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FATac

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Tout ce qui a été posté par FATac

  1. FATac

    [Rafale]

    On est hors sujet, mais les KC-135R US sont aussi à bout de souffle que les nôtres. Au moins une mission, au Mali, a été annulée pour cause de défaillance du tanker américain qui devait venir d'Espagne. Avec cet éclairage, on comprend mieux l'urgence qu'il y avait à qualifier nos appareils avec les KC-767 italiens, afin d'avoir une solution de repli.
  2. FATac

    [Rafale]

    Si le client le veut, il n'y a pas vraiment de raison de lui dire non. C'est plutôt lui qui dira non en voyant le coût que ça représente ...
  3. Aucun. C'est rapport au post d'avant, sur l'alcool frelaté.
  4. FATac

    [Rafale]

    La commande des A-330 MRTT devrait faire partie des priorités absolues. Les KC-135R et C-135FR sont à la limite de la rupture, et les déploiements dans le cadre de Serval l'ont démontré. A la base, les KC-135R ne sont pas vraiment prisés pour les déploiements (vu leur station unique de ravitaillement, en point central, puisqu'ils n'ont pas subi le programme MPRS pour avoir les nacelles en bout d'aile). Mais en plus, les disponibilités des deux modèles sont parfois très loin des attentes. Avec 3 ou 4 avions sur le plot de N'Djamena, il est arrivé que le ravitaillement des missions au nord Mali soit assuré par des ravitailleur venant d'Istres, d'Espagne ou de Côte d'Ivoire ; les autres étant bloqués sur le tarmac par tout un tas de petits bobos dus à leur age.
  5. Ce gars là prêche pour sa paroisse. Quels sont les moyens "surnaturels" dont le US Marine Corps a pu faire usage ces 20 dernières années ?
  6. Pas d'animosité non plus, dans mon propos : je ne voudrais pas avoir été mal compris (je trouve déjà que le vol bleu du foulard était hors de proportion).
  7. L'itinéraire a été ouvert par un truc qui a ratissé la piste, contre les mines et IED ? C'est quoi ce patch "Normandie" derrière ses ciseaux, sur la poitrine ?
  8. Je reviens là dessus ... ils ne touchent pas aux programmes majeurs (pour le moment), mais ils sapent les fondations de l'avenir. Ils coupent leur blé en herbe. Je ne sais pas ce qui est le mieux. Comme c'est "black", justement, il y a deux aspects : - on n'en sait rien. - ça ne pourra pas servir à payer des dépenses classiques retoquées ailleurs. Sinon, une petite mise à jour issue de la presse aéronautique anglo-saxonne (AFM #301, Avril 2013) : Barack Obama l'a annoncé : « C'est complètement débile et ça va faire mal ! ». Le processus de « poursuite d'activité » en cours depuis le début d'année se terminera le 27 mars et les conséquences de la loi de séquestration que le président a été contraint de signer le 1er mars se mettront en place dès le 1er avril. Les réductions de budget vont être astronomiques : 85 milliards de dollar sur l'année 2013 pour l'ensemble des agences gouvernementales, dont 46 milliards pour les seuls organismes de défense. Mais le pire reste à venir, avec 1300 milliards à économiser au cours des 10 prochaines années, sur les mêmes budgets et avec la même clé de répartition. Le secteur de la défense devra donc vivre pendant 10 ans avec un budget amputé de 70 milliards de dollars chaque année. Les effets sur le personnel civil dépendront de chaque administration, mais l'Air Force a déjà annoncé son intention de passer ses personnels civils à mi-temps, quand la Navy, moins impactée sur ce point, s'attend à les placer en chômage partiel pendant 22 jours au cours de l'année fiscale en cours (jusque fin septembre). Tous les shows aériens (sauf un) ont été annulés. Aucune démonstration des Thunderbird, aucun défilé aérien, aucun passage au dessus d'une manifestation sportive ou de funérailles militaires n'auront lieu cette année. Le budget alloué à ces événements est habituellement prélevé sur l'excédent des budgets dédiés à l'entraînement. Le choix de l'annulation vise donc à préserver les bases et le cœur de métier en garantissant une formation minimale correcte, autant que faire ce peut. Les escadrons voleront juste ce qu'il faut pour maintenir les compétences élémentaires, mais certainement pas assez pour maintenir leur caractère opérationnel. Un délai de 6 mois sera probablement nécessaire à chacun pour pouvoir reprendre un rôle actif dans des opérations. Le chef d'état major de l'Army, le Général Raymond Odierno confirme que les économies imposées à ses services (17 milliards de dollars) se traduiront par une baisse d'activité et un passage des niveaux de préparation sous les minimums opérationnels pour une majorité des unités. Les qualifications de 500 pilotes ne pourront pas être renouvelées d'ici septembre, et ce retard ne pourra pas être résorbé tant que la séquestration durera. Cet impact est inévitable car l'US Army reçoit ses crédits de manière fléchée, affectée, et les économies réalisées sur un domaine ne peuvent pas être transférées en dépenses dans un autre. Ainsi, la répartition imposée des économies touchera prioritairement la maintenance et l’entraînement/formation, avant d'avoir un impact sur d'autres activités. Jim Amos, le commandant du US Marine Corps, reprend déjà la formule : « avec ces réductions, nous grattons sur l'os, il n'y a déjà plus de muscle ». Il doit économiser 1,7 milliards cette année, et 2 milliards par an les 10 années suivantes. Outre les réductions de flotte, les unités aériennes de la Navy vont être durement secouées. 4 Carrier Air Wings seront dissous : - le CVW-2 du CVN-76 (USS Ronald Reagan) qui regroupe le VFA-2 Bounty Hunters, le VFA-34 Blue Blasters, le VFA-137 Kestrels, le VFA-151 Vigilantes, l'escadron de guet aérien avancé VAW-116 Sunkings, l'escadron de guerre électronique VAQ-131 Lancers, l'escadron de support logistique VRC-30 Providers, et les unités de voilures tournantes HSC-12 Golden Falcon et HSM-77 Saberhawks. - le CVW-7 du CVN-69 (USS Dwight D Eisenhower. Seront touchés les VFA-83 Rampagers, VFA-103 Jolly Rodgers, VFA-131 Wildcats, VFA-143 Pukin Dogs, VAW-121 Bluetails, VAQ-140 Patriots, VRC-40 Rawhides et l'escadron d'hélicoptères anti-sous-marins HS-5 Nightdippers. - le CVW-9 du CVN-74 (USS John C Stennis), avec les VFA-146 Blue Diamonds, VFA-147 Argonauts, VFA-154 Black Knights, VFA-192 Golden Dragons, VMFA-323 Death Rattlers, VAW Golden Hawks, VAQ-138 Yellow Jackets, VRC-30 Providers (deuxième détachement), HSC-8 Eightballers et HSM-71 Raptors. - le CVW-17 du CVN-70 (USS Carl Vinson) : VFA-22 Fighting Redcocks, VFA-81 Sunliners, VFA-25 First of the Fleet, VFA-113 Stingers, VAW-125 Tigertails, VAQ-134 Garudas, le second détachement du VRC-40 rawhides et le HS-15 Red Lions. De plus, les CVW-1 du CVN-71 (USS Theodore Roosevelt) et CVW-11 du CVN-68 (USS Nimitz) vont être placés en condition de « préparation minimale », laissant seulement 3 Carrier Strike Groups pleinement opérationnels et aptes à déployer la puissance aéronavale US dans le monde. L'état-major de la Navy estime qu'il faudra près d'un an pour ramener les escadrons à leur niveau pleinement opérationnel, et que cela coûtera près de trois fois la dépense nécessaire à leur strict maintien au niveau actuel ; mais la crainte est que la réactivation ne soit pas à l'ordre du jour, ni des prochaines années. Le recrutement de nouveaux pilotes et de nouveaux équipages volants est, d'ores et déjà stoppé car les fonds actuels ne permettent pas leur formation initiale. La patrouille de la Navy, les Blues Angels, a déjà annulé 4 démonstrations en avril, faute de crédits, et étudiera, mois par mois, les opportunités de se produire ou non – mais les chances de les voir en vol cette année sont déjà presque réduites à néant. Les projets aussi sont impactés à divers titres. Une revue générale est en cours pour trouver des portes de sortie des contrats avec les industriels concernés. Le mot d'ordre est : « annuler les projets que nous ne pouvons plus nous offrir ». Ainsi, le AH-64E Apache Guardian, bien que considéré comme prioritaire par l'Army, est sur la sellette. Les administrateurs tiennent à le considérer comme un nouveau programme – donc visé par les réductions et suspensions – quand les techniciens le présentent comme un programme de mise à jour de cellules existantes. Le F-35, lui, semble épargné par les réductions immédiates. Toutefois, le programme d'économies sur la prochaine décade ne pourra pas l'ignorer si aucune solution politique n'est trouvée au congrès pour arrêter la séquestration. La variante B, requise par les Marines risque alors de subir la première coupe au prétexte que le Corps pourra continuer à utiliser et améliorer ses F/A-18 Hornet, ses AV-8B Harrier et acheter de nouveaux Super-Hornet. Cette hypothèse ne ferait pas les affaires des britanniques et des italiens qui ont, eux aussi, commandé cette variante. Il est, d'ailleurs, souvent évoqué que le maintien du design STOBAR des porte-aéronefs britanniques, ainsi que le retrait complet de leur flotte de Harrier, seraient des moyens de faire pression pour éviter l'annulation du programme et de la version B. Et les partis favorable à cet abandon de rappeler qu'il sera alors possible de dédommager ces alliés en leur retournant des Harrier de seconde main, tels que ceux stockés dans le désert de l'Arizona – oui, les appareils ex-RAF cédés pour pour pièces (!) …
  9. FATac

    [Rafale]

    J'en ai pleine conscience, c'est pour ça que je demandais à Xav, au cas où il aurait pu "lurker" un peu les messages de la concurrence et l'ambiance "pondérée" sur le plateau de LIMA'13.
  10. FATac

    [Rafale]

    Xav, vu de là bas, quel est le traitement réservé aux autres appareils en concurrence avec le Rafale ? Si l'on ne se basait que sur ces vidéos, on aurait une impression de vedette pour le Rafale (journalistes enthousiastes, speaker dithyrambique, signatures de partenariats, démos étonnantes, ...). C'est (à mes yeux) certainement mérité ... mais je crains toujours le réalisme amené par la concurrence. Alors que font les autres ?
  11. Sur ce point, je dois aussi corriger un petit point : même les banques non concernée ont été obligées de prendre leur part de la somme prêtée par l'état. C'est notamment le cas du Crédit Mutuel et du CIC (qui n'étaient absolument pas touchés par la crise des liquidités et assez peu exposés aux autres facteurs de crise : subprimes et autres actifs toxiques), et un peu de la Caisse d'Epargne et des Banques Populaires. Pour le cas que je connais le mieux, la somme "empruntée" n'a pas été réinjectée sur les marchés comme l'état le souhaitait pour remettre de la fluidité dans les rapports inter-bancaires, mais a été immobilisée sur un placement sûr avec un terme au plus près (2 mois, durée minimale de l'emprunt). L'établissement bancaire a contribué à la fluidité avec les mêmes fonds que d'habitude puisqu'il était, structurellement, plus prêteur qu'emprunteur. Une fois cet emprunt dénoué, ils ont fait le ratio entre les intérêts touchés (faibles en période peu porteuse) et ceux versés ... et ils n'ont pas aimé. Le côté obligatoire de la chose pour les grands groupes non exposé est resté en travers de la gorge de pas mal de gens, tout comme l'aspect "interventionnisme d'état" de la part d'un gouvernement qu'ils supposaient libéral. Tiens ... un petit sujet connexe sur les banques de détail (mais un peu HS - et un peu technique, je vais essayer d'être clair) : - les banques ont des obligations de couverture de leurs crédits avec des fonds propres. Elles doivent rendre disponibles et bloqués des fonds propres (capital ou réserves) pour 8% du montant de leurs encours de crédits (bientôt 9%). Ceci, afin de faire face à des défauts de paiements et/ou à des retraits ou des défaillances massifs. - habituellement, et comme la plupart des entreprises bien gérées, les banques couvrent leurs encours risqués par des provisions. Des sommes sont placées dans le bilan de manière à compenser les pertes éventuelles de dossiers qui partent en vrille. Ces sommes sont déduites du résultat soumis à l'IS, pour "amortir" l'impact en cas de défaillance. Dans le cas où le risque ne se réalise pas, il y a des reprises de provisions lors du bilan suivant, et il y a paiement d'IS sur les sommes réintégrées. Il y a des normes et des obligations dans ce domaine, principalement issues de la Commission Bancaire, soit du Ministère des Finances. - Le Trésor Public, depuis une bonne vingtaine d'années, estime que les provisions passées par les établissements sont trop importantes : les risques sont déjà couvert par les ratios de solvabilité, et les banques disposent aussi de garanties sur de nombreux emprunts (hypothèque, privilège de prêteur de deniers et autres cautions solidaires) qui garantissent que les établissements rentreront dans leurs fonds. Donc, les provisions (pourtant obligatoires) sont surévaluées aux yeux du fisc et les agences subissent, avec une régularité de métronome, des redressements périodiques sur ce point. Ces redressements ont des montants en augmentation parallèle avec l'augmentation du ratio de solvabilité d'une part, et des obligations de niveaux de provision d'autre part ... C'est aussi un joli coup pour assurer des rentrées fiscales, non ?
  12. FATac

    [Rafale]

    C'est clair que ce n'est pas sur la pratique de l'anglais qu'il a mérité sa légion d'honneur ! Ma fille ainée qui a regardé la vidéo par dessus mon épaule n'a pas arrêté de le reprendre ! On sait qui est cet intervenant ? Par contre, le passager du Rafale, celui que l'on voit déventouser sa Go-Pro une fois revenu au parkin, a du avoir un gros kif pendant la démo ... Et de ce que j'ai pu voir ici ou là, on nous montre souvent les Malaisiens assez enthousiastes vis à vis du Rafale.
  13. Ca tourne depuis fin janvier dans la presse anglo-saxonne, sans démenti, ni confirmation ... pas facile de savoir.
  14. FATac

    Le successeur du CdG

    Bah voila ... presque tout est dit.
  15. FATac

    SPECTRA et ce que vous savez

    Je n'ai pas dit ça, hein !? ;) Non. Un développement calamiteux est parfois (souvent) le signe d'un projet trop ambitieux face à la maturité technologique de l'époque ou des intervenants. Cela n'empêche pas le produit final d'être bon, surtout quand le progrès rattrape ses spécifications initialement trop gourmandes. Le B-1B est, depuis le milieu des années 90, un magnifique outil. La robustesse et la fiabilité des systèmes des Bones est régulièrement louées dans la presse aéronautique US/UK. (fin de ce HS, pour moi)
  16. FATac

    SPECTRA et ce que vous savez

    Que le développement ait été un processus calamiteux, long et coûteux est justement un point à ne pas négliger, surtout dans un modèle économique libéral où il y a urgence à réaliser les profits, et une tentation fréquente d'évacuer les postes de dépenses qui paraissent inutiles. Le nombre de systèmes du B-1B qui, à la livraison et pendant les années qui ont suivi, ont sous-performé (quand ils n'ont pas carrément joué contre l'avion) est hallucinant. Il semble que la démarche d'intégration système ait été carrément laissée de côté, et que tout ce qui marchait séparément a été considéré comme pouvant marcher ensemble sur la simple confiance des concepteurs. De plus, les sous-systèmes fautifs sur le B-1B venaient de sources variées, et à une époque où les définitions d'interfaces n'étaient pas forcément aussi poussées que maintenant (mais ce qui n'empêche toujours pas des bourdes majeures de nos jours lors d'intégration de composants issus d'industriels multiples) Quant aux aspects "vérification constructeur" et "recette", il est bon de se rappeler des causes de l'accident de Challenger ... on est au coeur du problème de l'époque. Sur le dernier point, je ne peux qu'adhérer. Rien ne vaut les tests. Et je crois que notre cellule d'essais en vol n'est pas inutile ni inefficace. Au préalable, les systèmes ont aussi été testés/qualifiés au sol, en environnement instrumenté. Je crois qu'une large partie des interactions possibles ont été déverminées largement avant la mise en production (et probablement même avant la campagne d'évaluation en Suisse). Reste maintenant à voir comment ça se comporte dans un environnement réel, avec des interactions toujours possibles et nuisibles avec des éléments extérieurs.
  17. FATac

    SPECTRA et ce que vous savez

    Comparaison n'est pas raison ... L'électronique analogique du B-1B, pur produit des années 80, issues de technos des années 70 peut difficilement être comparée à la suite numérisée du Rafale il me semble. Ne serait-ce que par l'agilité temporelle des systèmes. De plus, si j'ai bonne mémoire, le développement du B-1B a été un processus calamiteux, long et coûteux. A la limite, trop ambitieux pour les capacités techniques de l'époque. Tiens ... si les enfants me laissent un peu de temps, ce soir, je vais me replonger dans mes archives de l'époque ... mon épouse est en déplacement, je dois pouvoir remonter une caisse du sous-sol pour fouiller un peu. ;)
  18. FATac

    Le successeur du CdG

    Pieds à terre qui ne sont rien sans une période préalable de montée en puissance. Le plot Epervier prépositionné à Ndjamena a t'il réellement le rôle que tu évoques si on ne profite pas d'une période de relève avec double d'équipages et d'appareils pour lancer les opérations ? En cas de besoin, la base de Djibouti permettrait-elle de lancer des opérations sur le Yemen, la Somalie, l'Ethiopie, le Soudan ou l'Egypte sans une préparation spécifique ? Si, dès demain, nous devions lancer des opérations sur Busher, notre base des EAU telle qu'elle est actuellement le permettrait elle ? Combien de temps de "ramp-up" lui faudrait il pour qu'elle puisse gérer seulement 10 sorties de combat par jour, plus la reconnaissance, plus le guet aérien, un peu de CSAR et la maintenance (inévitable) sur les appareils déployés ? Tous ces déploiements sont précieux pour gérer des crises locales, mais il ne faut pas se leurrer : quand on sent que ça risque de chauffer, on les renforce, on y déploie des moyens supplémentaires. Et cela ne se fait pas en un claquement de doigts. Ce temps de préparation est masqué, invisible, mais il n'est pas instantané, et surtout pas franchement inférieur à celui de l'arrivée du GAN à proximité - à la condition que le GAN soit disponible, c'est bien là le coeur du problème et le noeud de la problématique PA2. Je n'en disconviens pas. Cela justifie t'il pour autant de s'en priver pour l'autre partie ? Certains estiment que cela milite en faveur d'une solution complémentaire (plutôt qu'alternative), pour assurer la couverture avec une duplication de moyens.
  19. FATac

    Le successeur du CdG

    Si tu veux être impartial, il ne faut pas que tu fermes les yeux, à ton tour, sur les "truismes" que nous exposons aussi. Quelle est la différence de vitesse et de réactivité quand il faut partir, à l'instant T, pour un endroit où il n'y a pas de base pré-déployée ? Et si le PA est pré-déployé lui aussi ? Je maintiens : c'est intellectuellement malhonnête d'attribuer uniquement l'avantage du pré-déploiement à l'Armée de l'Air. Et c'est tout aussi malhonnête d'occulter volontairement que la mobilité de la plate-forme est un "plus" qui n'empêche pas les appareils d'être tout aussi pré-déployés depuis une base à terre. L'aéronavale n'est pas une fin en soit, c'est un outil "en plus". Enfin, diviser le "problème" pour le considérer facette par facette, seulement sous l'angle intéressant à chaque fois est une simplification réductrice qui ne peut pas mener à des solutions viables. On parle, globalement, de systèmes complexes, résultant d'un assemblage de compromis techniques, financiers, opérationnels et politiques. Il faut considérer les solutions dans leur ensemble, sur les capacités aussi bien démontrées, qu'attendues ou potentielles. Sur certains points, on peut accepter une sous-efficacité ou un surcoût, mais c'est parce qu'on s'y retrouve sur le global, sur le spectre d'actions possibles et l'autonomie (relative) dans laquelle on peut les mener. Il y a pire que l'aveuglement : combiner celui-ci avec la surdité =)
  20. FATac

    Le successeur du CdG

    Primo, nous avons un PA mais n'avons pas suffisamment de Tankers (car il en faut énormément si tu veux à la fois aller vite et durer). La réserve que tu émets est donc relativement majeure. Deuxio, le PA est une plate-forme supplémentaire : rien n'empêche de gérer les équipages aériens de l'AN exactement comme ceux de l'AdlA, et donc de faire du déploiement aérien à l'identique, au plus vite ... Tertio, le PA s'affranchit quand même de pas mal de contraintes politiques et diplomatiques, pour peu que la crise soit dans une bande côtière : pas de demande d'hébergement à faire pour le déploiement puisqu'on agit depuis la mer et les eaux internationales. Ca permet de ne pas mettre un voisin du pays à frapper dans une position délicate. La permanence est essentiellement liée à l'intégration du train logistique dans la plate-forme. Si tu veux faire de la permanence avec un déploiement AdlA, c'est possible aussi. Tu remplis juste tes MRTT avec tous les équipements, tout l'outillage, tous les rechanges et toutes les munitions voulues. Ainsi, tu "exporte" ton support et tu passes toute la maintenance nécessaire directement sur le théâtre. Il n'y a aucun problème à faire ça ... si ce n'est le volume de transports et de ravitaillement mobilisé pour ça. Tu vas finir par bouger un tanker par chasseur, voire plus ... (affirmation péremptoire et gratuite). Je vais être malhonnête car ton argument l'est aussi : le prépositionnement de base et de tankers, ça ne se fait pas en plusieurs semaines, voire plusieurs mois ? Je suis navré, mais on ne peut réagir en moins d'un jour que si l'on a anticipé une élévation du degré de crise dans le voisinage. Et dans ce cas, le PA est à égalité car on peut aussi anticiper en l'envoyant faire des ronds dans l'eau près de la zone de tension. S'il est là, il peut aussi réagir au coup de sifflet, exactement comme le déploiement. Un partout, balle au centre. Le gros problème du PA, c'est qu'il ne peut pas être à la fois au four et au moulin, sur deux théâtres distants mais simultanés ou proches dans le temps. Les chasseurs pré-positionnés le peuvent, eux (mais au prix d'une noria de ravitailleurs pour chaque déploiement et d'un paquet de contraintes diplomatiques).
  21. De ce que j'en sais, le simulateur Leclerc est juste monstrueux ! Les non-initiés que je connais et qui sont montés dedans pour un test ont trouvé abominable d'être enfermé dans une armoire, en tête à tête avec une tondeuse thermique, secoués comme dans un martini (non, pardon ... agités, mais pas secoués). Regarder le paysage (virtuel) défiler par les épiscopes (avance rapide avec tourelle à 2h) leur a donné franchement la gerbe.
  22. FATac

    Le successeur du CdG

    Les observateurs sont ils qualifiés pour tirer des conclusions à partir de ce qu'ils voient et de ce qu'on leur donne à voir ? Attention, je ne cherche pas à les discréditer, mais seulement à remettre les choses à leur juste place sur ce point. Sinon, pour le bilan de l'Aéronavale dans Harmattan, le pékin moyen s'en fout un peu mais les geeks que nous sommes ne peuvent pas ignorer les chiffres : MunitionsTirées par ANSur total FrPourcentage GBU-1213452226% GBU-498215952% GBU-589090100% AASM8021937% AS30L44100% Scalp41527% Total394100939% Près de 40% des munitions de précision tirées, sachant que, pour l'Aéronavale, cette campagne a duré 4 mois (une durée, donc, plus courte que pour l'AdlA), ce n'est pas rien, quand même ! Si le CAS a représenté 840 sorties sur les 1350 de la campagne, il y a eu aussi 390 sorties de reconnaissance, plus une sortie de guet aérien par jour ... Le tout avec une durée moyenne de mission de 3h pour les chasseurs, et de 5h30 pour les Hawkeyes. Quelle est la durée des missions conduites par des chasseurs depuis St Dizier, Zara, La Sude ou Sigonella ? Et pour le guet aérien, quel était le temps de transit par rapport au temps utile ? Le problème des observateurs, c'est aussi qu'ils ne se penchent pas forcément sur les détails. 42000 t de ferraille loin de nos côtes et loin des yeux ce ces observateurs qui parlent fort, c'est finalement un détail qui peut compter assez sérieusement.
  23. J'avais découvert cette arme au début des années 70, dans une encyclopédie des armes en bande dessinée, mais je ne sais plus laquelle : - La petite histoire des armes à feu - Armes secrètes, armes farfelues Ca paraissait dans le Journal de Spirou ... toute mon enfance. Et j'ai eu l'occasion de redécouvrir l'installation V3 de la Forteresse de Mimoyecques lors d'une visite de la coupole d'Herfaut, il y a de nombreuses années ...
  24. Il faut mettre le lien direct sur le fichier d'image. Pas la page entière du site d'origine. J'imagine que c'est cette photo : ;)
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