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FATac

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Tout ce qui a été posté par FATac

  1. FATac

    Le F-35

    Je peux jouer aussi ? Ok, ce n'est pas directement le gouvernement américain - car c'est, effectivement impossible, donc une manoeuvre dilatoire - mais c'est quand même produit et validé par des officiels de l'administration : https://www.jble.af.mil/News/Commentaries/Display/Article/1112351/defining-the-5th-generation-fighter-jet/ http://secure.afa.org/events/Breakfasts/Breakfast_2-28-12_LtGen_Carlisle.pdf Et la parole du prophète, le site officiel de l'appareil : https://www.f35.com/content/dam/lockheed-martin/aero/f35/documents/FG19-00608_001 Product Card F-35A media.pdf Tous soulignent une exigence de vitesse élevée, selon les cas supersonique, ou supercroisière. Alors, on passe à autre chose, maintenant ? So, what's next ?
  2. Ben. En fait, peu importe. Aux yeux de certains, c'est juste des Russes - quoi qu'ils fassent, ça peut tout expliquer.
  3. FATac

    Le F-35

    Tu dis ça parce que tu es jaloux. Et au fond de toi, une dissonance cognitive te susurre, sourdement, que tous ces attributs mélioratifs sont mérités par un autre appareil qui est, lui, le plus souvent affligé d'opinions péjoratives.
  4. FATac

    Le F-35

    Je ne conteste pas la capacité du F-22, mais le schéma présenté n'est qu'estimatif et représentatif du principe de l'augmentation du coefficient de trainée en zone transsonique. Si cette trainée connait, effectivement, un maximum autour de Mach 1 (et un peu après), avec une augmentation à forte pente à partir de Mach 0.9/0.95, l'ampleur de l'augmentation de la trainée dépend beaucoup du dessin de l'appareil. Les valeurs "raisonnables" sont aux alentours d'un facteur 2 à 3, éventuellement 4 pour un dessin moyen (et plus pour un mauvais dessin). Et la baisse du coefficient de trainée, au-delà de la zone transsonique, intervient plus ou moins rapidement, toujours selon la qualité du dessin des formes. Pour certains dessins, c'est un plateau marqué de Mach 1.1 à Mach 2, sans baisse significative. Pour d'autres, ça descend à plus rapidement que ci-dessus, dès Mach 1.1 ou Mach 1.15, sans avoir besoin de dépasser Mach 1.5 pour repasser sous le double de la valeur initiale. Le graphique n'est donc là que pour l'aspect "qualitatif", pour donner le sens des variations. Il ne faut pas le prendre pour des valeurs absolues et constantes. Et chaque avion aura son propre graphique de variation, ce qui rend difficile toute comparaison sur ce seul point dans la mesure où ces schémas sont rarement accessibles hors des manuels d'appareils, des documentations constructeurs ou des centres de recherche.
  5. Pour l'avoir survolé, ce site en russe, dans le domaine national de Pitcairn, semble très (mais vraiment très-très) orienté avec un biais de propagande pro-Ukraine. Ça manquait de filtre à mes yeux et perso je l'ai rejeté comme trop partisan. Mais ça ne les empêche pas d'avoir des informations et que celles-ci puissent être véridiques. J'ai juste trouvé leur présentation excessivement biaisée (comme celle de quelqu'un de personnellement impliqué - ce n'est pas un reproche).
  6. Et pourtant... L'argument semble être que les sites anti-missiles peuvent aussi être équipés de missiles offensifs (qu'ils soient balistiques ou de croisière), ce qui les place à très courte distance (et préavis) des centres de pouvoir qui maîtrisent la dissuasion nucléaire russe. Par conséquent, l'installation permanente de ces sites (au contraire d'une "ronde" périodique de bombardiers stratégiques) est de nature, aux yeux du Kremlin, de permettre une frappe surprise de décapitation qui autoriserait l'adversaire à rester impuni. On achète le raisonnement - ou pas, mais il faut admettre qu'il existe, aussi fallacieux qu'il puisse paraître.
  7. Je sais bien qu'il est difficile de se projeter jusque-là, mais le 30 juin 2022, la France cèdera la présidence tournante de l'Union Européenne à la République Tchèque. Il est évident qu'à cette date, le conflit perdurera encore, sous une forme ou sous une autre : guerre chaude, mais faiblement évolutive faute de moyen de rupture de part et d'autre conflit gelé sur des gains territoriaux et connaissant des embrasements locaux sporadiques défaite totale et anéantissement de l'Ukraine etc. (toute combinaison acceptable, sauf Zelensky à la tribune de la place rouge pour la parade de la victoire) Jusqu'à présent, la France restait un élément modérateur des relations internationales autour de ce conflit : pas d'hystérie vindicative, pas d'excès de langage, maintien du lien diplomatique, livraisons d'équipements et soutien affirmé, réel, mais non ostensible. La Tchéquie, elle, parlait peu, mais agissait - semble-t-il - beaucoup : envoi de matériels lourds (typé ex-soviétique), de munition, proposition de capacités industrielles de soutien et de réparation… Le changement de présidence peut-il infléchir les positions des uns et des autres ? Sans avoir à parler - aussi - au nom de l'Europe, la France peut-elle se montrer plus ou moins engagée ? La République Tchèque, elle, devra-t-elle se modérer, ou au contraire, peut-elle emporter l'Europe dans un soutien plus marqué encore, par l'exemple montré jusqu'ici ? 6 mois plus tard, elle passera la main à la Suède. Celle-ci aura-t-elle rejoint l'OTAN d'ici là ? Avec quelles conséquences opérationnelles, politiques, diplomatiques ? Quelle ligne de conduite adoptera-t-elle : hystérie ? Fermeté ? Dialogue ? Soumission ? Vous avez 6 heures - nan, j'déconne, j'ai toujours rêvé de dire ça.
  8. Je ne voudrais pas appuyer sur le côté "rouille-land", mais j'achète assez le point "vieux joints" évoqué par @Eau tarie. En fait, je suis client cette hypothèse, notamment par corruption/incompétence/manque de moyens endémique : ça ne se voit pas, c'est chiant à changer, ça n'a jamais servi -> on ne les change pas, on dit que c'est fait, et on partage le budget (ou on le passe sur autre chose de plus "visible").
  9. FATac

    Marine Britannique

    En tout cas, ce point illustre une partie des limites du concept "fitted for but not with". Quand le "not with" est aussi accompagné d'un "out of supply", ça veut dire qu'il n'y a pas de stock pour basculer du "not with" au "with". Ben alors on ne peut rien donner.
  10. FATac

    Marine Britannique

    Disons que, si nos Livres Blancs successifs poussent nos états-majors à faire des choix cornéliens qui conduisent à un sous-investissement et un sous-équipement chronique, les SDSR ou autres Defence Review britanniques se conduisent, elles, à la disparition pure et simple de pans entiers des moyens et compétences de leurs forces armées. Franchement, je ne sais pas ce qui est le mieux, mais le passage régulier de leurs pelleteuses sur leurs matériels même pas hors d'âge me fait mal au cœur à chaque fois.
  11. Par contre, la quantité d'impacts présents dans les champs environnants peut donner une idée du volume de feux à maintenir avant d'arriver aux coups au but.
  12. Jolie prétérition. Moi, c'est l'image d'illustration qui a réduit mon espérance de vie : un pov' modèle de Typhoon numérique, DCS ou autre... Il n'y avait plus de vraie photo accessible ?
  13. À bien y réfléchir, je suis surpris que la grande réconciliation entre "Rocket-Man" et le "Génie Stable" n'ait pas débouché sur le déferlement préemptif de l'Armée Russe jusqu'à la DMZ pour éviter que l'arsenal nucléaire nord-coréen ne serve les visées de Washington.
  14. FATac

    Le F-35

    Le concept ? Cohérent, homogène, efficace ou maîtrisé. Mais c'est peut-être autant la conséquence d'un bon alignement de planètes (briques techno mûres au bon moment) que d'un opportunisme raisonné dans le développement (c'est dispo, ou ça le sera sous peu, on l'intègre) et d'une marge de progression préservée dès le départ, plus que d'une vista extra-lucide. Non ?
  15. Et que dire des supplétifs combattants de la DNR et de la LNR ?
  16. FATac

    Le F-35

    Un seul A/R sur tout le mois ? C'est vraiment une dispo de m***e !!
  17. FATac

    [Rafale]

    Oui, il est opérationnel, mais en même temps, il ne l'est pas. Il est de 5e génération, mais n'en a pas les attributs. Le fait de l'observer fait changer les valeurs de ce qui est observé. Il est conventionnel, terrestre, et en même temps navalisé CATOBAR et STOVL. Il est capable de scores en exercices de l'ampleur 20:1 ou 35:1 (voire davantage) mais ne pourra jamais emporter plus de 4 missiles. Il ne peut fonctionner que par pack de 4 (c'est le quantum atomique du F-35). Les règles qui s'appliquent aux autres ne s'appliquent pas à lui (décohérence quantique). Pourtant, je me demande s'il n'y a pas un côté fractal avec lui, notamment dans le rapport des métriques : Une éponge (objet fractal s'il en est) possède, dans un volume fini, une surface qui tend vers l'infini au fur et à mesure que l'échelle d'observation diminue. Eh bien le F-35 possède une dimension fractale aussi, avec des capacités opérationnelles finies qui s'associent à un budget de développement/mise en place qui tend vers l'infini à mesure que la durée d'observation augmente.
  18. Le truc a déjà été éprouvé sur des chars d'une part (à la qualification), et en opération d'autre part (certes, sur des pick-ups). Je ne suis pas certain que ce soit absolument nécessaire de le tester rapidement sur des vrais chars avec des vrais gens dedans. On sait que ça a de bonnes chances de fonctionner, et que ce sera tout sauf "sympa".
  19. FATac

    [Rafale]

    Il n'y a pas que toi que ça surprend. Certains n'ont toujours pas compris qu'un système bien pensé, construit avec une capacité raisonnable d'évolution, peut toujours se montrer pertinent au fil de ses mises à jour, malgré le fait que des produits concurrents aient vu passer une ou deux générations de renouvellement. Le tout est de partir d'une base saine, pas d'un truc "bridé" par sa conception et son ambition au delà de l'état de l'art.
  20. Je suis d'accord. Mais je crois aussi que nos amis Suisses (@Paschi, @FAFA et d'autres qui me pardonneront de ne pas les citer) aimeraient que nous cessions de parler de la "perte" du marché suisse pour le Rafale. Il n'a pas été remporté, c'est une grosse différence. On parle souvent des marchés en terme de gains et de pertes, mais c'est faux. On le remporte, comme on remporte une compétition, pas comme on gagne un match (avec un perdant). En fait, que l'on arrive 2e ou dernier, on ne "perd" rien de plus que l'effort qu'on y a mis.
  21. C'est tout naturel. L'orient, même si c'est de là que vient le soleil, c'est finalement rapidement les ténèbres. Regarde, il fait déjà nuit à Moscou, alors que c'est plein midi à Washington. Alors que l'occident, c'est là où va le soleil. Aller vers l'occident, c'est s'offrir sa radiosité permanente.
  22. Moi, j'ai une expérience personnelle qui dit le contraire. Enfin, c'est celle d'un collègue chargé de monter une filiale de notre société de recherche privée sur contrats, en Russie, en 1994-95, et qui est revenu avec pertes et fracas en 98-99 (mais beaucoup plus de pertes que de fracas). Je peux t'assurer que ce n'aurait pas été le cas. On a constaté un instinct de prédation de la part de certains partenaires (on parle d'oligarques, maintenant) qui font que nous n'avons jamais eu accès à RIEN, et que la partie russe de la Joint-Venture a englouti en pures pertes un volume d'investissement qui dépasse largement le montant de l'activité qui était mené en France par la boite. Bien sûr, quand on a refusé de se soumettre aux règles russes, qu'on a rapatrié l'activité, et que les Russes qui voulaient continuer à bosser avec nous devaient le faire aux règles françaises, c'est, bien entendu, la France qui a rompu le partenariat à leurs yeux - mais c'était çà ou on cabanait et le partenariat était rompu aussi.
  23. Ben... si les missiles étaient présents, le flou était entretenu sur leurs capacités nucléaires. https://www.rfi.fr/fr/europe/20180206-europe-nord-missiles-iskander-enclave-russe-kaliningrad
  24. C'est là que la planification est véritablement essentielle, aussi bien sur le timing de l'opération, de l'arrivée des troupes de relais, donc de l'élongation des opérations pour permettre ce relais et du volume de forces engagées à chaque étape. Une opération aéroportée, c'est finalement une mascarade. Soit elle a été minutieusement préparée et se déroule correctement, ce qui permet de souligner après coup son caractère audacieux (en apparence). Soit il a manqué des éléments, et ça tourne potentiellement à l'échec cuisant, à l'excès d'audace. Quelque part, l'opération sur Hostomel, c'est un peu une opération огород (Ogorod), c'est le Market Garden des VVS. Un plan potentiellement brillant, mais trop ambitieux et qui échoue à pas grand-chose parce que le relais n'arrive pas assez rapidement.
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