FATac

Il y a peu de chances. Le moindre pays qui a un embryon d'industrie aéronautique préférera assembler lui même ses Rafale plutôt que de les recevoir tout-fait. C'est bien plus intéressant en termes de communication intérieure. Pour l'Inde, comme la Suisse ou le Brésil, il faudra s'estimer heureux de fabriquer des kits à leur envoyer pour montage.

Non, ils rentrent dans la même boite (199 x 32 m). Donc ils paient pareil. Simplement, le flotteur du BPC a été dessiné plus grand (2500 tonnes de plus en charge) et "taillé" pour rentrer dans la maille. Le Dokdo, dessiné "plus petit" a son pont qui s'épanouit "naturellement", avec un joli galbe, parce qu'il reste de la marge.

Au prix de 2500 tonnes de charge en moins. Si le BPC a un gros nez plat, c'est qu'il a été conçu plus grand, puis rogné pour rentrer dans les gabarits de taxe des grands canaux (dans l'esprit, pas pour de vrai, hein). Le Dokdo est plus élancé parce que son étrave et son raccordement au pont d'envol sont "naturels", avec un flotteur plus court (mais un pont de même longueur).

On est assez Hors Sujet, mais je ne suis pas tout à fait d'accord avec ces considérations balistiques. Déjà, sa vitesse horizontale variant peu, un projectile balistique couvrant une portée de 1800 km (pour la facilité du calcul), en une durée de 30 minutes (valeur arbitraire, extrapolée linéairement du temps de vol du V2 pour une portée 6 fois moindre), a une composante au sol de sa vitesse de l'ordre de 1 km/s. Cette valeur est un minimum, le temps de vol pour cette portée ayant été surestimé. La vitesse réelle - prenant en compte la vitesse verticale - est nécessairement supérieure, sinon l'ogive ne tombe pas. Concernant l'angle d'impact, celui ci est nécessairement élevé, et bien plus élevé que l'angle d'entrée dans l'atmosphère. A l'apogée, le projectile à un vecteur vitesse parallèle à la surface du globe, mais plus "il retombe", et plus sa trajectoire est verticale. En l'occurrence, en négligeant le frottement de l'air - à une altitude supérieure à 100 km - et en tenant compte grossièrement de la variation de pesanteur liée à l'altitude - en prenant la valeur de g à 1000 km - on atteint 1 km/s de vitesse verticale en moins de 3 minutes de chute (avec une perte d'altitude de 80 km, seulement). A ce stade, on a déjà un angle de 45°, soit une pente de 100% (et une vitesse réelle de 1,41 km/s) Le temps n'arrange pas la chose ... et si le freinage aérodynamique est bien présent dans la phase terminale, l'intensité du champ de pesanteur augmente aussi (faiblement, mais réellement). C'est pourquoi, avec des apogées à 200 ou 300 km d'altitude (ce qui reste faible en regard des 1000 km de certains ICBM qui ont aussi des vitesses horizontales de l'ordre de 6 à 7 km/s), je peux admettre des vitesses verticales de l'ordre de 2 à 3 km/s. 3 km/s, c'est mach 9 au niveau de la mer, cela donne une pente de 300 % pour les portées que l'on envisage, soit un angle de 71° à l'impact, et une vitesse réelle légèrement supérieure à 3 km/s. Ce sont des calculs bêtement géométriques, j'en conviens, mais basés sur des valeurs volontairement sous-estimées afin de fournir des valeurs "plancher" que la prise en compte des phénomènes physique réels ne viendra pas contredire. Le but est de fournir un ordre de grandeur.

Les raisons sont nombreuses, et montrent que des conflits successifs sont difficilement comparables. Les leçons à tirer doivent l'être en prenant vraiment en compte un grand nombre de facteurs, au risque de se retrouver dans une impasse à "la guerre d'après". - Le relief de la Serbie n'est pas le même que celui de l'Irak. Le terrain est beaucoup plus cloisonné, ce qui donne moins de préavis aux servants de la défense Sol-Air. - Le "champ de bataille" est beaucoup plus petit, ce qui, avec une forte concentration de moyens, tant en avions d'armes qu'en guerre électronique, donne un effet saturant sur les défenses anti-aériennes. - La doctrine de la coalition n'était plus la même, si je me souviens bien. Il me semble que de nombreuses pertes alliées en Irak sont dues aux premières missions de pénétration en TBA, alors qu'en Serbie, l'essentiel des missions à été menée en MA et HA, hors de portée efficace de nombreux armements légers - au prix, cependant, d'une efficacité moindre et d'une sensibilité plus importante à la météo, lors de la désignation et du tir BGL. - Le nombre de missions est différent : plus de 100000 en Irak, 60000 en Serbie (dont un grand nombre sans menace, et sans tir). Statistiquement, plus on vole ... plus on tombe - d'autant plus quand le rythme des opérations contraint fortement les équipes de maintenances qui ne sont pas forcément logées et équipées comme elles en ont l'habitude. - L'agressivité des forces Serbes et des forces Irakiennes n'était probablement pas comparables. Les uns avaient essentiellement à faire le gros dos, ne craignant pas (trop) une offensive terrestre, alors que les autres jouaient leur va-tout. Les deux camps ont massivement utilisé des leurres et des équipements factices pour préserver leurs ressources, mais avec beaucoup plus d'astuce et d'efficacité chez les Serbes. Edit : grillé ... trop lent à taper d'une main ;)

[Mode grognon] Faut pas s'en inquiéter. C'est du Gaullisme : "L'intendance suivra." [/Mode] Blague à part ... je crois que l'on compte sur les BE pour travailler dessus (gratuitement, pour entretenir les équipes qui n'ont rien d'autre à faire) en attendant la décision, et pouvoir lancer le truc immédiatement après le choix s'il est positif. Faut pas m'en vouloir ... je suis un peu amer sur ce sujet ces jours-ci ...

Meuh non ... Dans la tête de nos décideurs, le PA2 serait construit en 1 an par STX, là où DCNs prendrait 4 ans, ce qui laisse encore 3 à 4 ans pour l'armer avant 2017. Trop facile ! :-[

Selon Wikipedia - et d'autres rumeurs que j'avais entendues, les hélicoptères, prêtés par l’armée des Philippines (pays du tournage) devaient être peints le matin aux couleurs de ceux de l’armée américaine, puis repeints le soir dans leurs couleurs officielles.

La source est la même : le quotidien Séoulite Chosun Ilbo traduit, dans un cas par Courrier International, et dans l'autre par Le Figaro. Je cherchais une confirmation ou une source tierce, voire à remonter à la "source militaire" citée par le journal.

Et par ailleurs, les tensions auraient monté d'un cran avec l'installation de batteries SAM longue-portée (250 km) le long de la DMZ par les Nord-Coréens. (source : http://www.courrierinternational.com/breve/2010/08/04/pyongyang-a-deploye-des-missiles-pres-de-la-frontiere-sud-coreenne) Quelqu'un a une confirmation ?

Deux options : - ils se cassent en se faufilant entre les coups, abandonnant toute la crédibilité de leur mandat - ils s'interposent et s'en prennent plein la tronche car les deux belligérants n'auront de cesse que de se débarrasser de ces empêcheurs de belligérer en paix. Vu que leur mission est essentiellement diplomatique - et par là, politique - il y a effectivement fort à parier qu'aucun politique ne risquera son siège d'élu sur un bain de sang de la FINUL. Ils seront donc évacués. Par contre, j'aimera un peu plus d'infos sur les photos de l'incident car on n'y voit un véhicule et des hommes de la FINUL avec les soldats libanais. Quel contingent ? (je ne suis pas assez cultivé en "verte" pour reconnaitre les tenues et les matériels) Que font ils ? S'agit il vraiment de l'incident, ou bien du "calmage de jeu" qui suit ?

Il y a même déjà eu des incidents à cause de défauts structurels sur des sièges : avec le Mk7 des A-6 Intruder (le récit est ici, et le débriefing technique là - si vous voulez en discuter, cet incident là peut mériter un fil à lui tout seul)

C'est impossible à savoir. La Frontière n'est toujours pas déterminée. La ligne bleue, tracée par l'ONU et matérialisée par la FINUL - avec des fûts de béton peints en bleu, doublés avec des clôtures de grillages ou de barbelés selon les secteurs - fait office de frontière intérimaire, le temps que les gouvernements Israéliens, Libanais et Syriens se mettent d'accord sur un tracé de frontière accepté par tous. Il se trouve que la ligne bleue n'est qu'une limite de retrait des forces armées Israéliennes (pour respecter la résolution 425) et qu'elle ne correspond pas partout à l'idée que les différents protagonistes se font de leur frontière. En théorie, cela ne devrait pas poser de problème, chacun acceptant la ligne bleue comme frontière (et elle est matérialisée SUR son tracé, pas à côté). En pratique, si les positions étaient en décalage, chacun tente de reprendre le terrain perdu - quitte à se faire faire les gros yeux par l'ONU ensuite ... sale boulot que celui des Casques Bleus dans ce cas.

Si, mais c'est plus rare. Il y a comme une certaine méfiance réciproque. Je me souviens que le SIRPA avait largement facilité les choses pour que Une fille dans l'azur reçoive un soutien sans faille du côté des opérationnels. Cela avait provoqué un certain émoi dans la critique TV : certains criait à la manipulation des média et à la propagande militariste, d'autres à l'utilisation de moyens publics pour servir des intérêts privés (TF1), certains se plaignaient que la "prestation" MN n'ait pas été facturée d'un montant en rapport avec les rentrées publicitaires de la diffusion, etc. Bizarrement, "Les chevaliers du ciel" (après), qui a bénéficié du même niveau de soutien, si ce n'est davantage, n'a pas reçu le même accueil. A voir si le Ministère de la Défense est au générique, mais je crois qu'il y a eu de grosses collaborations, de mémoire, sur "La vie et rien d'autre" (services historiques), "Capitaine Conan", et même "Taxi 2" (hélas).

Juste. Le premier Voodoo, ancêtre à taille réduite du F-101. Celui-ci avait reçu un turbopropulseur Allison XT 38 qui actionnait une hélice expérimentale. Il a été légèrement supersonique dans cette configuration.

Je me demande si on ne l'a pas déjà vu passer ... mais je ré-essaye quand même :

Peut-être ... ou pas ... c'est l'enquête de l'équivalent canadien du BEAD qui devra le dire. Le fait est qu'il vole cabré, mais avec les deux moteurs au même niveau jusqu'au décrochage et à la chute. Le Hornet est réputé pour accepter de grands angles de cabré by design au niveau de l'alimentation des moteurs, mais le pilote a peut être passé les limites ... ou bien un vent de travers l'a peut-être "aidé" ... ou bien le décrochage est aérodynamique (décrochage de l'aile droite provoqué par l'incidence excessive, qui masque l'entrée d'air, fait dévisser le compresseur alors que le pilote manoeuvre à piquer et remet les gaz pour contrecarrer le mouvement, et manque de marge de manoeuvre pour se rattraper). Nous n'en sommes qu'aux hypothèses et aucune n'est meilleure que l'autre à ce stade. Les enquêteurs se méfient généralement des évidences. Il reste que ses manoeuvres étaient délicates, mais elles faisaient partie de son programme habituel d'évolutions. La cause du décrochage, de l'accident, qu'elle soit humaine, mécanique, aérologique où aérodynamique est à cherche dans ce qui a pu perturber ce programme habituel.

Volontaire, volontaire ... Je rapelle qu'il a perdu un réacteur alors qu'il était en évolution à faible énergie et faible altitude. Regardez les tuyères sur la première photo, et la différence sur la troisième entre un réacteur en marche et un réacteur cassé ... c'est impressionnant.

Merci, mais j'ai peu de mérite. Je n'avais pas regardé la photo de Davout puisqu'il y avait eu une réponse plausible. C'est l'indication de l'erreur qui m'a fait chercher les marquages de nationalité et fouiller dans l'inventaire de la Regia (vu le caractère marin). Je ne fais que tirer les marrons du feu et exploiter les indices donnés. ;)

Tout bon. Une belle bouille aussi : http://www.things-with-wings.com/Prototypes/XFV12.htm

Allez, un plus facile (et j'ai laissé tous les marquages visibles).

Non, il est nationaliste italien, vu les marquages (sur la dérive). C'est un hydravion biplan de reconnaissance Iman Ro 43.

North American RB-45C Tornado

Avec tous ces indices, c'est plus facile. Un Grumman XF5F-1 'Skyrocket' Sacrée bouille !

Kazan Ansat-2RC ou hélicoptère d'attaque Sharaf-2 pour les iraniens.