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FATac

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Tout ce qui a été posté par FATac

  1. Le moral est bon, ça drague sévère ... ;)
  2. FATac

    ISS

    Parce qu'il est possible d'avoir un patron de découpe des pièces pour créer un volume avec des formes complexes, même gonflées. Cela nécessite juste des renforts sur les zones anguleuses pour ne pas affaiblir la structure au gonflage. Il est aussi possible de brider le gonflage par des "sangles" qui vont limiter le développement selon tel ou tel axe. Heureusement que tous les chateaux gonflables pour enfant ne se transforment pas en citrouille. ;)
  3. Effectivement, 41 otages en tout, dont 7 occidentaux (les éventuels japonais étant considérés comme occidentaux). Ils ont été pris dans l'attaque de l'autobus qui transitait du camp de base au site de production. Des attaques complémentaires auraient été menées vers le site de production gazière pour augmenter la prise, mais auraient échoué. C'est un groupe rebelle, désolidarisé depuis 2 mois de AQMI qui a revendiqué l'action (les "signataires du sang").
  4. Je tiens d'un ancien cocoye, en activité au Tchad dans les années 80, quelques fondements du combat en Afrique. C'est relativement simple : - Rester mobile, en combat mécanisé comme en combat débarqué. Une unité fixée ou statique est perdue. Si le parachutage donne de la mobilité à l'assaut, il interdit toute poursuite d'éléments mis en déroute, et il rend ensuite ses éléments vulnérables puisqu'ils doivent se mettre en position défensive en attendant leurs renforts de mobilité. - Gesticuler, montrer sa force et sa résolution. La plupart des "victoires" font peut de victimes. Les assaut se montent en "bandes" et se déroutent en "débandades". La dispersion du parti adverse est le but recherché, plus souvent que son élimination. - Combattre de nuit si possible, car la nuit habituellement le moment des déplacements. Arriver à forcer l'inversion du tempo "combat de jour / déplacement de nuit", c'est mettre une grosse pression sur l'adversaire qui ne peut plus préparer ses assauts. Le choper pendant ses déplacements, alors qu'il n'est pas encore prêt au combat, c'est un avantage certain. - Aller vite. C'est celui qui avale le plus de désert en un intervalle donné qui peut choisir son terrain de combat et y "saisir" l'autre. D'où un retour au premier point : rester mobile.
  5. Parce qu'on n'a pas le budget pour tenter un remake de "un pont trop loin" ... Ce genre de chose ne s'improvise pas, et même planifié, on peut s'y prendre les pieds dans le tapis. Kolwezi fut un succès mais aurait pu tourner à la déroute au moindre grain de sable. A Dien Bien Phu, les renforts parachuté ont été simplement sacrifiés. Si on le fait, ce sera à "coup sûr", mais il n'y aura ni bluff, ni manip "culottée". Ce n'est plus l'époque.
  6. FATac

    Monoplace

    Tiens, on dirait un Fantacoptère (mais avec un vrai train d'atterrissage dimensionné pour être stable en toutes circonstances). Sinon, ça me rappelle aussi ça : http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/aeronautique-1/d/le-plus-petit-helicoptere-du-monde-honorera-leonard-a-vinci_15628/
  7. FATac

    ISS

    Tiens, ça faisait longtemps que je n'avais pas croisé le verbe croiver. Le métal aussi est extrêmement sensible à une usure rapide par les micro-météorites, avec l'inconvénient majeur que les dégats ne se voient généralement pas à l'oeil nu, et que l'affaiblissement structurel qui peut en résulter n'est perceptible qu'au moment de l'avarie finale (mécanique, le plus souvent), qui entraine la fin de mission. En terme de résistance à l'impact, je ne serai pas si catégorique sur les différences de résistance. La structure souple peut utiliser des matériaux d'une grande résistance, comme des nappes de kevlar, de soies techniques, de nanotubes ou de Dyneema. Cela permet de répartir la pression de l'impact sur une plus grande surface (par le je de traction des fibres dans le nappage/tissage) qu'avec des matériaux rigides en plaques fixes. En outre, la structure gonflable peut aussi être auto-réparante, à l'instar des réservoirs auto-obturants des avions de combat de la seconde guerre mondiale. C'est pas idiot et ça vaut le coup d'être tenté, expérimenté au moins pour ne pas éliminer une vraie solution sur la base de préjugés techniques infondés.
  8. FATac

    Frappes aériennes sur le Mali

    C'est digne de F2 ... Non, en fait, les Rafale sont hors cadre, là où va le mécano, justement. =D
  9. FATac

    Aéronavale US

    =) Il subit "pour de vrai" ce qu'il fait sur les écrans radars adverses.
  10. :lol: J'ai mis du temps à percuter pour les tigres et les sagaies !
  11. FATac

    Guerre du Vietnam

    Pas de problème ... surtout qu'elle est basée sur certaines des sources qui sont aussi utilisées sur le wiki anglais (la [16] notamment). Par contre, dans l'article, il faudra rectifier la phrase "Les épandages qui étaient subissaient ...". On sent le changement d'avis en cours de rédaction ou l'erreur de copier/coller.
  12. FATac

    Frappes aériennes sur le Mali

    En fait, je viens d'être saisi d'un doute ... Sur Rafale, j'en suis sûr, il est différent. Sur 2000 ... je doute à présent que Je viens de voir que le pylône MICA ressemble beaucoup au pylône bombe-lisse ... alors pourquoi pas le Damocles ... J'ai peur d'avoir étalé mon ignorance du sujet et raconté des conneries. :-[ Ceci dit, sur les photos, ils en mettent 2, comme pour l'emport de bombes, et les F1 partent aussi avec des bombes lisses ... il est probable que ce soit le même type d'emport sur 2000D, si la situation le permet.
  13. FATac

    Frappes aériennes sur le Mali

    Le pylône est différent pour le pod Damocles
  14. FATac

    Eurofighter

    La vidéo du test du Meteor est construite à partir de plusieurs essais (ou alors, le missile passe subitement du point arrière droit au point avant gauche :)). Dans le système d'armement, on voit le technicien configurer l'emport d'un "Dummy AMRAAM", alors que le "Dummy METEOR" est le choix d'en dessous, dans le menu ... le système n'est pas pleinement prêt pour le METEOR ?
  15. FATac

    Guerre du Vietnam

    Ok, la guerre, c'est sale ... mais je ne suis pas certain qu'il y ait besoin de ré-écrire l'histoire à charge de l'une ou l'autre des parties pour que ça reste déguelasse. Maintenant, il faut aussi remettre certaines choses dans leur contexte : La contamination quasi systématique du 2,4,5-T par une dioxine a été révélée au public dans les derniers jours de 1969 (in late 1969 comme disent nos amis anglo-saxons). C'est le moment où la dangerosité a été officiellement admise. Avant ça, il n'y a aucune raison officielle de s'en faire ... même si l'on sent bien un truc louche la dessous, et si une contamination isolée avait été révélée dans les années 50. Il ne faut pas oublier que ce produit était aussi utilisé aux USA, autour des cultures vivrières, sans aucune appréhension. C'était un produit technique, une magie de la fée développement soudainement apprivoisée. Reconnaître le danger ne veut pas forcément dire avoir une réaction adaptée. D'autant plus que parler du "Gvt US" comme une entité cohérente, unique, centralisée est assez faux. Les USA sont un pays relativement décentralisé, dont les agence gouvernementales jouissent d'une autonomie suffisante pour ne pas se parler entre elles ou pour agir en parallèle les unes des autres sur les mêmes sujets mais dans une ignorance mutuelle. Le tout à une époque où l'information circule par telex lorsqu'elle est brève, par courrier postal de dossiers ou de microfiches, ou par messagerie par porteurs lorsqu'elle est volumineuse. La circulation de l'information joue directement sur la rapidité de traitement de celle-ci. Tout cela rend logique une prise de décision en Avril 1970, visant à l'interdiction. On a, en moins de 6 mois, une décision extrêmement rapide pour l'époque. Le fait que cette décision passe de la FDA au Pentagone dans le délai est remarquable. Le plus intéressant est qu'elle est suivie d'effet. Les épandages étaient étaient en nette décrue, entre autre à cause des effets "mécaniques" indésirables sur les populations civiles et embrigadées - destruction des récoltes provoquant un exode rural accru des paysans non belligérants vers des villes qui ne sont pas en capacité de les accueillir, et migration de combattants infiltrés par le même mouvement. Elle cessent donc à l'interdiction, dès 1970 car celle-ci touche aussi bien les USA que le Viet-Nam. Le problème vient du stock dont il faut se débarrasser. Le retour aux USA étant interdit - la circulation du produit est interdite dans les deux sens, USA-Vietnam et inversement - la seule solution est le traitement sur place. Il s'agit de faire disparaître le stock. Je ne suis pas certain que la motivation de l'interdiction soit arrivée jusqu'aux échelons tactiques. Ceux-ci ont juste su qu'ils n'avaient plus le droit d'utiliser cet outil - on parlait d'un "tactical herbicide" dont le nom officiel était "herbicide orange" (à cause des marquages des bidons), pas d'un "agent orange" qui est apparu lorsque la presse s'est emparé du scandale. Plus d'utilisation de l'outil, le renvoyer aux USA était interdit ... que faire ... Eh bien on l'escamote, comme on fait dans toutes les guerres avec le matériel surnuméraire. C'est le traitement "classique" des surplus de champ de bataille : on fait des grands tas, et soit on pétarde, soit on enterre ... on déverse tout ça dans une zone isolée, ou si on en a pas, dans une zone qui ne nous emmerdera pas, mais qui emmerdera les autres. S'il a fallu attendre 1971, c'est pour la levée de l'interdiction de retour de l'Agent Orange aux USA pour destruction (par incinération à haute température, dans un navire spécialement aménagé, au large de la Californie). Les quantités ayant fait le voyage de retour sont moindres que celles expédiées, à cause des derniers mois d'utilisation en 1970, mais aussi à cause des destructions sauvages de stock par des commandants locaux, d'avril 1970 à septembre 1971. Selon nos critères actuels, c'est au minimum d'une négligence criminelle. Selon les critères de l'époque, c'est finalement assez normal. Je vous rappelle que c'est aussi l'époque des décharges sauvages dans les campagnes française. L'écologie et le traitement des déchets n'étaient pas des sujets d'un grand intérêt dans cet époque de boom économique. C'était une gène ou un frein car cela coûtait et n'était pas valorisable. C'est le choc pétrolier, 2 à 3 ans plus tard qui a provoqué un début de prise de conscience. Juger les faits de l'époque avec les critères actuels est, en fait, assez injuste. Le vrai problème est l'attitude de Monsanto au sein de Dow Chemicals. C'est eux qui manquent de scrupules au point de laisser, pendant 4 ans, se développer une pratique avec un agent dangereux. Finalement, les condamnations qui auront lieu sur cette affaire portent, presque par hasard, sur les "bons" coupables. Le gouvernement fédéral ne pouvant pas être poursuivi pour des faits relatifs à une situation de guerre, les poursuites se sont reportées sur l'industriel. C'est assez logique car entre la négligence criminelle du Pentagone et la dissimulation volontaire du danger représenté par le produit, il y a un gouffre de responsabilité. Quant aux victimes collatérales ... c'est pas pour parler de la guerre du Vietnam qu'on a inventé ce concept ? 25 ans auparavant, les populations civiles étaient prises dans la tourmente des combats sans qu'on se pose trop de questions, tant en Europe qu'en Asie. Les mentalités évoluent, mais on ne peut pas plaquer sur l'époque un concept dont l'émergence est postérieure. Victimes, dommages collatéraux et pollution du champ de bataille sont des choses que doivent gérer les héritiers de la génération du Vietnam. Ce sont des réflexions qui sont étrangères à ceux qui s'y sont battus à l'époque.
  16. FATac

    Frappes aériennes sur le Mali

    C'est vrai que ces pylones ressemblent aussi à ceux vu sur des 2000-C en 2011 (Djibouti ?) et porteurs de Mk-82. L'emport peut alors aller jusqu'à 4x250 kg et il parait que la conduite de tir est exceptionnellement bonne. Dans le cas de l'arrosage d'une concentration de troupes ou de véhicules, cela paraît plus adapté et moins coûteux que des AASM et autres GBU.
  17. FATac

    Frappes aériennes sur le Mali

    Parce que ça peut toujours servir, au moins comme capteur supplémentaire, non ? Il y avait un article dans Air-Fan, en 2008, je crois, qui racontait la campagne de validation de l'OSPEI en Air/Sol, avec des tirs sur des cibles constituées d'assemblages d'ailes de Mirage III et de cellules de Flamants. Il me semble me souvenir que la conduite de tir canon a été qualifiée en Air/Sol avec un très bon calculateur qui permet l'affichage du point d'impact estimé dans le HUD. L'excuse du pointage est un argument de pure mauvaise foi des détracteurs (anglo-saxons ?) de notre fleuron aéronautique, non ?
  18. Merci. C'est donc un sheb, des shebab (sans s). Il y a une différence entre shebab et shehab (j'ai vu les deux graphies) ou ce sont deux interprétation différentes des mêmes consonnes arabes ?
  19. FATac

    Guerre du Vietnam

    Sur la base de cet article, on peut blamer le retard pris par le gouvernement pour faire cesser les opérations avec cet agent, mais ce retard, d'avril 1970 à 1971 n'est pas forcément excessif pour une administration de la lourdeur et de l'inertie du Pentagone et pour quelquechose de très annexe comme peut l'être un outil de jardinage. Cependant, on ne peut en aucun cas accuser le gouvernement d'avoir sciemment utilisé cet agent comme une arme chimique. La preuve en est qu'il l'a utilisé, au plus fort de ses opérations, de 1965 à 1969, sans rien savoir de la sur-toxicité que les industriels lui ont caché.
  20. Je crois au contraire que les agents de la DGSE sont des gens assez pointus, très compétents, et qui mesurent plutôt bien leurs actions. Ils connaissent et assument les risques de leur métier, y compris les risques post-mortem. Je ne crois pas qu'ils vont se lancer à défourailler sans y réfléchir à deux fois. L'initiative intempestive n'est pas le genre de la maison. Par contre, effectivement, je ne serais pas surpris qu'il y ait une petite pression supplémentaire, de longue durée, sur les Shehab, par différents services. Question en passant : shehab, c'est un singulier ou un pluriel ? Si c'est singulier, quel est le pluriel ? (dans le même genre que taleb/taliban ou moudjahib/moudjahidine)
  21. FATac

    Frappes aériennes sur le Mali

    J'ai dû mal m'exprimer car c'est exactement la thèse que je voulais exprimer, et que j'ai probablement trop sous-entendu. Juste avant, dans le même message, j'écrivais ceci: J'y suppose donc que les plans étaient prêts "au cas où", que les choses ont certainement été anticipées un minimum, et que l'on a, en plus, profité de la conjonction d'autres événements pour choisir et mobiliser les éléments concernés (plot des EFT en cours de relève, Rafales avec des équipages fraîchement requalifiés et familiarisé à la collaboration inter-escadron, ALAT bénéficiant d'un allègement de son engagement afghan, ...) C'est pour cela que je dis qu'il n'y a rien d'improvisé. Par contre, je ne suis pas certain qu'il s'agisse d'un vaste plan. Je reste persuadé qu'il s'agit de réactions (pertinentes) au stimulus que représente la dernière avancée des fondamentalistes sur le territoire malien. Il y a peut être eu un peu de poker-menteur pour laisser les islamistes s'enferrer et se placer en position de recevoir une dérouillée, mais je persiste à douter de la planification systématique de l'ensemble.
  22. J'ai beaucoup de mal avec la notion de fiasco. Ce doit être mon côté "optimiste indécrottable". Je préfère envisager divers aspects pour tenter d'en positiver ce qui peut l'être : - militairement, au premier degré, l'opération est un échec, au sens où elle n'a pas atteint l'objectif (apparent) de libération de l'otage - humainement, c'est aussi un échec puisque l'otage n'est pas récupéré, et que deux pertes de professionnels expérimentés s'y sont ajoutées - opérationnellement, il est bien trop tôt pour conclure, et il n'est pas impossible d'espérer des conclusions positives sur plusieurs points : + le bilan est certainement aussi négatif pour les shehabs que pour nous. S'ils prennent cela comme une victoire, c'est une victoire à la Pyrrhus + l'impact en renseignement n'est certainement pas négatif. Les débriefings le diront, mais notre camp a certainement appris plein de choses + le déroulement de la manoeuvre était certainement perfectible pour pouvoir atteindre l'objectif. Ce qui ne s'est pas bien passé sera analysé pour ne plus rencontrer le même type d'échec. Les RetEx sont essentiels + à présent qu'il n'y a plus d'otage, la sécurité de ce groupe armé en particulier n'est plus assurée vis à vis d'une éventuelle tentation de nettoyage violent (de notre fait, ou de celui d'un de nos alliés souvent plus expéditif que nous) Et puis, de toutes manières, ce type d'opération, c'est toujours un peu du funambulisme. Le risque d'échec est toujours présent, et souvent mesuré avec soin avant de s'engager. Cela ne fait pas de l'échec un fiasco, loin de là. Pour moi, un fiasco, cela aurait été si l'ensemble de l'opération s'était planté par manque de préparation ou d'organisation, sans changer substantiellement la situation, et sans que l'on puisse comprendre pourquoi ça a échoué.
  23. juste mon grain de sel ... Ben ... la guerre avec chars et infanterie, l'art opératif propre à la manoeuvre qui a ensuite été marketée sous le nom de Blitzkrieg, ce n'est pas, aussi, un des domaines explorés par Charles de Gaulle, dans les années 30, dans son ouvrage "Vers l'armée de métier" ? La bonne idée (l'avancée) était aussi française qu'allemande. Simplement les cultures de l'époque l'ont rendue acceptable d'un côté, plus vite que de l'autre ...
  24. FATac

    Guerre du Vietnam

    Oui, maintenant. Mais à l'époque, non ... ce n'était qu'un "outil" de défoliation pour retirer leur couvert végétal aux VC et Nord-Vietnamiens. Pas une arme à proprement parler. A l'époque, l'agent orange était autant une arme que peuvent l'être les pots fumigènes ...
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