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FATac

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Tout ce qui a été posté par FATac

  1. FATac

    Air quiz

    Le proto du BAC Lightning ?
  2. FATac

    [Rafale]

    Pour ceux qui ne le connaissent pas, je rappelle que le monsieur "a fait la bombe". Il a tiré une munition atomique réelle sur Mururoa, à bord d'un Mirage III E, au cours de l'essai Tamara. C'était du temps de son activité ...
  3. Toute éjection se traduira par un recul - action/réaction règnent en maître là haut. A la limite, il vaut mieux un bras qui positionne le missile à l'écart (avec une altération des rotations éventuelles pendant son extension), et une mise à feu une fois que le bras s'est rétracté - sans avoir donné d'impulsion à la munition. Le rapport des masses donnera directement le rapport des vitesses. Alourdir le tireur, c'est lui permettre de mieux résister à la réaction ... mais cela va avoir une limite si l'on veut éviter de transformer le combat spatial en combat planétaire (entre deux planètoïdes). La position de l'alourdissement n'a pas d'effet, en combat spatial, à part pour déplacer le CdG et les axes de rotations. Les vaisseaux anciens compensaient le recul de leurs bordées par la géométrie de la coque, qui s'appuie sur l'eau (en translation), et par le couple de rappel hydrodynamique lié à la forme de la carène et de sa partie mouillée lorsqu'elle gîte ou qu'elle roule (en rotation). Ces phénomènes seront absents dans l'espace, et rien - hors l'inertie de masse - ne peut freiner les réactions sans une action volontaire et opposée. Et +1 pour les communications, qui seront un réel défi, avec la détection. Il y a finalement loin de la science-fiction à la science seule, et à la technique.
  4. Pour le combat dans l'espace, il faudra vraiment bien prendre en compte les éléments "mécaniques" que l'on a tendance à négliger dans notre monde sous pesanteur. Les armes cinétiques poseront le problème de la conservation globale de l'énergie (du même nom) - et comme le soulignait g4lly : - le tir d'une munition dotée d'une vitesse initiale élevée entraînera un recul à une vitesse fonction de la différence entre les masses du tireur et du projectile et, hors des éléments éventuels de propulsion, il n'y aura rien pour compenser ce recul (les "freins" et autres amortisseurs sont quasi inutiles). - si l'axe de tir n'est pas aligné sur le centre de gravité du tireur, celui-ci va partir en toupie ... - les missiles peuvent être utilisés, mais ils devront être "largués" passivement, plutôt qu'éjectés (pour éviter le recul), et leur mise à feu devra être différée, afin de "désolidariser" les système dans la prise en compte de l'énergie cinétique globale. - A l'impact, par contre, les armes cinétiques produiront des mouvements intéressants sur les cibles : translations, rotations intempestives selon le point d'impact, en plus des perforations éventuelles. Les trajectoires, tant des projectiles que des "chasseurs" devront être calculées avec soin, et ça ne va pas être de la tarte. Je rappelle que tous les objets célestes sont toujours dans un champ de pesanteur et qu'ils tombent tous sur quelque chose (sauf au points particuliers que sont les points de Lagrange). Du coup, les "rejointes" et les interceptions répondent à des principes simples mais peu intuitifs en 3D : pour "monter" dans le champ de pesanteur, il faut accélérer "tangentiellement" à celui-ci, et il faut ralentir pour "descendre" (ce qui nous fait accélérer notre "chute"). Cette mécanique est à l'origine des difficultés des rendez-vous orbitaux - difficultés à présent maitrisées, mais dans un environnement "calme", pas dans un "combat". Les distances d'engagement seront certainement énormes, ce qui va donner des contraintes fortes sur les outils de repérage et de détection, avec un volume à scanner proprement gigantesque. A contrario, ces distances énormes, et des vitesses probablement pas relativistes, cela va donner des combats au rythme étonnamment lent, probablement à l'image des phases de manoeuvres des anciens combats navals. Il est finalement probable que cela tourne d'avantage à la guerre de manoeuvre qu'à la guerre de position, et que les batailles s'éterniseront, hors surprise stratégique permettant de sortir du cycle manoeuvre-offensive contre manoeuvre défensive. Si les vitesses augmentent à des degrés relativistes, cela va causer des distorsions locales dans l'écoulement du temps qui vont être intéressantes (en gros, plus l'on va vite, plus le temps s'écoule lentement), mais dont l'impact sur les combats me paraît totalement imprévisible. Par contre, dans l'espace, avec les contraintes propres à ce milieu, on pourrait tenter des armes assez spétiales (contraction de spéciales et spatiales ;)) : - des armes de champ : champ de radiations, champ magnétique ou champ de poussières opaques, détonnant à proximité de la cible pour griller ses opérateurs, altérer ses capteurs ou ses systèmes de récupération/production d'énergie ou de probulsion (cas des propulseurs ioniques) - des armes hypervéloces, une chevrotine lancée à 0,01 c, ça doit faire des trous dans pas mal de choses - des armes "massiques" dont le but est de déstabiliser les trajectoires de la cible en l'alourdissant - et en nous allégeant au passage
  5. Intéressant, sur le principe. Sur l'intérêt opérationnel, je suis plus circonspect. Quelques obstacles potentiels, en vrac, et sans vérification : - Les pilotes vont il accepter de se poser ou d'apponter à des incidences où il ne peuvent plus du tout voir la piste ? Même avec une aide en imagerie où en réalité augmentée ? La nuit ? - Cela restera t'il efficace dans l'aérologie tourmentée de l'arrière du pont d'envol et dans l'état de mer difficile d'une dépression de mousson qui se creuse dans l'Océan Indien ? - Comment prendre en compte le chargement de l'avion (qui va diminuer sa réactivité, augmenter son inertie et sortir le T/W ratio de l'enveloppe nécessaire pour cette technique) ? - Et en cas de bolter ? - Si cela fonctionne, cela doit rester une "qualification supplémentaire" (tant "pilote" que "personnel de pont d'envol") puisque tous les appareils n'en sont pas capables - Le gain est il vraiment significatif ? Dans quel domaine ? Longueur de pont d'envol ? Sécurité ou automatisation de l'appontage ? Et pour quelles contreparties ? Quel stress structurel ? J'ai peur qu'un certain conservatisme ne fasse pas évoluer la méthode au nom du sacro-saint principe du "on ne touche pas à ce qui marche déjà".
  6. Le redépouillement des enregistrements continue et donne toujours de nouveaux résultats à explorer : http://www.defense.gouv.fr/actualites/articles2/les-boites-noires-du-vol-af-447-seraient-localisees/(language)/fre-FR
  7. FATac

    Helo quiz

    Pire que ça ... en cas d'alerte et de plongée d'urgence, il était prévu de larguer l'engin et son observateur plutôt que de perdre son temps à ramener et ranger tout ça (oui, oui, en plein océan !). :O
  8. FATac

    Le F-35

    C'est suite à l'appel d'offre qui a amené les X-32/X-35. Cela a amené une telle concentration dans l'industrie aéronautique que le perdant risquait de disparaître, entraînant la moitié de l'industrie US du domaine et laissant l'autre comme seul acteur. Inacceptable du point de vue anti-trust. En conséquence, il a été prévu que le perdant serait sous-traitant du gagnant pour 35 à 40 % du produit, quelle que soit l'issue de la sélection. C'était une manière de préserver un vivier de concurrence.
  9. Mouais ... Succès, certes, mais avec 450 Kg de batteries. Or, je rappelle que les batteries performantes et légère sont au lithium. Le lithium est un métal relativement rare dans l'univers et sur la croûte terrestre. En cas de migration vers le solaire/électrique, cette ressource va succéder comme un or blanc à l'or noir actuel, avec les mêmes problèmes de stock fini. Ce problème sera d'autant plus aigu que le lithium sera utilisé dans les batteries, mais aussi dans la fusion nucléaire contrôlée si ITER fonctionne comme prévu à partir de 2018. (source : article Science & Vie : juillet 2010).
  10. C'est facile, c'est le jeu des alliances ... Nous sommes alliés avec les Américains (OTAN). Ils nous informeront de l'origine de toute frappe qui ne vient pas d'eux ... et s'ils ne nous informent pas, c'est que c'est eux qui ont tiré. ;) Je déconne à peine. Les grandes lignes sont là, et un tir d'ICBM ou de SLBM est un truc suffisamment important pour que tous les alliés de la victime se mobilisent pour celle-ci.
  11. Une jolie photo pour lancer la discussion : Un temps de pose de 130 secondes pour cette vue de l'appontage d'un Hawkeye US sur un porte-avion dans l'océan indien, par mer forte. Un petit truc rigolo, pour commencer : la lampe à éclat dorsale rouge a éclairé la face intérieure des dérives à intervalles réguliers, c'est ce qui fait les petits pavés rouges le long de la trajectoire. Ce que je trouve super-intéressant, sur ce cliché, ce sont les trajectoires matérialisées par la trainée des feux de position : on voit parfaitement le mouvement d'oscillation de l'approche, pour accompagner le tangage de la plate-forme du pont. Sur la dernière bosse, il y a un coup de roulis, en plus (l'aile droite plus haute que la gauche). Je ne sais pas si c'est un coup de manche pour accompagner le roulis du porte-avion, ou si c'est une embardée liée à une aérologie chaotique.
  12. Presque ... En matière de dissuasion (nucléaire), toutes composantes confondues, il y a de fortes chances que les priorités soient : 1- L'aspect opérationnel, c'est à dire la capacité à assurer la mission en toutes circonstances 2- La survavibilité, c'est à dire la capacité à résister (activement ou, mieux, passivement) à toute tentative ennemie d'éliminer la menace 3- La sécurité, sachant que c'est une préoccupation sous-jacente des deux premiers points - mais pas seulement. La sécurité "du temps de guerre" est négligeable par rapport à celle "du temps de paix". En gros, on se fout que les moyens soient perdus après usage ... si la salve de SLBM a pour conséquence la perte du sous-marin, tant pis ... 4- Les contraintes industrielles, sachant que la volonté de monter la dissuasion est telle qu'elle a raison de la plupart des obstacles industriels - et tant pis si ça coûte cher. Il faut bien voir que les contraintes et les priorités qui reposent sur la dissuasion sont parfois complètement inverses de celles des outils guerriers "classiques".
  13. Belle tentative de rhétorique, mais clamer haut et fort son indignation ou son opinion ne nourrit pas le débat si cela s'arrête là. A contrario, il existe quelques succès dont "notre camp" peut s'enorgueillir et qui, je le crois, laisseront des traces durables dans la coopération. Même si la chose est enjolivée par le SIRPA, je crois que l'opération "Incudine" mérite que l'on s'y intéresse : Le résumé sur le site de l'EMA
  14. Dans tous les cas, la valeur de ce type de courrier est assez relative ... c'est une preuve d'envoi, pas une preuve de contenu - à moins de l'envoyer à un huissier/notaire qui le conserve. A mon avis, l'antériorité de la publication sur le système de publi AD doit suffire ... c'est juste la relation entre pseudonyme et personne physique qui doit être établie clairement si l'on devait venir à se plaindre d'un usage inapproprié de nos textes ou bien en cas de plainte d'un tiers pour plagiat. L'enregistrement pseudo/mail de l'inscription au forum doit le permettre.
  15. FATac

    Helo quiz

    Agusta A-19 alors :oops:
  16. Tiens, à ce sujet, j'ai une question : Peut-on publier sous pseudonyme, et conserver néanmoins ses "droits" sur les textes, choisir sa "licence de diffusion" tout en conservant un relatif anonymat (le principal moyen d'identification passant par le forum) ?
  17. Paru aujourd'hui dans Ouest-France : L'Ukraine renonce à l'OTAN et nargue les USA
  18. Les mots sont vains mais nos pensées l'accompagnent, ainsi que ses camarades. [Edit] Vu la suite, il peut s'en tirer. C'est tout le mal que je lui souhaite. Prompt rétablissement à lui [/Edit]
  19. Nos armées occidentales ne peuvent pas gagner une guerre asymétrique sans que notre vision de la liberté et de la démocratie n'en soit ternie, nuance. Dans l'absolu, nous pouvons gagner. Cependant, un conflit asymétrique est gagnable par une armée typée occidentale à condition de ne pas brider les opérations. Il faut toute la liberté de manoeuvre, d'action, d'application du fer et du feu, les capacités de poursuite et négliger l'impact des dommages collatéraux pour obtenir une pleine efficacité du modèle occidental dans un affrontement asymétrique. Le problème est alors multiple pour nos esprits "civilisateurs" : - c'est certainement overkill, comme moyens. Même si cela sera très efficace, ce sera très coûteux - c'est totalement contraire aux principes moraux actuellement en vigueur - ce n'est alors plus la peine de parler de "nation building", ni de "winning hearts and minds", ni même de "peace keeping". C'est, au mieux, du "Grozny II" - en fait, c'est dans un conflit asymétrique qu'apparaît le mieux le hiatus entre le pouvoir politique et le pouvoir militaire. Les objectifs de l'un et de l'autre vont finir par s'opposer et la sujétion de l'un à l'autre amène à l'absence de solution. En fait, le problème n'est pas dans l'asymétrie des moyens, entre l'OTAN et les Talisurgés, mais bien dans l'asymétrie de l'engagement moral. Nous ne nous donnons pas les moyen de vaincre car cela nous coûterait notre "âme", nous nous donnons seulement les moyens de durer. Ce qui me gêne le plus en écrivant cela, c'est que j'ai l'impression d'être soit défaitiste, soit pousse-au-crime (de guerre, voire contre l'humanité).
  20. Tout ça fait suite à la réouverture de l'enquête par le Parquet de Rome, il y a 2 ans. Nous en avions déjà parlé, ici : http://www.air-defense.net/forum/index.php?topic=10825.0
  21. FATac

    [Rafale]

    Un petit franchissement du mur du son par un Rafale de PO éveille de mauvais souvenirs (AZF) à l'agglomération toulousaine : http://www.ladepeche.fr/article/2010/06/30/864795-9h21-le-bang-qui-a-fait-trembler-Toulouse.html
  22. FATac

    Les Frégates de la Royale

    Tiens, j'ai un message qui ne s'est pas apposé, hier. Je reprends : Les quelques jours étaient de l'ordre de 6 à 8 semaines pour les FLM de Type Suffren. Je ne suis pas sûr que cela ait été beaucoup raccourci depuis. Je crois que compter 1 mois d'immobilisation en bassin pour cela n'est pas de trop. J'ai vu (de mes yeux) un Carénage durer deux semaines seulement : c'était le Borda en 1993. Un BH, ce n'est pas une frégate, non plus. Le "petit carénage" s'appelle maintenant "Indisponibilité d'entretien intermédiaire". Cela désigne tous les travaux (semi-lourds, en cale sèche, réparations d'avaries, ...) effectués entre 2 IPER et qui ne retardent pas les appareillages et le planning des missions.
  23. FATac

    Gripen

    Et pour compléter ce que dit Fool, il faut se rappeler que le plan canard est "relativement" léger, avec sa structure en nid d'abeille. Les éléments les plus lourds sont la ferrure d'attache, liée au pivot et le(s) longeron(s) s'il y en a. Et leur répartition des masses, on ne la connaît pas.
  24. FATac

    [Rafale]

    Une question sur l'incidence : quelle est la position neutre, pour le Rafale ? Est-ce qu'à 0° d'incidence il n'aurait pas un peu le Nez en l'air ? Quelle partie de l'avion est parallèle à son vecteur Vitesse à une incidence de 0° ? Peut ont considérer que c'est l'axe des moteurs (même s'ils sont convergents latéralement) , ou bien les rails lance-missile d'extrémité de voilure, ou bien le carénage spectra en sommet de dérive ? Le savoir permettrait déjà de mieux estimer l'incidence. Je ne serais pas surpris qu'un Rafale C, au sol, sur ses trois roues, soit à une incidence négative de 1° ou 2° - ce qui conduit à surestimer les angles d'incidence sur les photos en vol puisque notre référence au sol est erronée.
  25. FATac

    Gripen

    Je n'ai pas de réponse, seulement des hypothèses : - la pression hydraulique chutant à l'arrêt, les gouvernes tombent ou basculent sous leur propre poid, un peu comme les aérofreins des F-86 Sabre ou des A-4 Skyhawk - C'est pour éviter que les mécanos ne se blessent. Ils voient le panneau vertical, alors qu'un plan horizontal est trop fin pour être perçu du coin de l'oeil. Ca leur évite de s'éborgner en tournant autour des machines - Ca évite que la pluie, le verglas ou la neige ne s'accumulent dessus et ne faussent le mécanisme sous leur poids statique. J'aime bien jouer au jeu des "pourquoi", mais la vraie réponse m'intéresse aussi.
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