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FATac

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Messages posté(e)s par FATac

  1. Pour l'AAE, je n'ai pas le détail, mais je doute que ça diffère très largement de ce qui est fait pour l'Aéronautique Navale : les marins sont, théoriquement, aptes à la remise en condition de leur avion de manière autonome, notamment lorsqu'ils doivent se dérouter vers un terrain imprévu et ne disposant pas des éléments spécifiques pour accueillir un Rafale.

    Hors traitement spécifique d'avarie, ils savent réaliser des inspections approfondies. Ils disposent d'accessoires "de maintenance" (combinaison jetable, sur-chaussures, lampe-torche, ...) permettant, par exemple, l'inspection des manches à air, jusqu'à l'embouchure du M88. Ils peuvent gérer la sécurité en consignant les éléments pyrotechniques et pneumatiques (siège sûr, lance-leurres et munitions possible). Ils peuvent superviser toutes les opérations d'avitaillement leur permettant de repartir sans qu'il soit nécessaire de leur expédier un détachement de mécaniciens avions.

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  2. il y a 41 minutes, Hirondelle a dit :

    Pour énerver Fatac je vais imaginer une nouvelle méthode, où il ne s’agira plus de changer un par un les Aster d’un Sylver, mais de recharger d’un coup toute une rangée de tubes: on cale et on aligne un container dimensionné pour ça au-dessus, on l’aligne à la masse (:biggrin:) et au mètre-ruban (:bloblaugh:) ou, si on veut faire ça toutes les semaines, sur un châssis-gabarit soudé au pont, et on descend les nouveaux missiles piano piano au palan.

    Rassure-toi (ou pas), ça ne m'énerve pas du tout.

    Au contraire, je trouve cette méthode, à quelques détails mineurs près, déjà nettement plus pertinente d'un point de vue opérationnel.

    En effet, quelque part, on se rapproche de l'esprit du panier M269 LLM (Loader Launcher Module) des M270, GMLRS et autres HIMARS, la descente au palan des sous-containers en plus.

    S'il fallait concevoir un nouveau système, ça pourrait ne pas être déconnant d'intégrer un berceau de manutention pour passer un container multi-missiles (chacun dans leur étui) de la position horizontale à la position verticale pour le rechargement. Un hélicoptère ou une grue à quai viendrait le déposer grossièrement sur le berceau, avant qu'un mécanisme (guides, vérins, pinces,...) ne le positionne finement en vue de la bascule vers la verticale pour la descente dans les tubes du VLS.

    Ce serait un peu de poids mort, du structurel qui ne sert pas trop souvent (et qui aura donc des avaries au moment où l'on voudra s'en servir), mais ce sera probablement le plus efficient au-delà de la méthode actuelle.

    Mais ça, c'est si l'on veut définir un nouveau système. Pour le moment, il s'agit de faire avec les systèmes d'hier et d'aujourd'hui, pas avec ceux de demain. :wink:

  3. Dites voir, pour vos histoires de rechargement de VLS, de grue et tutti quanti... ça ne vaudrait pas le coup de s'intéresser au motif de l'abandon de la grue intégrée aux lanceurs Mk.41 plutôt que d'envisager des alternatives à base insertion depuis une plate-forme aérienne, ou des circulations dans des coursives qui ne sont pas faites pour ça ???

    Parce qu'à la limite, le mieux pour gérer ce rechargement à la mer, c'était bel et bien la préhension du conteneur à insérer par une grue solidaire du système, non ? Les missiles pouvaient être déposés, conditionnés, sur la plage avant pour être ensuite manipulés avec précision par cette grue.

    Alors pourquoi l'abandonner ? Une question de coût ? De fiabilité ? De manque de besoin opérationnel ?

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  4. il y a 11 minutes, ksimodo a dit :

    je suis conscient des limites du tableau dans ses projections, mais ça donne une tendance.

    C'est pour ça que, personnellement, j'évite d'exploiter une tendance que je ne peux pas justifier, expliquer, étayer par des éléments sans ambiguïté.

    De prime abord, c'est intéressant à constater, mais si on ne peut rien en tirer parce qu'il reste une part de doute plus que significative, alors je préfère me concentrer sur autre chose de plus déterminant - c'est mon principe personnel de parcimonie (de mes efforts d'attention).

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  5. Il y a 12 heures, ksimodo a dit :

    Cadeau. Espérance de vie "additionnelle" à 35 ans selon le revenu. 10 ans d'écart quand même chez les hommes, 5 ans chez les femmes. C'est pour la France, pas besoin d'aller loin, ce 'est pas l'espérance dans un pays en guerre ou je ne sais quoi. Oui. Ouille !! Et c'est là, autour de toi.

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    Euh...

    Moi, j'ai toujours regardé ce type de tableaux/graphiques sur l'espérance de vie résiduelle à un âge donné avec la plus grande méfiance. Et tout particulièrement quand tu croises cette valeur avec d'autres indicateurs sociologiques concernant une population adulte (trois indicateurs ici, en l'occurrence : le sexe, le niveau d'éducation et celui de revenus).

    Il faut toujours conserver à l'esprit que l'espérance de vie résiduelle tient compte de tous les décès survenus avant d'atteindre l'âge auquel elle est calculée.

    Ainsi, on ne peut pas trancher, sur cette valeur seule, afin de déterminer si elle montre un réel état de santé après avoir atteint l'âge du calcul, ou bien, au contraire, si elle montre une sur-mortalité de la population considérée avant d'atteindre l'âge du calcul.

    Partant de cette incertitude, l'utilisation de ce type de chiffre me paraît très similaire au lampadaire de la parabole de l'ivrogne.

     

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  6. Si les tablettes sur les cuisses font (au moins aussi bien) le job que les anciennes cartes papier au même endroit, est il vraiment nécessaire de chercher à tout prix une solution technologique pour un problème qui n'en est pas forcément un ?

    Parce qu'implanter un nouveau système tel que vous l'envisagez, ça finit par augmenter la complexité de l'ensemble, pour un service rendu qui ne semble pas indispensable, tout en pouvant facilement devenir un point faillible, et faire avorter des départs en mission - alors que la défaillance d'une tablette avant le décollage peut facilement être compensée par l'usage d'un rechange (qui peut même être prépositionné dans un casier à bagage).

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  7. Euh... juste comme ça, excusez-moi d'interrompre votre récréation, parce que j'ai lu autre chose (dont je n'ai pas la source) : les F-35 pour la Luftwaffe ne seraient pas fabriqués sous licence en Allemagne, mais bel et bien chez Lookheed Martin, aux USA (et non pas à Cameri, sur le sol européen).

    Si c'est le cas, on va ranger les pointes creuses avant que le gros bouton rouge ne démange trop ceux qui le regardent. :wink:

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  8. il y a 6 minutes, FAFA a dit :

    le parachute de freinage est très utile sur les pistes verglacées. Par exemple les F-35 norvégiens en sont dotés.

    En fait, le parachute de freinage sert à freiner (Cpt. Obvious dans la place) dans tous les cas où le freinage intrinsèque de l'appareil peut s'avérer insuffisant :

    • Appareil lourd
    • Vitesse d'approche élevée
    • Posé long
    • Avarie du système de freinage
    • Incapacité de freinage aérodynamique (par roulage avec incidence ou par aérofreins)
    • Piste contaminée ou adhérence réduite
    • etc.

    Le cas des premiers essais d'un appareil me paraît compatible avec toutes ces circonstances tant que le comportement de l'appareil n'a pas été totalement caractérisé.

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  9. Le 01/05/2024 à 21:28, g4lly a dit :

    Ca fume de la vapeur jusque la navette tout le long de la course de la catapulte ... et ici absolument rien.

    Soit l'atmosphère n'est absolument pas saturée (température élevée et/ou taux d'humidité bas) et la vapeur n'a alors aucune raison de condenser de manière visible.

    Outre le vent relatif qui peut fort bien balayer très rapidement les volutes résiduelles, vu le "flou" provoqué par le pinceau des réacteurs sur le clapot, je doute un peu d'un montage...

    Et pour un touch and go, je trouve que l'avion est bien bas - il aurait fait son go avec bien peu d'énergie résiduelle, alors que d'habitude, un bolter se fait avec suffisamment de vitesse pour ne pas s'enfoncer en sortie de pont... sans compter que l'arrière de la piste oblique est sérieusement encombré, rendant une approche dangereuse impossible.

    J'ai finalement, assez peu de doute sur un catapultage faible puissance/forte température ambiante, d'où un enfoncement important de l'avion qui semble un peu lourdeau pour reprendre de l'altitude.

    Après, on ne peut pas exclure un passage bas, parallèle à la course du porte-avions, pour la photo, mais dans ce cas, le train sorti m'interroge... j'aurais plutôt vu le passage train rentré, pour ne pas dégrader une aérodynamique déjà perturbée par les gros bidons et un passage lent, donc cabré, mais avec la crosse sortie pour saluer.

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  10. il y a 1 minute, rendbo a dit :

    C'est pourtant ce que fons les USA sur certaines entreprises françaises

    Je n'en disconviens pas - même si les USA ont la subtilité de ne pas aller remonter aussi loin dans le temps, à ma connaissance. L'exterritorialité extensive de leur droit et leurs politiques de sanctions économiques suffisent à alimenter ce mécanisme de prédation.

  11. Il y a 1 heure, olivier lsb a dit :

    craignant de créer un précédent qui puisse s'applique à son encontre au sujet des crimes commis pendant la 2e GM.

     

    il y a 29 minutes, Pasha a dit :

    Et il n'y aurait pas que l'Allemagne de concerné, mais le Japon aussi.

    A un moment, exiger des réparations de crimes commis plus de 3 générations auparavant n'a plus aucun autre sens que de servir de prétexte à une forme de prédation.

    A ce stade, et avec le nombre de transformations et de crises que nos sociétés (au sens social, pas seulement les entreprises) ont connues, les actifs d'aujourd'hui ne doivent plus grand-chose au passif d'hier - même quand ils ont conservé les "marques".

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  12. Ce que je tenais à souligner, surtout, c'est qu'il s'agit de choix de la part d'acteurs qui ne sont pas impliqués directement dans la sécurité et qui impactent pourtant fortement celle-ci. Pour le gestionnaire de ladite sécurité, il se retrouve pris entre deux feux, avec des injonctions contradictoires (ouvrir d'un côté, assurer la fermeture de l'autre). Il doit alors choisir entre son "confort immédiat" en satisfaisant des demandes parfois comminatoires et sa "tranquillité d'esprit" en assurant ce qui est, en réalité, le coeur de son métier. Il doit choisir entre le quotidien de ses collègues et l'avenir de sa structure. Personne ne devrait être confronté à ça hors du top-brass.

    Par le passé, face à ce type de situation, j'ai temporisé, le temps d'une étude de risque minimale (certainement incomplète, mais ce n'était pas le but). J'ai présenté au demandeur une liste des risques, une liste des règles ou usages que sa demande transgressait, et la liste des cadres et dirigeants (nom ou poste) qui avaient mis en place ces règles, en lui demandant de me signer une décharge expliquant son besoin absolu. Dans une large majorité des cas, "pas de couilles, pas d'embrouilles", la demande est restée lettre morte - le besoin n'était pas si impératif que ça. Dans TOUS les autres cas, on a fini par avoir un incident. C'est allé du, juste, "pan sur les doigts" jusqu'à un désaveu personnel - et la mise au placard - pour les responsables, mais on m'a toujours soutenu dans la démarche.

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