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Messages posté(e)s par FATac

  1. il y a 11 minutes, ARPA a dit :

    (et aussi ceux qui étaient devenus les plus compliqués à maintenir en état de vol)

    Ce ne sont pas des parenthèses qu'il faut à cette assertion. Ce sont au minimum des guillemets, et des pincettes king size, genre pour attraper un godzilla (radioactif).

    Si les appareils les plus vieux étaient devenus les plus compliqués à maintenir en état de vol, il faudrait m'expliquer pourquoi/comment ils peuvent trouver à être vendus. À cette aune, la Grèce n'est plus un client, mais un pigeon !

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  2. il y a 4 minutes, Métal_Hurlant a dit :

    Et d'après les sources il s'agissait de mobilisés.

    A moins de laisser croire que le commandement russe l'a fait exprès pour mieux mobiliser et motiver l'arrière, sinon, le statut administratif des victimes n'a aucune importance si ce n'est qu'il s'agissait de troupes. Il s'agit juste de dizaines de combattants qui ont été perdus d'une manière relativement stupide et sans leur permettre d'avoir une action sur le développement du front.

    Du pur gâchis de ressources pour les Russes, un coup d'éclat (peut-être sans lendemain, mais néanmoins réalisé et marquant en occident) pour les Ukrainiens.

  3. il y a 1 minute, Patrick a dit :

    Pardon de réitérer, mais la SPICE est à guidage GPS.

    Le signal GPS n'est pas fourni à la bombe par le Mirage 2000, mais pas des satellites GPS directement à la bombe dotée d'antennes de réception lui permettant de se recaler sur ledit signal.

    Je n'ai pas de vue interne sur le fonctionnement de la SPICE. Je ne peux donc que lever des interrogations pour tenter de trouver des problèmes plausibles :

    • Quand l'intégration du signal commence-t-elle dans le guidage de la SPICE ? Avant le largage ? Au largage ? Après le largage ? Sachant qu'il faut toujours quelques secondes pour obtenir une solution fiable de positionnement (et un peu plus pour vitesse et accélération si l'on n'a pas hybridé le GPS avec un système inertiel). La question n'est pas triviale, sachant que l'énergie disponible n'est pas nécessairement illimitée et que l'emport sous l'aile de l'avion peut aussi provoquer des masquages de signal intempestifs.
    • Quelle est l'information initiale de vitesse dont dispose le guidage ? Cette information est critique pour le calcul de la trajectoire jusqu'au point visé. Erronée, et la trajectoire est déformée, avec une intersection sur le géoïde qui n'est pas forcément celle voulue.
    • La SPICE ne se recale pas sur le signal GPS, du moins pas au sens commun de "je m'aligne sur ce que je reçois". Elle reçoit ce signal et l'exploite pour calculer une trajectoire au but et fournir au guidage des consignes de correction selon la déviation constatée. Mais on ne connaît pas la fréquence de ces corrections ni même des calculs de trajectoire ou de l'intégration des données. Ces paramètres peuvent tout changer au comportement et à la trajectoire - c'est déjà le cas quand on s'amuse à programmer des mobiles bien moins rapides que des bombes en chute libre...
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  4. Le pragmatisme, ça ne se vend pas sur les réseaux sociaux. Faut du clash, de l'opinion tranchée. C'est tout blanc ou c'est tout noir.

    Nous, Fan boys indécrottables, dirons (1) quand les contempteurs anglo-saxons du Rafale diront (2), c'est tout. L'entre-deux n'existe pas, car il te rapproche de la position adverse.

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  5. Il y a 6 heures, Patrick a dit :

    J'avais bien compris.

    Vraiment ? Dans toutes les implications ?

    Il y a 6 heures, Patrick a dit :

    Mais si le panier ne supporte pas une déviation de 200m entre le point de largage et le point d'impact, alors à quoi servent le guidage et les gouvernes?

    On parle de 200 m de déviation à l'arrivée, pas au départ.

    Il y a 6 heures, Patrick a dit :

    Les 200m à mach 0.8 en radada sont franchis en 72 centièmes de seconde...

    Je doute fortement que les pilotes de chasse soient des robots capables de presser un bouton à 72 centièmes de seconde près même s'ils sont tous très très forts, qu'ils ont le regard de Superman, et qu'ils sont toujours impeccablement coiffés.

    Pour autant que je le sache, en matière de délivrance de bombes, le pilote ne déclenche pas directement le tir : il donne une impulsion autorisant le SNA à faire le tir au moment le plus opportun de la séquence en cours, initiée en passant sur un point spécifique désigné à la préparation de mission, au moins en mode CCPL.

    Il n'y a donc pas besoin de faire appel à un pilote bionique kryptoniens, sauf si tu as besoin d'un épouvantail. Merci pour celui-ci, au passage !

    Il y a 6 heures, Patrick a dit :

    Oui. Les remarques précédents tiennent toujours.

    J'ai l'impression absolument inverse sur la foi des observations rapportées plus haut et qui n'ont pas besoin d'invoquer de subtilités techniques. Mais bon pourquoi pas.

    En envisageant par exemple un largage en limite de fenêtre de tir pour garantir un plongeon plutôt qu'un plané de la bombe, par exemple. Je n'y crois toujours pas cela dit, surtout au cours d'une mission aussi complexe et dangereuse.

    Mission complexe et dangereuse dont on ne sait finalement pas grand-chose hors de la communication propagando-nationaliste au sujet d'une attaque contre une installation de l'ennemi irrédentiste...

    Partant de là, construire des conclusions sur des impressions est un exercice délicat. La simple construction d'hypothèses est moins dangereux, mais il n'est pas raisonnable de les balayer d'un revers de la main lorsqu'elles ne correspondent pas aux impressions.

    Il y a 6 heures, Patrick a dit :

    Reste d'autres options, du plus au moins crédible selon moi:

    • l'Inde ne voulait pas détruire l'installation ni tuer qui que ce soit, mais juste menacer le Pakistan et apaiser la rue indienne (hautement probable vu que l'Inde n'avait probablement pas une assez bonne vision de qui se trouvait dans le camp et qu'il fallait malgré tout réagir politiquement)
    • le signal GPS a été altéré soit dans les avions, soit au niveau satellitaire pour empêcher l'Inde de mener la frappe, par un acteur inconnu (depuis combien d'années nous serine-t-on des histoires de brouillage GPS?)
    • les récepteurs GPS des bombes ont été mal réglés par les petafs indiens (on a déjà vu pire dans l'IAF même si sur une mission aussi sensible ça a l'air incroyable)
    • les bombes vendues aux indiens étaient en réalité nazes (ça expliquerait l'achat d'AASM originellement pas prévu par l'Inde qui préférait la Spice250/500/1000/2000, or désormais les AASM500 et 1000 sont aussi disponible)

     

    Exactement.

    Et les passages en gras ouvrent bien des hypothèses...

    On n'a pas forcément les mêmes filtres pour les options et les hypothèses...

    Considérant le filtre de la "désignation d'une responsabilité de la modification non validée du SNA dans l'échec de la frappe", le principe de parcimonie m'incite à plutôt voir la liste suivante :

    1. La munition n'est pas larguée de là où il faut, et ne tombe alors pas sur sa cible. C'est compatible avec le "filtre"
    2. La munition ne reçoit pas les bonnes informations, soit de point de largage, soit d'objectif. C'est aussi compatible, avec le modulo que l'erreur sur l'objectif peut relever davantage de la préparation de mission que du SNA
    3. L'erreur, volontaire ou non, de désignation de cible pour taper "derrière", n'est pas compatible avec le "filtre".
    4. L'altération du signal GPS implique des agents tiers et n'est pas compatible avec le "filtre"
    5. Le réglage de récepteur GPS par les pétafs est un concept qui m'est totalement étranger. Pour avoir travaillé sur des données GPS, j'ai pu faire des réglages (calculs) en labo sur des données issues des récepteurs, mais ce m'était totalement inaccessible sur le terrain. Je doute que les pétafs aient accès aux codes, aux calculs ou puissent faire des réglages sur la partie "intégration du signal GPS", notamment vu les enjeux de fonctionnement.
    6. Les bombes nazes ne sont pas compatibles avec le "filtre", à moins que ce qui soit naze ne soit leur intégration dans le SNA, ce qui nous ramène aux deux premiers points, seuls plausibles si l'on veut rester en accord avec le filtre évoqué par @pascal et dont j'avais aussi entendu la rumeur.

    Bon, ce n'est peut-être pas la peine de se déchirer dessus... :rolleyes:

  6. il y a 5 minutes, Patrick a dit :

    La Spice étant guidée GPS, je ne suis pas certain que cette explication soit particulièrement crédible.

    Le guidage n'en est pas forcément un au sens où on l'entend : il s'agit davantage d'une correction de trajectoire. Cela suppose que la bombe soit larguée dans un "basket" compatible avec l'autorité des gouvernes pour pouvoir faire but.

    En l'occurrence, si le SNA, altéré, fait larguer la bombe hors de la zone d'où elle peut toucher l'objectif, bien que la bombe connaisse parfaitement sa position et celle de l'objectif grâce au GPS, cela ne lui permettra pas de rejoindre une trajectoire au but.

    Les munitions ont à la fois des domaines de tir (vitesse, accélérations compatibles avec la délivrance) et des capacités de manœuvres finalement limitées.

    Comme, en plus, ici on ne sait rien de la modification du SNA vis-à-vis de l'intégration de cette bombe ni du mode de tir (CCPI ou CCPL, réputés tout deux être très pointus sur les avions Dassault), la crédibilité de l'explication reste à un niveau suffisamment élevé pour être totalement acceptable.

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  7. il y a 12 minutes, BP2 a dit :

    Au contraire. C'est le prix que devra accepter l'Ukraine pour retrouver ses territoires d'avant 2014 (hors crimée donc).  Ca et un accord garantissant que jamais l'Ukraine n'entrera dans l'OTAN.

    Une Crimée qui resterait russe, et les braises du conflit continueront de brûler en Ukraine.

    Une Crimée reprise par l'Ukraine, et le souffle de la revanche continuera de souffler en Russie.

    Je ne vois qu'une option viable, mais inacceptable pour les deux parties : une Crimée indépendante. :rolleyes:

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  8. Il y a 9 heures, Teenytoon a dit :

    Kiri est un homme qui apprécie beaucoup les skieuses asiatiques mais c'est bien un mec :laugh:

    Il n'a d'ailleurs plus posté depuis le 6 mars et plus connecté depuis le 11 septembre dernier :sad:

    Il me semble que Kiri a été banni suite à un excès de propos de comptoir et un ultime manque flagrant de recul alors que c'est un point sur lequel il avait été repris plusieurs fois par plusieurs modérateurs et sur lequel il devait faire un effort.

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  9. Il y a 7 heures, Ronfly a dit :

    Pour cela il faudra bien sûr des antennes réparties à 360° (pas évident concernant le rafale vu son aéro très affuté) pour pouvoir émettre dans la bonne direction.

    Sauf que l'antenne peut être une antenne électronique active, modulaire, décalée par rapport à la direction d'émission, et émettre cependant dans la bonne direction, grâce à un déphasage électronique des signaux émis par ses modules - à l'image de ce que font les radars AESA.

    Un décalage maximal de 60/70+ de part et d'autres de l'antenne permet de couvrir tout l'horizon avec trois "émetteurs".

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  10. Il y a 7 heures, Ronfly a dit :

    Il suffit d'une erreur dans l'une des 8 millions de lignes de code source et c'est le drame...

    Je ne dramatiserai pas autant.

    Quand le code est critique (et il l'est), les erreurs potentiellement directement critiques sont quand même traquées sévèrement lors des revues de codes, même chez des incapables (j'en ai connu manipulant du code critique, repêchés par cette étape indispensable).

    De même, quand le code est critique, et qu'en plus, il devient trop complexe pour une revue fluide, les multiples causes, non critiques, de contribution à des erreurs critiques sont généralement mitigées, pondérées, voire masquées ou rejetées dans les traitements.

    Le problème, alors, n'est pas la défaillance du code. Il ne faut pas exagérer son importance. Le problème, c'est davantage la combinaison d'une situation non-prévue dans le code, avec l'analyse d'un comportement anormal par le pilote et sa réaction, alors que le code sorti des clous ne va plus rien comprendre à la situation - en plus que la réaction n'est pas forcément pertinente, l'analyse ne tenant pas compte des potentielles défaillances de code ou ignorant l'origine de la défaillance.

    C'est, toujours, multifactoriel, et l'humain (programmeur comme opérateur) a toujours une part de responsabilité prépondérante, qu'il l'accepte ou non.

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  11. Il y a 2 heures, rendbo a dit :

    T'façon l'agneau c'est à Pâques, pas à Noël... 

    Erreur...

    A Pâques, c'est de l'agneau de lait (ce devrait être... rapport au sacrifice de l'agneau qui vient de naître, pour épargner le premier-né dans les 10 plaies d'Égypte - agneau auquel JC est ensuite identifié/amalgamé).

    L'agneau des prés, c'est une viande d'automne et d'hiver : reproduction à l'automne, gestation de 5 mois donc naissance en début de printemps, sevrage 2 à 3 mois plus tard, en début d'été, 5 à 8 mois dans les prés, et il est normal de servir de l'agneau à Noël si l'on veut respecter la saisonnalité des viandes.

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