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FATac

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Tout ce qui a été posté par FATac

  1. Et que dire des supplétifs combattants de la DNR et de la LNR ?
  2. FATac

    Le F-35

    Un seul A/R sur tout le mois ? C'est vraiment une dispo de m***e !!
  3. FATac

    [Rafale]

    Oui, il est opérationnel, mais en même temps, il ne l'est pas. Il est de 5e génération, mais n'en a pas les attributs. Le fait de l'observer fait changer les valeurs de ce qui est observé. Il est conventionnel, terrestre, et en même temps navalisé CATOBAR et STOVL. Il est capable de scores en exercices de l'ampleur 20:1 ou 35:1 (voire davantage) mais ne pourra jamais emporter plus de 4 missiles. Il ne peut fonctionner que par pack de 4 (c'est le quantum atomique du F-35). Les règles qui s'appliquent aux autres ne s'appliquent pas à lui (décohérence quantique). Pourtant, je me demande s'il n'y a pas un côté fractal avec lui, notamment dans le rapport des métriques : Une éponge (objet fractal s'il en est) possède, dans un volume fini, une surface qui tend vers l'infini au fur et à mesure que l'échelle d'observation diminue. Eh bien le F-35 possède une dimension fractale aussi, avec des capacités opérationnelles finies qui s'associent à un budget de développement/mise en place qui tend vers l'infini à mesure que la durée d'observation augmente.
  4. Le truc a déjà été éprouvé sur des chars d'une part (à la qualification), et en opération d'autre part (certes, sur des pick-ups). Je ne suis pas certain que ce soit absolument nécessaire de le tester rapidement sur des vrais chars avec des vrais gens dedans. On sait que ça a de bonnes chances de fonctionner, et que ce sera tout sauf "sympa".
  5. FATac

    [Rafale]

    Il n'y a pas que toi que ça surprend. Certains n'ont toujours pas compris qu'un système bien pensé, construit avec une capacité raisonnable d'évolution, peut toujours se montrer pertinent au fil de ses mises à jour, malgré le fait que des produits concurrents aient vu passer une ou deux générations de renouvellement. Le tout est de partir d'une base saine, pas d'un truc "bridé" par sa conception et son ambition au delà de l'état de l'art.
  6. Je suis d'accord. Mais je crois aussi que nos amis Suisses (@Paschi, @FAFA et d'autres qui me pardonneront de ne pas les citer) aimeraient que nous cessions de parler de la "perte" du marché suisse pour le Rafale. Il n'a pas été remporté, c'est une grosse différence. On parle souvent des marchés en terme de gains et de pertes, mais c'est faux. On le remporte, comme on remporte une compétition, pas comme on gagne un match (avec un perdant). En fait, que l'on arrive 2e ou dernier, on ne "perd" rien de plus que l'effort qu'on y a mis.
  7. C'est tout naturel. L'orient, même si c'est de là que vient le soleil, c'est finalement rapidement les ténèbres. Regarde, il fait déjà nuit à Moscou, alors que c'est plein midi à Washington. Alors que l'occident, c'est là où va le soleil. Aller vers l'occident, c'est s'offrir sa radiosité permanente.
  8. Moi, j'ai une expérience personnelle qui dit le contraire. Enfin, c'est celle d'un collègue chargé de monter une filiale de notre société de recherche privée sur contrats, en Russie, en 1994-95, et qui est revenu avec pertes et fracas en 98-99 (mais beaucoup plus de pertes que de fracas). Je peux t'assurer que ce n'aurait pas été le cas. On a constaté un instinct de prédation de la part de certains partenaires (on parle d'oligarques, maintenant) qui font que nous n'avons jamais eu accès à RIEN, et que la partie russe de la Joint-Venture a englouti en pures pertes un volume d'investissement qui dépasse largement le montant de l'activité qui était mené en France par la boite. Bien sûr, quand on a refusé de se soumettre aux règles russes, qu'on a rapatrié l'activité, et que les Russes qui voulaient continuer à bosser avec nous devaient le faire aux règles françaises, c'est, bien entendu, la France qui a rompu le partenariat à leurs yeux - mais c'était çà ou on cabanait et le partenariat était rompu aussi.
  9. Ben... si les missiles étaient présents, le flou était entretenu sur leurs capacités nucléaires. https://www.rfi.fr/fr/europe/20180206-europe-nord-missiles-iskander-enclave-russe-kaliningrad
  10. C'est là que la planification est véritablement essentielle, aussi bien sur le timing de l'opération, de l'arrivée des troupes de relais, donc de l'élongation des opérations pour permettre ce relais et du volume de forces engagées à chaque étape. Une opération aéroportée, c'est finalement une mascarade. Soit elle a été minutieusement préparée et se déroule correctement, ce qui permet de souligner après coup son caractère audacieux (en apparence). Soit il a manqué des éléments, et ça tourne potentiellement à l'échec cuisant, à l'excès d'audace. Quelque part, l'opération sur Hostomel, c'est un peu une opération огород (Ogorod), c'est le Market Garden des VVS. Un plan potentiellement brillant, mais trop ambitieux et qui échoue à pas grand-chose parce que le relais n'arrive pas assez rapidement.
  11. Pas forcément besoin d'aller jusque-là, mais globalement un peu dans le même sens : Mercredi 13 avril, l'armée russe a menacé de frapper des centres de commandement dans la capitale ukrainienne Kiev, que Moscou a renoncé pour l'heure à prendre, accusant l'Ukraine de tirs et de sabotages sur le territoire russe. https://video.lefigaro.fr/figaro/video/ukraine-russie-moscou-menace-de-frapper-des-centres-de-commandement-a-kiev/ À mes yeux, c'est un bon "moyen" de cantonner l'opération à une "opération militaire spéciale", même si elle prend de l'ampleur. Tant qu'elle ne vient pas toucher le territoire de la Russie, ça n'est pas une guerre. Par contre, face à des Ukrainiens qui jouent leur survie (comme état, comme peuple, voire comme individus ou soldats), je ne suis pas certain que la menace ne fonctionne pas comme un appeau. Et si c'est le cas, les positions vont encore se raidir, notamment en occident. Cela risque alors d'être contre-productif de contribuer à une escalade et le "moyen" n'est alors plus si bon. Finalement, il vaut mieux sécuriser ses arrières, son territoire pour éviter les attaques et sabotages décriés, voire accepter un risque consenti, plutôt que de monter en gamme dans la menace, avec le risque d'être contraint à le faire sans envisager l'équilibrage qui s'en suivra. L'état-major de cette opération me semble plus joueur de poker que d'échecs.
  12. J'ai, au boulot, un bureau occupé peuplé par un Russe et un Ukrainien (je vous rassure, ils travaillent ensemble, s'entendent très bien et sont tous les deux désolés de cette situation). De passage chez-eux pour un problème technique, j'y ai entendu le Russe tenir cette blague : La flotte russe de la mer Noire a mené une frappe sur le potentiel de missiles ukrainiens. D'un coup unique du vieux croiseur Moskva, plusieurs missiles ukrainiens ultra-modernes ont été détruits sans espoir de récupération. Slava Rossii ! L'ukrainien a répondu Slava Oukraïni, avant qu'ils n'éclatent de rire tous les deux.
  13. FATac

    L'Inde

    Théoriquement, oui, mais en pratique, opérationnellement et vis-à-vis de la sécurité des opérations (et des trajectoires de sortie en cas d'incident de ravitaillement), je ne suis pas certain qu'une force aérienne l'autorise actuellement.
  14. Et il semble aussi que ses "patrouilles" étaient toujours les mêmes. Même une silver-bullet, comme le F-117 à l'époque, se fera descendre s'il tombe dans un schéma d'habitudes et de routine.
  15. J'ai plutôt l'impression que la Russie n'a pas nécessairement fait fructifier l'héritage soviétique dans le domaine en dehors de quelques produits d'exception. Le gros du leg soviétique est resté en état ou modernisé/entretenu a minima, tout en ayant une ressource humaine divisée par 2 par rapport à l'URSS et des ressources économiques qui sont tout aussi inefficientes (avec de la perte en ligne à un niveau soutenu). Il me parait donc logique qu'un outil guerrier qui était certainement bien effrayant au moment de GW 1 ne soit plus si terrible 30 ans de carences plus tard. Pour autant, ça reste quelque chose qui fait mal et l'échec relatif de l'offensive russe a certainement autant à voir avec le vieillissement de son outil qu'avec le soutien (énorme) apporté aux Ukrainiens.
  16. Si ça, ce n'est pas la preuve que les (nazis) Ukrainiens ne respectent rien ! (je ne plaisante qu'à moitié, je suis persuadé que certains faucons moscovites le prennent ainsi )
  17. Opérationnellement, quand même, ça peut lever un peu du couvercle de la marmite pour des opérations aériennes (ukrainiennes) limitées (dans l'ouest et sur la côte de la Mer Noire), et rien que pour ça, ça en faisait une cible probablement assez prioritaire.
  18. Davantage de SAM (64 S-300F et une vingtaine d'exemplaires d'un autre système dont j'ai oublié la référence). Sinon, en surface-surface, c'était plus de l'antinavire que de l'AVT, il me semble (P-500 ou P-1000).
  19. Je te rejoins sur la globalité du propos, mais pourtant, en France au moins, on devrait pouvoir admettre ce point, ne serait-ce qu'en se penchant un peu sur l'histoire et sur le destin des Marches du royaume de France (et des duchés environnants). Les Marches sont ces territoires qui changent d'allégeance plus ou moins souvent, au gré des conquêtes, des renversements d'alliance, et des politiques des seigneurs locaux. Si cela peut parfois se faire pacifiquement, il y a aussi des cas de changement dans le sang qui laissent des traces pour des décennies. Les Balkans, ce sont des Marches qui ont été disputées non pas entre deux royaume ou deux empires (ce ne sont pas la Bretagne, l'Aquitaine, la Bourgogne ou l'Alsace), mais parfois entre trois ou quatre puissances qui les dépassaient. C'est aussi ce déchirement qui a pu pousser certains à envisager le regroupement pour devenir un morceau trop gros à échanger entre empires. L'idée n'est pas mauvaise en soi, mais le problème est alors celui du leadership. Soit il faut imposer un fédéralisme fort pour arriver à lier des pays et des peuples qui se sont déchirés au nom de leurs suzerains pendant des siècles, soit l'un d'entre eux impose sa puissance aux autres, et c'est ce que craignent (à raison) les opposants d'une grande Serbie par exemple. C'est, du moins, comme ça que je lis la situation, observée de loin, d'ici.
  20. FATac

    Le F-35

    Je dois avouer que je suis tenté de rejoindre les partisans de l'option "Lightning carrier". En effet, la base austère au plus près des opérations permettrait d'éviter de gâcher de l'autonomie et des capacités opératives dans des manoeuvres verticales sur la plate-forme, ainsi que dans des transits maritimes allongés par la nécessité de tenir le porteur hors des coups de l'ennemi. Si l'usage comme "porte-avion léger" reste possible, envisageable, il ne permet pas de délivrer la même "percussion" que l'usage en "Lightning carrier".
  21. FATac

    Luftwaffe

    Il est français (d'origine), mais il est aussi européen (géographiquement) et oriental (par choix, de l'Egypte à l'Inde en passant par le Qatar et les EAU). Moi ça ne me gêne pas, il n'y a rien d'exclusif. Moi, je suis favorable à la pensée unique : chacun la sienne.
  22. FATac

    [Rafale]

    J'étais à deux doigts d'attribuer un point yahourt
  23. Je me demande si ce n'est pas ce point particulier qui est le principal fauteur de trouble autour de l'incident. D'une part, l'équipage n'est pas forcément prêt à accepter la remise en cause de sa compétence, de son expérience (celle qu'il a vécue ce jour-là) et du ressenti qu'il en a eu. D'autre part, le "jeu" d'opposition partisane entre avionneur et équipage présenté dans les médias à chaque incident - il ne peut y avoir que deux versions : "c'est la faute des pilotes" ou "c'est la faute de l'avion (mal conçu)" - pousse parfois à rejeter les explications les plus simples, notamment quand elles paraissent trop simples aux tenant d'une des deux positions - sans compter les enjeux financiers, industriels et opérationnels qui en découlent. Tout ça tend à passionner les débats.
  24. https://fr.wikipedia.org/wiki/Takeoff/go-around_switch
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