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FATac

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Tout ce qui a été posté par FATac

  1. Nos Jaguar du 4/11 ont aussi tiré des AGL dès les premiers jours du conflit : de l'AS/30 tiré entre 7 et 15 km du but, si je me souviens bien. C'est marginal, face à la profusion US, mais notre contribution à ce conflit a été à la mesure de nos moyens de l'époque : réelle mais modeste. La spécificité des F-117 était de pouvoir délivrer leur AGL dans la profondeur du dispositif ennemi, là où les autres appareils ne pouvaient pas admettre le risque de passer à travers le rideau défensif sans l'avoir préalablement neutralisé.
  2. La principale raison est que le GPS peut fournir une vitesse-sol, mais pas la vitesse réelle de l'avion par rapport à la masse d'air qui l'entoure ... et l'information primordiale, c'est bien celle-là. Si on ne connait pas la vitesse par rapport à l'air, on ne peut pas correctement déterminer la portance, faire des alarmes de risque de décrochage ou de survitesse, ajuster les lois de commandes des CDVE, etc. La vitesse anémométrique est donc une donnée essentielle. Les sondes pitot sont une manière de le faire. Je crois qu'il existe d'autres sondes que ces tubes, j'ai entendu parler de sondes pariétales qui mesuraient la pression sur une section de fuselage, mais qui pouvaient poser problème en cas de variation de la zone de transition fluide parfait/fluide turbulent sur l'avion. Nettoyage parfait de la carlingue exigé ... il n'y a pas de "coefficient moustique" acceptable dans ce cas.
  3. Exact ... j'avais négligé l'aspect "implantation frontale" des yeux de l'aigle, et je ne connaissais pas les deux fovea. Plus d'info (vulgarisation niveau Terminale) ici : http://tpevision.chez.com/accueil.htm Ou aussi ici : http://pagesperso-orange.fr/cavernec/tpe/fovea.htm My faullt ... :-[
  4. L'inverse est aussi vrai ... Faut arrêter de croire la machine supérieure à l'homme (en l'état actuel de la technologie). Les capteurs CCD sont tout aussi imparfaits que la rétine humaine (en terme de saturation, de latence, etc). Leur seul avantage éventuel est une résolution probablement supérieure, encore que, dans l'axe optique de l'oeil, je ne suis même pas sûr que la rétine ne soit pas plus dense, tout en fournissant un bon traitement périphérique. En outre, les pilotes sont généralement retenus avec des capacités visuelles supérieures à la moyenne de la population. La vision humaine EST stéréoscopique. Celle de l'aigle ne peut pas l'être vu la position de ses yeux, ou alors juste sur un très fin pinceau, devant lui, et encore, son bec va géner. C'est pour cela qu'il est obligé de secouer la tête pour estimer les distances : passer sa cible rapidement d'un oeil à l'autre, avec un mouvement calibré qu'il connait, pour récupérer une stéréoscopie - comme les poules. Le cerveau humain fait la traduction ? C'est certain. Mais dans tous les cas, même avec un drone téléopéré, le cerveau humain fait la traduction sur ce qu'il voit. Dans un cas, la perception est directe, voire augmentée par des capteurs électroniques supplémentaires. Dans l'autre cas, à la latence rétinienne et de la prise en charge de l'info par le cerveau, on ajoute la latence du capteur CCD, celle de l'électronique de traitement, le temps de transmission du signal (non négligeable si transmission par satellite), le traitement en réception, et la latence propre à l'affichage devant l'opérateur. Il ne faut pas oublier que la chaine optique d'un drone ne fournit pas habituellement de vue d'ensemble, de grand champ. C'est comme un pilote ne pilotait qu'avec des jumelles. Il voit vachement mieux ce qu'il regarde, mais c'est au bout d'un tunnel qui lui masque tout ce qui se passe autour. Actuellement, j'estime les plates-formes téléopérées insuffisamment dotées en capteurs pour leur accorder le même niveau de confiance qu'à une plate-forme embarquant son pilote. Il leur manque du grand champ, la possibilité pour l'opérateur de zapper d'un secteur à un autre (même dans la calotte supérieure seulement), en moins d'1/4 de seconde, etc. Les opérateurs de drones de combat sont ils à l'aise, par exemple, quand il s'agit d'estimer le vent entre eux et la cible, pour limiter la dérive d'éventuelles munitions non guidées (canon, roquettes ou bombes lisses). Je ne remets pas en cause l'utilité probable des drones de combat, ce serait hors sujet. Je souhaite juste exprimer quelques unes de leurs limites opératives, à mes yeux et en l'état actuel des techniques, qui peuvent justifier du maintient d'un pilote dans un appareil de COIN/CAS. Pour recoller à l'axe principal du sujet, j'aurai quand même tendance à préférer un turbo-rec au turbo-prop. Le carénage intégral d'un réacteur me parait limiter les risques d'endommagement de la soufflante par les tirs (à par de face, on a plus de chances de toucher le carénage qu'une pale ou une aube). Et franchement, en terme de maintenance, le réacteur me parait moins délicat que le turbo-prop (groupe réducteur, mécanisme de variation de pas de l'hélice, ...), mais je me fais peut être des idées ...
  5. En peu de chose ... Mais ce serait moins justifiable après des pertes tardives dans des défilés de montagne, alors que les plaines sont largement tenues, que si les premières pertes ont lieu par IED à chaque kilomètre d'autoroute. Et c'est aussi un moyen de contre-offensive médiatique : on a été cool jusque là, on (ne) s'est (pas) battus à la régulière, mais les montagnes, c'est notre sanctuaire et c'est normal que l'on use de moyens désespérés ... En plus, côté politique intérieure géorgienne, cela aurait l'avantage de ne pas risquer de sacrifier la plaine arable, donc de ne pas obérer la survie de la population à l'échéance de l'hiver suivant. Mais ça reste, pour moi, sans issue favorable du côté du gars de 80 kg.
  6. FATac

    Eurofighter

    Sauf quand le-dit missile comporte un imageur qui lui permet de se comporter comme un capteur supplémentaire du SNA ... en ce sens, il y a un gouffre entre le buzzer du Sidewinder et le retour d'information du MICA IR aux afficheurs du cockpit. Une BGL ou a guidage INS nécessite aussi, de nos jours, un échange de données plus important qu'autre fois : coordonnées de cible, fréquence ou modulation du point laser à suivre, etc. On est bien loin de la simpliste commande de largage d'autrefois. Bon, c'est pas le flux d'un Sniper, mais c'est pas rien non plus. Sans compter que certaines charges nécessitent une alimentation électrique pour maintenir leur conditionnement avant la percussion des batteries internes lors du tir, par exemple, et que les points d'emports ne sont pas tous initialement prévus pour la tension/l'intensité requise. Ceci explique peut être un peu cela ...
  7. Je ne crois pas, non ... Des mines AC et des IED à foison conduiraient à un déminage au lance-roquette, à la munition thermobarique ou à l'artillerie lourde. Une petite centaine de victimes, côté russe, bien médiatisées en insistant sur la lâcheté des infames terroristes géorgiens qui piègent leurs routes, et hop, tout le monde sera d'accord de St Petersbourg à Vladivostok pour ne laisser qu'un champ de ruine là bas. La seule possibilité de résistance efficace des géorgiens est de se battre comme l'ont toujours fait les caucasiens, et pas à l'occidentale. On oublie les grandes manoeuvres en plaine, et on vérrouille les vallées. On bombarde d'une vallée à l'autre, on se tire dessus d'un versant à l'autre, on exploite au maximum le couvert et on reste mobile car on connait les lieux et on interdit l'avancée de l'adversaire par des actions de harcélement chaque fois que le terrain le rend vulnérable. De la guérilla de montagne ... C'est pas glamour, mais c'est la seule solution de retardement - même pas de victoire. Et je vois mal la petite Géorgie aller porter le feu chez l'ennemi russe ... à moins de se trouver tout d'un coup quelques têtes nucléaires perdues avec leur porteur ... Géorgie/Russie, c'est un peu comme du Audiard : Quand les gars de 130 kg disent certaines choses, les gars de 80 kg les écoutent.
  8. Il y a quelqu'un derrière le drone, mais son situation awareness est probablement bien loin de celui du pilote qui est sur place. Avec les caméras du drone, il ne peut pas faire "un coup d'oeil à droite, un coup d'oeil à gauche", il est obligé de passer par un panoramique (ou il faut des drones équipés de 8/16 caméras actives simultanéement pour switcher de l'une à l'autre). Le pilote embarqué peut, lui, garder son FLIR sur un point d'intérêt, et zaper son regard sur tous les secteurs. L'évaluation du niveau de risque pris au sol est différente selon qu'on est sur place ou que l'on téléopère. Le fait de faire la guerre "comme un jeu vidéo" a déjà conduit à des sur-estimation du risque ou a des incompréhension de la situation qui ont conduit à des "dommages collatéraux". Le fait de ne pas y être, de ne pas ressentir la séparation de la GBU ou le recul canon, l'accélération lors de la ressource après la passe de tir, ... tout cela fait qu'il est beaucoup plus facile d'engager avec un drone qu'avec un avion piloté ... avec un risque accru de bavure.
  9. FATac

    Appel d'offre brésilien

    A partir de quel moment pouvons nous nous permettre de ne pas se comporter de façon loyale nous aussi, sans que cela ne porte atteinte à notre objectif de marché ? Que pourrions nous faire de déloyal face au SH ? Perso, je serai prêt à tout pour que cette bouze ne passe pas ... même à favoriser le Gripen (enfin, moins que le Rafale, quand même). La bête blessée, j'aimerai bien qu'elle soit mise à terre ... quitte à ce qu'elle prenne quelques coups bas Petit HS ... il me semble qu'en portugais, Suédois et Rutabaga, c'est le même mot (sueca/sueco) ... faudrait pas se tromper en achetant des avions aux grosses légumes, quand même !!
  10. Pour le cas du 2000, le rapport public d'accident est passionnant : http://www.dicod.defense.gouv.fr/defense/content/download/67654/630213/file/Rapport%20public%20BEAD-air-A-2004-001-A.pdf D'après ce que j'ai pu lire, et ce qu'on m'en a expliqué aussi, c'est le raisonnement de base, mais ce n'est pas suffisant pour tout expliquer ... Il faut aussi voir qu'avec une vitesse sous-estimée par rapport à la vitesse réelle, les CDVE et les gouvernes se retrouvent en sur-efficacité, et la moindre action au manche ou au PA peut avoir des conséquences plus importantes que prévues, avec en plus le risque de soumettre les apparaux de voilure à des efforts hors de leur domaine de tenue mécanique ... cela donne un risque de dislocation présent et augmenté par une météo turbulente (effet de contamination : rupture d'un élément sous la contrainte, puis lachage d'un autre, puis d'un autre ...). Maintenant que les pingers sont probablement muets, les chances de retrouver les enregistreurs de vol sont minimes (aiguille, meule de foin, toussa, toussa). C'est bien dommage pour la connaissance des circonstance de ce drame.
  11. FATac

    Accidents et incidents de tir

    T'inquiète pas, t'es pas tout seul ... Le seul truc que j'aimais pas, c'est le moniteur de tir qui exigeait que l'on torde les tiges de crosse en épaulant et en appuyant sur l'épaule. Coup de chance, zéro incident de tir pour moi, et toutes mes balles sont parties par trois ou par quatre avec une ou deux dans la silhouette à chaque fois (un gars de ma chambrée à même réussi quelques coups par coups). D'un autre côté, nous étions briefés de ce qui risquait de se passer ... la légende de la MAT 49 circulait dans les chambres du CI avant même la première information préalable à la séance de tir. J'ai dû tomber sur une bonne arme, entretenue amoureusement par l'armurier de la B.A.
  12. Tiens, c'est le genre de discussion que je préfère avoir en fin de soirée, après plusieurs bières ... Il y a quelques points qui méritent quelques précisions ... Mon expérience est limitée car je n'ai jamais vécu dans les pays du bloc de l'est, mais j'ai connu et traversé quelques uns de ces pays avant 1989. Tout d'abord, la citation de Poutine : que l'effondrement du système de l'URSS soit la plus grosse catastrophe géopolitique du 20eme siècle, c'est évidemment un appel aux nostalgiques de ce régime. Il est évident que c'est du clientélisme interne, le reste du monde ne me parait pas visé par cette affirmation, et pour plusieurs raisons : - A l'extérieur, dans le bloc occidental, je ne crois pas que grand monde regrette l'URSS et la menace qui en émanait. Personne ne me parait souhaiter son retour à nos portes. Dans le reste du monde, un certain nombre de pays, dits "non-alignés" peuvent regretter la disparition d'un des pôles qui permettait un mouvement de balancier politique dans les alliances, mais je ne crois pas, non plus, que ce soit l'URSS qui soit regrettée - cela aurait été le même cas si le pôle capitaliste avait succombé le premier. - Le système économique et politique de l'URSS n'était pas si différent du système qu'il participe à remettre en place depuis qu'il a succédé à Boris Elstine. Ce système n'a pas grand chose à voire avec du communisme, mais bien davantage avec du capitalisme d'état. Cette forme de capitalisme d'état, doublée d'un libéralisme outrancier, est poussée à son paroxysme dans la Chine dite "communiste". Ainsi, les outils et moyens de production ne sont pas collectifs, mais étatique, ou au moins délégués à un investisseur proche du pouvoir. C'est une forme de décollectivisation qui signe la mort du kolkhoze et des coopératives ... Et c'est Staline et l'effort de guerre lors de la seconde GM qui ont mis ce modèle en place, en remplacement du communisme relativement "pur" du tout début du bolchévisme (bien que déjà corrompu à la tête par une soif de sang et de revanche). - Les deux systèmes ont échoué : le "communiste" à la fin des années 80 et le "capitaliste libéral" actuellement, avec la crise qui secoue le monde depuis bientôt deux ans. Par contre, personne n'a encore produit de système alternatif viable pour se suppléer à ces voies sans issues. Du coup, la tentation est grande, irrésistible même, de reproduire ce qui a déjà échoué. On le voit avec le système capitaliste qui est le plus facile à remettre en place, mais aussi avec le communiste que certains tentent de ressusciter - mais c'est plus dur car il faut un gros contrôle sur la société ou une large adhésion populaire pour y arriver. Quant à la vie dans les pays de l'Est, il faut quand même sortir un peu des clichés et de la propagande. Cela a été largement souligné, mais la qualité de vie variait d'un pays à l'autre. On peut aussi ajouter que la qualité de vie (alimentation, accès aux soins, éducation, produits de consommation) variait énormément selon la proximité du pouvoir ou l'appartenance au parti. Quant à la criminalité (hors actions policières ou politiques), elle était réelle dans tous les pays de l'Est, mais soigneusement passée sous silence pour éviter de ternir le modèle vu de l'extérieur. Les prisons étaient aussi pleines que maintenant, et pas que de prisonniers politiques, et la justice était pourtant parfois sommaire (voire violente et expéditive : j'ai assisté à une aggression pour dépouiller un homme de ses bottes fourrées, en Pologne. Le voleur a été rattrapé par la police ou des miliciens, je ne sais pas trop, et a été bastonné à coups de crosse avant d'être abandonné inconscient dans la neige ... et on a fait circuler mon groupe rapidement "rien passé, rien passé"). Globalement, il faut se tenir à l'écart de toute forme d'angélisme, tant envers un camp que l'autre. Ils ont tous les deux leur face sombre que leur propagande éclipse, et que l'autre tente d'éclairer par tous les moyens. Au final, cependant, aucun n'est viable sur le long terme. Pour conclure et reprendre une partie du propos de Poutine, pour moi, ce n'est pas l'effondrement du bloc soviétique qui constitue la catastrophe. C'est son effondrement sans autre alternative que le capitalisme sauvage. Deux extrêmes s'opposaient, l'un disparait et tout se repositionne sur l'autre au lieu de chercher un nouvel équilibre. Poutine vise certainement un retour à "la Russie d'avant", mais tous les libéraux anglo-saxon appellent aussi de leur voeux un retour à l'Amérique d'avant, celle de 55 à 70, si possible en en gommant les défauts comme Spoutnik, Gagarine, Castro à Cuba ou le Viet-Nam. Celle ou l'Amérique apparaissait en sauveur du monde libre, inondant ses amis et alliés de matériel, de ressources, et sapant les velléités de changement d'alliance avec des coups tordus.
  13. FATac

    Eurofighter

    Bah ... au moins jusqu'au polygone de tir. Il n'a pas besoin d'aller plus loin s'il s'agit simplement de qualifier et d'ouvrir les points d'emport (les six d'un coup, ce serait gonflé).
  14. FATac

    Afrique du Sud

    Je confirme partiellement ... en 1973, lors de l'essai Tamara, le porteur était un III-E. Les lignes de retard des explosifs de mise en criticité avaient été mal calculées. La masse critique a bien été atteinte, mais tout le matériau fissile n'était pas dans le volume critique, réduisant nettement la "qualité" de l'explosion par rapport aux prévisions. Accessoirement, hors du premier tir, tous les essais français "Gerboise" étaient inférieurs à 5 kt. Nous devions avoir une sacré maitrise. ;) (ou plus probablement les acquis des expériences de nos alliés)
  15. Pour avoir les réponses aux questions, il faut raisonner en terme de moyens, plus que de doctrine ou d'envie. La mission nucléaire est prévue au départ des bases disposant de "Dépôts Ateliers de Munitions Spéciales (DAMS)". En 2008, il y avait 5 dépôts activité sur autant de BA : Saint-Dizier, Istres, Avord, Luxeuil et Mont-de-Marsan. Il est envisagé que les DAMS de Luxeuil et MdM ferment à moyen terme. Les escadrons de Rafales prévus pour la mission Nuc' seront donc des escadrons basés à St Dizier, Istres, ou Avord - sans pour autant que tous les escadrons de ces bases soient aptes Nuc. Je ne crois pas que la composition sera gravée dans le marbre. Surtout, si le Rafale reste en service entre 30 et 50 ans, la dotation des escadrons changera, dans le temps, en même temps que leurs spécialisations pourront évoluer. Ben ... en F3, le Système de Navigation et d'Attaque du Rafale sait gérer le pod Reco NG. Pour les F1 et F2, c'est tout simplement pas reconnu et géré. Donc un F1 ou un F2 peut convoyer un pod, mais pas l'utiliser.
  16. Ce n'est qu'un roman, mais avez vous lu "Il neigeait", de Patrick Rambaud ? Il n'est pas historien et son but est davantage la distraction et l'exercice littéraire plutôt que le témoignage. Cependant, son évocation de la prise, puis de la fuite de Moscou donnent une idée qui ne doit pas être si éloignée que ça de ce que fut la situation de l'époque. Qu'en pensent ceux qui l'ont lu ?
  17. Lors de l'arrivée de matériels qui peuvent amener des changements significatifs, adopter une "Doctrine" et s'y tenir, c'est le meilleur moyen de nourrir le fil avoir une guerre de retard. La doctrine, c'est le truc qui vole en éclat lorsqu'il est confronté au retour d'expérience du terrain, surtout avec des matériels et équipements qui introduisent un saut capacitaire important. Il vaut mieux être pragmatique, et noter au fur et à mesure ce qui va et ce qui ne va pas, et adapter successivement, par petite touche.
  18. FATac

    A-69/Floréal/patrouilleurs

    J'admets ... Mais jusqu'à la publication de la 3e photo par BPCs, sur la base de l'extrait de M&M, ce n'était pas évident. ;) Merci.
  19. FATac

    A-69/Floréal/patrouilleurs

    Mais ... en quoi le concept MPV se rapproche-t'il du L-CAT ? A part que c'est un catamaran et qu'il est proposé par les CNIM ... Le L-CAT dispose d'une plate-forme mobile qui augmente le volume immergé lorsqu'elle est descendue, alors que le MPV me parait être un catamaran tout ce qu'il y a de plus ordinaire (dans le concept). Je trouve que M&M s'est un peu emballé dans la description d'une filiation entre les deux projets.
  20. FATac

    [Rafale] *archive*

    @xav Mais les anglais te traiteront de tricheur puisque tu utilises une catapulte (et sur ce coup, ça me coute, mais il faudrait leur donner raison). Et le but n'est pas de dire que le Rafale décolle plus court, c'était déjà un fait établi, c'est dans toutes les tablettes sur les deux appareils. Apparemment, ce sur quoi les Ra-Fan étaient dans l'ignorance, c'est que leur appareil décolle plus vite - et franchement, moi ça me troue un peu que nous ayons pensés que notre bimoteur décollait plus lentement alors que nous savions qu'il décollait plus court ...
  21. FATac

    [Rafale] *archive*

    Bah non, c'est faux. Il y a aussi le Rafale. Simplement, avant on ne le savait pas. Ouais, faut voir. C'est plus lourd mais la trainée n'est, parait-il, pas extrêmement impactée par l'emport de 6 mica. Maintenant, il y a un truc qu'il va falloir m'expliquer. Le Typhoon est sensé décoller court, en ordre de combat, sur 500 m. Le tout en 8 (admettons, 7) secondes. Le Rafale est sensé décoller court, en ordre de combat A/A, sur 400 m sans catapulte. On a 20% en moins sur la distance de décollage. Sachant que la vitesse minimale des deux appareils est similaire (entre 210 et 220 km/h), et même si la vitesse de décollage est généralement supérieure à cette vitesse minimale, il faut m'expliquer comment le Rafale arrive à décoller plus court en roulant plus longtemps ??? Ou alors, le Typhoon roule pour le plaisir de rouler ? Je crois surtout que le temps de décollage n'était pas parmi les chiffres que l'on donnait pour jouer à la plus grosse avec les britons (car je crois que c'est eux, davantage que les allemands, les espagnol ou les italiens qui mettent ce point en avant). Enfin, publier ce chiffre (6 secondes, même lisse, avec suffisamment d'énergie excédentaire pour se mettre en virage sur la tranche dès la rentrée des roues), preuve à l'appui, ça va rester en travers de la gorge de certains. C'est déjà une satisfaction. ;-)
  22. C'est à dire qu'on s'en fout un peu de défoncer les routes ou d'écorner une maison lors d'un virage serré en milieu urbain dense. C'est pas grave et c'est accepté au nom de l'effort de guerre. En plus, c'est bon pour l'emploi. Après, qui paie ... état, assurance ou victime ... ça dépend.
  23. Non, t'inquiète. C'était juste le ravitaillement : des tomates, des fraises, des poires, des oeufs, et quelques bouteilles de champ pour l'anniversaire du commandant de base. :lol:
  24. FATac

    [Rafale] *archive*

    Pour ceux qui ne suivent pas, vous pouvez développer, s'il vous plait. ;) Parce que sinon, ceux qui savent de quoi je parle comprendront ce que je veux dire, c'est évident. :lol:
  25. FATac

    [Rafale] *archive*

    Séquence nostalgie ... Mais au moins, il décolle ! C'est vrai qu'il ne fallait pas trop en demander à un 2 x 2.3 t sec (2 x 3.3 t pleine PC). Lors de mon passage à Mérignac, juste avant la dissolution du 4/11, les mécanos disaient du Jaguar que c'était un ensemble de pièces détachées qui volaient en formation très serrée. Pour avoir ouvert la case à équipement de l'IFF, je ne pouvais pas leur donner tort. Çà ne les empêchait pas d'être fiers des matous sur lesquels ils bossaient, et de les avoir vu revenir malgré des incidents ou des coups au but sérieux. Mais tout ça nous éloigne un peu du sujet. ;-)
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