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FATac

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Tout ce qui a été posté par FATac

  1. FATac

    Marine Britannique

    Si j'étais vilain, et vaguement anti-britannique, je dirais que nos amis d'outre-manche viennent de découvrir l'antifouling. :lol: Mais je ne suis pas un vilain, alors je ne le dis pas. ;) Mais plus j'y pense, et plus les chiffres annoncés correspondent aux gains théoriques de l'antifouling, quand même ...
  2. Bon, je me suis exprimé un peu rapidement, directement et de façon sommaire. C'est un des travers de l'expression sur Internet. Je vais tenter de me corriger et je vais développer. D'abord, j'explique ce qui m'a fait réagir ainsi. Dire que l'armée pakistanaise a créé les talibans est un raccourci excessif. S'il est vrai que l'ISI, les services secrets pakistanais ont apporté un soutien moral, logistique, financier et militaire aux talibans, le mouvement existait déjà auparavant. Donc : 1- Les talibans existaient avant que les pakistanais leur apportent leur soutien - mais pas de façon aussi dangereuse, c'est vrai. 2- Le soutien pakistanais provient de l'ISI, pas de l'armée. 3- Le soutien officiel est ancien (1994-1997 principalement), les années 2002 et suivantes ont plutôt vu des interdictions et des tentatives d'élimination (au moins par l'armée). Donc, affirmer : n'a pas de réel fondement. C'est facile car c'est un raccourci excessif d'une situation extrêmement complexe, et je serai même tenté d'ajouter que c'est insultant pour les militaires pakistanais engagés dans les opérations et pour certains membres de la classe politique qui ont fait le choix du progrès. Enfin, concernant cette partie : Faut pas prendre les protagonistes pour des jambons ... bien sûr que l'armée sait où trouver les talibans : ils sont principalement dans la zone tribale. Seulement il n'y a pas qu'eux là dedans, ce qui complique un peu la tache. Et puis, bêtement, les combattants intégristes ont changé et on bougé depuis le moment où ils avaient été soutenus par l'ISI. Mince, en 15 ans, les chefs ont changé (certains), les combattants se sont renouvellés (il y aurait eu des pertes), etc. Donc, quand bien même les pakistanais auraient créé de toute pièce la mouvance islamique de la zone tribale, en 15 ans, celle-ci s'est émancipée au point d'échapper à tout contrôle. Logiquement, en toute autonomie, ils ont assuré les moyens de la survie de leur mouvement, même pour le cas où leur allié d'hier se retournerait contre eux. Les appuis puissants de OBL ne sont pas dans les hautes sphères pakistanaises. Sinon, les USA n'auraient pas continué à soutenir la classe politique paki. C'en est même à se demander si une coalition contre nature entre les USA, l'Inde et la Chine n'aurait pas pu voir le jour pour assainir un tel foyer d'intégrisme si la tête de l'état s'était affichée ouvertement pro OBL. Les soutien d'OBL sont plus diffus, plus légers, un peu entre deux eaux dans la société pakistanaise, et principalement logés au nord-ouest du pakistan - dans la zone tribale, justement. Quant à la "naissance" des Talibans, tout le monde le dit, et moi aussi, c'est dans la zone frontalière, 50 à 70 km de chaque côté, entre A-stan et P-stan que ça s'est passé. Le partage était clair : un terrain de jeu en A-Stan, et un terrain d'étude (camps et madrasa) au P-Stan, mais l'emprise était assez globale. Non, je suis désolé, mais vu depuis notre interface chaise-ecran-clavier, débattre sur l'origine des combattants qu'affronte l'ISAF, et utiliser des raccourci et des imprécisions, ça n'avance à rien. Et ça n'a rien de drôle, je suis d'accord. J'ai le plus grand respect pour les militaires de l'ISAF qui accomplissent une mission délicate, avec parfois des objectifs incertains et des interventions contre-productives de la part de certains alliés. Ces gens là peuvent être amenés à donner leur vie pour défendre une idée que je me fais du progrès humain (et c'est par respect pour leurs proches que je n'écrit pas qu'ils sont prêts à donner leur vie). Les militaires pakistanais qui agissent depuis 18 mois dans la vallée de la Swat sont, pour moi, dans la même galère et mon intervention visait à rappeler ce point et à éviter tout amalgame entre les actions passées de l'ISI et la situation actuelle. Je ne suis pas sûr du tout d'avoir été clair ... l'argument principal à retenir de mon intervention, c'est que la situation, des deux côtés de la frontière, est suffisamment ancienne, changeante, complexe et confuse pour qu'il soit impossible de tenir une opinion tranchée, à l'emporte pièce, comme celle qui a été avancée.
  3. Ça, c'est une affirmation gratuite, facile, sans réel fondement et qui n'avance a rien. =(
  4. FATac

    Marine indienne

    Il est ridicule de comparer ce qui n'est pas comparable. Le débarquement de Normandie rassemble deux des plus grosses flottes de l'époque, la britannique et l'américaine, avec quelques débris d'une troisième plus grosse, la française. Il s'agit donc d'une flotte multinationale. Ensuite, ces flottes étaient beaucoup plus importantes que maintenant car les pays impliqués avaient des empires coloniaux à défendre. Si l'on veut, il faut prendre en compte une partie de la flotte des pays décolonisés depuis : Algérie, Tunisie, Maroc, Inde, Egypte, quasiment toute l'Afrique, etc. Globalement, les flottes d'une moitié du monde. Enfin, la flotte du D-Day est une flotte telle qu'elle peut être au bout de 5 ans de conflit : le produit d'un effort industriel sans précédent, compensant largement les pertes et destiné à écraser l'ennemi sous un rouleau compresseur de matériel. Que l'Inde entre en guerre contre la moitié du monde avec les ressources de l'autre, et que cette guerre dure 5 ans au moins, et là, peut-être qu'on pourra parler d'une flotte de 1000 navires, mais je doute que l'on puisse rassembler ces conditions, de nos jours.
  5. FATac

    Crash Rafale

    Flight Data Recorder Un enregistreur de paramètres de vol (altitude, vitesse, cap, incidence, régime moteur, etc.) Sur Rafale, je ne sais pas, mais sur les 2000, c'est complété par le SERPAM (Systeme de Préparation et de Restitution de Mission), un enregistreur complémentaire au niveau du GTR (Groupe Turbo Réacteur, qui enregistre les différentes températures et les dépassements de contraintes de fonctionnement), et d'un enregistreur audio/video dans le cockpit, pointé sur la VTH. [Edit] A en croire JD Merchet, les deux appareils seraient des F3, en vol d'essai catapultage/appontage. Les pilotes sont du CEV (DGA) et du CEPA (Centre d'Experimentation Pratique de l'Aeronavale). La phase de vol au moment de l'accident n'était pas un vol en formation, et le pilote récupéré aurait eu son Rafale abordé par l'arrière par l'autre appareil. L'avion qui a percuté aurait poursuivi sa trajectoire jusqu'à l'impact sur la mer, emportant avec lui le pilote du CEV, plus agé et expérimenté. [/Edit]
  6. FATac

    Crash Rafale

    C'est un peu hors-sujet (bien que connexe), mais le rapport de cet incident est très clair : http://www.defense.gouv.fr/defense/content/download/97933/864920/file/Rapport%20public%20BEAD-air-A-2006-004-A.pdf Et par ailleurs, on y trouve des préconisations pour améliorer les secours qui, je l'espère, ont été appliquées depuis : sur les stages SAMAR/SATER, sur la mise en place de la balise de détresse dans le gilet de combat version temps de paix (AdlA). D'autres rapports du BEA (crash d'un 2000-D en Corse la même année, montrent à quel point il est difficile aux pilotes de mettre en oeuvre leurs moyens de survie (radeau, balise, etc.) s'ils ne sont pas REGULIEREMENT recyclés par des stages dans le domaine. Il me semble que c'est le cas, dans l'Aeronavale, avec un passage régulier en cabine glou-glou, mais je ne suis pas sûr. Pour l'AdlA, c'est moins suivi ... quant à l'EPNER ... (il n'est pas impossible que ces pilotes chevronnés soient des équipages d'essai et de réception). J'aimerai vraiment que le second pilote soit retrouvé rapidement, avec rien de plus grave qu'une hypothermie. Cependant, je n'ai vu aucune nouvelle évoquant son éjection. Seule l'éjection du pilote repêché semble avérée. :-[
  7. FATac

    Eurofighter

    Je vais tenter d'éviter le chauvinisme mal placé, mais je risque de ne pas pouvoir m'empêcher d'être un peu critique ... Effectivement, le Typhoon en l'état actuel, sans capacités multirôle approfondie vers le Air-Sol, n'a pas d'utilité réelle en A-Stan. Les Britons ont d'autres appareils tout à fait capable de tenir le job. Un intercepteur - à peine abatardi par une légère capacité BGL - n'a pas grand chose à faire là bas ... les insurgés n'ont même pas un piper-cub à faire voler. L'intérêt de prouver le Typhoon en attaque au sol n'est pas encore avéré pour le moment. Que je sache, tous ceux qui ont été vendus à l'export l'étaient davantage dans une optique "Air-Air" (Autriche, Arabie Saoudite). Quant aux prospects en cours, la Suisse a un besoin exprimé qui porte plus sur la police du ciel que le matraquage dans les vallées, et quand on saura vraiment ce que veut l'Inde nous aurons tous des cheveux blancs. Pour le Rafale, le "combat-proven" me semblait un peu plus pressant et dans l'axe de la "road-map". Donc pas besoin ni d'intérêt à la présence de l'EF-2000 en A-Stan, soit. Maintenant, l'envoyer aux Malouines ... J'ai quand même du mal à voir ça comme un réel déploiement opérationnel. Le Typhoon part là bas alors que la région est relativement calme. Du coup, à mon avis, il est un peu "overkill" par rapport aux menaces actuelles. Bon, passons, admettons que c'est un pré-positionnement en cas d'aggravation brutale ou de tensions dans l'atlantique-sud. Le Typhoon y part pour le printemps et l'été (austral). Autant dire aux moments où la météo est la plus clémente (et même clémente, c'est pas gai tous les jours dans le grand sud océanique). Un mauvais esprit comme le mien conclurait qu'il sera plus à l'aise dans du beau temps que dans du mauvais, et que le mauvais temps a été réservé à son prédécesseur plus "reliable" (ce qui, dit du F3, me parait un "overstatement" incroyable). Passons encore ... Les Malouines, c'est quand même un peu distant comme première ligne, même si ça a été un point chaud (brulant) il y a plus de 25 ans. Je dirais qu'actuellement, c'est à peu prêt aussi chaud que l'Islande et que ce déploiement me fait nettement penser à celui de nos 2000-5F, il y a quelques années, pour de la PO à Keflavik, les bears en moins. Pour conclure, je me demande quelle activité vont avoir les aviateurs de la RAF ? Le trafic aérien est quasi-nul, donc les patrouilles vont davantage ressembler à des ronds dans le ciel qu'à un job de police du ciel. Par contre, le trafic maritime est plus nourri dans la zone. Là, je crois qu'il va y avoir du "rendez-vous" à gogo avec tout ce qui flotte dans le quartier. J'en viens à me demander si, finalement, ce déploiement n'est pas une occasion pour développer certaines capacités (lutte anti-navires, voire des capacités AS) ou recenser les lacunes actuelles, tout en étant loin de la métropole, des observateurs et des critiques ... Je compte donc sur les britanniques pour ne pas rester inactifs et en revenir avec un avion "plus capable".
  8. FATac

    Crash Rafale

    C'est d'autant plus cocasse que le groupe Dassault est propriétaire du Figaro. Il y a des journalistes qui n'ont décidément pas la reconnaissance du ventre. (ironie inside ... un journaliste "aux ordres" n'a plus rien d'un journaliste non plus) Je comprends que ça énerve ... =(
  9. FATac

    Crash Rafale

    Priorité numéro 1 : retrouver le pilote manquant. Ensuite ... enquête. Le rapport du BEA sera, j'imagine, toujours aussi instructif (c'est une lecture que je recommande à tous les passionnés). Enfin, assurer le remplacement rapide, soit par l'anticipation d'une livraison des années suivantes, soit (si on se trouve riche) par une nouvelle commande. La Marine a quand même une facheuse habitude de perdre les appareils par deux (l'année dernière, je crois, deux SEM dans la Manche, sur la côte bretonne). Je ne vois pas en quoi cette perte influerait sur le contrat brésilien. A priori le Brésil partirait sur des Rafales C, pas des M, il y a donc déjà une différence, et puis l'existence de collision en vol (cause la plus probable de la perte simultanée de deux appareils) n'a jamais été un signe de mauvaise qualité d'un appareil. Il faut aussi remettre les chiffres des pertes ou de l'attrition en perspective. 3 pertes, en près de 10 ans de vol, pour 4 vingtaines d'avions livrés, ça reste dans les normes. Je ne sais plus où j'ai vu qu'il était normal de perdre 5% d'un parc monotype en 10 ans. En plus, pour un type donné, plus il y a d'appareil en service, plus il y a de (mal)chances de pertes ou d'accident. Donc c'est chiant pour le programme et l'équipement de nos escadres et flotilles, c'est inquiétant pour le pilote disparu, mais ce n'est pas un événement exceptionnel. C'est, malheureusement, le risque du métier.
  10. +1 Par contre, je me posais la question de la mortalité liée aux interventions de l'un et de l'autre. Un sondage rapide réalisé dans mon voisinage - contenant un ex-gendarme, des policiers et des agents pénitentiaires ayant connu des mutineries et interventions - montre que le ressenti est que les interventions du RAID font plus de victimes que celles du GIGN. Les forcenés/preneurs d'otages auraient des chances de survie plus faibles en cas intervention du RAID. Aucun chiffre ne vient étayer cette impression et il est possible qu'elle ne soit due qu'à la communication autour des interventions ...
  11. Ben ... Avec une FN MAG de portée pratique de 800 m et de 1500 m portée max, face au tireur de RPG (300 m en pratique, 700 m max), la place du tireur RPG n'est pas franchement séduisante. Seule la surprise lui permettra la survie.
  12. FATac

    Marine espagnole

    Marrant, comme Pascal, j'ai une opinion contraire ... question de génération, peut-être. ;) Le "chateau" me parait gigantesque, et même si l'aspect général, le profil, est un peu moins "bloc" que le BPC, le tremplin me gène et cet interminable bordé vertical me laisse froid.
  13. Depuis la Bretagne, on peut couvrir depuis la mer d'Irlande jusqu'à la côte espagnole (en aller simple, avec dépose en Espagne, on peut envisager un vol Finistère-Finistère). La couverture est encore meilleure si on envisage un ravitaillement ou une machine avec plus d'allonge. Et puis le Golf de Gascogne est partagé pour le SAR, entre la France et l'Espagne ... donc c'est pas trop la peine de baser des grosses machines dans le Sud-Ouest. Les petites/moyennes suffisent. Pour la côte méditerranéenne, il y a encore partage, et puis il y a plusieurs points de départ possible ... Nimes, Hyeres/Toulon, Corse ... Donc le besoin de "grosse machine" est moindre aussi - même s'il peut être présent quand même. En gros, EC 225 ou S-61, ça joue dans la même cour, avec un avantage d'allonge pour le Sea-King. Par contre, avec le EH 101, on entre dans la catégorie du dessus. Cette machine vaut (en bien plus moderne) nos Super-Frelons, dont la disparition va laisser un trou capacitaire énorme (à mon avis) dans le SAR français. C'est pour cela que, dans le fil dédié aux KC-390 dans l'Armée de l'Air, j'envisageais un KC-390 SAR+Ravito pour donner plus d'allonge à des EC 225/725, ou d'autres plus légers, dédiés SAR aussi.
  14. C'est ce que je disais à la page précédente. :lol: Si on vend un BPC d'un côté et des -9 pour le couler de l'autre, nous sommes smart, non ? Ca dépend de quel point de vue. Passer du Mig 29 au dash 9, c'est un net progrès concernant l'avionique et la gestion du vol, le système d'arme, tout ça ... concernant les capacités manoeuvrières, à part en roulis, je ne suis pas sûr que cela soit à l'avantage du delta. Passer du Mig 21-93 au -9 sera, certes, une grosse marche en capacités de manoeuvre, en emport, mais sera une évolution relativement simple car le Mig 21-93 a quand même une avionique furieusement moderne. Et puis, pour les pilotes, passer vers mieux, plus facile à gérer, ça se fait toujours très bien, c'est un truc où ils ont toujours les capacités.
  15. L'ile de Gruinard, en Écosse, a été interdite à cause des essais de bombes à l'Anthrax, en 1941-43. Elle a été durablement et profondément contaminée. En 1970, la décontamination a été entreprise, et terminée 17 ans plus tard, en 1987. Un traitement de fou, au défoliant/herbicide, suivi d'un incendie, avant d'imprégner chaque m² de terrain de formaldéhyde en quantité (> 50 l/m²). Autant dire qu'elle a été véritablement stérilisée. L'ile a été rouverte à l'accès public en 1990. Cependant, sa réputation est telle que les gens ne sont pas chauds-chauds pour aller y faire un tour. Cependant, même interdite, même au temps des essais, ce n'était pas vraiment une installation secrète. Elle a été choisie car loin des agglomération, et proche d'une base (logistique) existante et pas secrète du tout.
  16. Justement, je ne suis pas certain de l'homogénéïté de la démarche du MinDef, ni de sa bonne application par les différents états-majors, commissaires et inspecteurs des finances qui se sont penchés dessus. J'ai relativement confiance dans la Marine pour afficher un prix tout-compris, donc probablement un peu majoré, alors que je sens l'ALAT plus facilement inscrite dans la tendance à masquer des coûts annexes, par crainte des cost-killers qui pourraient amputer des capacités opérationnelles trop chères - pure supputation, c'est vrai, mais je n'ai pas de preuve du contraire non-plus.
  17. Je me méfie de ces chiffres ... Qu'est ce qui est compris dedans ? - l'amortissement du matériel ? - la maintenance et la MCO ? - le coût de formation/présence de l'équipage ? - le carburant ? - les contraintes éventuelles de plate-forme (groupes de démarrage, générateurs externes d'oxygène ou autres ...) Selon ce qu'on met dans le périmètre du coût de l'heure de vol, on peut annoncer des chiffres du simple au décuple pour des valeurs constantes, à périmètre constant. Donc Méf' ...
  18. Clamé bien fort par un capo-chef, passant "délicatement" la main sur la joue de quelques gars du premier rang de sa section, juste avant une revue.
  19. Euh ... à 100 ou 110, ils sont encore correctement saisinés, ou bien l'aumonier du bord doit aussi prier pour que la traversée se fasse par pétole molle ? Le chiffre de 59 est "prudent", c'est pour "tout état de mer". Ou alors, faut imbriquer les véhicules les uns dans les autres, façon tétris pour pas que ça bouge ! (mais adieu la manoeuvre)
  20. Si tu t'en moques, ça ne marche pas. Petit rappel de physique, de géométrie, et de principes généraux sur les radars. Si un radar est au sol, rotondité de la Terre aidant, plus on s'en éloigne, et plus sa couverture s'élève. Les ondes émises partent en ligne droite, tangentiellement au globe, donc au delà de l'horizon, on ne couvre plus les basses altitudes ... et plus on va loin, plus les basses altitudes sont hautes. :lol: Pour éviter ce "blanc" sous l'horizon, la solution consiste à élever le radar : point haut, radar aéroporté, etc. Cela ne fait qu'éloigner l'horizon, mais il existera toujours une zone non couverte, sous la tangente des ondes au globe terrestre. D'où l'apparition des radar "trans-horizon". On profite d'une couche de l'atmosphère qui est ionisée et qui réfléchit les ondes qui arrivent à certaines incidences (en gros, plutôt tangentes, et pas trop perpendiculaires). C'est comme si on avait un anneau de miroirs dans le ciel. Du coup, depuis notre émetteur, au centre de cet anneau, on peut voir à une distance double, et largement au delà de l'horizon. Par contre, à la verticale de l'émetteur, les ondes partent directement dans l'espace, et là on ne voit plus rien. Donc pour couvrir la métropole avec des radar type transhorizon, il faut en mettre tout autour de la métropole, pas au milieu. Ceci dit, les radar transhorizon, c'est tellement gros et fragile que c'est une cible de choix pour un TacTom dès le début d'un conflit éventuel, avant même d'envoyer des vecteurs pilotés (furtifs ou non) finir le nettoyage. Contre les jets furtifs, je crois qu'il est plus efficace de multiplier les petits radars, type radar de SAM, mais émettant dans des longueurs d'onde différentes (millimétriques, centimétriques, etc). Dans un véritable bain d'ondes, il est difficile de les leurrer toutes (c'est le principe du RIAS ou de la détection par analyse des émissions TV).
  21. Les vacances d'Aout, mais de l'année dernière :lol: :lol: :lol: L'article est ancien, maintenant : 2008, il date même d'avant Uzbin. Beaucoup de choses ont changé depuis, en Afghanistan, au Pakistan, et au sein de l'ISAF et l'ANA. Le lieutenant général Ahmed Shujaa Pasha, précédemment directeur des opérations militaires de l'état-major général, est actuellement à la tête de ce service depuis le 29 septembre 2008 et à démantelé la branche politique de l'ISI en novembre 2008 pour axer en priorité son action sur la lutte contre le terrorisme. En 2007 et 2008, l'ISI a subi une purge de ses éléments les plus "pro-taliban". Logiquement, les éléments "extérieurs" se sont retrouvés "disponibles" pour grossir les rangs des talisurgés. Cependant, les changements à la tête de l'ISI aidant, ce contingent se renouvellera peu au fur et à mesure de son attrition. C'est plutôt encourageant ... Il faut donc aider le Pakistan à faire sa purge de ses éléments extrémistes en direction de l'A-stan où ils seront éliminés ... on la tient une solution d'issue de conflit ... faut juste continuer. Accessoirement, stabiliser l'Afghanistan donnerait au Pakistan la profondeur stratégique, face à l'Inde, qu'ils ont tenté d'obtenir en soutenant les Taliban.
  22. Je suis surpris. Pour moi, Ariane devait plus à la coopération européenne (Europa I et II, malgré ses échecs) et à l'expérience antérieure française (les pierres précieuses, et surtout Diamant), qu'à une coopération avec l'URSS dans le domaine spatial. D'autant plus qu'il me semblait que la coopération spatiale Franco-Sovietique n'avait réellement démarré qu'après l'élection de François Mitterand ...
  23. Le "en dessous de", c'est pour la distance de détection, pas l'altitude. Les traces sont perdues à 700 km, environ, de la position du radar car il faudrait émettre un faisceau d'ondes quasi vertical, et qui ne "rebondirait" pas sur la ionosphère. Donc, en gros, Nostradamus verra les furtifs jusqu'aux limites du territoire métropolitain, et après, plus rien ...
  24. FATac

    Rafale

    Oui, ni être catapultés : les B/C n'ont pas la "fourche" pour accrocher le sabot de catapultage, pas plus que le mécanisme sauteur pour restituer, en sortie de pont, l'énergie de l'appontage qui a "écrasé" le train ... c'est une assurance de prise d'incidence rapide (instantanée) en moins. Les photos des rafales M sont assez anciennes, quand même ... ce sont principalement des F1 (petits numéros et Magic II en bout de plume), il y a un ou deux F2 dans le lot (MICA en bout d'aile, N° 17,18 et 23).
  25. FATac

    Rafale

    C'est le train "sauteur" qui fait ça. Il y a près de 70 cm de différence de hauteur à la pointe du radôme. De plus, sur les photos, on voit très bien la différence de dimension (et de résistance mécanique) du train avant. Le train auxilliaire du M est énorme, un gros tronc, par rapport à celui du C, fait de brindilles ...
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