FATac

Le risque de cette course en avant, c'est qu'ils vont finir par démanteler des groupes de terroristes russes... (pacifistes, opposants, occidentophiles, ça va finir par arriver)

C'est simple : En Russie, des guignols débitent des tombereaux de conneries en access-prime-time à la télé, mais ce n'est pas grave, ce n'est que du cirque. A côté de ça, les dirigeants savent se tenir et comme leur expression est policée (à part D. Medvedev), il n'y a rien à craindre. En Europe, et plus particulièrement en France, les journalistes et les titulaires de cartes de presse ont une vraie déontologie, et présentent au JT des informations modérées, balancées, et totalement réalistes sur la situation et son évolution. Ce sont les politiques qui sont hystériques et débitent n'importe quoi à tout bout de champ, mais c'est du cirque, il ne faut pas en tenir compte, c'est pour exister sur la scène intérieure. Voilà. Quand tu as compris ça, tu as tout compris à la différence de traitement.

La propagande.

Rendez le F136 !

Si on prend l'existant (le balbutiant) comme le MQ-25 Stingray, on est sur un URAV (Unmanned Refueling Air Vehicle, le C de UCAV c'est pour Combat) de près de 16 m de long et de 10 m de large (ailes rempliées) pour 5 m de haut (ailes repliées aussi -> 23 m x 3 m ailes dépliées). Ces dimensions sont très voisines de celles d'un Rafale prêt à l'emploi... Il y a donc de forte chances que chaque MQ-25 ou équivalent ajouté sur un "petit" porte-avion comme le CdG se traduise par le retrait d'un Rafale et d'une capacité offensive. Et comme on ne peut reposer sur un appareil unique, on ajouterait autant d'URAV qu'on emporte de nacelles de ravitaillement aujourd'hui...

Dans l'expérience de @pascal, si j'en crois sa remarque : Ce serait probablement l'institution qui serait défaillante en organisation, davantage que les personnels concernés. Si cette expérience est la même que la mienne, les appelés pendant leurs classes ignoraient tout de la prise d'arme qui les terminerait et de la nécessité de disposer d'une paire d'élastiques pour faire bouffer le pantalon sur les brodequins. Même la permission à la moitié de l'instruction ne leur aurait pas permis de s'organiser puisqu'elle précédait la quinzaine de bivouac (qui n'est pas un lieu de chasse à l'élastique) et qu'ils découvraient la nécessité de ces bracelets (de jambes) en même temps que le ceinturon et les plastrons, généralement la veille du défilé. Moi, major de CI, comme je devais faire face au commandant de la Base pour qu'il me remette l'insigne de la BA, l'adjudant de semaine m'avait filé une paire d'élastiques pour être sûr que ma présentation soit correcte. Dans le reste du dispositif, par contre...

C'est à se demander si le bon goût ne fait pas partie des critères de recrutement.

Dans le second cas, l'Europe serait déjà à feu et à sang. Dans le premier, il n'est pas impossible que la saison des champignons aurait fini par être avancée. Tu le sais, la remarque n'a donc pas d'autre but que d'introduire un biais. Bien sûr. Mais même s'il n'était pas s'agit spécifiquement de la Russie et de l'Ukraine, il n'est pas improbable que l'on aurait décidé que deux pays qui se foutent sur la tronche de manière aussi forte ne sont plus fréquentables. Et on aurait aussi, probablement, estimé que l'envahisseur est encore moins fréquentable que l'envahi. Ainsi, même avec un problème Russo-Ukrainien - difficile à soutenir vu l'implication de Paris dans les accords de Minsk - on serait sûrement arrivé un niveau de tension proche des sanctions. Certes, moins développées que l'ostracisation actuelle, mais cependant de nature à ce que les livraisons finissent par être chaotiques. Dans ce cas, l'issue étant la même, l'Europe a finalement choisi un camp. Ben... Diplomatiquement, c'est un affichage qui coûte cher. C'est alors une connerie. En conséquence, les Russes sont des cons - j'ai droit, c'est juste de l'affichage, aussi insupportable que cela puisse paraître à un Russe ou un russophile, hein !?

Heureusement qu'on avait plein de munitions !! Je ne compte plus les incidents de tir où tout le chargeur est parti. Alors pour être évalué, on prenait une autre MAT, un chargeur plein, et on repassait au pas de tir pour un nouvel essai. L'armurier de la base a sué sang et eau pour les maintenir et les réparer (aidé par un appelé, MOF Armurier, en plus).

Un rechange pour trois produits, c'est luxueux. Ça nous retomberait sur la g***le comme les demi-voilures de rechange des Mirage III O (bien que les Pakistanais aient été bien contents de les trouver pour leur programme ROSE, les Australiens avaient estimé qu'on les avait pris pour des buses - même si les torts étaient bien partagés).

Comme indiqué par @ARPA, c'est un sergent-chef, et c'est un rampant (pas d'étoile sur les ailes de l'insigne de poitrine). La "barrette" sur l'épaule est une décoration de l'uniforme "de sortie". Dans ces variantes, les grades ne sont portés qu'aux manches et au couvre-chef, pas aux fourreaux d'épaulettes puisqu'il manque cette "patte" sur les vestes (elle n'est présente que sur les chemises, les pulls et les blousons CLP). A priori, le sergent-chef est en tenue 20 (ou T20, je n'ai jamais su) : prise d'arme, personnel sans troupe. Le ceinturon fait partie de la tenue de parade (tenue 60 ou T60), tout comme le plastron dans l'encolure de la chemisette. Mais, pour moi, c'était indissociable des lacets blancs. J'ai raté une évolution (mes références datent de 2004). Enfin, ce n'est pas un pantacourt, mais bien un pantalon, porté relevé sur les brodequins (alors qu'il est laissé tombant sur les chaussures basses).

Il ne manque pas les mots "immédiatement disponibles" au sujet des capacités ? Ca peut changer la façon de voir les choses. A priori, les moyens aériens sont priorisés sur ce qui est émergent, et lorsqu'ils ont été envisagés sur le Jura, on était loin de l'émergence. Il ne restait plus qu'à limiter les dommages. @Teenytoon pourra confirmer si j'ai bien lu les commentaires des représentants de pompiers qui ont pris la parole récemment pour affirmer que ça avait été géré au mieux (ce qui n'est pas nécessairement parfait) Euh... Que le transit bouffe du potentiel moteur, accélère les visites calées sur un nombre d'heures, ok. Qu'il accélère le vieillissement des cellules, je crois que ce doit être marginal par rapport à un écopage ou à une ressource post-largage. Mais c'est vrai que le transit augmente les délais d'intervention et peut réduire le temps sur zone d'intervention. Dans quelle mesure ? Dans celle qui fait que l'on choisit, ou non, de baser localement et temporairement les appareils au plus près des zones d'intervention - comme les canadair qui sont déployés, tous les ans, en juin sur l'aéroport d'Ajaccio et qui commencent leur saison par une reconnaissance de tous les plans d'eau. Hmmm... Entre l'action citoyenne que cela peut représenter, le "bénéfice" qu'ils peuvent tirer à épauler les pompiers pour sauvegarder ce qui peut l'être, notamment dans leurs exploitations, et le fait que s'ils ne le font pas bénévolement, les réquisitions vont pleuvoir et ça ne va pas être agréable, finalement, ça ne me gêne pas tant que ça de "faire appel aux agriculteurs pour ravitailler les camions. Et si tu dis que ce n'est pas aux agriculteurs d'assurer ça, tu t'engages aussi sur la pente du "ce n'est pas aux estivants de subir le vidage de leurs piscines pour assurer des réserves d'eau à la lutte contre le feu". C'est pareil... chacun doit faire sa part dans la mesure des moyens qu'il peut mettre à disposition - et les priorités restent la sauvegarde des personnes, puis celle des biens, puis l'arrêt du sinistre (et si on peut tout faire en même temps, tant mieux, mais c'est le terrain qui commande). Tu connais le régime des astreintes (temps de repos/temps travaillé), son côté non conforme au droit européen et son impact sur les pompiers volontaires ? Un pompier volontaire qui est déclenché sur une intervention voit celle-ci comptée comme temps de travail, ce qui vient interférer avec son temps professionnel, notamment pour le respect des horaires max hebdomadaires et le repos légal de 11h entre deux "journées" de travail. Du coup, déclencher les volontaires les éloigne, de fait, de leur emploi. Ça fait parfois râler les entreprises quand c'est trop souvent ou trop long. Et là, la fréquence étant susceptible d'augmenter au-delà du seuil de tolérance des entreprises, la moindre des choses est de les prévenir, et d'essayer d'arrondir les angles en leur demandant de libérer les personnes concernées - faisant alors des entreprises des acteurs de la lutte, pas des structures qui la subissent. Je ne dis pas que tout va bien. Je dis que la situation n'est pas anormale, même si elle est d'une gravité et d'une sévérité rarement vues.

Ce n'est pas exactement ce que j'ai dit. Mais pour un petit trafic, même en récidive, il ne va pas prendre 10 ans. Il y a toutes les chances que ce soit 6 mois à 1 an, laissant la peine pour les blessures involontaires aggravées chapeauter tout ça. Après, si les peines sont gradées, et que le degré dans l'échelle est à la discrétion du juge, ce n'est pas pour rien non plus. Il y a une part d'appréciation de l'évolution prévisible (et pas dans le bon sens) des délinquants. Si l'on peut éviter d'en faire des caïds trop vite, les laisser végéter dans les petits niveaux, parfois "consommables" pour les gangs, n'est pas toujours un mauvais calcul (mais qu'est-ce que c'est cynique). Cumul qui sera confondu en large partie au pénal. On n'est pas aux USA où les peines se cumulent. Par contre, au civil, ça peut monter...

Il faut insérer plusieurs lignes vides, et revenir sur l'une d'entre-elles pour y remettre un retour à la ligne supplémentaire. C'est le fait de revenir sur une ligne vide et d'y réinsérer une ligne qui va couper le bloc cité. Ensuite, une fois le bloc cité découpé en petits blocs, c'est là que tu peux insérer tes propres commentaires dans les espaces entre chaque bloc de citation. C'est quand tu passes la souris sur un bloc de citation.

Je suis bien d'accord, mais j'aurai plutôt vu 2 ans fermes pour les blessures involontaires aggravées, la condamnation pour stup restant bien inférieure pour qu'il ne puisse pas s'en gargariser. Encore que... si le juge fait la distinction, le prévenu la comprend il ?

Oui. Tu fais une citation du commentaire voulu. Puis, dans la partie citée, tu introduis des retours à la ligne. Quand tu fais un retour à la ligne sur une ligne qui est déjà vide, ça coupe la citation en deux (ou plus puisque tu peux répéter. Tu n'as plus qu'à insérer tes commentaires… voire à réorganiser les citations si tu veux, en utilisant la petite croix de flèche, en haut à gauche de chaque citation quand elles sont sélectionnées. Ne touche surtout pas aux balises, malheureux ! Laisse le forum gérer... Voir plus haut.

Je pense qu'il vaut mieux éviter ce sujet... c'est la même chose chez les profs, les infirmières, voire les médecins, mais aussi les caissières, les assistants sociaux, les matons, les agents d'entretien, les éboueurs, les bouchers/boulangers, les cuistots, ... Il n'y a que les gardiens de phares qui y échappent, mais ils ont une chance de cocus. Sinon, pour le détail des peines encourues, selon la liste de @g4lly : refus d'obtempérer aggravé en récidive légale -> jusqu'à 3 mois de prison blessures involontaires aggravées en récidive légale -> jusqu'à 5 à 7 ans s'il y a eu plusieurs circonstances aggravantes (conduite sous emprise, manquement délibéré aux obligations de prudence, etc.). 3 à 5 ans max s'il n'y a qu'une circonstance aggravante. La peine dépend aussi de la gravité des blessures. Ca ne préjuge pas de l'indemnisation au civil. récidive de transport de stupéfiants, d'offre ou cession de stupéfiants et d'acquisition de stupéfiants -> jusqu'à 10 ans de prison - mais en pratique, la peine varie énormément selon les quantités. port d'arme de catégorie D -> Jusqu'à 1 an si c'est par une personne seule, jusqu'à 2 ans si ce sont 2 personnes ou plus. Le prévenu a certainement bénéficié d'une confusion des peines, et ce sont probablement les blessures involontaires qui ont pesé le plus lourd. La comparution immédiate s'applique aux délits pour 2 à 10 ans de prisons max (ou 6 mois pour les flagrants délits). Par contre, je me serais attendu à 2 ans fermes. Le 1+1 a sûrement une explication. Les juges sont 3 pour prononcer la peine, et sans plus d'informations, on ne connait pas les motivations de leur décision.

Vous vouliez savoir qui serait le prochain ? Ca y est. Les Lettons sont aussi devenus des néo-nazis, selon le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangère, relayé sur Telegram. https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/moscou-qualifie-de-xénophobe-une-résolution-du-parlement-letton/ar-AA10ydHw

Le problème, comme celui de beaucoup de vidéo d'intervention "musclée" des forces de l'ordre, c'est qu'on n'a absolument aucun élément de contexte et de perception des événements par les acteurs dans tout ce qui précède et ce qui suit les quelques (dizaines) de secondes de la vidéo. Du coup, tout est interprétable à loisir : Le policier qui arrive en courant avait simplement envie de se farcir quelqu'un, parce que son cours de boxe thaï du soir a été annulé cause covid du moniteur. Il a failli se faire rouler dessus et a besoin de passer ses nerfs, son professionnalisme ne résistant pas à la montée d'adrénaline et au fait qu'il a vu sa vie défiler. De l'autre côté du pâté de maison, avant le début de la poursuite, il s'est fait braquer par le passager, sans savoir si c'était une vraie arme, un air soft, ou une simple réplique inerte, il soupçonne donc un danger imminent dont l'autre équipage n'est pas au courant et prend les devants pour neutraliser une menace potentielle ... on peut inventer plein d'autres histoires à partir d'aussi peu d'éléments - j'étais très fort en rédaction, au Lycée, à partir d'une simple image ou d'un début de phrase . En fait, ces vidéos ne devraient pas "sortir" avant d'avoir été vues par la justice et avant que le déroulement complet de l'intervention ne soit consigné dans des rapports qui expliquent et justifient toutes les actions "cinétiques" entreprises. Mais bon... avec les téléphones/caméras dans toutes les poches, les réseaux sociaux et la volonté d'exister par le buzz que l'on crée et l'exclusivité dont on dispose...

Lesquels ? Just kidding... patapé ! Euh... Pas Taipeh !

Justement, si les systèmes sont censés être autonomes et indépendants, les rassembler, qu'il s'agisse d'envoyer une volée d'obus ou bien de les ravitailler, n'a aucun sens. A la limite, pour le ravitaillement, il serait même largement préférable qu'ils se succèdent sur un ou plusieurs points de ravitaillement (même mobiles), plutôt que de s'y regrouper (qui est contraire à la logique de dilution qui a prévalu à la conception de ce système). Mais après, les artilleurs Ukrainiens ayant eu une formation accélérée, ils n'ont peut-être pas intégré toutes les subtilités d'emploi du CAESAR, ce serait compréhensible. La leçon peut coûter cher, mais c'est à eux d'en tirer l'expérience pour éviter que cela ne se reproduise.

@Bechar06 Ce ne serait pas un peu arrogant, comme proposition ?

Certes. Mais qu'en est-il de l'enveloppe "utile" ? Soit, on raisonne à l'américaine, gros moyens, gros bâton, et on prend ce qui va le plus haut, le plus vite, le plus loin, le plus lourd (et le plus cher). Soit, on raisonne à la française, bite (la taille ne compte pas) et couteau, et on fait l'impasse sur les domaines où l'on n'ira pas, on prend ce qui fait le taf, ce qui est good enough pour couvrir tout le spectre connu et utile. Tant pis si, sur la plaquette, ce n'est pas marqué Mach 2.2+ @ 70 kft. Ca n'empêche pas de dérouiller un adversaire dans le domaine 100-450 kts @ 1-50 kft. Et comme, principalement, ce seront finalement les capteurs, senseurs, systèmes et missiles qui sont les plus susceptibles de faire basculer la décision, l'enveloppe dynamique est-elle si importante ?

Dans ce cas particulier, le programme est fini. C'est normal. Cependant, le programme s'est déroulé dans les temps, dans l'enveloppe prévue, et a rempli ses objectifs avant d'être remisé, les résultats attendus ayant été obtenus et constituant une expérience ou une base de connaissance pour de futurs développements - ce qui était le but. Le Mercure, en revanche et à mes yeux, restait un cuisant échec. Si l'appareil était bon, et si son expérience a nourri le développement de l'A-320 selon la rumeur, ce n'était en revanche absolument pas son objectif. On peut tirer des conséquences positives d'un échec, mais ça n'en fait pas une réussite pour autant.

La possibilité de se poser sur des pistes plus courtes, et de s'arrêter sur un système brin/crosse sans avoir à faire une visite structurelle systématique de l'appareil à l'issue ? Et je ne parierai pas sur les capacités de décollage court des différentes variantes du F-15, même faiblement chargé (chargement à hauteur de celui d'un F-18, quelle qu'en soit la version, vu que la capacité d'emport de toutes les versions de F-15 est sans commune mesure)... N'utiliser que 600 m de bande, au lieu de 1200/1800 m, ça permet quand même des déploiements plus dilués, notamment sur route préparée, et donc un nombre d'installations à neutraliser bien plus élevé pour l'adversaire.