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FATac

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Tout ce qui a été posté par FATac

  1. C'est surtout que personne n'a encore envisagé d'AASM à tête nucléaire... Quant à un ASMP sans tête nucléaire... faut voir... est-ce qu'on accepte le risque qu'éventuellement il ne soit pas définitivement et totalement détruit ?
  2. Joffre est promu Généralissime en 1911, ce qui lui permettrait, en théorie, de revendiquer le commandement du BEF si celui-ci venait à être unifié sous une bannière "alliée". Cependant, sous l'autorité de French, le BEF a conservé son autonomie et a notamment refusé un temps la coopération avec les Français. Haig s'est montré plus conciliant dès sa prise de commandement, fin 15, et le Maréchalat de Joffre en aout 1916 n'y est pour rien puisqu'il avait déjà perdu la charge de Généralissime à cette date (et que Haig n'était pas encore Field Marshal). Haig est, de plus, l'un des acteurs de la prise de commandement de Foch, réclamant l'éviction de Pétain de la direction des opérations : alors que Haig est déjà Field Marshal, il représente les Britanniques à la conférence de Doulens pour confier le commandement unique des forces alliées au Général Foch (conduisant ensuite à sa nomination comme Généralissime et ouvrant la voie à la distinction de Maréchal en cas de succès).
  3. Il me semble que c'est justement pour ça que Joffre, puis Foch avaient été promus "Généralissime". En grade, c'est comme un Général d'Armées, mais en titre, c'est le chef de tous les généraux d'une campagne (ou d'une coalition). C'est un "commandant suprême", donc apte à prendre le commandement des plus hauts gradés d'un autre pays - sous réserve d'accord politique.
  4. Elevés à la dignité en 1918 : aout pour Foch, alors qu'il est généralissime depuis le printemps, donc sans changement de périmètre. novembre pour Pétain, après l'armistice, donc sans conséquence sur son commandement (et pas de problème pour moi pour écrire son nom, c'est de l'histoire, qu'elle soit noire ou blanche - écrire les choses, c'est les regarder en face, une manière de les défier, pas de les glorifier).
  5. C'est surtout que Joffre, alors Généralissime des armées françaises (ça claque plus que CEMA), a été démis de ses fonctions en 1916 et que, pour limiter les risques de scandale politique, on l'a élevé à cette dignité honorifique (qui était tombée en désuétude depuis le second empire). Avec son bâton de Maréchal pour les services rendus, il partait avec un os à ronger...
  6. Parce que le cadre d'autorité de tous les autres grades est déjà défini et que devenir Maréchal n'apporte aucun cadre de commandement supplémentaire par rapport à ce qu'un Général d'Armée peut commander, chez-nous. Donc, sans cadre supplémentaire, une élévation supérieure est nécessairement honorifique, c'est donc une distinction. Ca te va ?
  7. @olivier lsb Le Général Michel Yakovleff, né en 1958 est plus proche de la fin de carrière que d'autre chose, il me semble. Vu qu'il exerce principalement comme enseignant (Panthéon-Sorbonne, je crois), je ne sais pas quelle est sa position exacte : est-il hors-cadre ou bien effectivement en retraite ? Il était en 2e section en 2018 (après 40 ans d'une carrière commencée comme appelé du contingent). Quoi qu'il en soit, il est dans une position qui lui autorise une certaine liberté de parole (sauf sur les sujets pour lesquels il est toujours tenu au secret), et son expression comme consultant peut être aussi libre que celle d'un consultant lambda. Il faut juste ne pas se laisser aveugler par le titre de Général qui lui est dû, eut égard à ses services antérieurs. C'est comme Nicolas Sarkozy ou François Hollande, que l'on appelle toujours "Président" sur les plateaux, et qui peuvent tenir des propos qui ne sont pas nécessairement "autorisés". C'est juste leur opinion d'ancien président, comme celle d'ancien Général de ce consultant. C'est tout. Pas de péril particulier, pas de fermeture de canal.
  8. Surprenant qu'il soit Général et non Amiral...
  9. FATac

    L'Inde

    Dans mon domaine, la multiplication des systèmes apporte davantage de points de défaillance et abaisse le niveau de sécurité globale. Pour limiter le risque, on est alors obligé de multiplier les bornes, les limites, les conditions de déclenchement, au prix d'une complexité de conception accrue. Ma vision est probablement déformée par cette expérience.
  10. Arc (Arcopal/Arcoroc) a déjà mis ses fours à l'arrêt pour 4 mois, il y a 2 ou 3 semaines, vu les coûts pour les maintenir en température. La production de verre, qu'il soit de table, de bouteilles ou de bocaux, est donc réduite. C'était aussi envisagé pour l'acier chez d'autres industriels. Par conséquent, la conserverie risque de se trouver bientôt à court de contenants... à moins d'accepter de les payer bien plus cher, en plus de payer plus cher l'énergie de cuisson.
  11. J'espère juste qu'aucune des vidéos à ce sujet ne permettra de les identifier. Ils risquent la prison à leur retour en Russie. Mais au moins, la guerre est finie pour eux, et sans atteinte physique...
  12. Tu dis ça parce que son OMS tourne au fiasco ??
  13. FATac

    L'Inde

    Moi, si je dois manipuler des trucs qui font des flammes et des explosions, qui doivent fonctionner à coup sûr, et dont la panne doit nécessairement déboucher sur une situation encore moins dangereuse et plus stable que celle de l'absence de panne, je ne fais aucune confiance dans les solutions du XXIe siècle, et surtout pas dans celles qui nécessitent des composants actifs. Du "physique", du simple, du passif, du robuste, du qui résiste à des conditions non prévues au départ... la rupture mécanique d'un connecteur électrique rentre dans cette catégorie. La comparaison de signaux de centrales inertielles, non. KISS... Keep It Stupid Simple. D'abord pour que ça marche tout le temps (quand on en a besoin), mais ensuite pour que ça marche tout le temps (même quand les opérateurs ont fait des mauvaises manips), et enfin pour que ça marche tout le temps (dans toutes les situations, même les plus dégradées par rapport au cahier des charges).
  14. Peut-être même qu'après, il aura un prétexte pour le limoger aussi...
  15. FATac

    L'Inde

    Pas nécessairement. La poussée de l'éjecteur va forcément déconnecter un truc, un bus de données ou n'importe quoi d'autre qui reliait physiquement la buche à l'appareil. Après, il suffit de mettre un timer sur cette déconnexion pour allumer le propulseur une fois celle-ci franchement faite. Juste pour illustrer (valeurs totalement fictives) : Instant t0 = ordre de tir t0 + 1/100s = déclenchement des éjecteurs t0 + 4/100s = élongation maximale du connecteur de données avec l'avion qui a pris 3/100s, arrachage de celui-ci et déclenchement d'un timer de 1/10 s avant allumage du propulseur dans le missile t0 + 11/100s : élongation maximale de l'éjecteur (qui met, en tout 1/10s à se déployer), le missile devient autonome dans sa trajectoire, à 1m de l'avion t0 + 14/100s : allumage du propulseur Tout est programmé à l'avance et l'enchainement d'événements fait que le suivant arrive en conséquence du précédent, donc avec les marges qui vont bien, sans chercher à caler quoi que ce soit. L'allumage est, in fine, un résultat de la poussée de l'éjecteur, donc sauf révolution dans l'espace temps, il se passe après et sans difficulté majeure.
  16. Le patch rouge a déjà été signalé. Sinon, sous le normographe turquoise, ce ne serait pas une boite de crayons de couleurs siglées "Avengers" ?
  17. Ben... les USA n'ont jamais totalement abandonné la doctrine Monroe. Et ça, ça a fait bientôt 2 siècles que ça dure. S'ils ont laissé tomber le côté "on ne se mêle pas des affaires des autres", ils n'ont cependant pas lâché le volet "les autres ne s'immiscent pas dans les affaires de l'Amérique" et ils le rappellent avec plus ou moins de fermeté selon les cas.
  18. Ca aurait été trouvé sur internet que j'aurais passé mon chemin, cataloguant ça comme ragot. C'est de le trouver publié en presse écrite qui m'a surpris.
  19. Selon Air Forces Monthly, dans leurs pages "Attrition", l'Egypte aurait perdu un Rafale le 26 juin 2022. L'appareil, non identifié, se serait écrasé dans un lieu inconnu au cours d'une sortie d'entrainement. Le pilote, dont l'identité n'a pas été divulguée, se serait éjecté sans dommage. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai du mal avec la crédibilité de cette information entourée d'autant de précautions...
  20. Cette "torpille" ferait quand même la longueur d'une voiture passagers de chemins de fer ! Plus longue qu'un poids lourd 38t...
  21. Il y a une faute de frappe sur l'infographie. Bolsonaro : doigte, pas doite... Ah, non, c'est pas cette faute là. C'est droite, en fait...
  22. [HS] Moi aussi. Après, faudra qu'on m'explique le concept d'envoyer un LCS en déploiement océanique. C'est pas des bâtiments d'eaux brunes plutôt que bleues ? Le L, c'est davantage pour Littoral que pour Light, non ?
  23. Non, désolé, je ne retrouve plus. C'était un truc expérimental qui faisait la largeur du train de roues. Mais l'idée est là : augmenter la largeur de l'appui pour diminuer la pression, et donc se sortir du mauvais pas. Mais arrêtons ce HS...
  24. Je sais que c'est HS, mais j'avais vu passer, il y a des années, des expérimentations de "sortie de terrain dégradé", avec des faisceaux de lattes dans une nappe textile balancés sous les roues, entrainés par celles-c pour former tapis répartissant la pression et permettant de "déventouser" le ventre du véhicule pour remonter vers les banquettes d'un chemin trop "travaillé" par les autres véhicules et les conditions météo. Un peu comme une version souple et plus large des plaques PSP emportées par certains véhicules tous terrains pour se sortir des ornières. Je ne sais pas où ça en est...
  25. FATac

    Le F-35

    Moi, tout ce que je constate, sur les marchés exports, c'est exactement l'inverse : le problème du Rafale, c'est qu'il n'est pas un F-35 ! Sinon, navré pour l'absence de sous-titres de la vidéo de Marina Rollman, mais elle explique avec beaucoup de pertinence l'art de la conversation à la Française, qui consiste à débattre sans fin, même quand on est d'accord, parfois simplement pour le plaisir d'essayer une position adverse ou de mesurer la qualité et la robustesse des arguments de son contradicteur. C'est une culture qui est totalement étrangère aux cultures basées sur le consensus et la recherche d'un modus vivendi. Et le pire est que notre capacité à s'opposer violemment sur les sujets de débat est adossée à un oubli quasi instantané de ces "combats" dès que l'on passe à un autre sujet - pas de rancœur, pas d'aigreur.
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