FATac

Juste pour préciser ce que l'on m'a expliqué à ce sujet : le 5,5 g avec des bombes n'a rien à voir avec une limitation physique de l'avion, mais juste avec la volonté d'en préserver le potentiel, ainsi que celui des lance-bombes dont la fiabilité pourrait être dégradée par des efforts plus importants. A priori, l'ensemble susceptible de supporter 5,5 g en emportant une bombe de 1000 lbs ne rencontrera aucun problème jusqu'à 9 g avec une bombe de 500 lbs (mais probablement pas avec 2 ou 3), mais on préfère appliquer des configurations homogènes pour éviter que les pilotes n'aient à adopter des comportements différents et soient obligés de réfléchir à leurs emports pour évaluer leurs possibilités de manœuvre. C'est pourquoi il n'y a que deux configurations de limitation du domaine : 5,5 g en configuration A/S, 9 g en configuration A/A. Sinon, je tiens de source sûre, mais ancienne (B.E. de BAe, il y a longtemps, présentation "scientifique" d'ingés de LM) que l'accrochage des bombes en soute dans le F-35 a été un cauchemar d'ingénierie. L'ouverture des soutes provoque un brutal effort aérodynamique sur l'accrochage, sollicitant le pylône au-delà de ce qui avait été dimensionné initialement - couplage aéro-élastique qui a nécessité un redessin d'une partie de l'intérieur de la soute pour en changer les modes de résonance entre les appareils de développement et le début de la (pré-)série. La hantise des ingénieurs de l'époque était la possibilité d'une défaillance de l'accrochage, soit lors de manoeuvres à haut-G, soit à la refermeture de la trappe en cas de bomb-run avorté, défaillance pouvant conduire à la perte totale de l'appareil par ballotage incontrôlé de la charge en espace confiné. Les solutions sur la table étaient alors : l'éjection des charges, coûte que coûte, le renforcement de l'accrochage (pour un devis de masse du pied de pylône augmenté de 150% et une possible restriction du volume disponible), ou une limitation du domaine de vol chargé. J'ai perdu mes contacts avant de savoir l'option choisie.

Bah... franchement, dans un contexte avec une masse d'appelés du contingent et un noyau de professionnels, je me dis que ça me rappelle presque quelque chose, une époque que j'ai connue. Sauf que les appelés et leur matériel plus ancien ne partaient pas en Opex et étaient réservés à attendre Ivan dans les Vosges ou en RFA.

Soit il y a erreur, soit il y a tentative de désinformation et de décrédibilisation de l'adversaire. A ma connaissance, c'est l'application Tinder qui a fourni des précisions sur les mouvements de troupes russes. Je ne dis pas que Grindr n'en a pas transmis, mais probablement beaucoup moins puisque c'est une application dédiée à un public gay et bisexuel. Donc : soit Grindr n'a fourni qu'une toute petite part de renseignement, car je doute qu'il soit aisé d'être ouvertement gay dans l'armée Russe. soit Grindr est un prétexte pour décrédibiliser les troupes russes en mode "mais regardez cette armée de tapettes", ce que je crois plus probable dans la guerre de comm' autour des opérations.

Ben ... la transition VVS->VKS des forces aériennes ayant eu lieu en 2015 si ma mémoire est bonne, les opérations aériennes des différents épisodes tchétchènes sont bien le fait des avions des VVS.

Oui, les AVE comme dit @Patrick : https://en.wikipedia.org/wiki/Dassault_LOGIDUC

Comme je sais que le vendredi est un état d'esprit, davantage qu'un jour de semaine, je voudrais faire une dernière précision avant que l'on envisage de clore définitivement ce hors-sujet et qu'on évite de faire fermer le sujet. S'ils mettent des F-35 sur le porte-avion, il faut alors considérer le F-35 comme un sous-marin potentiel. C'est ce qu'ont démontré de récents essais menés par l'US Navy et la Royal Navy sur différentes versions navales de l'appareil.

Barques sur le Nil, [...] j'ai plus d'appétit, qu'un barracuda Alexandrie, Alexandra...

Je suis un peu du même avis. Au cas où le GLONASS serait massivement brouillé, peut-être que le GPS le serait moins (pour ne pas handicaper la partie adverse) et permettrait un recalage, ou une comparaison entre les positions des deux systèmes pour savoir à quoi faire confiance.

Sans préjuger de comment ça se passe ici, je peux faire part d'une expérience personnelle de modérateur sur un très gros site (que je ne nommerai pas), sur lequel le forum comprenait une bonne quarantaine de sections et l'équipe de modération facilement cent personnes (!). L'effectif pouvait paraître pléthorique, mais il était lié à la diversité des sections, et à l'expertise attendue des modérateurs, chacun ayant pouvoir partout, mais une section préférentielle attribuée au vu de son expertise, justement. Résultat des courses, il était inévitable, et donc normal, de finir par avoir des frictions avec la modération puisqu'elle représentait la ligne éditoriale du forum, que la Vérité était nécessairement Sa Vérité puisqu'ils avaient été recrutés sur ce point, justement. Leur expertise faisait qu'ils étaient parfaitement légitimes pour poster dans "leur" section, et le plus souvent assez noob dans les autres sections pour ne pas pouvoir y tenir un rôle de modération réellement efficace. Donc l'implication était fondamentalement présente - et l'action de modération parfois d'autant plus mal vécue par les contradicteurs quand la discussion tournait mal. Cela n'empêchait pas, pour autant, une forme de modération croisée, les modos impliqués au premier chef essayant d'éviter de modérer eux-mêmes les discussions les plus enflammées et laissant ce soin à un "copain" réputé plus neutre. Le forum avait ainsi un espace, une section privée pour les modérateurs leur permettant de créer des "casiers" pour suivre collégialement les "fauteurs de troubles". Parfois, un modérateur "tiers" alimentait ce casier avec l'ensemble de l'oeuvre d'un futur banni et le banissement était provoqué par le modérateur impliqué, pour cause de goutte d'eau. L'effet n'était pas tip-top pour la "victime", mais pour autant parfaitement légitime si elle n'a pas perçu qu'elle clouait elle-même son cercueil, post après post, malgré la friction avec le modo qui aurait dû l'alerter qu'elle partait dans une ornière. Mais pour autant, comme je le crois ici, la modération se heurtait toujours à un problème de forces vives, et d'effectif insuffisant pour suivre l'activité en période "chaude". Le don d'ubiquité n'est pas donné à tout le monde et les journées ne font pas encore 28h dont 24 utiles. Mais, en gros, je ne crois pas qu'il faille voir l'implication des modérateurs dans la discussion comme un phénomène nuisible. Notamment, s'ils prennent bien la précaution d'entretenir leur schizophrénie, en distinguant (couleur et graisse) leur action de modération de celle de contribution, il n'y a pas spécialement à faire attention à leur badge, leur insigne. Après, la liberté d'expression ne peut et ne doit pas être totale en modocratie. C'est la règle. Il n'y a pas d'autre option que celle de respecter la ligne donnée par la modération - ou alors si, celle d'aller ailleurs.

Et pas d'impact sur la sécurité des vols.

"Un pays, deux systèmes" Ceux qui en attendaient la preuve par l'exemple auraient tort de s'en offusquer maintenant.

Ce média, c'est "l'indépendant catalan", journal régional tout à fait respectable (au même titre que "la dépêche du midi", "la voix du nord", "La nouvelle république du centre" ou bien "Ouest France"). Certes, leur nouvel habillage aux couleurs de l'Ukraine lui fait perdre son identité visuelle habituelle, mais c'est de la presse écrite (et web) classique : reprise de dépêches d'agences,croisement léger pour ne pas publier totalement n'importe quoi, et voila ... quelques spécialistes de quelques domaines, mais rarement des experts hyper pointus - mais c'est toujours mieux que sur les plateaux télés.

Au choix : quand il a touché le fond ou bien lors du saisinage pour la remontée. C'est pas les occasions qui manquent. Et puis ils sont peut être juste "pliés", aplatis sur le dos de l'appareil pour bâcher tranquille. Dans l'état où il est, un léger dégât de plus ou de moins ne fera pas de différence.

Soyons clairs : le Rafale ne tire pas 11 g avec bombes, missiles, et plein de carburant. Mais le F-35 A ne tire pas 9 g non plus dans ces conditions. Quel qu'il soit, plus l'avion est chargé, et moins il tirera de g. Les soutes ne sont pas une solution magique pour tirer davantage de g, au contraire, même. Elles ajoutent du poids et de la trainée (par la section de fuselage), ce qui va nécessairement diminuer le nombre de g que l'appareil peut tirer, même en étant en configuration légère. Des optimisations aérodynamiques ou de motorisation vont permettre de limiter la perte dans certaines parties du domaine de vol, mais globalement, l'appareil qui tire le plus de g à vide (ou presque) tirera le plus de g aussi à chargement équivalent. Les soutes présentent un avantage certain vis-à-vis de la furtivité, probable vis-à-vis des capacités de vol à grande vitesse, mais paient ces avantages par un poids mort qui limite les capacités manœuvrières, augmente la complexité (donc les coûts de maintenance et les risques de défaillance) et peut parfois réduire les capacités d'emport.

Comme quand Dassault a vu juste, 10 ans avant Airbus, sur le marché de l'A320 mais s'est lancé sans disposer des technologies (CDVE et motorisation) qui allaient aider le leader actuel du secteur à s'imposer ? Le Mercure 100 est, à bien des égards, le premier coup de canif dans la domination naissante du B 737 et a tracé la voie pour l'A320. En 20 ans de service, il a réalisé 360000 heures de vol, transporté 44 millions de passagers, sans accident avec plus de 400000 vols, sans indisponibilité majeure. Mais peut être qu'à ce moment, c'était Dassault qui avait eu les yeux plus gros que le ventre en regardant dans la gamelle d'un autre.

Ce qui représente une sacré exposition au biais des coûts irrécupérables et montre alors que c'est l'émotion qui gouverne, plus que la raison, et n'est pas de bon augure pour l'orientation stratégique que cela peut donner. ---> jusqu'au boutisme ...

Lui qui ne voulait pas de l'OTAN à sa porte se jette, justement, aux portes de l'OTAN (frontière à venir avec Pologne, Slovaquie, Bulgarie et Roumanie). Paie ta cohérence Volodia !

Parce que le HS n'est pas qu'un Hors Sujet. C'est un Horrible Sillon, façon grand canyon du Colorado, dont il est tellement difficile de s'extraire. Ce sont des Heures Supplémentaires, pour nos modos, pour nettoyer tout ce qu'on a pollué avec tant d'acharnement. C'est un Head Shot, destiné à laisser la discussion braindead, focalisé sur totalement autre chose et incapable de reprendre le fil de ses idées. Et très accessoirement, juste pour @MeisterDorf, je crois que c'est la gare ferroviaire de La Haye.

Moi, je la vois sur un grand nombre de médias français aussi, mais les mots sont attribués à Jean-Yves Le Drian.

C'est HS, mais moi, la version que j'en avais, c'était le détachement français en Macédoine, surnommé "les jardiniers de Salonique" parce que faute d'un ravitaillement suffisant, alors qu'ils étaient retranchés dans une ville encerclée, ils ont été obligés de cultiver localement quantité de légumes pour éviter la famine, en assainissant les marais afin de limiter l'impact de la dysentrie et du paludisme sur leurs cantonnements, et à qui on doit la fameuse (!) macédoine de légume, inventée pour limiter les carences (et le scorbut qui touchait massivement cette troupe). Le rôle crucial de cette troupe est arrivé ultérieurement, lorsqu'elle a pu se libérer de son siège et accompagner la "charge" finale de Franchet d'Esperey sur le ventre mou des empires centraux, par les Balkans, bousculant les Bulgares. Pas vraiment "qui n'en fichaient pas une rame"...

Ouais, mais ça fait déjà 12 missiles et 250 obus-qui-ne-tirent-pas-dans-les-coins !! (et 6 RPL si vraiment il fallait faire de l'air-sol ) Il n'y a pas de commune mesure avec 2 pov' F-35. ---> []

Oui, mais s'ils ne les travaillent pas, ils vont même finir par être entendus de l'espace !!

Les prix remontant sur la vente des produits, comme sur l'achat des matières premières, pas certain que les marges augmentent et permettent de rémunérer mieux les producteurs. Ca va être l'enjeu pour éviter la baguette à 3 € quand le litre de gazole/m3 de gaz aura pris 300%.

Ces dernières années, le premier producteur mondial d'aluminium était la Chine, mais ce pays n'est plus exportateur depuis la crise CoVid (la capacité de production est réduite, et destinée exclusivement au marché intérieur). Le second était la Russie, qui passe au premier rang, mais dont nous n'importerons plus (directement) le métal. Les suivants du classement ont des productions epsilonesques face à celle des deux géants. Donc l'exposition est, effectivement, majeure et le recyclage est la seule voie de réduction de celle-ci. Par ailleurs, le sujet Ru-Ukr a servi de toile de fond au dernier apéro chez les FATac (où la réflexion est bien plus poussée entre le 1er et le 2e Ti Punch ... avant on est trop sérieux, et après on dit trop de conneries). Je vous livre, pêle-mêle, les réflexions (on sent cependant l'usure au fur et à mesure de l'avancement) : Economiquement, on est bien partis pour une période d'inflation comme ceux qui ont connu les années 70 ou 80 peuvent se souvenir. On va retrouver des livrets A avec un taux de 4,5%, mais il faudra emprunter à 12% pour acheter sa maison. L'essence et le gaz vont augmenter, la farine, le beurre, toutes les denrées agricoles aussi et les produits manufacturés vont flamber. L'agriculture, même locale, va prendre cher : coincée entre la hausse vertigineuse du coût de ses matières premières, de ses intrants, et la tendance baissière que lui imposent les distributeurs, le monde paysan va devoir reprendre la lutte pour ne pas être écrasé. De façon plus large, cette inflation va certainement fragiliser davantage les plus exposés. Qu'il s'agisse de populations fragiles, en France, en Europe, voire dans les pays en voie de développement. On n'est pas à l'abri de voir des "émeutes de la faim" d'ici quelques mois dans plusieurs pays. À moins que la Russie n'arrive à établir un réseau parallèle, des "amitiés" permettant de fournir certains pays "fragiles" et de les désaligner du camp occidental par cette aide (alimentaire notamment). Dans ce cas, le fauteur de troubles (inflation) sera l'occident et le sauveur la Russie. Et comme on ne mord pas la main qui nous nourrit... Les postures diplomatiques vont se figer sur des lignes de fractures grandissantes. Peut-être que certaines ressources continueront à être échangées (gaz, pétrole, combustible nucléaire, titane, aluminium), mais par proxies interposés, comme au bon vieux temps de la guerre froide ? Pour en revenir à l'économie, le développement de l'économie circulaire est peut-être un moyen d'atténuer le choc inflationniste, en plus de permettre une mise en branle d'une démarche de transition environnementale. Opérationnellement, quel choix a maintenant VP en Ukraine, à part aller au bout d'une guerre d'anéantissement de l'Ukraine et des Ukrainiens ? Tout arrêt maintenant serait un aveu de faiblesse, et une poursuite "molle" ou un gel de la situation le laisserait avec des Ukrainiens revanchards qui n'auront de cesse de harceler tout ce qui est Russe ou assimilé. Partant de là, quelle est la réponse adaptée à l'anéantissement d'un pays par un autre ? Ceux qui sont tentés de répondre "l'anéantissement de l'agresseur" doivent bien envisager qu'ils se préparent à un réchauffement climatique global et brutal. Bon... enfin bref, la situation ne remplit personne de joie et d'optimisme. Si ça ne dérape pas, on est quand même bien partis pour payer les conséquences de cet aventurisme pendant les 20-30 prochaines années.

C'est parce que c'est une victime préemptive.