce temps là ... ;)
  21. FATac

    [Rafale]

    Pas facile à compter, surtout si l'on dit qu'un Su-35 vaut 4 Mig 21 + 2 Su-24 ou toute autre combinaison de ce genre. Sinon, en face des 2000 avions de la Russie, il n'y a pas que les 225 ou 286 Rafale. Il faut compter la Luftwaffe, la Klu, la RAF, les italiens, grecs, turcs, polonais, USAFE et la participation marginale des Gripen tchèques et hongrois. D'ailleurs, à bien y réfléchir, les Russes, ils n'ont pas trop de 2000 avions pour faire face à l'armada de l'OTAN. D'autant plus qu'ils doivent aussi composer avec la menace chinoise, la menace japonaise, sud-coréenne et les forces américaines du Pacifique, les canadiens tentés par l'Arctique et puis les turbulentes républiques du Caucase. Non, vraiment, 2000 appareils ce n'est pas de trop. Il leur en manque bien 1000 à 1500 pour faire face ! Je précise que c'est de l'ironie, du second degré pour donner un peu de relativisme au propos ... de toutes manières tout le monde veut toujours plus pour faire face ...
  22. FATac

    TAIWAN Air Force .

    A ma connaissance, nous n'avons pas de -9 à vendre. Quant à la reprise des -9 des EAU en cas d'achat d'un nouvel appareil par ce prospect, elle imposera un chantier (pas forcément énorme mais cependant toujours un peu coûteux) d'adaptation au client. Je ne sais pas quelles sont les parties des documents ou des équipements qui sont formulées en arabe dans les -9, mais j'ai entendu dire qu'il y en avait. Pour peu que les -5 de Taïwan soient un minimum sinisé, il faudra harmoniser tout ça pour les intégrer en un parc unique. Rien d'impossible, mais rien non plus de direct, immédiat et transparent.
  23. FATac

    TAIWAN Air Force .

    Les français n'ont plus les co****es d'essayer de leur vendre, ce serait risquer de perdre de juteux contrats avec le grand voisin continental (et celui-ci le fait bien sentir chaque fois qu'une ouverture vers Taïwan est tentée).
  24. FATac

    Questions en vrac

    4g, une balle de 5,56, c'est comme une balle de ping pong, certes, mais la balle de ping pong ne part pas à 1000 m/s, et elle est bien plus déformable pour absorber l'énergie de l'impact. Accessoirement, un volant de badminton, c'est aussi 5g, soit le poids exact d'une feuille ordinaire 21x29,7, et smashé à près de 200 km/h (soit 55 m/s) je peux t'assurer qu'à moins de 2m cela fait des blessures plus que sérieuses - énorme bleu avec épanchement per-cutané - même sans aller chercher l'oeil (qui est pourtant un accident classique de badminton). Le record de vitesse, chez les joueurs de niveau mondial est à plus de 400 km/h ... Quant aux grêlons de 25 mm, leur vitesse limite est bien plus faible que celle d'une balle de 7,62, puisqu'ils sont moins denses et que leur surface frontale (dimensionnant le premier ordre du freinage aérodynamique) est 9 à 10 fois moindre !
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